La présente invention se rapporte, d'une façon générale, à des électrodes et elle vise plus spécialement des électrodes bimétalliques, par exemple pour bougies d'allumage, ainsi qu'un procédé et un appareillage pour la fabrication de telles électrodes..
Les électrodes bimétalliques, destinées par exemple à des bougies d'allumage, sont bien connues. Elles . comprennent normalement un noyau, en général en cuivre, enfermé au moins en grande partie dans une enveloppe extérieure, généralement en nickel. Dans la plupart des cas, le mode de fabrication de telles électrodes comporte le montage de deux pièces, l'une en nickel et l�autre en cuivre, et l'opération simultanée d'extrusion ou filage de l'ensemble constitué par ces pièces. Après cette opération d'extrusion, ou de filage, on procède
à une finition.
Un grand nombre de brevets décrivent diverses électrodes de ce type ainsi que leurs modes de fabrication ; on peut citer par exemple les brevets des
U.S.A. 2 955 222, 3 144 576, 3 356 882, 3 548 472,
3 803 892, 3 818 555 et 3 857 145.
Certains de ces brevets décrivent des procédés selon lesquels on extrude simultanément deux disques plats, en deux métaux différents. Avec de tels modes
de fabrication, l'extrémité arrière du noyau en cuivre
à tendance à s'allonger sur une distance assez importante au-delà de l'extrémité de la couche extérieure
en nickel.
D'autres brevets de ce genre décrivent l'ensemble constitué par une capsule en nickel et par une pièce en cuivre, celle-ci comportant normalement une partie de tête située au-dessus de l'extrémité ouverte
de cette capsule et une partie de plus petit diamètre
qui pénètre dans cette dernière. Dans de tels procédés également, après l'opération d'extrusion, on obtient des pièces dans lesquelles une quantité importante de cuivre s'étend au-delà de l'extrémité de la gaine en nickel.
Dans la fabrication de telles électrodes, il tend à se former un vide à la jonction entre l'extrémité intérieure de la pièce en cuivre et la pièce en nickel. Le demandeur estime qu'un tel vide ou intervalle est dû au fait que le nickel a tendance à s'allonger au cours de l'opération d'extrusion, ou de filage, et à s'écarter de la partie en cuivre qui se déplace elle aussi dans la filière. Dans d'autres brevets, du même type, l'électrode est constituée par une pièce bimétallique se présentant sous la forme d'un fil comportant un noyau en cuivre revêtu d'une gaine en nickel. De tels modes de fabrication nécessitent en général un soudage destiné à enfermer l'une des extrémités de l'électrode ou les deux.
Suivant l'un de ses objets, l'invention vise un procédé qui permet d'éliminer pratiquement la formation d'un vide ou intervalle entre l'extrémité intérieure du noyau en cuivre et la pièce en nickel qui en est voisine.
Suivant un autre de ses objets, l'invention vise une électrode bimétallique constituée par l'ensemble d'une capsule et d'un tronçon logé dans cette capsule sans toutefois faire saillie au-delà de l'extrémité de celle-ci. Dans une telle structure et après une opération d'extrusion ou de filage, la partie constituant le noyau ne dépasse pas l'extrémité du matériau de revêtement. En fait, comme on le voit d'après les formes de réalisation représentées, ce tronçon a une longueur plus faible que la profondeur
de la capsule et il:se trouve en retrait par rapport
à l'extrémité ouverte de cette capsule, lorsque les
deux pièces sont assemblées.
Après montage, on soumet le noyau à un ajustage préalable grâce auquel le cuivre, qui est relativement mou, se déforme par compression dans la capsule de manière à en épouser la forme et à supprimer tous vidés, ou intervalles, entre l'extrémité rie ce noyau
et la surface intérieure du fond de la capsule.
Dans les deux formes de réalisation représentées, l'ensemble formé par la capsule et par le noyau est soumis à une opération d'extrusion, ou de filage, au cours de laquelle la pression qui produit l'extrusion se concentre dans la partie centrale de l'ensemble
de façon à assurer qu'il n'y ait pas de séparation entre l'extrémité intérieure du noyau et les parties
de la capsule qui en sont voisines, au cours de cette opération d'extrusion.
