éléments pour la mise en oeuvre de ce procédé
L'invention a pour objet un nouveau procédé de fabrication de murs de soutènement, qui consiste à poser, sur une semelle de propreté en béton ou en sable, une première série
de poutrelles de béton armé transversales parallèles équidistantes sur lesquelles on pose, au voisinage de leurs extrémités, une deuxième série de poutrelles de béton armé longitudinales formant deux rangées parallèles de chaînage continu, après quoi on continue à élever le mur par superposition successive de série de poutrelles transversales sur les dernières poutrelles longitudinales posées et de séries de poutrelles longitudinales ._ sur les dernières poutrelles transversales posées, les espaces <EMI ID=1.1>
plissage.
Ce procédé présente toute une série d'avantages par rapport aux procédés habituels d'édification de murs de soutènement traditionnels en béton :
- Un prix de revient moins élevé,
- Un taux de travail nettement plus faible pour la fondation.
- Un très faible pourcentage d'aléas et d'imprévus <EMI ID=2.1> sage des vides entre les poutrelles.
- Possibilité de surélévation ultérieure sans reprise de la base, ce qui est impossible avec les murs en béton classiques.
- Terrassement de moindre importance.
- Possibilité d'édification sur des sols ayant un indice de portance moyen et non homogène.
- Rapidité d'exécution sur le chantier, d'où diminution du risque d'éboulement des terrassements.
- Dans le cas où l'ouvrage à édifier est en bordure d'une voie publique, diminution d'encombrement de la chaussée en durée et en surface, absence d'étais pour coffrage, de stocks d'agrégats, de bétonnières, etc...
- Fabrication indépendante de la mise en place, pouvant être poursuivie par mauvais temps et, par exemple, par ;rand froid, ce qui facilite le respect des délais.
Dans un mode opératoire, les rangées de poutrelles longitudinales sont disposées les unes au-dessus des autres- et
les poutrelles transversales sont disposées aussi les unes audessus des autres, de sorte que l'ensemble du mur forme une
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pour supporter la face.arrière du mur, des poutrelles transver-
<EMI ID=4.1>
mont supérieure.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, on augmente l'épaisseur du mur au moyen d'une ou plusieurs rangées supplémentaires de poutrelles longitudinales, les poutrelles longitudinales étant reliées par des poutrelles transversales.
En vue d'augmenter considérablement la solidité du mur de soutènement, on utilise des poutrelles qui présentent des encoches aux endroits où elles reposent les unes sur les autres.
L'invention vise aussi les poutrelles de béton armé préfabriquées pour l'édification de tels murs de soutènement.
Ces poutrelles sont de section rectangulaire et présentent, sur leurs faces supérieure et inférieure, au voisinage de leurs extrémités, des encoches de largeur égale à une ou_deux fois la largeur des poutrelles, selon le mode d'assemblage de celles-ci.
Dans un mode de réalisation avantageux, chaque encoche est évasée dans ses parties qui débouchent sur les faces laté-
<EMI ID=5.1>
trelles longitudinales, un angle obtus pour donner au mur une configuration polygonale épousant sensiblement une courbe éventuelle.
<EMI ID=6.1>
cription suivante et à l'examen des dessins annexés qui centrent, à titre d'exemples non limitatifs, quelques modes de réalisation de murs de soutènement suivant l'invention.
Sur ces dessins :
Fig. 1 représente, en perspective, une poutrelle transversale en béton armé préfabriqué pour l'édification d'un mur de soutènement suivant l'invention, Fig. 2 représente, également en perspective, une pou- <EMI ID=7.1>
CM
<EMI ID=8.1> encoche des poutrelles, et Fig. 7 représente, également en coupe, un autre mode de réalisation de mur de soutènement suivant l'invention.
Le mur de soutènement suivant l'invention, dont une partie est représentée sur les fig. 3 et 4, est constitué par une première série de poutrelles de béton armé préfabriquées transversales telles que T1, T2, etc... parallèles et équidistantes, posées sur une semelle de propreté en béton ou en sable
1. Sur ces poutrelles transversales sont posées, au voisinage de leurs extrémités, une deuxième série de poutrelles de béton
<EMI ID=9.1>
les deux dans la direction générale de la longueur du mur de soutènement.
Sur cette première couche de poutrelles longitudinales, est posée une nouvelle série de poutrelles transversales telles que T11, respectivement, au-dessus des premières poutrelles transversales T1, T2...
