Nouveaux dérivés de la 1,2,5-thiadiazole-3-one
à activité antibactérienne et antifongique et procédé de prépration La présente invention concerne de nouveaux dérivés de la 1,2,5-thiadiazole-3-one à activité antibactérienne et antifongique et un procédé peur leur préparation.
Des dérivés du 1,2,5-thiadiazole sont connus,
<EMI ID=1.1>
n[deg.] 3.763.176 et 3.854.000. Tous ces composés sont cependant substitutés en position 4 par un atome d'halogène.
<EMI ID=2.1>
du 1,2,5-thiadiazole, à savoir la classe des 1,2,5thiàdiazole-3-ones substituées en position 2 et exemptes d'halogène.
Ces nouveaux composés possèdent un large spectre
<EMI ID=3.1>
être employés dans l'agriculture comme produits phytosanitaires pour combattre les tavelures et pour retarder
la pourriture des fruits et légumes. Ces composés conviennent tout particulièrement pour combattre les maladies provoquées par les microorganismes des genres Pseudomonas, Xanthomonas, Erwinia et Corynebacterium.
Les nouveaux composés suivant l'invention sont
des dérivés de la 1,2,5-thiadiazole-3-one substituée en position 2, de la formule de structure générale :
<EMI ID=4.1>
dans laquelle le symbole R représente un groupe hydro-
<EMI ID=5.1>
Les significations préférées du symbole R sont le radical alcoyle en C12 et le groupe uenzyle.
Les radicaux alcoyle, dont question dans la définition ci-dessus, peuvent être à chaîne droite ou ramifiée. Le symbole R peut par conséquent désigner entre autres un radical, ou groupe méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, butyle secondaire, butyle tertiaire, pentyle, 1-(2-éthyl)-propyle, hexyle, 1-(2,3-diméthyl)butyle, heptyle, 1-(2-éthyl-4-méthyl)-butyle, octyle, nonyle, décyle, dodécyle, hexadécyle, 4-tertiobutylphényle, 2,4-diéthyl-phényle, 4-hexyl-phényle, 3-heptyl-phényle, 4-octyl-phényle et 2,4,6-triéthyl-phényle.
Les nouveaux dérivés suivant l'invention peuvent être préparés en faisant réagir un amino-acétamide de la formule II , dans laquelle R possède l'une des significations définies, avec une proportion au moins molaire
<EMI ID=6.1>
<EMI ID=7.1>
Cette réaction est effectuée entre environ -10 et +60[deg.]C dans un solvant inerte tel que le diméthyl-
<EMI ID=8.1>
complète après 10 à 18 heures environ.
Le rapport entre les proportions molaires de l'amide R-substitué de la formule II, qui peut être mis en oeuvre sous forme de base libre ou d'un sel, et de l'halogénure
<EMI ID=9.1>
de 1:3 donnant cependant les résultats les plus avantageux.
La réaction terminée, le solvant est évaporé sous
<EMI ID=10.1>
tituée en position 2 par l'un des radicaux ou groupes
R définis ci-dessus, qui sont des composés neutres, sont aisés à extraire d'un milieu acide ou basique.
Le dérivé halogéné de la formule III, formé en
une proportion mineure comme sous-produit lors de la préparation d'un dérivé suivant l'invention de la formule I, peut être séparé par l'une des techniques classiques telles qu'une distillation, une cristallisation fractionnée ou une chromatographie sur colonne.
La préparation des dérivés suivant l'invention est illustrée ci-après à l'aide de quelques exemples non limitatifs de modes opératoires.
Exemple 1
<EMI ID=11.1> de chlorhydrate de N-n-dodécyl-2-amino-acétamide. Comme
le mélange réactionnel s'épaissit progressivement, on ajoute 25 ml de DMF pendant cette addition et une nouvelle portion de 25 ml de DMF après l'addition complète du chlorhydrate. On laisse ensuite revenir le mélange réactionnel à la température ordinaire et poursuit l'agitation pendant 18 heures.
Lè mélange réactionnel est ensuite versé dans 1 1 d'eau et extrait à trois reprises avec 300 ml d'éther.
Les extraits éthérés réunis sont séchés sur sulfate de sodium et évaporés à siccité. Par chromatographie sur gel de silice du résidu solide, on obtient 18,44 g, soit un rendement de 81% du rendement théorique, du composé indique en tête, dont le point de fusion après recristalli-
<EMI ID=12.1>
par une proportion molaire équivalente d'un 2-aminoacétamide de la formule II avec le substituant R approprié.
