"Stabilisateur pour planches à voile et similaires"
(Inventeurs : J.P. DISPAS et F. VAN DYCK) <EMI ID=1.1>
planches à voile et similaires.
La planche à voile est connue depuis de nombreuses années.
Elle est substantiellement constituée par un flotteur portant
<EMI ID=2.1>
<EMI ID=3.1>
à l'intervention d'une liaison à rotule. Il porte une voile triangulaire maintenue par un "wishbone". La dérive est généra-
<EMI ID=4.1>
en vue de réduire le tirant d'eau.
La planche se dirige par orientation de la voile à l'aide du wishbone. La stabilité statique et dynamique est principalement fonction de la position prise par le planchiste ainsi que par l'action musculaire développée par ce dernier.
Tout changement de bord nécessite le passage du planchiste d'un côté à l'autre de la planche, par l'avant de l'emplanture
<EMI ID=5.1>
Pour les planches de promenade et de régatte, les dimensions du flotteur sont de l'ordre de 360 à 390 cm pour la longueur, de l'ordre de 60 à 75 cm de large, et son volume est de l'ordre de
190 à 260 litres. La profondeur utile de la dérive est de l'ordre de 60 cm environ.
Au vu de ce qui précède, il est évident que l'une des principales difficultés liées à la pratique de la planche à voile résulte de la stabilité, tant statique que dynamique, relativement précaire de cette dernière. En outre, le rapport du poids total (planche et son utilisateur) à la surface de voilure est de l'ordre d'environ 20 kg/m2, ce qui aggrave le problème.
Dans les planches actuelles, la dérive est pincée sur
<EMI ID=6.1>
cette dernière étant une portion non rigidifiée, soumise à des couples de flexion très importants du fait de la portance. Il <EMI ID=7.1>
gation, ce qui entraîne une perte d'efficacité.
<EMI ID=8.1>
relativement simple et efficace aux problèmes -mentionnés ci-avant.
A cet effet, l'invention concerne un stabilisateur substantiellement constitué par une traverse, fixée en ses extrémités
au flotteur et dont la partie médiane au moins est située à distance du fond du flotteur, cette traverse servant en outre d'étan-
<EMI ID=9.1>
Pour plus de clarté, quelques exemples de réalisation de l'invention sont décrits ci-après à titre purement illustratif
<EMI ID=10.1>
quels :
la figure 1 est une coupe transversale d'un flotteur de planche à 'voile, muni d'une dérive connue et équipée d'un stabilisateur selon l'invention; <EMI ID=11.1> la figure 3 est une coupe similaire à celle de la figure 1, la forme du flotteur étant, en l'occurrence, du type en V inversé; la figure 4 est une vue perspective d'un stabilisateur selon l'invention, formant partie d'une structure de rigidité pour le flotteur; la figure 5 représente, en coupe axiale, la structure de la figure 4 associée à un flotteur; la figure 6 représente une variante d'exécution de l'exemple illustré à la figure 1; la figure 7 représente une variante d'exécution similaire à celle de la figure 2, le flotteur étant ici équipé d'une dérive sabre-pivotante de type connu; et la figure 8 est une coupe selon la ligne VIII-VIII de la fi- gure 7.
Dans l'exemple des figures 1 et 2, on reconnaît un flotteur 1 muni d'un puits de dérive 2 traversé par une dérive sabre 3.
Ces dispositions sont classiques.
Conformément à l'invention, ce flotteur est équipé d'un stabilisateur 4 constitué par une traverse fixée en ses extrémités
<EMI ID=12.1>
distance du fond du flotteur 1.
La solidarisation des extrémités 5 et 6 au flotteur peut être réalisée par tous moyens adéquats et connus, principalement fonction du mode de réalisation du flotteur (stratification, rotomoulage, etc.).
Le stabilisateur 4 sert en l'occurrence d'étançon pour la dérive 3. Dans les exemples représentés, ladite partie médiane 7 est pourvue d'une découpe 8 au profil extérieur de la dérive
<EMI ID=13.1>
Contrairement à l'usage, on pourrait réaliser un flotteur pourvu d'une dérive fixe auquel cas celle-ci et ladite partie médiane 7 seraient mutuellement solidarisées.