Dans l'une des tonnes de réalisation décrites, le noyau est complètement enrobé par le matériau de revêtement. Un tel enrobage total est obtenu sans que l'on ait à procéder à une opération distincte de soudage, comme dans le cas de la technique antérieure. Dans la forme de réalisation à enrobage total , l'ensemble constitué par la capsule et par le noyau est soumis
à une opération "d'ogivage" qui a pour effet de déformer l'extrémité ouverte de la capsule pour la rabattre
vers l'intérieur, tout en laissant une ouverture à l'intérieur du bord de cette capsule. Puis on pousse cette partie ainsi ogivée dans une filière d'extrusion
à l'aide d'un outil qui comporte, faisant saillie
de son extrémité, un nez de diamètre réduit. Ce nez vient au contact des bords ogives ou rabattus et il les déforme vers le bas en les appliquant contre l'extrémité
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pression extrêmement élevée prend naissance localement au centre de la partie où se rencontrent les bords
de l'extrémité ouverte de la capsule et cette pression est suffisante pour assurer la fermeture complète et enrober totalement le noyau. En outre, du fait que la pression se concentre au centre de la pièce le
long du noyau, celui-ci est soumis à une force suf-fisamment grande pour qu'il ne se forme pas de vide
ou de séparation entre l'extrémité intérieure du noyau et la partie du matériau de revêtement qui en est voisine. Dans le cas de cette forme de réalisation à enrobage, on ébarbe l'extrémité après l'opération d'extrusion, ou de filage, de façon à obtenir une élec-
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formée et un 'noyau totalement enrobé.
Suivant une autre forme de réalisation également représentée, le noyau n'est pas totalement
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l'électrode opposée à l'étincelle. Dans cette forme de réalisation, l'ensemble formé par la capsule et par le noyau n'est pas soumis à une opération "d'ogivage" et l'extrusion ou filage est assurée à l'aide d'un poinçon qui s'applique contre l'extrémité du tronçon dont
est formé le noyau et constitue le moyen servant à transmettre la majeure partie de la force d'extrusion jusqu'à l'extrémité inférieure ou extrémité fermée
de la capsule. Avec une telle structure, selon laquelle la pression d'extrusion se transmet essentiellement par le noyau et où une pression moins grande s'exerce Sur l'extrémité ouverte de la capsule, l'extrusion s'effectue sans formation de vides importants
à l'extrémité inférieure du noyau.
Dans le cas de cette seconde forme de réalisation, dans laquelle le noyau n'est pas complètement
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travail de finition indispensable pour donner à l'électrode sa forme définitive.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés et donnant à titre explicatif mais nullement limitatif, deux formes de réalisation.
Sur ces dessins,
- les figures 1 a à 1k représentent les stades successifs de formation d'une électrode représentant une première forme de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 représente un jeu d'outils servant à effectuer successivement les opérations représentées sur les figures 1h à 1k ;
- les figures 3a à 3c représentent une variante du dispositif d'ébarbage et de formage, permettant de passer du stade de la figure 1h au stade de la figure 1k en une seule opération et dans un unique jeu de filières, et
- les figures 4a à 4d représentent les stades successifs de formation d'une électrode selon l'invention, dans le cas d'une forme de réalisation selon laquelle le noyau n'est pas complètement enrobé.
On décrira ci-après deux modes de mise en oeuvre selon l'invention à savoir un premier mode selon lequel on confectionne une électrode bimétallique
de bougies d'allumage dont le noyau, en général en cuivre, est complétement enrobé, et un second mode
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trode ainsi obtenue étant d'une construction différente de celle du premier mode de réalisation à l'extrémité opposée à l'étincelle.
Sur les figures, on a omis de représenter toute une partie de l'outillaqe étant donné Que cette partie non représentée, qui est d'ailleurs bien connue des spécialistes, sert à effectuer les opérations de mise en forme des pièces jusqu'au dernier stade de finition. Toutefois, dans certains cas, on a représenté l'outillage mais il est bien entendu que l'on pourrait parfois procéder à d'autres stades opératoires et utiliser des outils d'un autre type.
