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Siège
La présente invention concerne un siège comprenant une partie de pied, une partie d'assise et une partie de dossier, agencées de manière à permettre une position assise dans laquelle le bassin est droit, la partie de dossier étant conçue pour favoriser cette position.
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Un siège suivant l'invention rend sûr et aisé le maintien prolongé de la position assise en stabilisant efficacement le bassin, permettant dès lors une disposition correcte du tronc sur sa base. Un tel siège contribue à réduire les fatigues et les douleurs du tronc en position assise.
A l'heure actuelle, les dossiers des sièges vendus dans le commerce sont fabriqués selon quelques critères principaux que voici résumés : - l'appui postérieur ou dossier en tant que soutien du dos dans la position assise doit être confortable et permettre à son utilisateur le maintien prolongé de cette position sans dommage physique, avec un minimum de fatigue et un maximum de liberté de mouvement ; - les constructeurs soucieux du caractère ergonomique de leurs produits insistent souvent sur la répartition des pressions à tous les niveaux de contact du corps avec l'ensemble du siège ; - enfin, les dossiers des sièges de bureau ou de travail comportent généralement une partie moulée sur l'anatomiè du corps humain et servant d'appui à la colonne lombaire.
En biomécanique, on étudie les forces motrices et les contraintes extérieures qui affectent le corps humain d'après leur incidence sur les leviers osseux du squelette. Les forces musculaires et la résistance de l'environnement s'appliquent avant tout sur la charpente de l'organisme humain.
En ce qui concerne la position assise, l'analyse des
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leviers osseux qui permettent à un dossier de soutenir le tronc a mis en évidence l'importance de l'appui au bas de la colonne vertébrale, destiné à s'opposer à la tendance naturelle à la rétroversion du bassin dans cette position. Les sièges actuellement les mieux conçus d'après ce critère proposent donc un appui plus ou moins ferme au niveau de la colonne lombaire, des Epines Iliaques Postérieures Supérieures (dorénavant en abrégé dans le texte : EIPS, point 6 sur les figures 1, 2 et 3) et du sacrum.
Ainsi par exemple : 1) Les dossiers de la plupart des sièges de travail sont conçus pour épouser l'anatomie de la zone du dos qui comprend la colonne lombaire ; dans certains cas, le bord inférieur du dossier premet un contact avec les EIPS (cfr à titre d'exemple le dossier"Movoflex"chez Sedus pour la gamme de sièges industriels"Sedus-Stoll").
2) Il existe des sièges de dactylos ou de travail dont le dossier peut soutenir le bassin de façon globale càd au niveau des dernières vertèbres lombaires et des ailes iliaques sur et au-dessus des EIPS (cfr à titre d'exemple le siège"Polytrop"chez Giroflex).
3) Dans le cas des sièges dont l'appui postérieur est disponible à partir du niveau de l'assise du siège, le bas du dossier peut parfois servir de soutien pour le sacrum (cfr à titre d'exemple le siège"Iris"de chez van den Berghe-Pauvers).
4) Certains dossiers de sièges consistent en la superposition de lattes de dimensions variables et plus ou moins espacées entre elles ; une de ces lattes peut éventuellement donner un appui global au bassin, par exemple sur les EIPS et/ou sur le sacrum (cfr à titre d'exemple une chaise de salle-à-manger modèle NR120
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de chez van den Berghe-Pauvers).
5) On peut également trouver dans le commerce des sièges dont le dossier est moulé sur le bassin, sur une hauteur plus ou moins importante de la colonne vertébrale, le rembourrage et la forme permettant la répartition de l'appui à tous les niveaux de contact (cfr à titre d'exemple le siège"Concentr'x"chez Steelcase Strafor ; les sièges de bureau chez International Range, par exemple les modèles 3110 et 3600 ; le siège"Vitraviva"chez Vitra).
En biomécanique humaine, les observations les plus récentes sur la position assise ont cependant permis de constater les risques relatifs liés à l'appui prolongé au niveau de la colonne lombaire, des EIPS et du sacrum. En effet, ces types d'appui ont pour inconvénients de donner lieu à un étirement continu néfaste des muscles et des ligaments postérieurs du bassin et du bas du dos, et d'occasionner une sollicitation excessive des articulations du bassin et des vertèbres lombaires.
Si l'on observe les dossiers de sièges pris en exemples plus haut, dans le même ordre, on s'aperçoit qu'ils présentent ces inconvénients de par leurs caractéristiques techniques : 1) En ce qui concerne les sièges de travail dont le dossier ne descend pas en-dessous des EIPS, ces sièges donnent des points d'appui aux EIPS et plus haut ; on connaît maintenant les risques de lésions des muscles, ligaments et articulations liés à ces types d'appui postérieur.
2) Si un appui est donné au bas de la colonne vertébrale et soutient l'ensemble du bassin et les dernières vertèbres lombaires,
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la résistance de cet appui s'applique de façon globale sur le sacrum, les EIPS et la colonne lombaire, avec les inconvénients mis en évidence plus haut.
3) Pour le cas des sièges dont le bas du dossier peut servir de soutien au sacrum, on sait maintenant qu'un tel type d'appui postérieur engendre à la longue des contraintes néfastes au niveau des articulations du bassin.
