Cadre formant collier d'emprisonnement
automatique pour bovidés L'invention concerne un cadre formant collier d'emprisonnement automatique pour animaux, notamment des bovidés, dont le cadre porteur peut être suspendu dans une stalle d'étable, et comporte deux branches latérales convergeant vers le bas l'une vers l'autre et une barre orientée à peu près horizontalement et qui relie rigidement entre elles les extrémités supérieures des deux branches, au moins un levier de fermeture à deux bras situé dans le plan du cadre porteut qui .:
est monté sur une des deux branches de façon à pouvoir pivoter autour. d'un axe orienté perpendiculairement au plan du cadre, et dont l'extrémité supérieure est placée au niveau de la barre transversale de cadre, un bras de manivelle monté sur la barre précitée de façon à pouvoir tourner autour d'un axe orienté perpendiculairement au plan du cadre et qui est articulé à l'aide d'un levier de liaison à un bras sur l'extrémité supérieure du levier de fermeture, la position de fermeture dudit levier étant atteinte essentiellement lorsque le bras de manivelle et le levier de liaison sont situés l'un à côté de l'autre dans une position de point mort de l'ensemble levier-bras de manivelle,
tandis que la position d'ouverture du levier de fermeture est essentiellement atteinte lors du déploiement du bras de manivelle et du levier de liaison dans l'autre position de point mort de cet ensemble, le cadre comportant en outre un étrier en forme de U, ouvert vers le haut et dont les deux branches sont articulées par leurs extrémités libres, au moins indirectement, sur les extrémités inférieures des deux branches du cadre et pendent dans le plan du cadre, ledit étrier pouvant être fixé par sa traverse de façon lâche sur le plancher de la stalle d'étable.
En correspondance à un cadre de type connu formant collier d'emprisonnement automatique de bovidés et faisant l'objet du modèle d'utilité d'Allemagne Fédérale No. 7 728 870, on pourrait s'attendre à ce que le dépassement d'une position de point mort de l'ensemble formé par le bras de manivelle et le levier de liaison, et représentant un mécanisme de transmission à manivelle, établisse pour chacun des deux leviers de fermeture, pouvant pivoter en synchronisme et dans des sens opposés,un verrouillage efficace dudit ensemble. Cependant, il s'est avéré en pratique que cela n'est effectivement pas le cas.
Il arrive qu'un animal retenu par le cadre ramène, intentionnellement ou non, par exemple à l'aide de ses cornes lorsqu'on a affaire à un bovidé, l'ensemble levier-bras de manivelle précité dans une de ses positions de point mort et le fasse dépasser cette position en provoquant alors l'ouverture du cadre, ce qui peut libérer l'animal.
L'invention a en conséquence pour but de fournir un cadre formant collier d'emprisonnement automatique pour bovidés du type précité, qui maintienne efficacement l'animal emprisonné aussi longtemps que l'éleveur le désire.
Ce problème est résolu selon l'invention à l'aide d'un dispositif de verrouillage du levier de fermeture dans sa position de fermeture, en empéchant son ouverture par l'animal emprisonné. Dans le cas où il est prévu
deux leviers pivotants de fermeture, le dispositif de verrouillage agit évidemment sur les deux leviers. Cependant, il est à noter que le dispositif de verrouillage selon l'invention est agencé de façon à résoudre le problème
posé d'une manière efficace, en tenant compte du fait qu'une sécurité absolue est difficile à obtenir en pratique, compte tenu de la dépense à engager et n'est cependant également pas nécessaire.
Le dispositif de verrouillage selon l'invention peut être agence de façon à verrouiller le bras de manivelle et/ou le levier de liaison approximativement dans, une position de point mort. Il n'a par conséquent pas besoin de s'accrocher directement sur le ou sur un levier pivotant de fermeture lorsque celui-ci a atteint sa position de fermeture.
Conformément à un mode de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention, celui-ci peut comporter un premier corps de verrouillage monté
sur le bras de manivelle ou sur le levier de liaison et un second corps de verrouillage disposé sur la barre du cadre et qui coopère avec le premier
corps de verrouillage pour exercer l'action de verrouillage. En conséquence,
la zone de verrouillage est située sur le collier proprement dit et celui-ci, associé au.dispositif de verrouillage, peut être mis en place ultérieurement
ou à nouveau enlevé.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le premier corps de verrouiilage a deux degrés de liberté alors que le second corps de verrouillage est immobile. Ainsi, la zone de verrouillage est fixe par rapport au collier,
de sorte qu'il est possible de commander à distance le dispositif, de verrouillage.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le premier corps de verrouillage est monté de façon à pouvoir tourner, au voisinage de l'articulation formée-par le bras de manivelle et le levier de liaison, autour d'un axe
orienté parallèlement au pivot d'articulation. On obtient ainsi que, d'une part, un simple mouvement de rotation du premier corps de verrouillage provoque déjà. un verrouillage ou un déverrouillage et que, d'autre part,le premier corps de verrouillage prenne dans la position de fermeture du levier de fermeture une position spatiale dans laquelle il peut coopérer de la manière la plus simple avec le second corps de verrouillage placé dans une position fixe.