Pour chaque mouvement de roulis de la planche, le stabilisateur 4 entraîne une masse d'eau, ce qui augmente la période de roulis. L'angle de gîte dynamique est ainsi réduit.
<EMI ID=14.1>
moins, peut présenter avantageusement une section en forme d'aile
<EMI ID=15.1>
un rapport portance/traînée favorisant un certain dé jaugeage du flotteur - à partir d'une vitesse suffisante; bien entendu - et, dès lors, une diminution de la surface mouillée.
Une application particulièrement intéressante de l'invention concerne les flotteurs à fond en V-inversé, comme représenté à la figure 3. ( Il faut signaler ici à toute fin utile que cette forme de flotteur fait l'objet d'un dépôt de modèle international au bénéfice de la demanderesse).
Dans ce cas particulier, le stabilisateur 4 renforce consi-dérablement le flotteur 1 dont la zone médiane - soumise à des sollicitations importantes transmises par l'emplanture du mât et le puits de dérive - est également la zone de plus faible épaisseur du maître bau du flotteur.
Cette forme de flotteur, autorisée grâce au stabilisateur selon l'invention, présente deux avantages principaux, à savoir une augmentation de la stabilité de forme ainsi qu'une diminution du tirant d'eau dérive à poste. Si le premier avantage est évident, le second s'explique aisément comme suit : dans une planche classique dont l'épaisseur est d'environ 18 cm, il y a environ
8 cm au-dessus de l'eau et 10 cm de tirant d'eau. La surface de dérive s'étend donc, si la surface utile de cette dérive fait par exemple 60 cm de haut, entre 10 et 70 cm sous l'eau et le
<EMI ID=16.1>
sé de même épaisseur totale, si l'épaisseur de la coque dans le plan central longitudinal est de 6 cm par exemple, la partie utile d'une dérive de même hauteur va s'étendre entre 0 cm au-dessus de l'eau et 60 cm sous le niveau de l'eau, ce qui fait un tirant d'eau de 60 cm.
Dans l'exemple des figures 4 et 5, le stabilisateur 4 fait partie d'une structure d'allure tabulaire, dont la partie supérieure 10 ainsi que les parties supérieures des susdites extrémités 5 et 6 sont destinées à être noyées dans le flotteur.
Ladite partie supérieure 10 peut recevoir tout ou partie d'un puits de dérive, la forme la plus simple, représentée, étant constituée par une simple découpe 11 au profil de la tête de la dérive 3.
Cette partie supérieure 10 peut également supporter au moins une emplanture de mât 12, à l'intervention d'un gousset 13, dont une partie peut elle-même constituer un élément du plan de dérive.
La variante selon la figure 6 ne diffère de l'exécution selon la figure 1 que par la présence de plans de dérive supplémentaires
"Stabilizer for windsurfers and the like"
(Inventors: J.P. DISPAS and F. VAN DYCK) <EMI ID = 1.1>
windsurfers and the like.
Windsurfing has been known for many years.
It is substantially constituted by a float carrying
<EMI ID = 2.1>
<EMI ID = 3.1>
at the intervention of a ball joint. He wears a triangular sail held by a "wishbone". The drift is generally
<EMI ID = 4.1>
to reduce the draft.
The board is steered by orientation of the sail using the wishbone. Static and dynamic stability is mainly a function of the position taken by the snowboarder as well as by the muscular action developed by the latter.
Any change of edge requires the passage of the boarder from one side to the other of the board, from the front of the root
<EMI ID = 5.1>
For boarding and regatta boards, the dimensions of the float are around 360 to 390 cm for the length, around 60 to 75 cm wide, and its volume is around
190 to 260 liters. The useful depth of the fin is around 60 cm.
In view of the foregoing, it is obvious that one of the main difficulties associated with the practice of windsurfing results from the relatively precarious stability, both static and dynamic. In addition, the ratio of the total weight (board and its user) to the sail area is of the order of about 20 kg / m2, which aggravates the problem.
