Triazolidino-pyridazine-diones utilisables comme agents fongicides et bactéricides.
Il est signalé, à toutes fins utiles, que l'invention a fait
l'objet d'une demande de brevet en République Fédérale allemande déposée le 27 septembre 1975 sous le n[deg.] P 25 43 241.1 ainsi que
d'une demande de brevet déposée en France le 24 mars 1977 sous
le n[deg.] 77 08783 La présente invention concerne des triazolidinopyridazine-diones.
Elle a pour objet les triazolidino-pyridazine-diones répondant à la formule (I)
<EMI ID=1.1>
dans laquelle
n est un nombre entier allant de 1 à des nombres supérieurs,
de préférence le nombre 1, 2 ou 3,
<EMI ID=2.1>
<EMI ID=3.1>
<EMI ID=4.1>
ayant de 1 à 18 atomes de carbone, particulièrement de 1 à
12 atomes de carbone, qui peut également être substitué,
un radical cycloalkyle le cas échéant substitué ayant de
5 à 8 atomes de carbone, le radical norbornylméthyle, un radical hydroxyalkyle, alcoxyalkyle ou alkylmercaptoalkyle ayant de 2 à 8 atomes de carbone, particulièrement de 2 à 6 atomes de carbone, un radical phényle. ou benzyle le cas échéant substitué, particulièrement par un atome d'halogène,
<EMI ID=5.1>
<EMI ID=6.1>
ramifié ou cyclique ayant de 1 à 36 atomes de carbone, de préférence de 1 à 12, particulièrement de 1 à 6 atomes de carbone, pouvant également être substitué, particulièrement
<EMI ID=7.1>
cyclique ayant jusqu'à 36 atomes de carbone, de préférence jusqu'à 24, particulièrement jusqu'à 12 atomes de carbone, qui peut également être substitué, particulièrement par des
<EMI ID=8.1>
ou,
<EMI ID=9.1>
échéant ramifié ou cyclique ayant de 3 à 36 atomes de carbone, particulièrement de 3 à 9 atomes de carbone, qui peut également être substitué, particulièrement par des groupes
<EMI ID=10.1>
alkylmercaptoalkyles ou par un atome d'halogène, un radical trivalent aromatique ou araliphatique ou hétérocyclique ayant jusqu'à 36 atomes de carbone, de préférence jusqu'à 24, particulièrement jusqu'à 12 atomes de carbone, qui peut également être substitué, particulièrement par des groupes
<EMI ID=11.1>
nitro, nitrile ou par un atome d'halogène.
L'invention a également pour objet un procédé de préparation des composés répondant à la formule (I), caractérisé en ce que l'on fait réagir des pyridazine-diones de formule (II)
<EMI ID=12.1>
avec des amines primaires de formule (III)
<EMI ID=13.1>
1
<EMI ID=14.1>
tions que dans la formule (I).
<EMI ID=15.1>
Une variante préférée du procédé consiste à mettre en suspension ou à dissoudre la pyridazine-dione (II) dans un solvant, à ajouter la quantité nécessaire, molaire à deux fois molaire, de préférence 1,2 à 1,7 fois molaire, de l'amine,
puis à ajouter, tout en agitant, la quantité deux fois à quatre fois molaire, de préférence 2,5 à 3,5 fois molaire, de formaldéhyde, de préférence sous la forme d'une solution aqueuse de formaldéhyde. On opère de préférence à des températures comprises entre 0[deg.] et +80[deg.]C, de préférence entre +20[deg.] et +40[deg.]C, cependant, le domaine de température n'est pas critique. Le produit formé est normalement en solution et il peut être séparé dans sa solution de la pyridazine-dione non dissoute qui est éventuellement encore présente. On peut ensuite isoler la triazolidino-pyridazine-dione à l'état pur par évaporation de la solution et traitement du résidu avec un solvant inerte, tel qu'une essence minérale, ou par reprécipitation, par exemple dans un mélange de chlorure de méthylène et d'essence minérale.
Même avec une quantité de formaldéhyde inférieure à celle spécifiée, la réaction donne le produit final (I).
Pour beaucoup d'applications on utilise les substances de l'invention en solution aqueuse, et il peut être avantageux dans ces cas d'effectuer leur préparation directement dans de l'eau comme solvant. Pour cela, il est important naturellement d'utiliser la pyridazine-dione (II), l'amine et le formaldéhyde dans les proportions molaires appropriées. La réaction finie, on peut utiliser la solution réactionnelle directement, car elle ne contient plus de matières de départ en excès.