TABLEAU
<EMI ID=13.1>
<EMI ID=14.1>
Les 2-amino-acétamides N-substitués de la formule II, employés comme composés de départ pour la préparation
des dérivés de l'invention, peuvent être préparés par des procédés connus, décrits entre autres par James R. Vaughan, Jr. et Ruth L. Osato in "J. Amer. Chem. Soc.", 74 (1952), page 676, et par Miklos Bodansky et Vincent Du Vigneaud, ibidem, 81 (1959), page 5688.
Le mode opératoire ci-après en fournit un exemple typique
temple 2
<EMI ID=15.1>
Phase A
En ajoutant à la suspension de 209,2 g (1 mole) de N-benzyloxycarbonyl-glycocoUe dans 600 ml de chlorure
<EMI ID=16.1>
'du glycocolle se dissout progressivement. A la solution limpide obtenue, maintenue par refroidissement sur un bain de glace et de sel entre 0 et 3[deg.]C, on ajoute goutte
<EMI ID=17.1> de chloroformiate d'éthyle.
L'agitation à la même température est poursuivie pendant 30 minutes supplémentaires, puis on ajoute goutte
à goutte la solution de 185,4 g (1 mole) de n-dodécyl-amine dans 250 ml de chlorure de méthylène en maintenant la température inférieure à 10[deg.]C. Après cette addition, on laisse revenir le mélange réactionnel à la température ordinaire, poursuit l'agitation pendant 20 heures, ajoute
500 ml supplémentaires de chlorure de méthylène, lave à l'eau, avec une solution aqueuse diluée d'hydroxyde de sodium et une nouvelle fois à l'eau, sèche et évapore à siccité.
Le résidu solide obtenu est mis en suspension dans
1 1 d'éther de pétrole d'une gamme d'ébullition de 30 à
<EMI ID=18.1>
refroidit et filtre. On obtient 228,3 g de N-n-dodécyl-
(2-benzyloxycarbonylamino)-acétamide, dont le point de fusion après recristallisation dans un mélange de benzène
<EMI ID=19.1>
Analyse pour C12H36N203
calculé : C 70,18 ; H 9,64 ; N 7,44 %; trouvé : C 69,76 ; H 9,26 ; N 7,56 %.
Phase B
A la suspension de 10 g de N-n-dodécyl-(2-
<EMI ID=20.1>
méthylique, on ajoute 1 g de palladium à 10% sur charbon
<EMI ID=21.1>
hydrogène. Cette suspension est acidifiée par addition de 3 ml d'acide chlorhydrique concentré et filtrée, puis le filtrat est concentré sous vide jusqu'à ce que la cristallisation s'amorce. Les premiers cristaux formés sont redissous par élévation de la température, puis la cristallisation est provoquée par addition d'éther sulfurique. Par filtration, on sépare 5 g de cristaux
<EMI ID=22.1>
D'une façon analogue, on obtient toute la série des nouveaux dérivés, en remplaçant dans la phase A la
<EMI ID=23.1>
aniline, le 1- ou le 2-amino-propane, qui conduisent respectivement aux chlorhydrates du N-benzyl-, du N-méthyl-, du N-phényl-, du N-isopropyl- et du N-n-propyl-2-aminoacétamide.
Les nouveaux composés de l'invention possèdent
un large spectre d'activités antibactériennes et antifongiques. Ils peuvent être utilisés sous forme de solution, dispersion ou émulsion dans un solvant ou diluant n'affectant pas leur activité biologique, ou incorporés à des véhicules solides, tels que le talc, un amidon, l'alumine ou une terre de diatomées. Ils peuvent également servir
à imbiber ou à enrober des-matériaux en fibres naturelles ou synthétiques tels que le papier, le coton, la laine, le nylon, le polypropylène, etc., ou à traiter les matériaux les plus divers tels que le bois, le verre,
les métaux, les carrelages, le caoutchouc, les matières plastiques, le béton, les cuirs,etc.
Les nouveaux composés de l'invention conviennent en outre, seuls ou combinés avec des savon'' et(ou) déter-
<EMI ID=24.1>
ratoire d'un patient devant subir une intervention chirurgicale, ou pour traiter les diverses formes d' acné , en particulier l'acné inflammatoire, dues au Corynebacterium acnes. L'application de ces composés en des proportions de 2500 ppm et plus ne provoque pas la moindre irritation, mais des proportions aussi réduites que 1 à 5 ppm inhibent déjà de façon efficace la croissance des micro-organismes se développant sur la peau.
Les compositions à diluer par de l'eau avant usage
<EMI ID=25.1>
invention permettant d'obtenir après dilution la concentration voulue en principes actifs.
Les composés de l'invention sont également efficaces pour combattre le développement des microbes, champignons et(ou) algues dans les eaux stagnantes telles que les eaux d'étangs et de piscines, ainsi que dans les eaux indus-
<EMI ID=26.1>
autres domaines, et ce en des proportions réduites de 1' ordre de 0,5 à 5 ppm.