4) En ce qui concerne les dossiers de sièges composés de lattes superposées, la surface d'appui éventuellement disponible au niveau du bassin englobe, dans les meilleurs cas, les EIPS et/ou le sacrum, avec les inconvénients déjà repris en 1) et 3).
5) Enfin, les sièges dont le dossier est moulé sur le bassin et sur la colonne vertébrale (du moins sur la colonne lombaire) donnent des points d'appui au sacrum, aux EIPS et à la colonne lombaire, rassemblant les inconvénients de l'ensemble des points précédents.
L'exploration de l'état de la technique dans le domaine des dossiers de sièges-amène à constater que les propositions visant à améliorer la qualité de l'appui postérieur du tronc émises jusqu'à ce jour n'ont pas évité les risques énoncés plus haut.
Certains dossiers comportent par exemple une crête fortement abaissée en forme de V de manière à soutenir le sacrum, et présentant une saillie vers l'avant à la pointe de ce V distante de la zone adjacente abaissée de la surface du siège d'environ 18 cm (cfr brevet belge n 709164). Un tel type d'appui est donc destiné à soutenir le sacrum dans la position d'écriture (penché en avant), et la"... zone de la colonne vertébrale qui correspond aux reins et (dans) celle correspondant à la partie inférieure du
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thorax..."dans la position assise redressée (appelée"position d'attention"dans le texte du mémoire descriptif de ce brevet).
On connaît maintenant les inconvénients des appuis aux--niveaux de la colonne lombaire et du sacrum.
Pour remédier aux inconvénients cités ci-dessus, il est prévu suivant l'invention, un siège tel que décrit au préambule, qui présente notamment les particularités citées dans les revendications données dans la suite.
Les recherches qui ont abouti à la mise au point du dispositif dont il est ici question comprennent notamment une analyse biomécanique qui met en évidence le caractère optimal d'un appui postérieur au niveau de l'articulation sacro-iliaque (figures 1 et 3 point 8), sur la zone du relief postérieur du bassin la plus proche de cette charnière entre l'axe vertical du corps humain (la colonne vertébrale) et son axe horizontal (les ailes iliaques du bassin).
Idéalement, cet appui au niveau de l'articulation sacroiliaque s'effectue donc sur l'ensemble des os du bassin c'est-àdire simultanément sur le bord postérieur des deux os iliaques (au point 3 des figures 1, 2 et 3, en-dessous des EIPS 6) et sur le sacrum, (au point 4 sur les figures 2 et 3, au-dessus du point le plus postérieur de la face postérieure du sacrum, point 7 des figures 1, 2 et 3).
L'intérêt de cet appui réside donc principalement dans son efficacité à s'opposer à la rétroversion du bassin en position assise en évitant les risques cités plus haut, contribuant ainsi
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de façon optimale à stabiliser le bassin sur lequel la colonne vertébrale et le tronc peuvent dès lors s'appuyer avec aisance.
Cet appui postérieur contribue ainsi à éviter la fatigue liée à une position assise prolongée en réduisant au maximum les tensions nécessaires pour maintenir le tronc dans une position correcte.
Un tel type d'appui est rendu possible par l'utilisation diun siège pourvu diun dispositif d'appui postérieur de forme et de consistance adéquates, placé sur la face antérieure du dossier ou solidarisé à des montants qui lui servent de support. Ce dispositif est situé à une hauteur par rapport à l'assise du siège permettant son contact avec la zone du bassin décrite plus haut (au niveau de l'articulation sacro-iliaque) dans une position proche de la position assise dite"sthénique", c'est-à-dire le bassin droit et le tronc redressé.
La réalisation de sièges pourvus d'un dispositif suivant l'invention comprend également la possibilité d'adapter les formes et les dimensions de ce dispositif d'appui postérieur aux cas hors-normes.
Le dispositif d'appui en question peut donc faire saillie par rapport à un dossier permettant un appui plus général ou par rapport à une charpente de soutien si c'est le seul appui postérieur disponible ou s'il est isolé. Il peut également être inséré entre deux montants, qu'il soit seul ou associé à un appui complémentaire quel qu'il soit dans la mesure où il répond aux critères suivant l'invention.
Afin de permettre l'adaptation du dispositif d'appui postérieur suivant l'invention à une gamme étendue de sièges, un
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système de support amovible de hauteur variable peut être prévu.
Un tel système peut être fixé d'une quelconque façon à l'une des parties d'un siège respectant dès lors les critères établis pour la présente invention.
Quelle que soit la façon dont il est associé au reste du siège, un dispositif d'appui selon-l'invention doit ressortir suffisamment ou être suffisamment isolé par rapport au reste de' l'appui postérieur (s'il existe) pour permettre aux parties directement sus-jacentes (EIPS) et sous-jacentes (sacrum) à la zone d'appui, de prendre place librement au-dessus et en-dessous du dispositif, et donner lieu ainsi à l'utilisation de ce dernier.
Le reste du siège doit donc permettre l'utilisation du dispositif.
En ce qui concerne l'avancement du reste du dossier (s'il existe) par rapport au dispositif appliqué en profondeur au niveau de l'articulation sacro-iliaque, ce dossier ne peut dépasser vers l'avant le relief anatomique du dos en position assise dite"sthénique"pour permettre l'appui maximum sur le dispositif.