A côté des aminés utilisées dans les exemples ciaprès, on peut choisir par exemple les amines, diamines et triamines suivantes comme produits de départ, qui sont particulièrement appropriées.
L'éthylamine, la propylamine, l'isopropylamine, l'isobuty lamine, l'isoamylamine, l'hexylamine, l'isohexylamine, l' heptylamine, l'isoheptylamine.. l'octylamine, l'isooctylamine,
<EMI ID=16.1> <EMI ID=17.1>
2-hydroxypropylamine, la 4-hydroxybutylaminp; la 5-hydroxy-pentylamine, la 4-méthoxybutylamine, la 5-méthoxypentylamine,
la 4-éthoxy-butylamine, la 5-éthoxypentylamine, la 3-propoxypropylamine, la 4-propoxy-butylamine, la 5-propoxypentylamine, la 3-méthyl-mercapto-propylamine, la 4-méthylmercapto-butylamine
<EMI ID=18.1>
l'halogénoaniline, la nitroaniline, la toluidine, l'anisole, l'aminobenzonitrile, la méthylène-diamine, l'éthylène-diamine, la propylène-diamine, la butylène-diamine, l'hexaméthylènediamine, le 1-amino-2-aminométhyl-3,3,5-triméthylcyclopentane, des triamino-alcanes comme le triamino-isononane, la triaminohexahydro-triazine, la triaminotétrahydro-triazine, la triaminodihydro-triazine, la 2,4,6-triamino-1,3,5--triazine
(mélamine) et le 1,2,3-triaminopropane.
De plus, on peut aussi utiliser avantageusement toutes les amines, diamines, tria.mines, oligoamines ou polyamines primaires solubles.
Comme solvants pour la réaction conviennent, par exemple, l'eau ou des solvants modérément à faiblement polaires, de préférence ceux à bas point d'ébullition, tels que le chlorure de méthylène, le chloroforme, le tétrachlorure de
<EMI ID=19.1>
l'éther diisopropylique et le tétrahydrofuranne ; des esters, par exemple l'acétate de méthyle et l'acétate d'éthyle; ou des cétones, comme l'acétone ou la méthyléthyl-cétone. On utilise de préférence l'eau, le chloroforme ou le chlorure de méthylène.
La préparation des pyridazine-diones (II) et des amines (III) servant de matières de départ, est déjà connue par la littérature.
Le formaldéhyde est utilisé convenablement en solution aqueuse de formaline, cependant, on peut également utiliser d'autres produits donnant du formaldéhyde dans les conditions <EMI ID=20.1>
réactionnelles, tels que le paraformaldéhyde ou le trioxanne. Les composés de formule générale(I) ont une action excellente comme fongicides et bactéricides ainsi que pour la protection des plantes. Ils conviennent ainsi pour la conservation de 'vernis, de colorants, de colles, de couches de peintures, d'épaississants, d'étanchéifiants, d'huiles de forage et d'huiles de coupe, pour la protection de produits en bois ou en papier et/de matières textiles, ainsi que comme agents de protection des plantes (agents phytosanitaires).
Par exemple, les présents composés ayant des radicaux
<EMI ID=21.1>
ment hydrosolubles, l'hydrosolubilité s'abaissant avec l'augmentation de la longueur de chaîne de R, et la solubilité dans des solvants organiques augmentant généralement. Des substituants sur R, par des groupes polaires augmentent l'hydrosolubilité. Par exemple, la tris-triazolidino-pyridazine-dione obtenue avec la mélamine est difficilement soluble dans l'eau et convient ainsi d'une manière excellente comme agent fongicide pour peintures, particulièrement pour des peintures exposées aux influences atmosphériques.
Les présents composés exercent une très bonne action contre des mycètes, tels que :
Aureobasidium pullulans,
Aspergillus flavus, Lenzites abietina,
Aspergillus niger, Merulius lacrimans,
Aspergillus orycae, Penicillium funiculosum, Alternaria consortiale, Pénicillium janthinellum, Chaetomium globosum, Penicillium vermiculatum, Coniophora puteana, Pénicillium wortmanni,
Geotrichum candidum, Poria monticola,
contre des types d'oïdium vrai, Phytophthora infestans, la rouille brune du blé, Plasmopara viticola, Cercospora betae et Cladosporium fulvum, ainsi que contre Pytium ultimum, Ustilago avenae et Phoma betae ; contre des bactéries gram-positives
et gram-négatives, par exemple :
Aerobacter aerogenes,
Bacillus subtilis,
Escherichia coli,
Proteus vulgaris und
Pseudomonas aeruginosa ;
ainsi que contre des levures, telles que Saccharomyces cerevisiae.
