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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à t'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION formée par
3 SUISSES FRANCE pour : "Perfectionnements aux poignées de sacs" Priorité d'une demande de brevet en France déposée le 15 juillet 1982, sous le NO 82 12375 Inventeurs : DE SMET Jean-Marc
GAQUIERE Francis, Gilbert, Georges
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Perfectionnements aux poignées de sacs.
L'invention est relative aux poignées pour porter manuellement des sacs.
Elle vise plus spécialement, parmi ces poignées, celles équipant les sacs dont l'ouverture supérieure, essentiellement délimitée par deux bords rectilignes horizontaux parallèles, se ferme par une juxtaposition mutuelle de ces deux bords suivie de leur assemblage l'un sur l'autre, notamment par boutonnage.
Elle vise plus particulièrement encore, parmi lesdites poignées, celles qui sont composées de deux moitiés plates destinées à être juxtaposées et assujetties l'une contre l'autre pour former la poignée, chacune de ces moitiés étant raccordée à une réglette horizontale inférieure elle-même fixée contre l'un des deux bords délimitant l l'ouverture du sac, de façon telle que la juxtaposition horizontale des deux réglettes et leur assujettissement mutuel, réalisés en même temps que ceux des deux demipoignées, assurent la fermeture du sac.
Les poignées du genre en question et les réglettes qui les prolongent inférieurement présentent le double avantage de permettre une fermeture facile et efficace du sac et un port de ce sac à la fois simple et sûr, la prise en main de la poignée ayant elle-même pour effet de maintenir serrées l'une contre l'autre les deux moitiés de cette poignée et donc de maintenir les deux réglettes juxtaposées et le sac fermé.
Mais dans les modes de réalisation connus, ces poignées présentent un contour fermé, lequel ne se prête pas à la suspension du sac sur une barre horizontale par simple accrochage latéral, à la façon des cintres de support des vêtements.
Pour remédier à cet inconvénient, il a déjà été
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proposé de prolonger le brin supérieur ou de portage de la poignée fermée par un crochet supérieur se prêtant à ce type de suspension.
Mais pour des raisons. d'équilibrage de la charge supportée, ce crochet doit se trouver sensiblement au milieu de la largeur du sac, tout comme d'ailleurs le brin de portage de la poignée.
Ledit crochet se trouve donc au milieu dudit brin, ce qui la fois limite ses dimensions et rend le port du sac peu agréable, le crochet en question se trouvant logé dans la main qui saisit la poignée et venant porter contre la paume de cette main.
L'invention a pour but, surtout, de supprimer cet inconvénient tout en permettant la fois un port confortable du sac et une suspension latérale sûre de ce sac une barre horizontale ou analogue.
A cet effet, les poignées du genre en question selon l'invention sont essentiellement caractérisées en ce que chacune de leurs moitiés est constituée par un crochet en C dont l'aile inférieure prend racine dans la réglette correspondante, au voisinage du milieu de celleci et du côté, de ce milieu, opposé à celui vers lequel est ouvert le C, et dont l'aile supérieure présente une extrémité plus proche de ladite réglette que le sommet du crochet, cette extrémité étant prolongée en porte- faux par un bec horizontal adapté à sa préhension par une main dont l'index serait en contact avec le bord supérieur de la cavité du crochet.
Dans des modes de réalisation préférés, on a recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le bord supérieur de la cavité du crochet présente un contour sensiblement semi-circulaire dont le diamètre est compris entre 2 et 2,5 cm et la longueur du bec horizontal est de l'ordre de 6 à 7 cm,
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- la zone où le crochet en C prend racine dans la réglette est élargie vers le bas en triangle, - le triangle selon l'alinéa précédent est sensiblement isocèle, les angles égaux de ce triangle étant compris entre 30 et 60 , - la zone triangulaire est perforée de part en part par une lumière permettant la manipulation du sac à distance à l'aide de crocs fixés sur des perches et introduits dans cette lumière,
- chaque moitié de poignée est constituée par une demicoquille propre former, lors de sa juxtaposition contre l'autre moitié, une coquille creuse face extérieure arrondie.
L'invention comprend, mises part ces dispositions principales, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement question ci-après.