In the current boards, the drift is pinched on
<EMI ID = 6.1>
the latter being a non-stiffened portion, subjected to very large bending torques due to the lift. It <EMI ID = 7.1>
which leads to a loss of efficiency.
<EMI ID = 8.1>
relatively simple and effective to the problems mentioned above.
To this end, the invention relates to a stabilizer substantially constituted by a cross member, fixed at its ends
to the float and of which the middle part at least is located at a distance from the bottom of the float, this cross member also serving as a
<EMI ID = 9.1>
For clarity, a few embodiments of the invention are described below for purely illustrative purposes
<EMI ID = 10.1>
which:
Figure 1 is a cross section of a windsurfing float, provided with a known fin and equipped with a stabilizer according to the invention; <EMI ID = 11.1> Figure 3 is a section similar to that of Figure 1, the shape of the float being, in this case, of the inverted V type; Figure 4 is a perspective view of a stabilizer according to the invention, forming part of a rigidity structure for the float; 5 shows, in axial section, the structure of Figure 4 associated with a float; FIG. 6 represents an alternative embodiment of the example illustrated in FIG. 1; FIG. 7 represents an alternative embodiment similar to that of FIG. 2, the float being here equipped with a saber-pivoting fin of known type; and FIG. 8 is a section on the line VIII-VIII in FIG. 7.
In the example of FIGS. 1 and 2, there is a float 1 provided with a drift well 2 crossed by a saber drift 3.
These provisions are classic.
According to the invention, this float is equipped with a stabilizer 4 constituted by a cross member fixed at its ends
<EMI ID = 12.1>
distance from bottom of float 1.
The ends 5 and 6 are secured to the float by any suitable and known means, mainly depending on the embodiment of the float (stratification, rotational molding, etc.).
The stabilizer 4 serves in this case as a prop for the fin. In the examples shown, said middle part 7 is provided with a cutout 8 with the external profile of the fin.
<EMI ID = 13.1>
Contrary to custom, one could make a float provided with a fixed fin in which case the latter and said middle part 7 would be mutually secured.
For each roll movement of the board, the stabilizer 4 causes a mass of water, which increases the roll period. The dynamic heeling angle is thus reduced.
<EMI ID = 14.1>
less, can advantageously have a wing-shaped section
<EMI ID = 15.1>
a lift / drag ratio favoring a certain leveling off of the float - from a sufficient speed; of course - and therefore a decrease in the wetted surface.
A particularly interesting application of the invention relates to floats with an inverted V bottom, as shown in FIG. 3. (It should be pointed out here for all practical purposes that this form of float is the subject of an international model filing for the benefit of the plaintiff).
In this particular case, the stabilizer 4 considerably strengthens the float 1, the central zone of which - subjected to significant stresses transmitted by the mast base and the fin shaft - is also the zone of thinner thickness of the master beam. float.
This form of float, authorized thanks to the stabilizer according to the invention, has two main advantages, namely an increase in shape stability as well as a decrease in the draft drift at post. If the first advantage is obvious, the second is easily explained as follows: in a classic board whose thickness is about 18 cm, there are about
8 cm above the water and 10 cm of draft. The drift surface therefore extends, if the useful surface of this drift is for example 60 cm high, between 10 and 70 cm underwater and the
<EMI ID = 16.1>
sé of the same total thickness, if the thickness of the hull in the central longitudinal plane is 6 cm for example, the useful part of a fin of the same height will extend between 0 cm above the water and 60 cm below the water level, which makes a draft of 60 cm.
In the example of Figures 4 and 5, the stabilizer 4 is part of a tabular structure, the upper part 10 and the upper parts of the above ends 5 and 6 are intended to be embedded in the float.
Said upper part 10 can receive all or part of a drift well, the simplest form, shown, being constituted by a simple cutout 11 in the profile of the head of the drift 3.
This upper part 10 can also support at least one mast root 12, using a gusset 13, part of which can itself constitute an element of the drift plane.
The variant according to FIG. 6 differs from the execution according to FIG. 1 only by the presence of additional drift plans.