Selon une autre caractéristique de 1! invention, le premier- corps de ver-
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verrouillage sous l'effet de cette sollicitation. Ledit poids ou ressort
exerce sur-le premier corps de verrouillage une force qui doit être contrebalancée par une force antagoniste à exercer par l'opérateur lorsqu'il doit être verrouillé. La sollicitation par un poids ou un ressort permet également d'agencer le dispositif de verrouillage selon l'invention comme cela va être précisé dans la suite.
Ce dispositif de verrouillage est agencé, dans le cas d'un collier d'emprisonnement automatique qui comporte d'une manière connue pour. l'ouverture un câble de traction accroché au moins indirectement sur le bras de manivelle ou sur le levier de liaison, de manière que ce câble de traction soit utilisé en premier pour le déverrouillage et s'accroche dans ce but sur le premier corps de verrouillage. Par un actionnement du câble de traction, on peut par conséquent produire aussi bien un déverrouillage qu'une ouverture du collier.
Conformément à un mode avantageux de réalisation du collier d'emprisonnement automatique selon l'invention, le premier corps de verrouillage est agencé sous la forme d'un crochet et le second corps de verrouillage est agencé sous la forme d'un bord d'une plaque décalée latéralement par rapport à la traverse du collier, le crochet venant s'accrocher en arrière dudit bord, ce qui permet d'agencer le dispositif de verrouillage selon l'invention d'une manière particulièrement simple.
Avantageusement, le crochet intervenant dans le mode avantageux de réalisation de l'invention est pourvu d'une partie extérieure incurvée qui coopère avec le bord de plaque précité de manière à produire un refoulement temporaire du crochet. En conséquence, il n'est pas nécessaire que l'opérateur ait à
faire pivoter le crochet pour l'amener dans la condition d'accrochage sur le bord de plaque lors du verrouillage.
Conformément à un autre mode de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention, le bras de manivelle ou le levier de liaison est pourvu d'une butée fixe servant à maintenir le premier corps de verrouillage dans sa condition déverrouillée et, lors de la sollicitation de ce corps de.verrouillage par.un ressort, il est prévu une autre butée fixe servant à le maintenir dans sa position de verrouillage. La 'butée fixe citée en premier sert d'entraîneur, tandis que la seconde butée fixe a pour fonction d'empêcher que la force élastique s'exerçant sur le premier corps de verrouillage le fasse dépasser sa position de verrouillage, ce qui pourrait causer des difficultés lors du verrouillage.
Cet arbre 54 est monté de façon à pouvoir tourner autour de son axe longitudinal sur le côte supérieur de la traverse de cadre 12, d'une manière appropriée.
Le levier de liaison 50 est constitué par une plaque approximativement rectangulaire, dont les extrémités sont articulées,d'un côté,sur un des bras de levier 16 et, de l'autre côté, sur un des bras de manivelle 53. Au voisinage
du pivot 55 de l'articulation qui assure la .raison du levier 50 avec le bras de manivelle 53 précité, il est prévu une broche 56, orientée parallèlement
au tourillon 55 et solidaire du levier de liaison 50. La broche 56 porte comme premier corps de verrouillage un dispositif de verrouillage se présentant
sous la forme d'un crochet plat arrondi 57 qui s'applique contre le levier
de liaison 50. Le crochet 57 est pourvu d'un câble de traction 58 qui s'accroche sur le crochet de manière que celui-ci puisse pivoter dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, dans une direction d'observation où il n'est pas masqué par le levier de liaison 50. Lorsque le câble de traction 58 est relâché, le poids du crochet 57 exerce un couple par rapport à l'axe de
la broche 56, ce couple faisant pivoter le crochet vers le bas dans le sens
des aiguilles d'une montre, dans la même direction d'observation.