Pour l'application comme bactéricides et fongicides dans l'industrie, on utilise ces composés tels quels ou en combinaison avec d'autres agents biocides, surtout sous la forme de solutions ou de dispersions aqueuses ou directement comme additifs à des peintures ou autres produits de revêtement et enduction.
Pour l'utilisation comme agents de protection des plantes, on peut formuler les composés sous forme de poudres, poudres mouillables, (bouillies à pulvériser), dispersions, concentrés émulsionnables ou granulés. Leur teneur en substance active est au total de 10 à 90 % en poids. De plus, ils contiennent les agents adhésifs, mouillants, agents de dispersion, charges et véhicules ou supports habituels. On peut les mélanger également avec d'autres fongicides avec lesquels ils forment
des mélanges compatibles.
Comme véhicules on peut utiliser des substances minérales, telles que des silicates d'aluminium, des alumines,
le kaolin, des craies, des craies siliceuses, le talc, le kieselguhr ou de la silice hydratée, ou des préparations de ces substances minérales avec des additifs spéciaux, par exemple de la craie graissée avec du stéarate de sodium,
Comme véhicules pour des formulations liquides on peut utiliser tous les solvants habituels et appropriés, par exemple le toluène, le xylène, le diacétone-alcool, la cyclohexanone, l'isophorone, des essences de pétrole, des huiles paraffiniques, le dioxanne, le diméthyl-formamide, le suif oxyde de diméthyle, l'acétate d'éthyle, la tétrahydrofuranne , le chlorobenzëne et autres, ainsi que de l'eau.
Comme agents adhésifs on mentionnera des produits cellulosiques collants ou gélatineux et les alcools polyvinyliques.
<EMI ID=22.1>
Comme mouillants, on peut utiliser tous les émulsifiants appropriés, tels que des alkyl-phénols éthoxylés, des sels d'acides aryl- ou alkyl-sulfoniques, des sels d'oléoylméthyl-taurine, des sels d'acides benzène-sulfoniqueséthoxylés et des savons.
Comme agents de dispersion, on citera la poix cellulosique (sels de l'acide lignine-sulfonique), des sels d'acide naphtalène-sulfonique et des sels d'oléoylméthyltaurine.
Comme adjuvants de broyage, on peut utiliser des sels minéraux ou organiques appropriés, tels que le sulfate de sodium, le sulfate d'ammonium, le carbonate de sodium, le bicarbonate de sodium, le thiosulfate de sodium, le stéarate de sodium ou l'acétate de sodium.
Les exemples suivants illustrent la présente invention.
A) Exemples de préparation
Exemple 1
On met en suspension 22,4 g (0,2 mole) de pyridazinedione (hydrazide d'acide maléique) dans 400 ml de chlorure de méthylène, on ajoute 19,8 g (0,2 mole) de cyclohexylamine puis, goutte à goutte, 34,4 ml (0,4 mole) de solution aqueuse de formaldéhyde à 35 %, la température s'élevant de 25[deg.] à 33[deg.]C, puis on continue à agiter pendant 2 heures à 33[deg.]C.
Ensuite, on refroidit le mélange et on ajoute du sulfate de magnésium pour sécher. (Une séparation de la couche aqueuse n'est pas favorable, car le produit réactionnel est hydrosoluble). Après filtration on concentre ; le résidu est
une huile que l'on introduit, tout en agitant, dans de l'éther de pétrole à une température comprise entre 80 et 110[deg.]C. En refroidissant ou concentrant le mélange partiellement à l'évaporateur rotatif, on obtient un corps solide cristallisé qui est essoré et séché.
Rendement : 37,9 g (80,5 % de la théorie), point de fusion
99 à 101[deg.]C.
Cette substance est hydrosoluble.