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résistant à la chaleur, par exemple en nickel, et convenant à la fabrication d'électrodes de bougies d'allumage. Un tronçon 10 cylindrique, tel que représenté sur la figure 1a, a été découpé dans l'extrémité d'une tige. A la suite de ce découpage, les extrémités
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résultant de l'opération de cisaillage.
On enlève les irrégularités des extrémités
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sur la figure 1b. Sur cette figure, le tronçon 12 ainsi équarri 8 un diamètre qui est pratiquement égal à celui du tronçon initial 10, mais ses extrémités 13
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l'outillage servant à effectuer l'équarrissement du tronçon, mais on peut indiquer que cet outillage comprend une matrice destinée à recevoir le tronçon à l'état brut et comportant une extrémité intérieure carrée constituée, au moins partiellement, par un axe d'éjection et un outil associé présentant une extrémité carrée qui coopère avec cette matrice pour former le tronçon équarri de la figure 1b.
Après cette opération d'équarrissement, on transforme ce tronçon équarri 12 en une pièce en forme de capsule par extrusion ou refoulage vers l'arrière
<EMI ID=10.1> figure 1c. Cette capsule 14 présente une paroi extrême
16 et une paroi latérale cylindrique 17 qui va de cette paroi extrême jusqu'à l'extrémité extérieure ou extrémité ouverte 18. Cette capsule présente une paroi intérieure 19 de forme cylindrique qui va jusqu'à la paroi extrême 16. De préférence, on confectionne
<EMI ID=11.1> <EMI ID=12.1>
filière en deux temps. Il est bien entend-, toutefois, que l'on pourrait faire appel à d'autres types de machines pour la fabrication de la capsule.
A la suite de l'opération de fermage, qui
a conduit à l'obtention de la capsule 14, les capsules sont envoyées dans un poste où on les nettoie parfaitement en vue de chasser toute trace de lubrifiant'ou d'autres substances étrangères, pour des raisons qui seront exposées ci-après de façon détaillée.
On découpe dans une barre métallique, en général en cuivre, le noyau de manière à obtenir le tronçon
21 représenté sur la figure 1d. Ce fronce* 21 est,
<EMI ID=13.1>
tion de cisaillement donne une surface extrême qui n'est pas parfaitement lisse ni équarrie. On nettoie à fond
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substances étrangères ou d'huile, puis on assemble un tronçon 21 et une capsule 14, de préférence dans une machine de montage automatique, de manière à obtenir l'ensemble représenté sur la figure 1e. De façon avantageuse, on donne au tronçon 21 des dimensions qui
lui permettent de s'adapter avec un jeu serré dans l'ouverture cylindrique 19 sans difficulté. Il convient
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de supprimer ce jeu si l'on veut que l'électrode une fois terminée ne comporte aucun espace entre
<EMI ID=16.1> en nickel qui en est voisine.
L'un des moyens permettant de supprimer un tel jeu consiste à soumettre le tronçon 21 à un ajustage préalable dans la capsule 14, comme représenté sur la figure 1f. On assure cet ajustage préalable en installant l'ensemble représenté sur la figure 1e dans une matrice puis en exerçant une compression sur le tronçon
21 en cuivre à l'aide d'un outil dont les dimensions sont prévus? pour qu'il s'adapte à tolérance étroite dans l'ouverture 19, cet outil présentant une extrémité carrée. Au cours de cette opération, la forme de la capsule ne change pas, on peut appliquer des forces relativement peu importantes étant donné que le cuivre <EMI ID=17.1>
vement faible. Toutefois, la force appliquée doit être suffisamment grande pour assurer le refoulement du cuivre de façon qu'il remplisse complètement la cavité de la capsule et s'appliqje de façon étanche contre les parois de cette cavité. Le demandeur a constaté qu'une pression de l'ordre de 5 600 à 7 000 kg/cm<2> est suffisante pour provoquer un tel refoulement du cuivre
et assurer un ejustage préalable complet du noyau 21
en cuivre dans la capsule en nickel ; mais bien entendu, si le matériau dont est constitué le noyau est plus
dur, la pression de refoulement doit être plus grande.