Sur ces poutrelles transversales, telles que T11, on pose deux nouvelles rangées de poutrelles longitudinales,
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la mur en procédant de la mené lanière par superposition de <EMI ID=11.1> <EMI ID=12.1>
vertical et les poutrelles longitudinales superposées se trouvent aussi sensiblement dans un même plan vertical, de sorte que l'ensemble des poutrelles forme des puits de section générale rectangulaire 3 que l'on garnit de matériaux 'e remplissage appropriés, de préférence propres à permettre un drainage convenable des .eaux qui s'écoulent du talus 10 que soutient le mur. Afin que ces matériaux 4 de remplissage ne puissent pas s'écouler entre les intervalles qui séparent les poutrelles, on place, contre la paroi intérieure du puits à claire-voie ainsi formé, un grillage 5 ou élément équivalent, au moins du côté du parement du mur, et dont la grosseur de mailles est
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paroi arrière du mur si cela paraît utile.
Les poutrelles transversales, telles que T11 par exemple, de ce mur sont de section rectangulaire, comme représenté sur
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de largeur égale chacune à deux fois l'épaisseur des poutrelles longitudinales, de telle façon.que les extrémités correspondantes des deux poutrelles longitudinales L1 et L2 par exemple s'encastrent dans l'encoche inférieure 12 de la poutrelle trans-
<EMI ID=15.1>
<EMI ID=16.1>
s'encastrent dans l'encoche inférieure 13 de la même poutre transversale T11.
<EMI ID=17.1> celles-ci, de telle façon que les extrémités correspondantes des deux poutrelles longitudinales L32 et L31, qui reposent sur
<EMI ID=18.1>
<EMI ID=19.1>
D'une façon analogue, chaque poutrelle longitudinale,
<EMI ID=20.1>
rectangulaire, comme représenté sur la fig. 2, et présente aussi . deux encoches inférieures 16, 17 et deux encoches supérieures
18, 19 do largeur égale à la largeur des poutrelles transversales, de telle façon, par exemple, que les deux poutrelles <EMI ID=21.1>
encoches inférieures 16 et 17 de la poutrelle longitudinale L2 et que, par exemple, la poutrelle transversale T11 s'encastra dans l'encoche supérieure 18 de la même poutrelle longitudinale Z2.
Grâce à ces encoches dont sont munies toutes les poutrelles, on réalise un véritable accrochage ou assemblage des
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mode éventuellement des déformations du sols sans que son efficacité en souffre.
Sur la fig. 5, on a représenté une variante qui diffère du mode de réalisation des fig. 3 et 4 simplement par le fait que les poutrelles transversales, posées successivement sur les
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moins dans la partie supérieure du mur. Ainsi, les poutrelles transversales T31, T32, T33, T34 assemblées aux poutrelles lon-
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<EMI ID=26.1>
<EMI ID=27.1>
les extrémités de ces poutrelles" transversales, situées sur la face arrière du mur suivent une pente qui est sensiblement ce =le du talus 10.
En pratique, trois ou quatre longueurs différentes de poutrelles transversales suffisent dans la plupart de** cas
et l'on peut ensuite poursuivre la montée du mur avec des poutrelles transversales de longueur constante.
Lorsque le mur de soutènement doit décrire une certaine courbe, il est avantageux que les encoches des poutrelles;ne présentent plus des bords rectilignes sur toute leur longueur mais soient, au contraire, évasées vers les deux faces latérales de la poutrelle, comme indiqué pour l'encoche 26 (fig. 6);de
la poutrelle transversale T1 où l'on voit les parties évasées
27 et 28 au voisinage des deux faces latérales de cette poutrel- le. Cette structure particulière des encoches permet de donner-
<EMI ID=28.1>
cette encoche des orientations légèrement différentes faisant
<EMI ID=29.1>
du mur, une configuration générale polygonale suivant de très près la courbe désirée.
Enfin, sur la fig. 7, on a représenté un autre mode
de réalisation dont la partie inférieure est identique à la partie inférieure du mur représenté à la fig. 5, surmontée d'une partie 35 dont les poutrelles transversales T35, T36, T37, T38, T39 sont de même longueur que celle de la poutrelle transversale T34. En outre, le mur présente une partie arrière supplémentaire 36 comportant des poutrelles longitudinales inférieures, telles que. 1/71 , 172 qui reposent sur une semelle d'appui en gros béton 37 supportant la partie arrière de mur
36, notamment par l'intermédiaire de poutrelles transversales
<EMI ID=30.1>
les poutrelles longitudinales arrière de la partie de mur 35. � <EMI ID=31.1>
Ainsi, par exemple l'extrémité avant de la poutrelle transversale T41 repose sur les deux poutrelles longitudinales L73, L74, contre l'extrémité arrière de la poutrelle transversale T35 de la partie 35 du mur. Cela implique que les encoches correspondantes des poutrelles longitudinales, telles que L73,
<EMI ID=32.1>
d'une poutrelle transversale, pour pouvoir recevoir les extrémités des deux poutrelles transversales T35 et T41.
