"Perfectionnements aux systèmes de transmission numérique et d'affichage de textes sur un écran de télévision" La présente invention concerne des perfectionnements aux systèmes de transmission numérique et d'affichage de textes sur un écran de télévision. Sous une forme abrégée, on désignera, dans la suite, de tels systèmes par systèmes de télétexte. Plus particulièrement, l'invention concerne des perfectionnements au système de télétexte qui a été décrit dans la demande
de brevet français déposée le 6 septembre 1976 sous le numéro d'enregistrement national 76 27212 aux noms conjoints de Télédiffusion de France, Le Marouille et Fournier.
Dans le système de télétexte décrit dans cette demande de brevet, il
est prévu qu'une source de signaux diffuse ou transmet des données sous forme
de paquets. Les données peuvent provenir de plusieurs voies. L'ensemble des paquets d'une voie constitue un magazine formé de plusieurs pages. Les paquets de données provenant de voies différentes peuvent être codés et multiplexés comme il est décrit dans la demande de brevet français déposée le 6 juin 1975 sous le numéro d'enregistrement national 75 18319 aux noms conjoints de Télédiffusion de France et de l'Etat français, et intitulée "Système de diffusion de données". Les paquets appartenant à une page d'un magazine ne
sont pas multiplexés avec les paquets des autres pages du même magazine. Les données d'une page commencent par un drapeau de page suivi des données indiquant le numéro de la page et se terminent par le drapeau de page suivant. Les données de chaque page sont groupées en rangées. Le terme rangée, qui correspond à
une ligne de caractères dans une page, est utilisé pour éviter toute confusion avec les lignes du balayage de télévision. Les données de chaque rangée sont
<EMI ID=1.1>
d'un autre drapeau de rangée.
Dans chaque récepteur du système, une clef de décodage est à la disposition de l'abonné afin de lui permettre d'avoir accès aux paquets d'une voie, les paquets des autres voies étant détruits. Ainsi la clef permet de recevoir tous les paquets d'un magazine que la source diffuse périodiquement. De plus, le récepteur comporte un clavier sur lequel l'abonné peut composer le numéro d'un page du magazine de manière que seuls les données relatives à la page choisie soient transmises au générateur de caractère du récepteur.
La présente invention ne concerne pas la sélection d'un magazine par une clef de décodage; elle ne concerne pas non plus la sélection d'une page au moyen d'un clavier. Par contre, elle concerne un arrangement des signaux transmis et des moyens prévus dans chaque récepteur de données du système pour permettre des variations dans la présentation des textes affichés sur les écrans de télévision afin de rompre avec la monotonie des présentations connues. Ces variations peuvent, par exemple, concerner la couleur des caractères, la couleur des fonds sur lesquels s'inscrivent les caractères le clignotement de certains caractères. des modifications dans la hauteur et/ou la hauteur des caractères, etc.
On rappelle qu'un générateur de caractères permettant la visualisation
de caractères sur un écran de tube cathodique de télévision comporte une
mémoire morte associée � une mémoire vive. La mémoire morte contient les informations de forme de chaque caractère affichable. La mémoire vive contient les codes des caractères, y compris les blancs séparant les mots, qui composent le texte à afficher. Dans la mémoire vive, les caractères sont rangés à. des adresses qui correspondent aux positions géographiques des caractères dans la page. L'opération d'affichage comporte la lecture séquentielle des rangées de codes de caractères de la mémoire vive, chaque lecture d'un code de caractère entraînant, d'une manière connue, la lecture par balayage de la forme du caractère correspondant au code dans la mémoire morte, Si un caractère occupe
dix lignes de balayage de télévision, chaque lecture d'une rangée de codes
dans la mémoire vive entraîne dix balayages successifs des formes des
caractères de la rangée. Les balayages sont évidemment contrôlés par des horloges pilotées par la synchro ligne du tube d'affichage. Les signaux résultant d'un balayage d'une forme de caractère sont délivrés en parallèle, puis mis
en série dans un registre à décalage où la fréquence du signal d'avancement est contrôlée par une horloge pilotée par la synchro ligne du tube d'affichage. La sortie du registre à décalage est échantillonnée avec une fréquence contrôlée par une autre horloge et le signal de sortie est transmis vers le tube où il sert
de signal de luminance.