Le reste du dossier sera donc au plus moulé sur le dos de l'utilisateur.
En ce qui concerne les dimensions de hauteur et de profondeur de l'assise du siège, elles doivent implicitement permettre à l'utilisateur de s'asseoir avec le bassin droit pour pouvoir profiter du soutien du dispositif sur la zone adéquate (au niveau de l'articulation sacro-iliaque).
Si le dispositif inventé ressort correctement, il doit également avoir une forme fonctionnelle lui permettant d'épouser
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au mieux la zone du squelette du bassin au niveau de l'articulation sacro-iliaque en pénétrant à cet endroit de son relief postérieur.
Un dispositif d'appui postérieur suivant l'invention comporte donc trois zones d'appui : deux zones latérales et une zone médiane en retrait par rapport aux deux premières. Ces trois zones sont arrondies vers'l'avant et destinées à l'appui des deux os iliaques latéralement (en-dessous des EIPS) et du sacrum au milieu (au-dessus du point le plus postérieur de sa face postérieure).
Les trois zones d'appui d'un tel dispositif ressortent sur une hauteur d'environ 30 mm pour donner un soutien minimum (permettant une approche optimale de l'articulation sacro-iliaque), et suffisant néanmoins étant donné l'importance de la pression du bassin sur le dispositif à ce niveau.
Moyennant une incurvation globale vers l'avant d'un dispositif répondant à ces critères, et l'alignement des trois zones sur un plan horizontal, on obtient un exemple où ces trois zones sont dans un même prolongement, sous forme d'une réglette (figure 4 point 2) pouvant être disposé à l'endroit d'un dossier décrit plus haut (à hauteur de l'articulation sacro-iliaque).
La consistance du dispositif est telle qu'il peut servir d'appui à l'ensemble du tronc même s'il est isolé, sans toutefois risquer d'occasionner de lésions des tissus qui recouvrent le squelette de cette zone du bassin.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après à titre non limitatif et avec référence aux dessins annexés.
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La figure 1 représente une vue de profil du squelette d'un bassin vertical et une vue en coupe partielle verticale suivant la ligne IV-IV de la figure 4 d'un dispositif d'appui postérieur d'un siège suivant l'invention.
La figure 2 représente une vue postérieure du squelette d'un bassin vertical avec, en hachuré, la zone de ce relief destinée à s'appuyer sur un dispositif suivant l'invention.
La figure 3 représente une vue schématique en coupe verticale suivant la ligne IV-IV de la figure 4 d'un siège suivant l'invention, un sacrum et une colonne lombaire étant représentés en vue latérale avec à l'arrière-plan un os iliaque gauche.
La figure 4 représente le schéma d'un siège vu d'en haut, pourvu d'un dispositif suivant l'invention.
Sur la figure 1, on peut voir la face antérieure 5 arrondie vers l'avant d'un dispositif d'appui 2 suivant l'invention.
Ce dispositif d'appui 2 est ici vu en coupe verticale postéroantérieure au niveau de son point d'application sur le bord postérieur de l'os iliaque. Comme le montre ce dessin, cette face antérieure 5 est donc destinée à l'appui du bord postérieur de l'os iliaque en-dessous de l'EIPS 6 suivant l'invention. Le tracé en pointillés sur cette figure 1 permet de localiser l'articulation sacro-iliaque 8 non-visible sur une vue de profil, zone 8 à hauteur de laquelle s'applique un dispositif d'appui 2 suivant l'invention.
Sur la figure 2, on peut voir une zone hachurée comprenant le bord postérieur 3 des os iliaques sous les EIPS 6, ainsi que la crête postérieure 4 du sacrum au-dessus-du point 7 le plus postérieur de cette face postérieure du sacrum. Cette zone se
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situe à hauteur de l'articulation sacro-iliaque, ces dernières ne pouvant être visualisées sur cette figure 2. On peut cependant y observer les deux zones d'appui latérales 3 ainsi que la zone médiane 4 ; en tout trois zones d'appui, suivant l'invention.
La figure 3 représente un siège schématisé en coupe verticale suivant la ligne IV-IV de la figure 4, siège dont le dossier 1 permet la disposition physiologique naturelle du tronc, comme sur ce dessin, favorisée par l'application, sur la face antérieure de ce dossier 1, d'un dispositif d'appui 2 suivant l'invention. L'appui donné par un tel dispositif d'appui étant à lui seul suffisant, le reste du dossier peut être supprimé, hormis la partie qui sert de soutien à ce dispositif.
Etant donné le niveau de la coupe, sur la figure 3, du dispositif d'appui 2, celui-ci s'applique ici par sa face antérieure 5 (au point médian 5a sur la figure 4) sur la face postérieure du sacrum au point 4. Ce point 4 est situé au-dessus du point 7 le plus postérieur de la face postérieure du sacrum.