Dans ce qui suit, l'on va décrire un mode de réalisation préféré de l'invention en se référant au dessin ci-annexé d'une manière bien entendu non limitative.
La figure 1, de ce dessin, montre, portions arrachées, un sac équipé d'une poignée conforme à l'invention.
Les figures 2,3 et 4 montrent cette poignée plus grande échelle, respectivement en vue de côté et en coupes selon III-III et IV-IV, figure 2.
Le sac équiper 1 est constitué, d'une façon en soi connue, par une feuille souple, notamment en matière plastique étanche, et se présente à l'état vide sous la forme de deux panneaux rectangulaires juxtaposés réunis entre eux de façon étanche inférieurement notamment par une ligne de soudure 2 - et l'atéralement - notamment par l'intermédiaire de soufflets présentant une arête de pliage rentrante 3-mais non pas supérieurement : les deux bords supérieurs horizontaux 4 des panneaux en question
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sont rectilignes, parallèles et délimitent l'ouverture du sac.
La poignée de ce sac est constituée par deux éléments plats sensiblement symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan vertical le long duquel ils sont destinés à être juxtaposés.
Chacun de ces deux éléments plats comprend une réglette horizontale inférieure 5 adhérée, notamment par soudure, contre un bord supérieur 4 du sac et un organe d'accrochage 6 formant la poignée proprement dite et s'étendant vers le haut à partir de la réglette 5.
Cet organe 6 comprend successivement un crochet 7 en C et un bec horizontal 8.
L'aile inférieure du crochet 7 prend racine dans la réglette 5 correspondante.
Pour assurer un équilibrage du sac transporté ou suspendu, la racine en question 9 est légèrement décalée par rapport au milieu de la réglette 5 dans le sens opposé celui de l'ouverture du C : en d'autres termes, si le C est ouvert vers la droite (cas des figures 1 et 2), le décalage en question est effectué vers la gauche.
Plus précisément, ce décalage est tel que le sommet du C se trouve sensiblement au-dessus du milieu de la réglette.
La racine 9 est très largement évasée vers le bas.
Le contour qui délimite cette racine présente la forme générale d'un triangle isocèle dont les angles égaux sont de l'ordre de 45 , étant plus généralement compris entre 30 et 60 .
Cette forme triangulaire du contour de la racine 9 est tout au moins observée du côté opposé à l'ouverture du C, où ledit contour est constitué par un côté rectiligne oblique 91.
L'extrémité supérieure de ce côté oblique 91 rejoint presque tangentiellement le contour extérieur du C dans la moitié supérieure de celui-ci.
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L'autre côté oblique de triangle 92 est creusé et arrondi de façon à continuer sans angle vif le profil incurvé de la cavité interne du C et à se raccorder à la réglette assez loin du corps du crochet, sous un angle relativement faible, et par exemple de l'ordre de 7 .
L'aile supérieure du crochet en C est arrondie et s'étend au-delà du sommet du C en ce sens que son extrémité est plus voisine de la réglette 5 que ce sommet.
C'est ladite extrémité qui est prolongée en porte- à-faux par le bec horizontal 8.
Ce bec est dimensionné de façon à être facilement pris en main.
Plus précisément, il est conçu de façon à offrir une prise confortable aux trois doigts, de la main, autres que le pouce et l'index, le pouce venant naturellement reposer sur la plage supérieure 10 du sommet du crochet 7 et l'index venant se loger naturellement dans la cavité dudit crochet en venant en contact avec le bord supérieur 11 de cette cavité.
Ce bord 11 présente un profil semi-circulaire ouvert vers le bas et est raccordé à l'une de ses extrémités inférieures à la plage inférieure de portage 12 du bec 8 par un cran 13 à crête arrondie.
La longueur de cette plage de portage 12 est généralement de l'ordre de 6 à 7 cm et le diamètre du bord semi-circulaire 11 est généralement compris entre 2 et 2,5 cm.
L'extrémité 14 du bec 8 est arrondie selon un demi-cercle.
La largeur verticale de ce bec 8 peut être supé-
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rieure à la largeur radiale du crochet 7, son côté supérieur pouvant alors se raccorder tangentiellement à la plage supérieure 10 du sommet du crochet en étant alors oblique ou horizontal.