Par ailleurs dans les systèmes de transmission de caractères dans lesquels chaque caractère est représenté par un octet c'est à dire une suite de 8 éléments binaires ou ebs, on utilise généralement le code ASCII. Parmi les 8 ebs, un élément binaire est en principe réservé au contrôle de parité. Les 7 autres ebs offrent 128 possibilités. Parmi ces 128 possibilités. certaines sont réservées à des codes de caractères, d'autres à des codes de fonction. De plus, un octet dit d'échappement permet pratiquement de doubler ces possibilités en modifiant normalement le sens des codes qui le suivent.
Un objet de la présente invention consiste à prévoir un système de télétexte dans lequel les caractères affichés peuvent être de modèles différents se distinguant par leur forme, leur couleur, leur dimension, le fond, etc., chaque type de modèle pouvant être identifié à l'aide d'un ou de plusieurs octets correspondant à l'identité du type de modèle.
Suivant une. caractéristique de la présente invention, il est prévu un système de transmission et d'affichage de textes sur un écran de télévision, dans lequel la suite des octets de caractères transmis comprend (outre les étiquettes, les drapeaux de page, suivis des numéros de page, et les drapeaux de rangée, suivis éventuellement des numéros de rangée) des octets d'échappement suivis d'octets d'identité de modèle, elle-même suivie d'une séquence de caractères à afficher suivant le même modèle dont l'identité précède la séquence, chaque récepteur dudit système comportant, en plus d'une première mémoire vive classique emmagasinant les caractères codés, une seconde mémoire vive emmagasinant les octets d'identité du modèle aux mêmes adresses que
celles des caractères* de la séquence dans la première mémoire vive, la lecture pour affichage de la première mémoire vive étant effectuée-en même temps que
la lecture de la seconde mémoire vive dont le signal'de sorti= désigne une mémoire morte de générateur de caractères dans laquelle doit être lue la
forme des caractères lus dans la première mémoire vive, et/ou commande la luminance et/ou la chrominance du tube d'affichage au moment de l'affichage
des caractères par le tube de télévision.
. Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'identité d'un modèle qui suit un octet d'échappement se compose d'un octet par composante de l'identité suivi d'un octet d'échappement, sauf le dernier octet de composante d'identité qui est suivi du code du premier caractère d'une séquence affectée dudit modèle, les données du message étant appliquées à un aiguilleur délivrant les octets d'échappement suivis d'octets d'identité de modèle en série à une mémoire tampon, d'une part, et les octets de caractères ou les octets d'échappement suivis d'octets différents des octets d'identité de modèle
à l'entrée de la première mémoire vive, la sortie de la mémoire tampon étant reliée à l'entrée de la seconde mémoire et délivrant son contenu, sauf les octets d'échappement, à la seconde mémoire vive chaque fois qu'un caractère
de ladite séquence est inscrit dans la première mémoire vive, le contenu de
la mémoire tampon étant effacé à la réception d'un nouvel octet d'échappement suivi d'un octet d'identité ou de composante d'identité.
Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est le shéma bloc général d'un récepteur du système de télétexte décrit dans la demande de brevet 76 27212-déjà mentionnée,
la Fig. 2 est le schéma bloc des circuits de mémoire et du générateur
de caractère utilisable, suivant l'invention, dans le récepteur de la Fig. 1, <EMI ID=2.1>
<EMI ID=3.1>
Comme le terminal de réception représenté à la Fig. 2 de la demande
de brevet français 76 27 212 déjà citée, et à laquelle on pourra utilement
se reporter, le récepteur de la Fig. 1 comporte, comme un téléviseur classique, un circuit de réception et de démodulation 10 délivrant, d'une part,
le son à un haut-parleur 11 et, d'autre part, la vidéo à un décodeur de couleur
<EMI ID=4.1>
qui réalise également l'adaptation de la caractéristique tension/lumière
<EMI ID=5.1>
15 dont l'entrée est reliée à la sortie vidéo du circuit 10.et dont la sortie est reliée à un bloc de première sélection 16, semblable à l'équipement terminal décrit dans la demande de brevet 75 18319 déjà citée. La sortie du bloc 16 est reliée, par une jonction J à un bloc sélecteur de page et décodeur de données 17 dont la sortie est reliée à l'entrée d'une mémoire de page 18. Un clavier d'abonné 19 a ses sorties reliées convenablement aux entrées de commande des blocs 16 et 17. La sortie de la mémoire 18 est reliée à l'entrée d'un générateur de caractères 20 Les sorties de signaux du générateur 20 sont reliées aux entrées de couleur R2, V2 et B2 du commutateur vidéo 14, ainsi qu'à l'entrée de luminance 21. Une sortic de commande '_. du clavier 19 est également reliée à l'entrée de commutation du commutateur 14.