Comme on le voit sur cette même figure 3, le dispositif d'appui 2 est situé sur le dossier 1 à hauteur de l'articulation sacro-iliaque 8 du bassin disposé verticalement comme le permet un siège suivant l'invention. La hauteur du dispositif d'appui 2 par rapport à l'assise 9 d'un tel siège équivaut donc à la distance verticale entre les points d'appui postérieur 3 et 4 et le plan horizontal comprenant la zone d'appui 10 des ischions.
Cette figure 3 montre également la forme arrondie vers l'avant de la face antérieure 5 d'un dispositif d'appui'-2, ainsi que la profondeur d'un tel dispositif suivant l'invention pour permettre son utilisation.
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Sur la figure 4, on peut voir en élévation un dispositif d'appui 2 suivant l'invention associé à un siège dont l'assise est schématisée en 9. Il est important de noter ici que la forme fonctionnelle du dispositif 2 dessiné sur cette figure 4 n'est pas la seule qui corresponde aux caractéristiques reprises dans les revendications données en suite à la description d'un tel dispositif.
Sur cette figure 4, la face antérieure 5 de ce dispositif 2 est incurvée vers l'avant de façon à déterminer notamment deux niveaux de profondeur d'appui 5a et 5b : le point médian 5a de cette face antérieure 5 destiné à l'appui du sacrum détermine une profondeur d'appui en retrait (d'environ 15 mm si les trois points d'appui sont sur un même plan horizontal) par rapport au niveau de profondeur des points latéraux 5b destinés à l'appui des os iliaques, ces points 5b étant symétriques par rapport au plan de symétrie passant par 5a, et équidistants de ce point 5a de la distance moyenne qui sépare la crête postérieure du sacrum d'un bassin vertical du bord postérieur d'un os iliaque de ce bassin au niveau de l'articulation sacro-iliaque (point 8 sur les figures 1 et 3),
conformément à la présente description d'un dispositif d'appui 2 suivant l'invention. Les mesures moyennes chiffrées correspondant à ces dimensions sur base de repèresaanatomiques sont données dans la suite.
Cette figure 4 permet également d'observer une des possibilités de--réalisation d'un siègeepourvu d'un dispositif d'appui 2 suivant l'invention : ce dispositif est ici solidarisé à deux montants 11 qui lui servent de support. D'autres possibilités de réalisation de sièges ayant les caractéristiques revendiquées à la fin de ce mémoire descriptif seront proposées dans la suite.
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L'effet d'appui du dispositif décrit dans ce mémoire s'applique donc idéalement en profondeur au niveau de l'articulation sacro-iliaque sur le relief postérieur du bassin au-dessus du point le plus postérieur de la face postérieure du sacrum, en ce qui concerne l'appui du sacrum, et sur les bords postérieurs des os iliaques en-dessous des EIPS d'un bassin vu de profil en position verticale. Un tel dispositif d'appui permet d'approcher au maximum le point d'application optimal pour un appui postérieur : la charnière entre les os iliaques : et le sacrum, extrémité inférieure de la colonne vertébrale.
Des formes, des consistances et des positionnements avantageux peuvent être prévus pour permettre à ce dispositif d'appui de remplir cette fonction.
En ce qui concerne une forme fonctionnelle, on peut observer : - l'existence de deux niveaux de profondeur : un niveau pour 11 appui, des os iliaques latéralement et un autre niveau en retrait par rapport au premier pour l'appui du sacrum au milieu ; ce retrait vaut environ 15 mm lorsque les appuis des os iliaques et du sacrum sont situés approximativement sur un même plan horizontal ; - une hauteur du dispositif d'appui au niveau des trois points d'appui suffisamment importante pour donner un soutien efficace sans léser les tissus qui recouvrent le squelette de cette zone du bassin, et suffisamment réduite pour permettre l'insertion du dispositif dans la profondeur du relief postérieur du bassin à cet endroit ; cette hauteur ou épaisseur verticale vaut environ 30 mm plus ou moins 10 mm ;
- une profondeur du dispositif d'appui au niveau des trois zones
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d'appui suffisante pour qu'il puisse pénétrer dans le relief postérieur du bassin décrit plus haut ; cette profondeur est 1 d'au moins 5 mm ; - une forme arrondie de haut en bas vers l'avant de la face antérieure du dispositif d'appui au niveau des trois points d'appui ; - une largeur du dispositif d'appui supérieure à la distance qui sépare les deux bords postérieurs des os iliaques à hauteur de l'appui préconisé pour l'invention, c'est-à-dire au niveau de l'articulation sacro-iliaque ; cette distance, égale par conséquent à celle qui sépare les deux zones latérales du dispositif d'appui en question, vaut approximativement 180 mm.
En ce qui concerne la disposition des trois zones d'appui d'un dispositif suivant 1 1 invention, un système de réglage en hauteur et en profondeur de la zone d'appui médiane par rapport aux deux zones d'appui latérales peut être prévu afin d'adapter le dispositif d'appui à certaines conformations particulières de bassins. Ce réglage étant rarement nécessaire, un dispositif standard de forme fixe et de réalisation simple est proposé préférentiellement dans la présente description.
Un dispositif d'appui de ce type est représenté en 2 vu d'en haut sur la figure 4, ce dispositif ayant les trois zones d'appui dans un même prolongement et la zone médiane en retrait par rapport aux deux zones latérales d'environ 15 mm.