Il est important de bien nettoyer à la fois
le tronçon servant de noyau et la capsule afin d'empêcher la présence de toute substance étrangère
ou d'huile lubrifiante sur l'interface entre le noyau 21 et la paroi intérieure de la capsule 14 et il est préférable de procéder à l'opération d'ajustage préalable représentée sur la figure 1f, en l'absence de toute quantité appréciable d'huile lubrifiante ou de fluide
de façon que l'interface soit propre. A la suite de cette opération d'ajustage préalable, on obtient un contact étanche qui empêche l'arrivée de toute substance étrangère.
Comme on l'a signalé plus haut, la présente description comporte deux formes de réalisation. Selon l'une de ces deux formes, on a un noyau complètement enrobé, tandis que l'autre forme de réalisation consiste en une électrode qui, une fois terminée, comprend un noyau qui est à nu à l'extrémité opposée à l'étincelle.
Ces deux formes de réalisation mettent en jeu les stades opératoirss représentés sur les figures la à If et elles ne diffèrent que par les opérations qui font
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1k correspondent à un premier type de la première forme de réalisation, selon lequel le noyau est complétement enrobé. Conformément à cette série d'opérations,
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à un ogivag.e de la partie de la capsule 14 située audessus du noyau 21 et l'on rabat cette partie vers l'intérieur, comme représenté en 24 sur la figure 1g,
de manière à refermer partiellement l'extrémité de la capsule au-dessus du noyau 21. Cette opération d'ogivage n'a pas pour effet de refermer complètement les bords
24 et il subsiste une ouverture 26 au-dessus du noyau 21.
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l'ensemble en forme d'ogive de la figure 1g est introduit dans une filière d'extrusion ou de filage 31 consistant en une pièce extérieure 32 percée d'un alésage cylindrique 33 ayant un diamètre qui lui permet de recevoir
cet ensemble en forme d'ogive avec une tolérance étroite. Dans cette filière 32 se trouve la filière proprement dite 34, qui présente une entrée 36 et un retrécissement, ou entonnoir, d'extrusion 37. Au delà de cet entonnoir 37, la filière comporte un passage d'un diamètre assez grand pour assurer un certain jeu.
Un outil correspondant 41, situé du côté du dispositif de refoulement, peut se déplacer vers la
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représentée sur la figure 2. Cet outil comprend une partie cylindrique 42 ayant des dimensions qui lui permettent de s'adapter dans le passage 33 avec un jeu assez étroit et un nez 43 de plus petit diamètre.
L'extrémité de cet outil 42 est représentée, à plus grande échelle sur la figure 1h. Dans la forme de réalisation considérée, l'outil 41 a un diamètre d'environ 5 mm. Le nez 43 a, à son extrémité, un diamètre d'environ 3,7 mm et cette extrémité est suivie d'une partie tronconique dont les génératrices font un angle d'environ 15[deg.] avec l'axe longitudinal, c'est-à-dire dont l'angle au sommet est de 30[deg.]. Au raccordement du nez 43 avec la partie principale, cet outil présente un congé 44.
Le diamètre de la face extrême 46 de l'outil est plus grand que l'ouverture 26 de la pièce en forme d'ogive. Par conséquent, les bords de la capsule qui ont été rabattus vers l'intérieur au cours de l'opération d'ogivage viennent d'abord s'appliquer contre la face extrême 46 de l'outil 41 puis ils sont comprimés vers l'intérieur et viennent au contact de l'extrémité extérieure du noyau 2t. De préférence le diamètre de
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du tronçon 21 de telle sorte que, une fois que le bord extérieur de la capsule a été rabattu, la pression
exercée par le nez 43 sur l'ensemble se transmet par l'extrémité refermée jusqu'au noyau en cuivre 21,
de manière à transmettre une force longitudinale d'extrusion à l'ensemble, par l'intermédiaire de ce noyau,
ce qui réduit le plus possible toute tendance à la formation d'un espace vide à l'extrémité opposée du
noyau.
