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BREVET D'INVENTION Société civile S. A. F. E. N. I. C. E.
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-------------------------------- Paumelles pour portes battantes.
Inventeur : Madame LEDUC Christiane, épouse LAROCHE Convention Internationale : Priorité d'une demande de brevet déposée en France le. 17 décembre 1982 sous le No. 82 21 222 au nom de l'inventeur.
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L'invention a pour objet des paumelles composées de deux gonds au moins pour le montage des portes battantes.
Les paumelles de l'invention conviennent particulièrement bien aux portes qui s'appliquent en saillie contre un cadre définissant une ouverture. Mais, pour une raison qui apparaîtra plus loin, elles ne sont pas limitées à cet usage et il est avantageux de s'en servir aussi pour des portes s'encastrant dans une feuillure ménagée dans un cadre.
Quand une porte a été mise à sa position de fermeture, il est évident qu'il doit être impossible de la retirer de ses gonds sinon l'emploi d'une serrure n'aurait aucune utilité.
Cette condition est satisfaite quand la porte est encastrée dans un cadre dormant ou dans une feuillure creusée dans un cadre dormant. Elle ne l'est pas quand il s'agit d'une porte s'appliquant en saillie contre une face d'un cadre comme le cas se rencontre avec un certain nombre de portes intérieures ou de portes de meubles.
Les paumelles de l'invention permettent d'interdire de retirer de ses gonds une porte en applique.
Un tel genre de porte en applique se trouve souvent sur des meubles de style ancien. Même quand elles ne sont pas totalement en applique mais qu'elles pénètrent au moins partiellement dans une feuillure, ces portes battantes se montent à l'aide de paumelles anciennes qui se composent d'une part d'une tige cylindrique allongée tenue contre une partie fixe d'un meuble, le long d'une ouverture, par deux lacets ou filets espacés laissant à cette tige une possibilité de rotation, d'autre part de deux pattes espacées fixées chacune à cette tige par une extrémité et supportant une porte battante par leur extrémité opposée. Les deux parties extrêmes opposées de cette tige sont constituées par des embouts à profils convexes et concaves successifs agréables à l'oeil qui y sont rapportées, au-delà des filets, fréquemment appelés vases.
Différentes modifications ont été apportées à ce
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type de paumelles ; elles ont consisté à remplacer les pattes par des tiges filetées s'introduisant dans des trous correspondants prévus sur les portes battantes et y étant retenues à l'aide d'un écrou. On a aussi remplacé les lacets ou filets par des pièces imitant leur apparence extérieure, s'assemblant avec la tige allongée et ayant chacune une tige filetée destinée à être vissée dans la porte ou à être introduite dans un trou correspondant percé dans celle-ci et à être retenue à l'aide d'un écrou.
Ces paumelles, qu'elles soient restées identiques au type traditionnel ou qu'elles comportent quelques variantes du genre de celles qui viennent d'être évoquées, ont l'inconvénient de ne pas permettre l'enlèvement aisé de la porte ni le règlage facile de celle-ci par rapport à la verticale ou par rapport à l'ouverture à laquelle elle est associée. En effet, le démontage de la porte n'est possible qu'après le dévissage des écrous et la sortie des tiges filetées hors des trous qui les contiennent. De plus, le règlage ne peut se faire dans certaines circonstances, qu'en perçant de nouveaux trous de réception des tiges filetées.
L'invention a pour but principal d'apporter des paumelles pour porte battante avec lesquelles le dégondage des portes en applique peut être interdit.
Un autre but important de l'invention est d'éliminer les inconvénients rappelés ci-dessus des paumelles de style ancien des portes de meuble et de parvenir à des paumelles ayant tout à fait la même apparence ancienne, mais avec lesquelles le dégondage peut être rendu facile sans aucun démontage ni dévissage préalable d'écrou ou de tige filetée, et avec lesquelles aussi on peut règler facilement et rapidement la verticalité de la porte ou sa position relative par rapport à un cadre dormant ou une ouverture.