En ce qui concerne la consistance du dispositif, elle est suffisante pour permettre l'appui du bassin sur ce dispositif même si celui-ci est le seul appui disponible ; elle n'est pas excessive afin que, compte-tenu de la hauteur et de l'arrondi du dispositif, celui-ci ne puisse léser les tissus recouvrant les
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trois zones d'appui citées plus haut, même s'il est le seul appui postérieur disponible.
En ce qui concerne le positionnement, le dispositif en tant qu'appui postérieur solidarisé à un siège est donc, au point médian de son épaisseur verticale, verticalement distant du plan de l'assise du siège (compte-tenu de l'écrasement d'un éventuel rembourrage) d'une hauteur égale à la distance verticale qui sépare le plan horizontal comprenant les ischions de la zone d'appui décrite plus haut (au niveau de l'articulation sacro-iliaque d'un bassin en position verticale). Cette distance vaut environ 125 à 175 mm.
Pour obtenir ce positionnement adéquat en respectant les dimensions individuelles des bassins des utilisateurs, il existe plusieurs possibilités de réalisation adaptée de sièges pourvus d'un dispositif suivant l'invention.
On peut par exemple placer ce dispositif d'appui sur la face antérieure d'un dossier adéquat selon la présente description ou le solidariser à une charpente de soutien, à une hauteur moyenne telle que tout utilisateur puisse en disposer, c'est-à-dire de façon à ce que les points d'appui du dispositif suivant l'invention puissent entrer en contact avec le bassin de l'utilisateur au niveau de l'articulation sacro-iliaque comme il est préconisé dans ce mémoire. Cette hauteur moyenne est d'environ 150 mm par rapport au plan d'appui des ischions.
On peut également prévoir un système de réglage en hauteur d'un dispositif suivant l'invention, permettant d'adapter ce dispositif aux dimensions du bassin de l'utilisateur disposé
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verticalement sur l'assise du siège. Un tel système de réglage rend possible la réalisation de sièges de bureau ou de travail standards réglables. De même, un système de réglage en profondeur d'un dispositif d'Làppui sùivant'l'. inventiônrpeut être prévu.
On peut aussi réaliser sur mesure des sièges pourvus d'un dispositif suivant l'invention, prévu à la hauteur exacte préconisée ici (à hauteur de l'articulation sacro-iliaque du bassin vertical), cette hauteur étant déterminable par un examen biométrique simple, à l'aide d'un siège pourvu d'un dispositif suivant l'invention réglable en hauteur comme plus haut sur une échelle graduée indiquant cette hauteur individuelle adéquate.
Il existe bien d'autres possibilités de réalisation de sièges suivant l'invention.
La présente invention, en tant qu'appui postérieur du bassin en position assise, donne donc un soutien efficace à l'utilisateur et stabilise ainsi la base de sa colonne vertébrale. Ceci permet le maintien du tronc dans une position assise correcte avec un minimum de tensions de la musculature de dos sans risquer de lésions au niveau des articulations de la colonne vertébrale et du bassin.
Etant donné les déformations et les douleurs consécutives aux tensions dont est responsable une position assise prolongée incorrecte, on peut concevoir le soulagement que peut apporter la présente invention par sa contribution dans les domaines de la prophylaxie, de la thérapie, ou plus simplement de l'hygiène de vie, au positionnement correct du tronc en position assise. Tel est le but de cette invention.
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Seat
The present invention relates to a seat comprising a foot part, a seat part and a back part, arranged so as to allow a sitting position in which the pelvis is straight, the back part being designed to promote this position.
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A seat according to the invention makes safe and easy the prolonged maintenance of the sitting position by effectively stabilizing the pelvis, thus allowing a correct arrangement of the trunk on its base. Such a seat helps to reduce fatigue and pain in the trunk when seated.
At present, the seat backs sold commercially are produced according to a few main criteria which are summarized below: - the posterior support or backrest as back support in the sitting position must be comfortable and allow its user to prolonged maintenance of this position without physical damage, with minimum fatigue and maximum freedom of movement; - manufacturers concerned about the ergonomic nature of their products often insist on the distribution of pressures at all levels of body contact with the entire seat; - Finally, the backs of office or work seats generally include a part molded on the anatomy of the human body and serving as a support for the lumbar spine.
In biomechanics, we study the driving forces and external constraints that affect the human body according to their incidence on the bony levers of the skeleton. The muscular forces and the resistance of the environment apply above all on the framework of the human organism.
Regarding the sitting position, the analysis of
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bony levers that allow a backrest to support the trunk has highlighted the importance of support at the bottom of the spine, intended to oppose the natural tendency to retroversion of the pelvis in this position. The seats currently best designed according to this criterion therefore offer more or less firm support at the level of the lumbar spine, of the Superior Posterior Iliac Spines (henceforth abbreviated in the text: EIPS, point 6 in Figures 1, 2 and 3) and the sacrum.
For example: 1) The backs of most work chairs are designed to match the anatomy of the back area, which includes the lumbar spine; in some cases, the lower edge of the backrest makes contact with the EIPS (see, for example, the "Movoflex" folder at Sedus for the "Sedus-Stoll" range of industrial seats).