<EMI ID=23.1>
il se produit un certain refoulage vers l'arrière au cours de l'extrusion du nickel constituant la capsule jusqu'au pourtour du nez 43, de sorte que l'on obtient une partie tubulaire 47 ou extrémité en forme de cap-sule. A mesure que la pièce s'enfonce dans la filière d'extrusion, son diamètre diminue d'environ 50 %
et on obtient une tige 48 de forme allongée comportant un noyau 49 complétement enrobé par le matériau de revêtement 51, par exemple du nickel. En raison de la concentration de la pression engendrée par le nez 43 sur la paroi extrême 52, on obtient une fermeture totale
et le demandeur estime qu'il y a une certaine tendance
à l'obtention d'une soudure par compression.
Il est important d'éviter que des gaz ou autres produits de contamination soient emprisonnés dans la capsule 14 au début de la déformation ; à cette fin,
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chappement 53, représentée avec des proportions exagérées sur la figure 2. Toute quantité de lubrifiant,
de gaz ou d'un autre produit de contamination qui,
en l'absence d'une telle ouverture 53 demeurerait emprisonnée dans le noyau, s'échappe par cette ouverture
tandis que la capsule est refermée sur le noyau.
Il convient de noter également, sur la fi-
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revêtement qui en.est voisin. Chacun des deux procédés permet d'obtenir en partie l'absence d'un tel espace vide. En premier lieu, au cours de l'opération d'ajus-
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contre la surface intérieure de la capsule 14, comme le montre la figure 1f. En second lieu, on choisit un nez 43 ayant des dimensions telles que la plus forte pression tendant à amorcer l'extrusion s'exerce sur une surface pratiquement égale à celle du noyau 21 dans son-état initial, de façon que la pression nécessaire
<EMI ID=27.1>
diaire de ce noyau 21 jusqu'à la paroi inférieure de
la capsule.
Suivant un premier type d'exécution de la première forme de réalisation, représenté sur les figures 1i à 1k et sur la figure 2, l'opération suivante consiste à arracher le prolongement tubulaire 47 du matériau de revêtement que l'on obtient par extrusion vers l'arrière autour du nez 43. On retire la pièce: 56 ainsi arrachée (figure 1i) en chassant par compression la pièce extrudée formée dans la filière 31, dans une matrice 51 comprenant une pièce extérieure 58 percée de part en part d'un alésage 59 dont le diamètre
est égal à celui de la partie cisaillée 60 représentée
<EMI ID=28.1>
en introduidant celle-ci par compression dans la matrice à l'aide d'un outil 61. A la suite de l'opération d'arrachement, un manchon racleur 62 garantit que la
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lorsque ce dernier revient de sa position de point mort avant.
Une fois terminée le travail dans la matrice
51, un axe d'éjection 63 chasse la pièce ainsi ébarbée et cette dernière est transportée dans une matrice
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la tête et refoule latéralement cette tête le long de la face de la matrice 66 en donnant naissance à une tête 69 de plus grand diamètre, représentée sur la <EMI ID=31.1> la partie inférieure de la tête 69 présente une
surface bien définie.
Au cours du stade final, la pièce subit un nouvel ébarbage dans une matrice 71, jusqu'à obtention de la forme définitive représentée sur la figure 1k.
Pour cette opération également, un outil 72 et un dispositif racleur 73 coopérent pour chasser le matériau raclé 74 formant une bague, comme représenté sur la figure 1k et pour équarrir les bords extérieurs de la tête 69. Ce dispositif racleur 73, comme le précédent, a pour rôle de garantir que le matériau raclé ne demeure. pas sur l'outil 72 au cours du retrait de ce dernier.