<EMI ID=23.1>
<EMI ID=24.1>
Calculé : C 61,26 � ; H 7,24 % ; N 17,88 %
<EMI ID=25.1>
Le spectre RMN donne 2 protons oléfiniques, 4 protons CH2 , 10 protons aliphatiques (cyclohexyle) et 1 proton de
<EMI ID=26.1>
Le spectre infrarouge montre une absorption par carbonyle intense à 1620 cm
Exemple 2
On met en suspension 56,0 g (0,5 mole) de pyridazinedione dans 1000 ml de chlorure de méthylène, on ajoute 45,5 g
(0,5 mole) de méthylmercapto-éthylamine puis, goutte à goutte,
85,5 ml (1 mole) de solution aqueuse de formaldéhyde à 35 %, la température s'élevant de 25[deg.] à 32[deg.]C. On continue à agiter pendant 30 minutes à 32[deg.]C, puis on refroidit le mélange, on le sèche sur du sulfate de magnésium anhydre, on filtre et on concentre. On obtient une huile comme résidu, qui cristallise par trituration avec de l'essence de pétrole à une température de 30 à 85[deg.]C. On essore le corps solide et on le sèche. Rendement : 83,0 g (73,5 % de la théorie), point de fusion
<EMI ID=27.1>
<EMI ID=28.1>
<EMI ID=29.1>
Calculé : C 47,58 % ; H 5,73 % ; N 18,5 %
Trouvé : C 47,9 % ; H 6,0 % ; N 18,2 %
Ce composé montre dans le spectre infrarouge une forte
<EMI ID=30.1>
<EMI ID=31.1>
Les substances de formule (I)
<EMI ID=32.1>
qui sont indiquées dans le tableau suivant ont été préparées comme dans les exemples (1) et (2).
TABLEAU
<EMI ID=33.1>
<EMI ID=34.1>
TABLEAU (suite)
<EMI ID=35.1>
Exemple 18
On met en dispersion 112 g (1 mole) de pyridazinedione et 75 g (2 moles) de 3-aminopropanol dans 345 g d'eau et on ajoute en 10 minutes 171 g (2 moles) d'une solution de
<EMI ID=36.1>
à environ 40[deg.]C. On maintient le mélange à cette température pendant encore environ 1 heure, tout en agitant, puis on le refroidit.
On obtient une solution de N-3-hydroxypropyl-triazolidino-pyridazine-dione à 30 % qui reste stable au stockage même à 50[deg.]C et qui peut être utilisée sous cette forme, par
<EMI ID=37.1>
Exemple 19
On agite, à la température ambiante, 336 g (3 moles) de pyridazine-dione avec 572 g (6 moles) de formaldéhyde aqueux à 35 % et à ce mélange on ajoute 126 g (1 mole) de mélamine, en
<EMI ID=38.1>
Au bout d'une demi-heure environ, la suspension devient d'abord claire, puis le produit formé, c'est-à-dire la tris-(triazolidino-pyridazine-dione)-triazine se sépare sous la forme d'un précipité épais. On refroidit, on essore le produit
<EMI ID=39.1>
Rendement :
526 grammes (98,5 % de la théorie)
Point de décomposition :
245[deg.]C.
Cette substance est pratiquement insoluble dans l'eau, et elle convient particulièrement, par exemple, comme agent fongicide pour des couches de peinture exposées à une humidité élevée.
Dans les exemples biologiques suivants, on a utilisé les substances de comparaison ci-après :
A = Ester méthylique de l'acide benzimidazole-carbamique +
disulfure de tétraméthyl-thiurame.
<EMI ID=40.1>
D = Ethylène-l,2-bis-dithiocarbamate de manganèse. E = N-(Trichlorométhylthio)-phtalimide.
B) Exemples d'application
Exemple I
<EMI ID=41.1>
suspension de spores d'Alternaria consortiale, dans des boites de
<EMI ID=42.1>
a été préalablement additionnée à l'état liquide des composés des exemples de préparation (5) et (14), aux concentrations indiquées au tableau I.
6 jours après l'inoculation des plaques, on mesure le diamètre des colonies de champignons sur la gélose, et on exprime l'inhibition de la croissance par la préparation en pour cent, par rapport au témoin qui est de la gélose inoculée sans addition des composés (5) et (14) (O % d'inhibition).
La substances comparative est la substance A cidessus, aux mêmes concentrations que les composés selon l'invention.
<EMI ID=43.1>
<EMI ID=44.1>
Exemple II
On a effectué et évalué les essais cornue dans l'exemple I, avec comme organisme Aspergillus niger.
<EMI ID=45.1>
Exemple III
On dépose en gouttes 0,02 ml chaque fois d'une suspension de bactéries (mélange de E.coli, Bacterium prodigiosum, Bacterium pyocyaneum), dans des boites de Petri, sur un milieu de culture de gélose nutritive du type standard-I pour bactéries, la gélose ayant été préalablement additionnée des composés des exemples de préparation (3), (2); (12), (10) , (7) , (6) , (11) , (16) , (14) , (13) et (15) à l'état liquide, aux concentrations indiquées au tableau III suivant.