A noter que la jonction J est de préférence du type de celle qui est décrite dans la demande de brevet français 74 13136 déposée le 16 avril 1974. Elle permet un fonctionnement asynchrone entre 16 et 17. D'autre part, son èntrée peut, dans une variante, être reliée à un réseau de distribution télétexte à liaison filaire.
Dans le séparateur 15, un oscillateur restaure la fréquence rythme des éléments binaires ou ebs, puis des circuits de traitement traitent les ebs groupés en octets comme il est indiqué dans la demande de brevet français
75 18319 déjà citée et, notamment en ce qui concerne la validation par une clef de la voie désirée par l'abonné, en relation avec la Fig. 6 de cette demande.
En supposant cette validation positive, les données reçues sont dirigées vers le bloc 17 par la jonction J. En pratique, dans l'exemple de réalisation considéré ici, une voie est équivalente à un magazine. Le bloc 17 comporte les moyens permettant de reconnaître les octets de drapeau de page et les moyens de comparaison comparant, chaque fois que la reconnaissance précédente
est positive, les octets de numéros de page qui suivent avec le numéro de
page désirée composé sur le clavier 19 par l'abonné. Quand cette comparaison
est négative, les octets reçus et les suivants sont détruits jusqu'à la reconnaissance suivante d'un drapeau de page, Quand la comparaison est positive, les octets reçus jusqu'au prochain drapeau de page sont transmis à la mémoire
18 après avoir été encore mis en rangées, par des moyens adéquats, comme il
est décrit dans la demande de brevet 76 27212 déjà citée. On rappelle simplement que chaque rangée est précédée d'un drapeau de rangée, suivi d'un octet indiquant l'ordonnée de la rangée dans la page et déterminant une des adresses des caractères à mettre en mémoire dans 18, l'autre étant déterminée par la position de l'octet de caractère dans sa rangée.
Dans l'exemple de réalisation suivant la présente invention, .le bloc
de mémoire 18 et le générateur de caractère 20 sont constitués comme l'indique plus en détail la Fig.2. La mémoire 18 comprend en pratique deux mémoires vives
23 et 24. ainsi qu'une circuit aiguilleur 25 et une mémoire tampon 26. L'entrée de l'aiguilleur 25 est reliée par la liaison 27 à la sortie du circuit 17, Fig. 1, qui délivre les octets de caractères et de fonction des rangées. Les-entrées d'adresses de rangées des mémoires 23 et 24 sont reliées en parallèle par la liaison 28 à la sortie du circuit 17 qui délivre les numéros de rangée. Le circuit aiguilleur 25 a une sortie 29 reliée à l'entrée de données de la mémoire
23 et une sortie 30 reliée à l'entrée de la mémoire temporaire 26. La sortie
de la mémoire temporaire 26 est reliée à l'entrée de données de la mémoire
24.
Les données susceptibles d'être appliqués par 27 à l'entrée du circuit aiguilleur 25 peuvent être rangées dans les familles suivantes: tout d'abord,
le cas le plus simple, un octet de caractère alphanumérique, ensuite un
octet d'échappement plus un octet de caractère ou de fonction classique, et
enfin un octet d'échappement plus un octet d'identité de modèle de caractère.
Le circuit aiguilleur 25 comporte des moyens de détection permettant de reconnaître les données de la troisième Famille - octet d'échappement plus octet d'identité.de modèle -, ces moyens pouvant être de simples comparateurs, et permettant de les dirigés vers sa sortie 30 alors que les données des autres familles sont dirigées vers la sortie 29.