Comme second corps de verrouillage faisant partie du dispositif de verrouillage précité, il est prévu une plaque 59 fixée horizontalement sur le côté inférieur de la traverse de cadre 12, faisant saillie latéralement du plan du cadre et qui comporte un bord 60 qui est situé sur la trajectoire suivie par le crochet 57 et qui est naturellement disposé sur le coté du levier de liaison 50 qui est opposé à la traverse de cadre 12. Pour la coopération du bord de plaque 60 avec le crochet 57 en vue du verrouillage du dispositif d'accouplement 52, et par conséquent des deux leviers de fermeture
15 dans leurs positions de fermeture parallèle et verticale= le crochet 57,
qui doit s'accrocher par le bas sur le bord de plaque 60, est pourvu d'une partie extérieure incurvée 61 qui se déplace sur le bord de plque 60 et qui pousse par conséquent le crochet 57 de manière à le faire pivoter dans le
sens contraire des aiguilles d'une montre, le mouvement de retour s'effectuant par gravité après exécution du mouvement précité.
Le point d'accrochage du câble de traction 58 sur le crochet 57 est choisi,
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position angulaire voisine de sa position angulaire de déverrouillage, qui ne diffère pas fortement de sa position angulaire de verrouillage.
On va maintenant décrire dans la suite le mode de fonctionnement du dispositif de verrouillage selon l'invention:
On va partir de la condition représentée sur la Figure 4, où les bras supérieurs 16 des deux leviers de fermeture 15 sont écartés l'un de l'autre par pivotement; le dispositif d'accouplement 52 comportant les deux leviers
de liaison 50 et 51 forme approximativement un Z et le câble de traction a
été tendu par l'ouverture précédente du collier d'emprisonnement automatique d'animal; on doit par conséquent d'abord relâcher ce câble et ensuite l'animal pénétrant de lui-même dans le collier peut faire rapprocher les bras de :levier
16 l'un de l'autre par pivotement. Pendant ce mouvement de pivotement, le dispositif d'accouplement 52 est entraîné en rotation par les deux leviers de liaison 50 et 51, dans le sens des aiguilles d'une montre en regardant la Figure 4, autour de l'axe de l'arbre 54. Avant que les bras 16 arrivent dans une position verticale où ils sont parallèles entre eux, la partie extérieure incurvée 61, qui forme une came sur le crochet 57, entre en contact avec le bord de plaque 60 qui pousse initialement le crochet et qui vient ensuite s'accrocher en arrière de celui-ci.
Pour le déverrouillage et l'ouverture du collier, il suffit d'exercer une traction sur le câble 58, ce qui détache le crochet 57 de la plaque 50 et ce qui provoque l'entraînement du levier de liaison 50, de sorte que le dispositif d'accouplement 52 est entraîne en rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, ce qui provoque à nouveau l'écartement des bras de levier 16 l'un de l'autre.
Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés; elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées et sans que l'on ne s'écarte de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS
1.- Cadre formant collier d'emprisonnement automatique pour animaux, notam- ment des bovidés, comportant deux branches latérales convergeant vers le bas l'une vers l'autre et une barre orientée à peu près horizontalement et qui
relie rigidement entre elles les extrémités supérieures des deux branches
au moins un levier de fermeture à deux bras situé dans le plan du cadre porteur.
qui est monté sur une des deux branches de façon à pouvoir pivoter autour d'un
axe orienté perpendiculairement au plan du cadre et dont l'extrémité supérieure
est placée au niveau de la barre transversale de cadre, un bras de manivelle
monté sur la barre précitée de façon à pouvoir tourner autour d'un axe orienté perpendiculairement au plan du cadre et qui est articulé à l'aide d'un levier
de liaison à un'bras sur l'extrémité supérieure du levier de fermeture, la
position de fermeture dudit levier étant atteinte essentiellement lorsque le
bras de manivelle et le levier de liaison sont situés l'un à côté de l'autre
dans une position de point mort de l'ensemble levier-bras de manivelle, tandis
que la position d'ouverture du levier de fermeture est essentiellement atteinte lors du déploiement du bras de manivelle et du levier de liaison dans l'autre position de point mort de cet ensemble, le cadre comportant en outre un étrier
en forme de U, ouvert vers le haut et dont les deux branches sont articulées
par leurs extrémités libres, au moins indirectement, sur les extrémités infé- rieures des deux branches du cadre et pendant dans le plan du cadre, ledit étrier pouvant être fixé par sa traverse de façon lâche sur le plancher de la stalle d'étable, caractérisé en ce qu'il est prévu un dispositif pour verrouil-
1er le levier de fermeture dans sa position de fermeture en empêchant une ouverture par l'animal emprisonné.