On évalue les plaques inoculées au bout de 4 jours, l'inhibition de la croissance étant évaluée par rapport au témoin qui est de la gélose inoculée sans addition de substance active (0 % d'inhibition).
Les substances comparatives sont des produits sans mercure du commerce (A, B) qui sont utilisés aux mêmes concentrations que les composés selon l'invention.
TABLEAU III
<EMI ID=46.1>
Les tableaux I, II et III montrent l'action fongicide et/ou bactéricide supérieure des composés selon l'invention par rapport aux substances de comparaison.
Exemple IV
On infecte fortement des plants de betterave au stade de
6 feuilles avec des conidies de l'agent de la cercosporiose
de la betterave (Cercospora beticola) et on les place à l'état ruisselant dans une chambre humide à 25[deg.]C, à un degré hygrométrique de 100 %, où elles restent pendant 24 heures, puis on les met dans une serre à un degré hygrométrique de 85 à 90 %
<EMI ID=47.1>
les plants avec une suspension aqueuse du composé de l'exemple
(14) jusqu'à la formation de gouttes les concentrations de la préparation d'essai sont de 250, 120, 60 et 30 mg par litre de bouillie.
Comme substance de comparaison on utilise la substance C aux mêmes concentrations.
Après séchage on remet les plants en serre. Au bout d'un temps d'incubation de 3 semaines, on les examine pour déterminer le degré d'attaque par la cercosporiose de la betterave, et on évalue le résultat. L'estimation est exprimée en pourcentage de la surface des feuilles attaquée, par rapport aux plants infectés qui n'ont pas été traités.
TABLEAU IV
<EMI ID=48.1>
Exemple V
On traite desplants de tomate de l'espèce "Rheinlands Ruhm" au stade de 3 feuilles avec des suspensions aqueuses des composés spécifiés dans le tableau V jusqu'à la formation de gouttes. Les concentrations de la préparation d'essai sont de
500, 250, 120 et 60 mg de substance active par litre de bouillie. Comme substance de comparaison on utilise la substance D aux mêmes concentrations de substance active.
Après séchage on inocule les plants avec une suspension de zoosporanges de Phytophthora infestans et on les place pendant une journée à l'état ruisselant dans une chambre humide à 15[deg.]C et un degré hygrométrique de 100 %, puis on les met dans une serre de refroidissement à 15[deg.]C et à un degré hygrométrique de 85 à 95 %.
Au bout d'un temps d'incubation de 7 jours on examine les plants pour déterminer le degré d'attaque par Phytophthora, degré qui est exprimé en pourcentage de la surface des feuilles attaquée, par rapport aux plants témoins infectés mais qui n'ont pas été traités.
TABLEAU V
<EMI ID=49.1>
Exemple VI
On traite des plants de vigne cultivés à partir de boutures, de l'espèce Müller Thurgau qui est réceptive à Peronospora, au stade de 4 feuilles, avec des suspensions aqueuses des composés des exemples (5) et (14) jusqu'à la formation de gouttes. Les concentrations de la préparation d'essai sont de 500, 250, 120 et 60 mg de substance active par litre de bouillie. Comme substance de comparaison on utilise la substance E aux mêmes concentrations de substance active.
Après séchage, on inocule les plants avec une suspension de zoosporanges de Peronospora viticola et on les place à l'état ruisselant dans une chambre humide à 20[deg.]C et à un
degré hygrométrique de 100 %. Au bout de 24 heures on retire les plants.infectés de la chambre humide et on les place dans une serre à une température de 23[deg.]C et à un degré hygrométrique de
80 à 90 %.
Au bout d'un temps d'incubation de 7 jours, on mouille les plants, on les place dans la chambre humide pendant une nuit jusqu'à ce que la maladie se déclare, puis on détermine le degré d'attaque qui est exprimé en pourcentage de la surface des feuilles attaquée, par rapport aux plants témoins infectés mais qui n'ont pas été traités. Les résultats sont donnés dans le tableau VI suivant.
TABLEAU VI
<EMI ID=50.1>
Exemple VII
Les concentrations inhibitrices minimales suivantes ont été déterminées pour la solution aqueuse à 30 % de N-3-hydroxypropyl-triazolidino-pyridazine-dione obtenue dans l'exemple 18, contre les micro-organismes spécifiés ci-dessous, par l'essai sur plaques de milieu nutritif.
<EMI ID=51.1>