A titre indicatif, on va indiquer maintenant quelques types d'octets d'identité possibles. On peut prévoir un' octet F1 dont les cinq premiers éléments binaires portent les informations suivantes, quand ils sont à l'état
<EMI ID=6.1>
<EMI ID=7.1>
Ainsi, si l'octet a la valeur suivante 1000100X, il indique que la séquence des caractères suivants doit apparaître en rouge sur l'écran du tube. A titre d'exemple, s'il a la valeur 0110100X, il indique que la séquence doit
<EMI ID=8.1>
6ème, 7ème ebs à 0 permettent à l'aiguilleur 25 de détecter les octets de fonction, le sens du 4ème en sera expliqué dans la suite; le Sème eb est un eb de parité.
De la même façon, on peut prévoir un octet F2 avec pour ses ebs les significations suivantes:
<EMI ID=9.1>
Le 1er eb à 1 indique que la hauteur du caractère doit être doublée; le 2ème eb à 1 indique que la largeur du caractère doit être doublée; le 3ème eb
à 1 indique que le fond sur lequel s'inscrit le caractère doit avoir sa couleur
<EMI ID=10.1>
l'octet a la valeur suivante 110100X, il signifie qu'il faut doubler hauteur * et largeur du caractère et le faire clignoter. Le 5ème eb est à. 0 pour indiquer qu'il s'agit de l'octet F2.
On peut maintenant comprendre que si dans la suite des octets appliqués
<EMI ID=11.1>
dans 23 détectée par le circuit 31 déclenche l'inscription à la même adresse
<EMI ID=12.1>
de 26 à 24. Le circuit 31 est relié par la liaison de commande 32 à la mémoire
26. La mémoire tampon 26 est reliée à la mémoire vive 24 par 33..
La lecture de 26 dans 24 n'est pas destructrice du contenu de 26. Donc,
<EMI ID=13.1>
adresse de F1 et F2. En conclusion, sont inscrits aux mêmes adresses dans 23 les codes de caractères et dans 24 les codes d'identité du modèle. Le contenu de la mémoire 26 est effacé lors de la prochaine écriture dans cette mémoire tampon d'un octet d'échappement suivi d'un octet d'identités En dehors des octets F1 et F2, on peut également prévoir d'autres octets F3, par exemple, permettant de passer d'une forme de lettres à une
<EMI ID=14.1>
alors les quatre premiers ebs à l'identification de l'alphabet, le 5ème
et le 7ème désignent ensemble un octet d'identité qui permet sa détection dans l'aiguilleur 25, le Sème eb reste à 0 et le 8ème est toujours un eb de
parité.
Le générateur de caractère 20 de la Fig. 2 comprend quatre mémoires mortes 34 à 37, un commutateur 38, un circuit de mélange 39 et un circuit monovibrateur 40, Chaque mémoire morte 34 à 37 est associée à un registre à décalage 41 à 44 dont la fonction consiste à convertir en série les ebs classiquement lus en parallèle dans une mémoire morte de générateur de caractères. On rappelle que le balayage des formes de caractère se fait
dans les mémoires 34 à 37 ligne par ligne, chaque ligne correspondant en principe à une ligne de l'écran de télévision. Il est également prévu une horloge 45 qui commande les lectures des mémoires 34 à 37 en fonction des signaux de synchronisation ligne du tube de télévision. A la Fig. 2, on a également indiqué certaines entrées S pour montrer que la synchronisation
ligne est utilisée pour les lectures des mémoires concernées ou pour commander des opérations répétitives; toutefois, pour simplifier le dessin toutes les entrées S ne sont pas indicuées.
Le commutateur 38 sert à sélecter un des registres 41 à 44 à mettre en relation avec sa sortie 46 vers le circuit de mélange 39; il détermine également le rythme de lecture, ou encore d'échantillonnage, de la sortie des registres.
La sortie de lecture de la mémoire vive 23 est reliée en parallèle par
47 aux entrées d'adresses de lecture des mémoires mortes 34 à 37. Les
sorties parallèles de lecture des mémoires 34 à 37 sont respectivement reliées aux entrées parallèles des registres 41 à 44.
La sortie de lecture de la mémoire vive 24 comprend autant de fils que d'éléments binaires significatifs dans les octets de fonctions F1, F2 et F3. Ainsi, sont indiqués les fils R, V, B correspondant respectivement aux 3 premiers ebs de F1, le fil H correspondant au premier eb de F2, le fil L au second, le fil F au troisième et le fil C au quatrième. De plus un fil M comprenant quatre conducteurs correspond aux ebs significatifs de F3, ici supposés au nombre de deux, puisque quatre mémoires mortes sont prévues.