On atteint ces buts avec des paumelles comprenant au moins deux paires de gonds espacés en sens vertical en
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position d'utilisation, de sorte qu'il existe une paire supérieure et une paire inférieure de gonds et que chaque paire de gonds se compose d'un gond supérieur destiné à être fixé à une porte battante et d'un gond inférieur destiné à être fixé à un cadre fixe. Selon l'invention, une entretoise est disposée entre le gond inférieur de la paire supérieure de gonds et le gond supérieur de la paire inférieure de gond et elle s'étend de l'un à l'autre en s'opposant à tout soulèvement du gond supérieur qui fait partie de la paire inférieure de gonds.
. Selon un premier aspect de l'invention, cette entretoise est assemblée par une extrémité avec le gond inférieur, de préférence, et elle est fixée au gond supérieur, de préférence, en un point inaccessible quand la porte est fermée. Une disposition inverse pourrait être adoptée.
Selon un second aspect de l'invention, cette entretoise est assemblée de manière démontable avec le gond inférieur et avec le gond supérieur.
L'invention se prête bien à la réalisation de paumelles de style ancien lorsque les gonds imitent chacun les parties extrêmes et les filets de style ancien ; dans ce cas, l'entretoise est un tube de grosseur appropriée qui s'ajuste entre le gond inférieur et le gond supérieur. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ce tube est muni intérieurement, à ses deux extrémités, de moyens de retenue escamotables. De préférence, les faces extrêmes en regard l'une de l'autre du gond inférieur et du gond supérieur présentent chacune un logement et l'entretoise comprend à chaque extrémité une tête escamotable contre la force d'un ressort.
Il est particulièrement avantageux de monter à chacune des parties extrêmes du tube qui constitue l'entretoise un manchon contenant un ressort de compression dans lequel est introduite une tige mobile en coulissement ayant une tête arrondie saillante à une extrémité et des griffes
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de retenue à son extrémité opposée.
On donnera maintenant, sans intention limitative et sans exclure aucune variante, une description de deux exemples de réalisation de l'invention. On se reportera au dessin annexé dans lequel : - la figure 1 est une vue en partie en coupe montrant partiellement un gond inférieur et un gond supérieur faisant partie respectivement d'une paire supérieure de gonds et d'une paire inférieure de gonds. de paumelles conformes à l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de paumelles selon l'invention spécialement destinées à une porte battante d'un meuble de style ancien, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une paire intermédiaire de gonds dans des paumelles selon l'invention comprenant plus de deux paires de gonds.
Selon un aspect plus général de l'invention, dans des paumelles comprenant au moins une paire supérieure de gonds dont on peut voir sur la figure 1 le gond inférieur 1, et une paire inférieure de gonds dont on peut voir le gond supérieur 2, une entretoise 3 est placée entre ces deux gonds 1 et 2.
Le gond inférieur 1 est fixé à une porte battante (non représentée) par exemple au moyen d'une tige filetée 4 et le gond supérieur 2 est fixé à un cadre fixe (non représenté) par exemple au moyen d'une tige filetée 5. L'entretoise 3 placée entre ces deux gonds empêche tout soulèvement du gond supérieur 2. Cette entretoise 3 peut être introduite avec une certaine force entre les deux gonds 1 et 2 pour qu'elle soit tenue en place tout en restant démontable.
Il est possible aussi de l'assembler avec l'un ou l'autre des deux gonds 1, 2, par exemple comme sur la figure 1 grâce à un pion de centrage 6 prévu sur la face extrême 7 du gond 2, et de la fixer à l'autre gond 1, par exemple grâce à une patte7A, étroite, venant sur la face latérale du gond 1
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et percée d'un trou pour le passage d'une vis ou d'une goupille de fixation à ce gond. Cette patte 7A est située, circonférentiellement, dans une zone accessible du gond 1 quand la porte battante est ouverte et inaccessible quand elle est fermée.
La figure 2 montre un aspect particulier de l'invention particulièrement avantageux pour les portes battantes des meubles de style ancien. Sur cette figure 2, les paumelles comprennent une première paire supérieure 9 de gonds composée d'un gond inférieur 10 et d'un gond supérieur 11, ce dernier pivotant autour d'un axe 12 emmanché à force dans le gond inférieur 10, et une seconde paire inférieure 13 de gonds composée d'un gond inférieur 14 et d'un gond supérieur 15, ce dernier pivotant autour d'un axe 16 emmanché à force dans le gond inférieur 14.