2) There are typist or work seats whose back can support the pelvis globally, ie at the level of the last lumbar vertebrae and iliac wings on and above the EIPS (see for example the seat "Polytrop "at Giroflex).
3) In the case of seats whose posterior support is available from the level of the seat, the bottom of the backrest can sometimes serve as support for the sacrum (cf. for example the seat "Iris" of at van den Berghe-Pauvers).
4) Certain seat backs consist of the superimposition of slats of variable dimensions and more or less spaced apart; one of these slats can possibly give overall support to the pelvis, for example on the EIPS and / or on the sacrum (see for example a dining room chair model NR120
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from van den Berghe-Pauvers).
5) We can also find on the market seats whose back is molded on the pelvis, on a more or less significant height of the spine, the padding and the shape allowing the distribution of the support at all levels of contact (see for example the "Concentr'x" seat at Steelcase Strafor; the office seats at International Range, for example the 3110 and 3600 models; the "Vitraviva" seat at Vitra).
In human biomechanics, the most recent observations on the sitting position have however made it possible to note the relative risks linked to prolonged support at the level of the lumbar spine, EIPS and sacrum. In fact, these types of support have the drawbacks of giving rise to a harmful continuous stretching of the muscles and posterior ligaments of the pelvis and lower back, and of causing excessive stress on the joints of the pelvis and the lumbar vertebrae.
If we observe the seat backs taken as examples above, in the same order, we can see that they have these drawbacks due to their technical characteristics: 1) Regarding work seats whose backrest does not not descend below the EIPS, these seats give support points to the EIPS and higher; we now know the risks of damage to muscles, ligaments and joints linked to these types of posterior support.
2) If support is given to the bottom of the spine and supports the entire pelvis and the last lumbar vertebrae,
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the resistance of this support applies globally to the sacrum, the EIPS and the lumbar spine, with the drawbacks highlighted above.
3) In the case of seats where the bottom of the backrest can serve as support for the sacrum, we now know that such a type of posterior support generates harmful stresses in the pelvic joints over time.
4) With regard to the seat backs made up of superimposed slats, the bearing surface possibly available at the level of the pelvis includes, in the best cases, the EIPS and / or the sacrum, with the drawbacks already mentioned in 1) and 3).
5) Finally, the seats whose backs are molded on the pelvis and on the spine (at least on the lumbar spine) provide support points for the sacrum, EIPS and the lumbar spine, bringing together the drawbacks of the set of previous points.
Exploration of the state of the art in the field of seat backs-leads to note that the proposals aimed at improving the quality of the posterior support of the trunk made up to now have not avoided the risks stated upper.
Some backrests, for example, include a crest that is strongly lowered in a V shape to support the sacrum, and that projects forward at the tip of this V, distant from the adjacent area, lowered by about 18 cm from the seat surface. (see Belgian patent n 709164). Such a type of support is therefore intended to support the sacrum in the writing position (leaning forward), and the "... area of the spine which corresponds to the kidneys and (in) that corresponding to the lower part of
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thorax ... "in the upright sitting position (called" attention position "in the text of the specification of this patent).
We now know the disadvantages of support at the - lumbar spine and sacrum.
To overcome the drawbacks mentioned above, there is provided according to the invention, a seat as described in the preamble, which has in particular the features mentioned in the claims given below.
The research that led to the development of the device in question here includes in particular a biomechanical analysis which highlights the optimal nature of posterior support at the sacroiliac joint (Figures 1 and 3 point 8 ), on the area of the posterior relief of the pelvis closest to this hinge between the vertical axis of the human body (the spine) and its horizontal axis (the iliac wings of the pelvis).
Ideally, this support at the sacroiliac joint is therefore carried out on all the pelvic bones, that is to say simultaneously on the posterior edge of the two iliac bones (at point 3 of Figures 1, 2 and 3, in - below EIPS 6) and on the sacrum, (at point 4 in Figures 2 and 3, above the most posterior point of the posterior surface of the sacrum, point 7 in Figures 1, 2 and 3).
The advantage of this support therefore lies mainly in its effectiveness in opposing the retroversion of the pelvis in a seated position while avoiding the risks mentioned above, thus contributing
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optimally to stabilize the pelvis on which the spine and trunk can therefore be supported with ease.
This posterior support thus contributes to avoiding the fatigue linked to a prolonged sitting position by reducing as much as possible the tensions necessary to maintain the trunk in a correct position.
Such a type of support is made possible by the use of a seat provided with a posterior support device of suitable shape and consistency, placed on the front face of the backrest or secured to uprights which serve as support. This device is located at a height relative to the seat base allowing it to contact the pelvis area described above (at the sacroiliac joint) in a position close to the so-called "sthenic" sitting position, that is to say the right pelvis and the straightened trunk.
The production of seats provided with a device according to the invention also includes the possibility of adapting the shapes and dimensions of this posterior support device to non-standard cases.
The support device in question can therefore protrude relative to a file allowing more general support or relative to a support frame if it is the only posterior support available or if it is isolated. It can also be inserted between two uprights, whether it is alone or associated with a complementary support whatever it is in so far as it meets the criteria according to the invention.
In order to allow the adaptation of the posterior support device according to the invention to a wide range of seats, a
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removable height-adjustable support system can be provided.