Les figures 3a à 3c représentent une variante de la première forme de réalisation, suivant laquelle des opérations d'ébarbage et de formage ont lieu dans une même matrice. Dans un tel cas, la pièce représentée sur la figure 3a est la même que la pièce repré-
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de matière et également d'assurer le formage. Cette matrice présente une partie extérieure percée d'un alésage 77 ayant des dimensions qui lui permettent de recevoir la partie tubulaire 47. Intérieurement
<EMI ID=33.1>
l'électrode. Cet alésage va jusqu' à un épaulement plat
81 d'une seconde matrice intérieure percée de part
en part d'un alésage 82, ayant un diamètre qui permet de recevoir la tige 48 avec un jeu serré.
A mesure que la pièce extrudée est enfoncée par compression dans la matrice 78 à l'aide d'un outil
83, la partie qui donnera les produits de raclage
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cisaillement du noyau en venant au contact de l'épau-lement 84. On enfonce ensuite par compression le noyau cisaillé dans la matrice 78 et la partie destinée à
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et elle est refoulée jusqu'à donner une tête de forme bien définie dans l'alésage 79. La matrice représentée sur la figure 3b permet donc de confectionner jusqu'à l'état de finition une électrode 86 en une seule opération, à partir de la pièce extrudée représentée sur la figure 3a.
On décrira ci-après un second mode de mise en oeuvre du procédé .selon- l'invention, permettant d'obtenir une électrode de bougie d'allumage dont le noyau n'est pas totalement enrobé. Selon ce second mode de mise en oeuvre du procédé , on fait appel aux opérations successives représentées sur les figures 1a à If, que l'on fait suivre des stades opératoires représentés sur les figures 4a à 4d. Dans ce second mode de mise en oeuvre, on confectionne la capsule 14 en procédant aux opérations représentées sur les figures la à 1c. De même, le tronçon 21 constituant le noyau est obtenu comme représenté sur la figure 1d, il est monté comme représenté sur la figure 1e et on lui fait subir un ajustage préalable comme représenté <EMI ID=36.1>
mise en oeuvre de ce procédé, on ne soumet pas l'ensemble constitué par la capsule et par le noyau à
une opération d'ogivage mais au contraire on le transporte directement jusqu'à la filière d'extrusion, dans laquelle on obtient la pièce extrudée lui.
L'outil et la filière servant à la fabrication de cette pièce extrudée 101 représentée sur la figure 4a sont identiques à l'outillage utilisé pour la fabrication de la pièce extrudée représentée sur la figure 1h. Mais, du fait que la pièce n'a pas subi d'ogivage préalable, le nez t02 du poinçon s'enfonce dans l'ex-trémité ouverte de la capsule 14 et vient au contact
de l'extrémité du noyau 21. On choisit la longueur
du nez 102 de manière que la face extrême du noyau 21
en cuivre vienne au contact de la face extrême 103
de ce nez avant que le poinçon ne soit appliqué sur la capsule, de manière à être certain qu'au début de l'opération d'extrusion la paroi extrême 16 de la capsule soit soumise à une pression importante par l'intermédiaire du noyau 21. Gr�ce à une telle disposition, toute tendance à la formation d'un espace vide à l'extrémité intérieure du noyau devient peu probable.
Une fois l'extrusion, ou le filage, terminé, la pièce extrudée comporte une paroi intérieure extrême 104 qui est fermée, une paroi latérale 106 de forme cylindrique et une partie tubulaire 107 de plus grand diamètre, toutes ces parties étant faites avec
le matériau de la capsule 14. Le noyau 21 prend une forme allongée de manière à former une pièce 108 allant de l'extrémité intérieure 109 jusqu'à une surface extrême 111 qui est à nu.
Le second mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention.vise à la fabrication d'une électrode telle que représentée sur la figure 4d. On y parvient
en introduisant la pièce extrudée 101 dans une matrice d'ébarbage identique à la matrice 57 dans laquelle
la partie tubulaire 112 est séparée par cisaillement d'avec l'extrémité supérieure de la partie extrudée,
en laissant une pièce bimétallique 113 ayant un pourtour extérieur régulier. Après cette opération de cisaillement, on soumet la pièce 113 à un pressage partiel, comme représenté sur la figure 4c, entre une matrice 116 et un poinçon 117, de manière à former, entre les deux extrémités de cette pièce, une nervure 118 étalée vers l'extérieur. Un axe ou
<EMI ID=37.1>
intérieure de la pièce au cours de l'opération de pressage et provoque l'éjection de la pièce 120 munie d'une nervure, lorsque l'outil 117 recule en s'éloignant
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représenté sur la figure 4d, on forme deux ou plusieurs fentes transversales dans l'extrémité ouverte de la
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et 122 destinés à coopérer avec la nervure 118 pour former un ensemble servant à installer l'électrode dans une bougie d'allumage.