Les gonds inférieurs 10 et 14 ont chacun une tige filetée latérale, 17,18 respectivement, permettant leur fixation à un cadre fixe. Les gonds supérieurs 11 et 15 ont chacun une tige filetée latérale 19,20 respectivement permettant leur fixation à une porte battante. Les faces extrêmes en regard l'une de l'autre, 21 et 22 respectivement, du gond inférieur 10 et du gond supérieur 15 présentent chacune un logement 23,24 qui est avantageusement la partie extrême terminale du trou de montage de l'axe correspondant 12,16.
Une entretoise 25 est placée entre le gond inférieur 10 et le gond supérieur 15 ; elle s'étend entre les deux faces extrêmes 21,22. Elle est tenue en place de façon démontable grâce à deux têtes escamotables 26 qui sont saillantes aux extrémités de l'entretoise 25 contre l'effet d'un ressort de compression 27. Chaque tête 26 s'engage partiellement dans son logement correspondant 23,24 et sort de ce dernier quand on exerce une force transversale suffisante à une extrémité de l'entretolse 25. De préférence, celle-ci est un tube creux. A chacune de ses extrémités est enfoncé
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un manchon 28 qui a, son extrémité libre extérieure, une bride d'arrêt 29 qui s'applique contre la face annulaire extrême de l'entretoise 25. Chaque manchon 28 a un épaulement intérieur 30 contre lequel s'appuie le ressort 27.
Chaque tête 26 est portée par une tige 31 engagée dans le ressort 27, cette tête constitue un élargissement 32 en arrière duquel s'appuie le ressort 27. La tige 31 coulisse librement en sens axial à l'intérieur du manchon 28 ; cependant, elle se prolonge au-delà de ce dernier et elle se termine par deux griffes 33 qui s'écartent élastiquement pour s'accrocher au bord extrême terminal 34 du manchon 28 afin d'empêcher l'éjection de la tige 31 sous la poussée du ressort 27.
Il est clair que de cette façon l'entretoise 25 peut être facilement mise en place et retirée mais son démontage nécessite un effort volontaire en sens transversal qui ne se produit pas pendant l'utilisation normale, de sorte que, pendant celle-ci, la porte battante ne peut pas être sortie de ses gonds.
Les deux gonds 10, 11 et 14,15 sont usinés pour présenter un profil de style ancien comprenant un embout décoratif rapporté 35,36. L'entretoise'25 a un diamètre extérieur choisi convenablement pour que l'ensemble présente l'apparence de paumelles de style ancien. Néanmoins, l'entretoise 25 est facilement démontable et, quand elle a été retirée, il est possible de démonter la porte en soulevant les gonds 11 et 16 qui lui sont fixés. Il devient possible aussi, sans difficulté, de visser ou de dévisser les tiges filetées (qui pourraient être remplacées par des vis à bois) et de modifier leur longueur afin de régler la verticalité ou la position de la porte.
La figure 3 se rapporte à un exemple où les paumelles comprennent plus de deux paires de gonds. Cette figure 3 montre une paire de gonds 37 intermédiaire entre une paire supérieure et une paire inférieure (non représentées). Dans ce-cas, le gond-supérieur 38 et le gond inférieur 39 servent
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tous deux à la mise en place d'entretoises 40,41 qui s'étendent jusqu'aux gonds immédiatement supérieur ou inférieur, de la même façon que l'entretoise 25. Ces entretoises 40, 41 se démontent aussi facilement que l'entretoise 25 quand on désire retirer la porte de ses gonds.
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PATENT OF INVENTION Civil society S.A. F. E. N. I. C. E.
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-------------------------------- Hinges for hinged doors.
Inventor: Madame LEDUC Christiane, wife LAROCHE International Convention: Priority of a patent application filed in France on. December 17, 1982 under No. 82 21 222 in the name of the inventor.
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The invention relates to hinges composed of at least two hinges for mounting the swing doors.
The hinges of the invention are particularly suitable for doors which protrude against a frame defining an opening. But, for a reason which will appear later, they are not limited to this use and it is advantageous to also use them for doors fitting into a rebate formed in a frame.