Dans l'exemple représenté, la poutrelle transversale T42 de la partie arrière supplémentaire 36 du mur est plus longue que la poutrelle inférieure T41 et la poutrelle T43 est plus longue que la poutrelle T42, tandis que les deux dernières
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celle de la poutrelle T43.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes
<EMI ID=34.1>
d'exemples, on peut y apporter des modifications, suivant les applications envisagées, sans sortir, pour cela, du cadre de l'invention.
C'est ainsi, notamment, qu'on peut modifier à volonté les longueurs des poutrelles, notamment celles des poutrelles transversales, suivant les besoins, et réaliser des murs présen-
<EMI ID=35.1>
REVENDICATIONS
1 [deg.] - Procédé de fabrication de murs de soutènement consistant à poser, sur une se;selle de propreté en béton ou
en sable, une première série de poutrelles de béton armé transversales parallèles équidistantes sur lesquelles on pose, au voisinage de leurs extrémités, une deuxième série de poutrelles de béton armé longitudinales formant deux rangées parallèles
de chaînage continu, après quoi on continue à élever le mur
par superposition successive de série de poutrelles transversales sur les dernières poutrelles longitudinales posées et de séries de poutrelles longitudinales sur les dernières poutrelles transversales posées, les espaces entre les poutrelles étant
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elements for the implementation of this process
The object of the invention is a new process for manufacturing retaining walls, which consists in placing, on a concrete or sand footing, a first series
parallel equidistant transverse reinforced concrete joists on which is placed, near their ends, a second series of longitudinal reinforced concrete joists forming two parallel rows of continuous chaining, after which one continues to raise the wall by successive series superposition of transverse beams on the last installed longitudinal beams and series of longitudinal beams ._ on the last installed transverse beams, the spaces <EMI ID = 1.1>
pleating.
This process has a whole series of advantages over the usual methods of building traditional concrete retaining walls:
- A lower cost price,
- A much lower rate of work for the foundation.
- A very low percentage of hazards and unforeseen <EMI ID = 2.1> wise of the voids between the joists.
- Possibility of subsequent elevation without resumption of the base, which is impossible with conventional concrete walls.
- Minor earthworks.
- Possibility of building on soils with an average and non-homogeneous load-bearing index.
- Speed of execution on the site, hence reduction of the risk of landslides.
- In the event that the work to be built is at the edge of a public thoroughfare, reduction of the road space in terms of duration and surface area, absence of formwork props, stocks of aggregates, concrete mixers, etc. ..
- Manufacture independent of the set-up, can be continued in bad weather and, for example, by cold rand, which makes it easier to meet deadlines.
In one mode of operation, the rows of longitudinal joists are arranged one above the other - and
the cross beams are also arranged one above the other, so that the whole wall forms a
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to support the rear face of the wall, transverse joists
<EMI ID = 4.1>
upper mount.
According to another characteristic of the invention, the thickness of the wall is increased by means of one or more additional rows of longitudinal beams, the longitudinal beams being connected by transverse beams.
In order to considerably increase the strength of the retaining wall, joists are used which have notches at the places where they rest on each other.
The invention also relates to prefabricated reinforced concrete beams for the construction of such retaining walls.
These beams are of rectangular section and have, on their upper and lower faces, in the vicinity of their ends, notches of width equal to one or_two times the width of the beams, depending on the method of assembly thereof.
In an advantageous embodiment, each notch is flared in its parts which open out on the side faces.
<EMI ID = 5.1>
longitudinal trelles, an obtuse angle to give the wall a polygonal configuration that substantially matches a possible curve.
<EMI ID = 6.1>
following description and examination of the accompanying drawings which center, by way of non-limiting examples, some embodiments of retaining walls according to the invention.
On these drawings:
Fig. 1 shows, in perspective, a transverse beam of prefabricated reinforced concrete for the construction of a retaining wall according to the invention, FIG. 2 represents, also in perspective, a po- <EMI ID = 7.1>
CM
<EMI ID = 8.1> notch of the joists, and Fig. 7 shows, also in section, another embodiment of the retaining wall according to the invention.
The retaining wall according to the invention, part of which is shown in FIGS. 3 and 4, is constituted by a first series of transverse prefabricated reinforced concrete beams such as T1, T2, etc ... parallel and equidistant, placed on a concrete or sand footing
1. On these transverse beams are placed, near their ends, a second series of concrete beams
<EMI ID = 9.1>
both in the general direction of the length of the retaining wall.
On this first layer of longitudinal joists is laid a new series of transverse joists such as T11, respectively, above the first transverse joists T1, T2 ...