Dans chacune des deux formes de réalisation
<EMI ID=40.1>
conçus de manière que ce noyau ne dépasse pas l'extrémité ouverte de la capsule, une fois que les deux pièces ont été assemblées. De préférence, on soumet ensuite le noyau à un ajustage de manière à être certain qu'il ne se formera pas d'espace vide entre la paroi extrême 16 de la capsule 14 et l'extrémité intérieure du noyau. Dans le cas de la seconde forme de réalisation, cela a également pour effet de bloquer les deux pièces l'une contre l'autre de façon qu'elles soient transportées et introduites automatiquement dans la machine dans laquelle se produit l'extrusion, ou le filage, sans que le noyau ne tombe de la capsule. Il convient de noter que l'opération d'ogivage de la première
forme de réalisation supprime: . également ce risque même si l'on ne procède pas à un ajustage préalable.
Dans le cas de la forme de réalisation selon laquelle on obtient un enrobage total, l'extrusion
est assurée à l'aide d'un poinçon comportant un nez
d'un diamètre relativement faible qui permet d'obtenir l'application de pressions extrêmement fortes sur
les bords rabattus de la capsule ou le métal extérieur de manière à obtenir une fermeture totale assurant l'enrobage complet du noyau et également de garantir
�
qu'il ne se formera pas d'espace vide à l'extrémité opposée de ce noyau, au début de l'opération d'extrusion. En outre, en vue de garantir l'absence de tout espace vide et d'assurer un bon contact suivant l'interface entre le noyau et la capsule, il est très important que les deux pièces soient parfaitement nettoyées avant montage et que, dans toute la mesure du possible, les substances étrangères et le lubrifiant soient chassés.
Le demandeur envisage de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention dans plusieurs machines.
<EMI ID=41.1>
pour la confection de la capsule 14 et on peut faire appel à un dispositif distinct de cisaillement pour
la confection du tronçon ou noy�u 21 . On peut prévoir une machine de montage assurant le montage automatique du noyau 21 dans la capsule après nettoyage de ces deux pièces. Une telle machine de montage peut également servir à effectuer l'opération d'ajustage préalable
et, éventuellement, l'opération d'ogivage, mais cette dernière opération peut également être assurée par une machine qui effectue les opérations ultérieures. Enfin, l'extrusion ou le filage, et les opérations ultérieures d'ébarbage et de formage peuvent s'effectuer dans une machine distincte. Mais, si l'on peut envisager de faire appel à des machines distinctes pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, il convient de remarquer que l'on peut prévoir des machines mixtes
et que l'on peut apporter diverses modifications aux opérations décrites plus haut sans sortir du cadre de
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REVENDICATIONS
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talliques, par exemple pour bougies d'allumage, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes suivantes consistant à façonner une pièce en un premier métal pour lui donner la forme d'une capsule (14) percée
en son centre d'une ouverture allant d'une extrémité ouverte (18) jusqu'à une extrémité fermée (16), à
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premier, à mettre sn place ce noyau dans ladite ouverture centrale de manière qu'il ne fasse pas saillie au-delà de ladite extrémité ouverte et d former une pièce extrudée en enfonçant par compression ladite capsule et ledit noyau dans l'extrémité fermée d'une filière d'extrusion, ou de filage, à l'aide d'un outil présentant une face extrême (46, 103) qui est au moins aussi petite que ladite ouverture centrale de manière
à donner naissance à des forces importantes d'extrusion destinées à être appliquées sur ladite paroi extrême
(54, 104) par l'intermédiaire dudit noyau.