When a door has been put in its closed position, it is obvious that it must be impossible to remove it from its hinges otherwise the use of a lock would be useless.
This condition is satisfied when the door is embedded in a sleeping frame or in a rebate hollowed out in a sleeping frame. It is not when a door is applied projecting against a face of a frame as is the case with a number of interior doors or furniture doors.
The hinges of the invention make it possible to prohibit the removal of its hinges from an applied door.
Such a wall door is often found on old style furniture. Even when they are not fully applied but at least partially penetrate a rebate, these hinged doors are mounted using old hinges which consist on the one hand of an elongated cylindrical rod held against a part fixed piece of furniture, along an opening, by two spaced laces or nets leaving this rod a possibility of rotation, on the other hand two spaced legs each fixed to this rod by one end and supporting a hinged door by their opposite end. The two opposite end portions of this rod are formed by end pieces with successive convex and concave profiles which are pleasing to the eye and which are attached thereto, beyond the threads, frequently called vases.
Various changes have been made to this
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type of hinges; they consisted in replacing the legs by threaded rods entering into corresponding holes provided on the swing doors and being retained there using a nut. Laces or nets have also been replaced by pieces imitating their external appearance, assembling with the elongated rod and each having a threaded rod intended to be screwed into the door or to be introduced into a corresponding hole drilled in the latter and to be retained with a nut.
These hinges, whether they have remained identical to the traditional type or that they include some variants of the kind of those which have just been mentioned, have the drawback of not allowing the easy removal of the door nor the easy adjustment of this with respect to the vertical or with respect to the opening with which it is associated. Indeed, disassembly of the door is only possible after unscrewing the nuts and removing the threaded rods from the holes that contain them. In addition, trimming can only be done in certain circumstances by drilling new holes for the threaded rods.
The main object of the invention is to provide hinges for a hinged door with which the lifting of the overlay doors can be prohibited.
Another important object of the invention is to eliminate the drawbacks recalled above of the old style hinges of furniture doors and to achieve hinges having quite the same old appearance, but with which the hinge can be made easy without any disassembly or prior unscrewing of nut or threaded rod, and with which also one can easily and quickly adjust the verticality of the door or its relative position relative to a frame or an opening.
These goals are achieved with hinges comprising at least two pairs of vertically spaced hinges in
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position of use, so that there is an upper pair and a lower pair of hinges and that each pair of hinges consists of an upper hinge intended to be fixed to a swing door and a lower hinge intended to be fixed to a fixed frame. According to the invention, a spacer is disposed between the lower hinge of the upper pair of hinges and the upper hinge of the lower pair of hinges and it extends from one to the other opposing any lifting of the upper hinge which is part of the lower pair of hinges.
. According to a first aspect of the invention, this spacer is assembled at one end with the lower hinge, preferably, and it is fixed to the upper hinge, preferably, at an inaccessible point when the door is closed. A reverse provision could be adopted.
According to a second aspect of the invention, this spacer is assembled in a removable manner with the lower hinge and with the upper hinge.
The invention lends itself well to the production of hinges of old style when the hinges each imitate the end portions and the threads of old style; in this case, the spacer is a tube of appropriate size which fits between the lower hinge and the upper hinge. In a preferred embodiment of the invention, this tube is provided internally, at its two ends, with retractable retaining means. Preferably, the end faces opposite one another of the lower hinge and the upper hinge each have a housing and the spacer comprises at each end a retractable head against the force of a spring.
It is particularly advantageous to mount at each of the end parts of the tube which constitutes the spacer a sleeve containing a compression spring into which is introduced a movable sliding rod having a rounded head projecting at one end and claws
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retainer at its opposite end.
We will now give, without limiting intention and without excluding any variant, a description of two embodiments of the invention. Reference will be made to the appended drawing in which: FIG. 1 is a view in part in section partially showing a lower hinge and an upper hinge forming part respectively of an upper pair of hinges and of a lower pair of hinges. hinges according to the invention, - Figure 2 is a longitudinal sectional view of hinges according to the invention specially intended for a hinged door of an old style furniture, - Figure 3 is a longitudinal sectional view of an intermediate pair of hinges in hinges according to the invention comprising more than two pairs of hinges.