Mais dans le cas préféré, cette largeur verticale du bec est du même ordre de grandeur que la largeur
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radiale du crochet, savoir de l'ordre de 15 mm et plus généralement comprise entre 10 et 20 mm.
Dans ce dernier cas, l'ensemble du crochet 7 et du bec 8 qui le prolonge présente l'aspect général d'une tête de canard.
Une lumière circulaire 15 évidée dans la racine triangulaire 9 du crochet sert à recevoir des crocs fixés sur perches à des fins de manutention à distance.
Des ergots 16 faisant saillie horizontalement sur l'un des éléments plats 5-6 sont propres à coagir à* des fins de boutonnage avec des trous complémentaires 17 évidés en regard dans l'autre élément plat.
Ces ensembles ergots 16-trous 17 sont avantageusement au nombre de quatre, situés respectivement dans le corps du crochet 7, dans celui du bec 8 et dans deux pattes 18 (figure 1) faisant saillie vers le haut de chaque réglette 5 au voisinage respectivement des deux extrémités de cette réglette.
Chaque élément plat 5-6 est avantageusement constitué par une matière plastique moulée telle que le poly- éthylène haute densité, mais il pourrait être également constitué en un métal, par exemple embouti.
Ledit élément plat doit être conformé de telle façon que, lors de sa juxtaposition horizontale contre l'élément plat symétrique, les surfaces de portage formées pour la main en 11 et 12 soient - d'une part suffisamment étendues pour répartir au maximum sur les doigts porteurs la charge à porter et donc réduire la pression spécifique exercée par cette charge sur ces doigts, - et d'autre part exemptes d'arêtes vives susceptibles de blesser les doigts.
Dans le mode de réalisation préféré illustré, chaque élément plat 5-6 est constitué par une demi-coquille susceptible de former, par juxtaposition contre la demicoquille complémentaire, une coquille creuse présentant
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une surface extérieure continue et arrondie, seules les réglettes 5 demeurant pleines, ainsi que bien visible sur la figure 3.
Les coquilles en question ont avantageusement une épaisseur de l'ordre de 2mm.
La mise en oeuvre de la poignée ci-dessus décrite est la suivante.
Après introduction dans le sac des objets à transporter, on ferme ce sac en rapprochant mutuellement les deux éléments plats composites 5-6, puis en assemblant ces deux éléments l'un contre l'autre par enfoncement des er-
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gots 16 dans les trous 17 en regard.
Il suffit alors l'usager de saisir à la main le bec 8 en plaçant son index contre la portée 11 du cro- chet.
Cette prise est à la fois : - facile à réaliser, vu qu'elle peut être assurée latéralement aussi bien selon la direction des réglettes que selon la direction perpendiculaire au plan de symétrie de la poignée, - confortable, vu la forme arrondie et l'étendue relativement grande des surfaces de portage, - et sûre, aucun glissement horizontal de la poignée hors de la main n'étant à craindre du fait de l'accrochage de l'index dans la portée 11, accrochage assuré par butée horizontale du cran 13 contre cet index.
De plus, il est extrêmement facile de suspendre le sac à un support horizontal tel qu'une barre horizontale présentant un diamètre de 2 cm vu qu'il suffit de faire chevaucher latéralement cette barre successivement par la portée 12, puis par la portée 11 située verticalement en retrait par rapport à cette portée 12, le dégagement horizontal involontaire du sac alors suspendu hors de ladite barre étant rendu impossible par butée horizontale du cran 13 contre cette barre.
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En outre, les manutentions distance sont rendues très simples par la présence des lumières 15 qui, dans la poignée terminée, sont juxtaposées axialement et forment un trou traversant cette poignée de part en part.
On peut noter également que la hauteur hors tout de la poignée est relativement petite pour une hauteur donnée de l'évidement destiné à recevoir la main du porteur du sac, ce qui est un avantage pour le stockage, le transport,... de telles poignées.
En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on dispose finalement d'un sac dont la constitution, la mise en oeuvre et les avantages résultent suffisamment de ce qui précède.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application et de réalisation qui ont été plus spécialement envisagés ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.