Le fil H est relié à une entrée de' commande de l'horloge 45. H étant à 0, l'horloge 45 fonctionne normalement, c'est à dire que pour chaque ligne d'image, la mémoire vive 23 est lue ainsi qu'une ligne de la forme de la lettre des; mémoires mortes qui correspond à l'adresse iue dans 23. Quand H passe à 1, y la cadence de l'horloge 45 est divisée par deux. Comme cette horloge désigne
<EMI ID=15.1>
des mémoires mortes, il en résulte que pour H - 1 chaque ligne de forme de caractère est lue successivement deux Fois à la fréquence ligne du téléviseur. Ainsi la hauteur du caractère affiché occupe deux fois plus de lignes sur le tube image, sa hauteur est doublée.
Le fil L comporte en fait deux conducteurs, l'un L1 commandant le .rythme de décalage des ebs dans les registres 41 à 44, l'autre L2 commandant le rythme d'avance des adresse horizontales dans la mémoire vive 23 par l'entrée L2. Il
<EMI ID=16.1>
de ligne du téléviseur. Le fil L à 0, les rythmes de décalage et d'échantillonnage sont normaux. Quand le fil L est à 1, le rythme du décalage dans les registres est divisé par deux, si bien que le même eb reste deux fois plus de temps dans
la c:ellule de sortie de chaque registre et peut donc 1 être échantillonné deux
fois. Ainsi, l'information d'un point d'un caractère est envoyée deux fois
au tube d'affichage sur la même ligne d'image. la largeur est donc doublée. Comme un caractère occupe une plus grande place dans une rangée affichée, il faut
<EMI ID=17.1>
la rangée correspondante de 23.
Les quatre conducteurs du fil M permettent de choisir la mémoire morte dont on utilise la sortie parmi les mémoires 34 à 37. En effet, il apparaît
qu'à chaque lecture de la mémoire 23 les quatres mémoires 34 à 37 sont lues
en parallèle. Toutefois, le commutateur 38 n'autorise qu'une liaison avec
le circuit 39. Avec quatre mémoires mortes dans lesquelles sont respectivement stockés quatre alphabets, il apparaît qu'avec deux ebs de l'octet F3, on peut facilement changer de langue suivant les textes à afficher.
Le Fil C à 0 met le monostable 40 au repos et, à 1, le met à l'état de travail. La cadence du monostable peut être de l'ordre de 1 Hz et sert comme
on va le voir à faire clignoter les caractères.
On va maintenant pour décrire les rôles des fils R, V, B, F se reporter
à la Fig. 3. On y retrouve le fil 46 reliant la sortie du commutateur 38
au circuit 39, ainsi que le fil 47 de sortie du monostable 40. On rappelle
tout d'abord que le fil 46 transmet les signaux numériques portant l'information de luminance. Ainsi, à chaque balayage d'une ligne de forme de caractère dans une mémoire morte, après mise en série dans le registre correspondant, le
signal transmis par 46 a l'allure indiquée par la courbe 1 de la Fig. 3. A
un niveau haut du signal _1 correspond un point allumé, à un niveau bas correspond le fond éteint. Le fil 46 est relié à l'entrée d'un circuit inverseur contrôlable
48 dont la sortie est reliée à l'entrée d'un interrupteur 49. La sortie de l'interrupteur 49 est, d'une part, reliée à la sortie 21 par un circuit de mise en forme 50 et, d'autre part, en parallèle aux premières entrées des
<EMI ID=18.1>
Fil R, celle de la porte 52 au fil V et celle de la porte 53 au fil B. La sortie de la porte 51 est reliée au fil R2 par un circuit de mise en forme
54, celle de 52 à V2 par un circuit de mise en forme 55, et celle de 53 à
<EMI ID=19.1>
contrôlable 48 est reliée au fil F tandis que l'entrée de commande de l'interrupteur 49 est reliée au fil 47.