Such a system can be fixed in any way to one of the parts of a seat thus meeting the criteria established for the present invention.
However it is associated with the rest of the seat, a support device according to the invention must stand out sufficiently or be sufficiently isolated from the rest of the posterior support (if there is one) to allow the directly overlying (EIPS) and underlying (sacrum) parts of the support zone, to take place freely above and below the device, and thus give rise to the use of the latter.
The rest of the seat must therefore allow the device to be used.
Regarding the progress of the rest of the backrest (if there is one) in relation to the device applied in depth at the sacroiliac joint, this backrest cannot exceed the anatomical relief of the back in position forward. so-called "sthenic" seat to allow maximum support on the device.
The rest of the file will therefore be at most molded on the back of the user.
Regarding the height and depth dimensions of the seat, they must implicitly allow the user to sit with the right pelvis to be able to benefit from the support of the device on the appropriate area (at the level of the sacroiliac joint).
If the invented device emerges correctly, it must also have a functional shape allowing it to marry
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at best the area of the skeleton of the pelvis at the level of the sacroiliac joint by penetrating at this point of its posterior relief.
A posterior support device according to the invention therefore comprises three support zones: two lateral zones and a central zone set back with respect to the first two. These three zones are rounded towards the front and intended to support the two iliac bones laterally (below the EIPS) and the sacrum in the middle (above the most posterior point of its posterior surface).
The three support zones of such a device stand out over a height of about 30 mm to give minimum support (allowing an optimal approach to the sacroiliac joint), and sufficient nevertheless given the importance of the pressure of the pelvis on the device at this level.
By means of a global curvature towards the front of a device meeting these criteria, and the alignment of the three zones on a horizontal plane, an example is obtained where these three zones are in the same extension, in the form of a strip ( Figure 4 point 2) can be arranged at the location of a folder described above (at the sacroiliac joint).
The consistency of the device is such that it can serve as a support for the entire trunk even if it is isolated, without however risking causing tissue damage which covers the skeleton of this area of the pelvis.
Other details and particularities of the invention will emerge from the description given below without implied limitation and with reference to the attached drawings.
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Figure 1 shows a side view of the skeleton of a vertical pelvis and a vertical partial sectional view along line IV-IV of Figure 4 of a rear support device of a seat according to the invention.
FIG. 2 represents a rear view of the skeleton of a vertical pelvis with, in hatched form, the area of this relief intended to rest on a device according to the invention.
3 shows a schematic view in vertical section along line IV-IV of Figure 4 of a seat according to the invention, a sacrum and a lumbar spine being shown in side view with an iliac bone in the background left.
FIG. 4 represents the diagram of a seat seen from above, provided with a device according to the invention.
In Figure 1, we can see the front face 5 rounded towards the front of a support device 2 according to the invention.
This support device 2 is here seen in a postero-anterior vertical section at its point of application on the posterior edge of the iliac bone. As this drawing shows, this anterior face 5 is therefore intended to support the posterior edge of the iliac bone below the EIPS 6 according to the invention. The dotted line in this FIG. 1 makes it possible to locate the sacroiliac joint 8 which is not visible in a side view, zone 8 at the height of which a support device 2 according to the invention applies.
In FIG. 2, one can see a hatched zone comprising the posterior edge 3 of the iliac bones under the EIPS 6, as well as the posterior crest 4 of the sacrum above-the most posterior point 7 of this posterior face of the sacrum. This area is
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located at the level of the sacroiliac joint, the latter cannot be viewed in this figure 2. It is however possible to observe there the two lateral support zones 3 as well as the median zone 4; altogether three support zones according to the invention.
FIG. 3 represents a seat shown diagrammatically in vertical section along the line IV-IV of FIG. 4, seat whose backrest 1 allows the natural physiological arrangement of the trunk, as in this drawing, favored by the application, on the anterior face of this file 1, of a support device 2 according to the invention. The support given by such a support device alone being sufficient, the rest of the file can be deleted, except for the part which serves to support this device.
Given the level of the section, in FIG. 3, of the support device 2, this is applied here by its anterior face 5 (at the midpoint 5a in FIG. 4) on the posterior face of the sacrum at the point 4. This point 4 is located above the most posterior point 7 of the posterior surface of the sacrum.
As can be seen in this same figure 3, the support device 2 is located on the backrest 1 at the level of the sacroiliac joint 8 of the pelvis arranged vertically as a seat according to the invention allows. The height of the support device 2 relative to the seat 9 of such a seat is therefore equivalent to the vertical distance between the rear support points 3 and 4 and the horizontal plane comprising the support area 10 of the ischia.
This FIG. 3 also shows the rounded shape towards the front of the front face 5 of a support device 2, as well as the depth of such a device according to the invention to allow its use.
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In Figure 4, we can see in elevation a support device 2 according to the invention associated with a seat whose seat is shown schematically at 9. It is important to note here that the functional form of the device 2 drawn in this figure 4 is not the only one which corresponds to the characteristics included in the claims given following the description of such a device.