Les eaux industrielles employées en circuit fermé, par exemple dans des installations de refroidissement, peuvent être traitées avec les composés de l'invention, éventuellement combinés avec d'autres produits connus à activité antimicrobienne et antifongique. Des concentrations de l'ordre de 1.10 % permettent déjà une inhibition efficace des micro-organismes et algues donnant lieu à
la formation de dépôts et de boues, mais pour obtenir une inhibition certaine des souches plus résistantes de l'un ou l'autre micro-organisme, on emploiera en règle générale
<EMI ID=27.1>
principes actifs peut être réalisée de façon continue ou par intermittence, par exemple pendant 10 à 20 mn toutes les 4 à 8 heures.
Les composés de l'invention permettent d'autre
<EMI ID=28.1>
responsables du rabougrissement ou même du dépérissement t otal de nombreuses sortes de plantes cultivées, telles que le coton, le mais, le soya etc.
Des rendements accrus peuvent être obtenus en utilisant les composés suivant l'invention pour combattre les champignons se développant dans le sol et attaquant les semences, les semis et les racines des jeunes plantes ; ces composés peuvent également servir au traitement des récoltes et des arbres.
<EMI ID=29.1>
vention, peuvent en outre contenir d'autres produits à activité microbicide et fongicide, des insecticides,
des agents tensio-actifs; des agents anti-mousse et d'autres additifs habituellement employés dans le domaine phytosanitaire. Les composés de l'invention peuvent également être mis en oeuvre sous forme de complexes avec des
métaux tels que le cuivre, le calcium, le magnésium et
le fer.
Une forme d'application particulièrement avantageuse pour les composés de l'invention est celle de poudres mouillables, à disperser dans de l'eau, ou de compositions pulvérulentes en fines particules, d'une granulométrie moyenne d'environ 1 à 10 microns, à pulvériser directement sur le sol au moment du semis ou en période de pré-
<EMI ID=30.1>
traitement préliminaire. Comme les dérivés de l'invention sont des composés solides, ils peuvent facilement être mélangés aux diluants solides habituellement employés dans ce domaine, tels que le talc, le kaolin, la silice et les silicates, l'oxyde de magnésium, le carbonate de calcium, du sable fin, de la sciure de bois, une terre à foulon,
de la farine de diatomées, du mica, de la poudre de pierre ponce, etc., les proportions relatives en poids étant
<EMI ID=31.1>
3-one suivant l'invention et de 25 à 99% d'un ou de plusieurs diluants inertes, c'est-à-dire n'influençant pas défavorablement l'activité biologique des principes actifs.
Les quantités d'application sont généralement choisies de manière à réaliser dans le sol une concentration en principes actifs de l'ordre de 10 Ci 25 ppm. Après l'application, le sol est avantageusement travaillé de façon à faire pénétrer les principes actifs sur une profondeur de plusieurs cm.
Le traitement des semences se fait généralement avec des concentrations de 550 à 600 ppm.
Pour la préparation de poudres mouillables, on ajoute aux mélanges solides ci-dessus 0,1 à 5% d'un mouillant usuel, tel qu'un sel de métal alcalin ou d'amine d'un acide, d'un alcool ou d'une huile sulfatée ou sul-
<EMI ID=32.1>
d'amine grasse à longue chaîne, un phénol partiel, un ester partiel d'acide gras d'un polyol, etc. Certains de ces produits peuvent être utilisés pour la préparation
de concentrés de polyamines aisés à dissoudre, à disperser ou à émulsionner dans un solvant organique approprié.
Avec des concentrations de l'ordre de 5 à 200 ppm, les dérivés de l'invention permettent de combattre efficacement la plupart des maladies d'origine microbienne et(ou) fongique des arbres, donnant des fruits à noyaux
(pommiers, poiriers, cerisiers, etc.), et de leurs fruits, des arbres à noix et des légumes tels que les haricots, les tomates, les pommes de terre, etc:
Comme les dérives de l'invention sont en majeure partie insolubles dans l'eau, la préparation de suspensions ou d'émulsions aqueuses est facilitée en incorporant aux mélanges solides de principes actifs et de diluant,
dont question plus haut, un mouillant, ainsi qu'un dispersant tensio-actif et le cas échéant un agent favorisant l'adhérence des principes actifs aux surfaces
à protéger. Les agents tensio-actifs non ioniques sont
<EMI ID=33.1>
vention.
REVENDICATIONS
<EMI ID=34.1>
formule générale
<EMI ID=35.1>
dans laquelle le symbole R représente un radical alcoyle
<EMI ID=36.1>