Si l'on suppose que les fils P et 47 sont au repos à l'état 0, le
signal 1 du fil 46 est appliqué sans modification au circuit 50 et aux
portes 51 à 53. A la sortie de 50, le signal est traité dans le circuit de commutation 14, Fig. 1, comme il est décrit dans la demande de brevet 76 27212 en relation avec la Fig. 3 de cette demande. Si l'on suppose de plus que
le fil R est à l'état 1, les états 1 du signal 1 passent à travers la porte 51, sont appliqués au circuit de mise en forme 54 avant d'être traités dans le circuit 14 de la Fig. 1. Il apparaît donc que le signal de chrominance rouge est semblable au signal de luminance avec pour résultat l'affichage en rouge
du caractère. Si les fils R et V sont à l'état 1, les états 1 de 1 sont transmis et les fils R2 et V2 sont excités, la combinaison des couleurs se faisant dans le tube après traitement dans 14. Il apparaît ainsi que l'on peut afficher les caractères en blanc, ou selon six couleurs prédéterminées en utilisant les trois premiers éléments binaires de l'octet F1.
Si le fil F est à l'état 1, le signal de sortie de 48 est inversé par
<EMI ID=20.1>
le signal 1, mais ce sont les parties ne faisant pas partie du caractère, soit les états 0 de 1 qui apparaissent en couleur, à l'inverse du cas précédent.
Si le fil 41 est mis périodiquement à l'état 1, la transmission du signal est interrompue pendant ces états à travers le circuit 49. Il en résulte que le signal de luminance est interrompu ce qui se traduit par un clignotement sur l'écran.
Le circuit de mise en forme 50 sert également à ajouter le signal numérique
<EMI ID=21.1>
Il faut encore noter qu'en l'absence d'indication d'identité de modèle, les fils de sortie RVB de 24 sont à l'état 1 pour faire apparaître le caractère en blanc sur noir.
Le fonctionnement de lecture des mémoires 23 et 24 est évidemment simultané afin de lire les caractères dans les mémoires mortes en même temps que les états des fils de sortie de 24 sont commandés par les ebs d'identité des octets F1. F2 et F3. /
En ce qui concerne le cas de l'élément binaire correspondant à "Graphique" dans l'octet F1, il faut comprendre qu'il est prévu, par exemple à côté de la mémoire morte 34, une mémoire câblée dans laquelle sont en mémoire des rectangles à six points permettant par juxtaposition de produire des traces sur l'écran.
En pratique, la sortie de la mémoire vive 24 comporte un fil correspondant au
<EMI ID=22.1>
câblée au lieu de la mémoire 34 d'une manière analogue à la sélection effectuée par le fil M. Les codes des rectangles de graphique sont prévus dans le code ACSII.
Dans un mode de fonctionnement du système, on préfère commencer chaque rangée par une identité de modèle, qui peut ensuite être modifiée au cours
de la rangée, mais en revenant à une identité de ba'se à la fin de chaque rangée. Ainsi la présentation est resynchronisée au début de chaque rangée.
Bien que les principes de la présente invention aient' été décrits cidessus en relation avec un exemple particulier de réalisation, il faut comprendre que ladite description n'a été faite qu'à titre d'exemple et ne limite pas la portée de l'invention.
<EMI ID=23.1>
Système de transmission et d'affichage de textes sur un écran de télévision, dans lequel les données relatives au texte à afficher sont groupées �il octets qui sont tressais en série, les octets relatifs à une rangée de caractères ou signes sur ledit écran de télévision étant précédés d'un octet de drapeau de rangée suivi d'un octet du numéro de rangée et suivies d'un drapeau de rangée, la suite des octets comprenant des octets d'identité de modèle suivis d'une séquence de caractères à afficher suivant le même modèle dont l'identité précède la séquence, les octets d'identité de modèle étant
<EMI ID=24.1>
identité de modèle sont précédés d'un octet d'échappement, chaque récepteur dudit système comportant, en plus d'une première mémoire vive classique emmagasinant les octets de caractères, une seconde mémoire vive emmagasinant les octets d'identité de modèle aux mêmes adresses que celles des octets de caractères de la séquence associée dans la première mémoire vive, la lecture pour affichage de la première mémoire vive étant effectuée en même temps que la lecture de la seconde mémoire vive dont le signal de sortie désigne une mémoire morte de générateur de caractères parmi une pluralité de telles mémoires mortes, dans laquelle doit être lue la forme des caractères dont les codes sont lus dans la première mémoire vive.