According to a more general aspect of the invention, in hinges comprising at least one upper pair of hinges, the lower hinge 1 of which can be seen in FIG. 1, and a lower pair of hinges, of which the upper hinge 2 can be seen, a spacer 3 is placed between these two hinges 1 and 2.
The lower hinge 1 is fixed to a hinged door (not shown) for example by means of a threaded rod 4 and the upper hinge 2 is fixed to a fixed frame (not shown) for example by means of a threaded rod 5. The spacer 3 placed between these two hinges prevents any lifting of the upper hinge 2. This spacer 3 can be introduced with a certain force between the two hinges 1 and 2 so that it is held in place while remaining removable.
It is also possible to assemble it with one or the other of the two hinges 1, 2, for example as in FIG. 1 thanks to a centering pin 6 provided on the end face 7 of the hinge 2, and of the attach to the other hinge 1, for example using a narrow tab 7A, coming from the lateral face of the hinge 1
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and drilled a hole for the passage of a screw or a fixing pin to this hinge. This tab 7A is located, circumferentially, in an accessible area of the hinge 1 when the hinged door is open and inaccessible when it is closed.
Figure 2 shows a particular aspect of the invention particularly advantageous for the swinging doors of old style furniture. In this FIG. 2, the hinges comprise a first upper pair 9 of hinges composed of a lower hinge 10 and an upper hinge 11, the latter pivoting about an axis 12 force-fitted into the lower hinge 10, and a second lower pair 13 of hinges composed of a lower hinge 14 and an upper hinge 15, the latter pivoting about an axis 16 force-fitted into the lower hinge 14.
The lower hinges 10 and 14 each have a lateral threaded rod, 17, 18 respectively, allowing their attachment to a fixed frame. The upper hinges 11 and 15 each have a lateral threaded rod 19.20 respectively allowing their attachment to a hinged door. The end faces opposite one another, 21 and 22 respectively, of the lower hinge 10 and the upper hinge 15 each have a housing 23,24 which is advantageously the end end portion of the mounting hole of the corresponding axis 12.16.
A spacer 25 is placed between the lower hinge 10 and the upper hinge 15; it extends between the two end faces 21,22. It is held in place in a removable manner thanks to two retractable heads 26 which protrude at the ends of the spacer 25 against the effect of a compression spring 27. Each head 26 partially engages in its corresponding housing 23.24 and leaves the latter when a sufficient transverse force is exerted at one end of the spacer 25. Preferably, the latter is a hollow tube. At each of its ends is pressed
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a sleeve 28 which has, at its external free end, a stop flange 29 which is applied against the extreme annular face of the spacer 25. Each sleeve 28 has an internal shoulder 30 against which the spring 27 bears.
Each head 26 is carried by a rod 31 engaged in the spring 27, this head constitutes an enlargement 32 behind which the spring 27 bears. The rod 31 slides freely in the axial direction inside the sleeve 28; however, it extends beyond the latter and it ends in two claws 33 which move elastically to catch on the end end edge 34 of the sleeve 28 in order to prevent the ejection of the rod 31 under the thrust of spring 27.
It is clear that in this way the spacer 25 can be easily put in and out but its disassembly requires a voluntary effort in the transverse direction which does not occur during normal use, so that, during this, the hinged door cannot be removed from its hinges.
The two hinges 10, 11 and 14.15 are machined to present an old style profile comprising an attached decorative end piece 35.36. The spacer '25 has an outside diameter suitably chosen so that the assembly presents the appearance of old-style hinges. However, the spacer 25 is easily removable and, when it has been removed, it is possible to dismantle the door by lifting the hinges 11 and 16 which are attached to it. It also becomes possible, without difficulty, to screw or unscrew the threaded rods (which could be replaced by wood screws) and to modify their length in order to adjust the verticality or the position of the door.
FIG. 3 relates to an example where the hinges comprise more than two pairs of hinges. This Figure 3 shows a pair of hinges 37 intermediate between an upper pair and a lower pair (not shown). In this case, the upper hinge 38 and the lower hinge 39 serve
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both to the installation of spacers 40,41 which extend to the immediately upper or lower hinges, in the same way as the spacer 25. These spacers 40, 41 can be dismantled as easily as the spacer 25 when you want to remove the door from its hinges.