In this FIG. 4, the front face 5 of this device 2 is curved forward so as to determine in particular two levels of support depth 5a and 5b: the midpoint 5a of this front face 5 intended to support the sacrum determines a recessed support depth (approximately 15 mm if the three support points are on the same horizontal plane) relative to the depth level of the lateral points 5b intended to support the iliac bones, these points 5b being symmetrical with respect to the plane of symmetry passing through 5a, and equidistant from this point 5a of the average distance which separates the posterior crest of the sacrum from a vertical pelvis from the posterior edge of an iliac bone of this pelvis at the level of l 'sacroiliac joint (point 8 in Figures 1 and 3),
in accordance with the present description of a support device 2 according to the invention. The average quantified measurements corresponding to these dimensions on the basis of anatomical benchmarks are given below.
This FIG. 4 also makes it possible to observe one of the possibilities of - making a seat provided with a support device 2 according to the invention: this device is here secured to two uprights 11 which serve as its support. Other possibilities of producing seats having the characteristics claimed at the end of this description will be proposed below.
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The supporting effect of the device described in this thesis therefore ideally applies in depth at the level of the sacroiliac joint on the posterior relief of the pelvis above the most posterior point of the posterior aspect of the sacrum, in as regards the support of the sacrum, and on the posterior edges of the iliac bones below the EIPS of a pelvis seen in profile in vertical position. Such a support device makes it possible to approach as much as possible the optimal point of application for posterior support: the hinge between the iliac bones: and the sacrum, lower end of the spine.
Advantageous shapes, consistencies and positions can be provided to allow this support device to fulfill this function.
With regard to a functional form, we can observe: - the existence of two levels of depth: a level for support, iliac bones laterally and another level set back from the first for support of the sacrum in the middle ; this shrinkage is approximately 15 mm when the supports of the iliac bones and the sacrum are located approximately on the same horizontal plane; - a height of the support device at the three support points large enough to give effective support without damaging the tissues that cover the skeleton of this area of the pelvis, and reduced enough to allow insertion of the device into the depth posterior relief of the pelvis at this location; this vertical height or thickness is approximately 30 mm plus or minus 10 mm;
- a depth of the support device at the level of the three zones
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of sufficient support so that it can penetrate into the posterior relief of the pelvis described above; this depth is 1 of at least 5 mm; - a rounded shape from top to bottom towards the front of the front face of the support device at the three support points; - A width of the support device greater than the distance which separates the two posterior edges of the iliac bones at the height of the support recommended for the invention, that is to say at the level of the sacroiliac joint; this distance, therefore equal to that which separates the two lateral zones of the support device in question, is approximately 180 mm.
With regard to the arrangement of the three support zones of a device according to the invention, a system for adjusting the height and depth of the central support zone relative to the two lateral support zones can be provided in order to to adapt the support device to certain particular conformations of basins. Since this adjustment is rarely necessary, a standard device of fixed shape and simple construction is preferably proposed in the present description.
A support device of this type is shown in 2 seen from above in FIG. 4, this device having the three support zones in the same extension and the middle zone set back with respect to the two lateral zones of approximately 15 mm.
As regards the consistency of the device, it is sufficient to allow the support of the pelvis on this device even if the latter is the only support available; it is not excessive so that, taking into account the height and the roundness of the device, it cannot damage the tissues covering the
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three support zones mentioned above, even if it is the only posterior support available.
As regards positioning, the device as posterior support secured to a seat is therefore, at the midpoint of its vertical thickness, vertically distant from the plane of the seat (taking into account the crushing of a padding) of a height equal to the vertical distance which separates the horizontal plane comprising the ischia of the support zone described above (at the sacroiliac joint of a pelvis in a vertical position). This distance is worth approximately 125 to 175 mm.
To obtain this adequate positioning while respecting the individual dimensions of the pools of users, there are several possibilities of suitable production of seats provided with a device according to the invention.
One can for example place this support device on the front face of a suitable backrest according to this description or secure it to a support frame, at an average height such that any user can dispose of it, that is to say say so that the support points of the device according to the invention can come into contact with the pelvis of the user at the sacroiliac joint as it is recommended in this thesis. This average height is approximately 150 mm from the support plane of the ischia.
One can also provide a height adjustment system of a device according to the invention, making it possible to adapt this device to the dimensions of the pool of the user disposed
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vertically on the seat cushion. Such an adjustment system makes it possible to produce adjustable standard office or work seats. Likewise, a system for adjusting the depth of a support device following it. Inventory can be expected.
It is also possible to custom-make seats provided with a device according to the invention, provided at the exact height recommended here (at the height of the sacroiliac joint of the vertical pelvis), this height being determinable by a simple biometric examination, using a seat provided with a device according to the invention adjustable in height as above on a graduated scale indicating this adequate individual height.
There are many other possibilities of producing seats according to the invention.
The present invention, as posterior support of the pelvis in the sitting position, therefore gives effective support to the user and thus stabilizes the base of his spine. This allows the trunk to be kept in a correct sitting position with a minimum of tension in the back musculature without risking damage to the joints of the spine and pelvis.
Given the deformations and the pain resulting from the tensions which are responsible for an incorrect prolonged sitting position, one can conceive the relief which the present invention can bring by its contribution in the fields of prophylaxis, therapy, or more simply of hygiene of life, with the correct positioning of the trunk in sitting position. This is the purpose of this invention.