On these transverse beams, such as T11, two new rows of longitudinal beams are placed,
<EMI ID = 10.1>
the wall by proceeding from the led strip by superimposing <EMI ID = 11.1> <EMI ID = 12.1>
vertical and the superimposed longitudinal beams are also located substantially in the same vertical plane, so that all the beams form wells of generally rectangular section 3 which are lined with suitable filling materials, preferably suitable for allowing a adequate drainage of water flowing from embankment 10 supported by the wall. So that these filling materials 4 cannot flow between the intervals which separate the joists, a mesh 5 or equivalent element is placed against the inner wall of the skeleton shaft thus formed, at least on the facing side. of the wall, and whose mesh size is
<EMI ID = 13.1>
back wall of the wall if it seems useful.
The transverse beams, such as T11 for example, of this wall are of rectangular section, as shown on
<EMI ID = 14.1>
of width each equal to twice the thickness of the longitudinal beams, so that the corresponding ends of the two longitudinal beams L1 and L2, for example, fit into the lower notch 12 of the trans-
<EMI ID = 15.1>
<EMI ID = 16.1>
fit into the lower notch 13 of the same transverse beam T11.
<EMI ID = 17.1> these, so that the corresponding ends of the two longitudinal beams L32 and L31, which rest on
<EMI ID = 18.1>
<EMI ID = 19.1>
Similarly, each longitudinal beam,
<EMI ID = 20.1>
rectangular, as shown in fig. 2, and also presents. two lower notches 16, 17 and two upper notches
18, 19 of the width equal to the width of the transverse beams, such that, for example, the two beams <EMI ID = 21.1>
lower notches 16 and 17 of the longitudinal beam L2 and that, for example, the transverse beam T11 fits into the upper notch 18 of the same longitudinal beam Z2.
Thanks to these notches with which all the beams are fitted, a real hooking or assembly of the
<EMI ID = 22.1>
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possible mode of soil deformation without its effectiveness being affected.
In fig. 5, there is shown a variant which differs from the embodiment of FIGS. 3 and 4 simply by the fact that the transverse beams, placed successively on the
<EMI ID = 24.1>
less at the top of the wall. Thus, the transverse beams T31, T32, T33, T34 assembled to the long beams
<EMI ID = 25.1>
<EMI ID = 26.1>
<EMI ID = 27.1>
the ends of these "transverse" beams, located on the rear face of the wall follow a slope which is substantially that of the slope 10.
In practice, three or four different lengths of cross beams are sufficient in most cases **
and you can then continue to climb the wall with transverse beams of constant length.
When the retaining wall must describe a certain curve, it is advantageous that the notches of the joists no longer have rectilinear edges over their entire length but are, on the contrary, flared towards the two lateral faces of the joist, as indicated for 'notch 26 (fig. 6); from
the transverse beam T1 where we see the flared parts
27 and 28 in the vicinity of the two lateral faces of this beam. This particular structure of the notches makes it possible to give
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this notch of slightly different orientations making
<EMI ID = 29.1>
of the wall, a general polygonal configuration very closely following the desired curve.
Finally, in fig. 7, another mode is shown
embodiment, the lower part of which is identical to the lower part of the wall shown in FIG. 5, surmounted by a part 35 whose transverse beams T35, T36, T37, T38, T39 are of the same length as that of the transverse beam T34. In addition, the wall has an additional rear part 36 comprising lower longitudinal beams, such as. 1/71, 172 which rest on a support sole of large concrete 37 supporting the rear part of the wall
36, in particular by means of transverse beams
<EMI ID = 30.1>
the rear longitudinal joists of the wall part 35. � <EMI ID = 31.1>
Thus, for example, the front end of the transverse beam T41 rests on the two longitudinal beams L73, L74, against the rear end of the transverse beam T35 of the part 35 of the wall. This implies that the corresponding notches of the longitudinal joists, such as L73,
<EMI ID = 32.1>
of a transverse beam, to be able to receive the ends of the two transverse beams T35 and T41.
In the example shown, the transverse beam T42 of the additional rear part 36 of the wall is longer than the lower beam T41 and the beam T43 is longer than the beam T42, while the last two
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that of the T43 beam.
Of course, the invention is not limited to the modes
<EMI ID = 34.1>
As examples, it is possible to make modifications thereto, depending on the applications envisaged, without departing, for this, from the scope of the invention.
This is how, in particular, that one can modify at will the lengths of the beams, in particular those of the transverse beams, according to the needs, and realize walls present.
<EMI ID = 35.1>
CLAIMS
1 [deg.] - A process for manufacturing retaining walls consisting in laying, on a concrete saddle or
in sand, a first series of transverse, equidistant parallel reinforced concrete joists on which is placed, near their ends, a second series of longitudinal reinforced concrete joists forming two parallel rows
of continuous chaining, after which one continues to raise the wall
by successive superposition of a series of transverse beams on the last installed longitudinal beams and of series of longitudinal beams on the last installed transverse beams, the spaces between the beams being
<EMI ID = 36.1>