Il est connu de stabiliser des galeries de mines équipées de profilés de soutènement pliés, contre la pression
de la roche en procédant à un remplissage. Dans ce cas, on
pompe une masse de remplissage liquide ou pâteuse dans un espace fermé situé entre les profilés de soutènement (blindage)
et la roche. La masse de remplissage, par exemple, l'anhydrite durcit après le pompage. Suivant l'état de la technique, afin
de former un compartiment de remplissage, on tend, entre les profilés de soutènement, une toile métallique sur laquelle on
forme une paroi de mortier (rideau ).
Après la prise du mortier, on fore des trous dans lesquels on pompe la masse de remplissage. Le pompage de
cette masse de remplissage est effectué sous une pression limitée par la résistance de paroi de mortier.
L'invention a pour objet de fournir un moyen en vue
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en déversant une masse de remplissage, par exemple, l'anhydrite,
ce moyen apportant un progrès considérable dans la construction comparativement à l'état précité'de la technique, tout en améliorant la stabilisation.
On réalise cet objet en utilisant un système de coffrage du type décrit ci-après.
Lors du remplissage d'une galerie de mine conformément à l'invention, on monte le' coffrage sur toute la section transversale et à peu près sur une longueur de galerie de 5' m
(deux longueurs de planches de coffrage �. Ensuite, en direction du fond de la galerie et de part et d'autre d'une longueur de planche de coffrage, on monte la paroi de coffrage sur environ
2/3 de la hauteur de la galerie, puis sur une longueur de planche de coffrage, à peu près sur un tiers de la hauteur de la galerie. Dans un coffrage réalisé de la sorte, on pompe la masse de remplissage à partir du sommet du coffrage complet. La masse de
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section transversale de la galerie. Vers l'avant, en direction
du fond de la galerie, la masse de remplissage forme un talus à
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tage du coffrage et le pompage de la masse de remplissage sont effectués en une journée de travail. Au cours de la journée de travail suivante, on enlève le coffrage à l'arrière sur une longueur de planche et on le monte progressivement vers l'avant de <EMI ID=4.1>
telle sorte que l'on puisse procéder à un nouveau remplissage. La progression du remplissage au cc�rs de chaque journée de travail correspond à une longueur de planche .
Suivant l'invention, on obtient une plus grande progression lors du remplissage, tout en réduisant les frais de main-d'oeuvre et d'équipement comparativement à l'état de la technique décrit ci-dessus car, après avoir monté le coffrage, on peut procéder immédiatement
au pompage de la masse de remplissage. Lorsqu'on utilise un système de coffrage suivant l'invention., il n'est pas nécessaire d'appliquer une toile métallique. Les assemblages nécessaires lors du montage d'un coffrage suivant l'invention sont réalisés dans les normes techniques imposées en enfonçant des cales. Dans ce cas, les planches de coffrage et les traverser ou les supports en fer destinés à les étayer peuvent être réglés sous des angles différents l'un par rapport à l'autre. Dès lors, la paroi du coffrage peut être adaptée à la courbure des profilés de soutènement même lorsque ces derniers sont déformés par la pression de la roche.
Grâce au système de coffrage suivant l'invention, on peut monter une paroi de coffrage dense et résistant à la pression. On peut pomper la masse de remplissage à l'état pâteux sous des pressions de
20 atmosphères relatives et plus de telle sorte qu'elle se répartisse convenablement, qu'elle pénètre dans la roche et qu'après son durcissement, on obtienne une voûte résistante et convenablement ancrée dans la roche . La surface lisse voûtée assure une bonne aération (faible résistance de l'air), tout en empêchant les dépôts de poussières dans la galerie prête à l'exploitation.
Les bandes des liens à crochets ressortant sur la paroi fixe de la voûte peuvent être utilisées pour adapter des dispositifs d'exploitation de la galerie (canalisations, installations transporteuses). En principe, on peut utiliser les liens à crochets de serrage pour tous les profilés de soutènement utilisés.
Des liens à crochets du type décrit ci-après suivant l'invention peuvent être adaptés à des profilés en 1 de différentes dimensions . On peut enfoncer les crochets entre le profilé de soutènement
et la roche lorsque cette dernière est pressée contre le profilé de soutènement.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, une tôle de compensation permet de combler, aux joints verticaux des planches de coffrage, les espaces vides se formant, en particulier, lorsque les <EMI ID=5.1>
des planches de coffrage spéciales.
Suivant une autre caractéristique del'invention, dens les
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mais des découpes spéciales permettant d'adapter des dispositifs d'exploitation de la. galerie. Lorsqu'on suspend des systèmes transporteurs, les dimensions de la section transversale des bandes doivent être adaptées à la charge.
L'invention concerne également un crochet' appareils dont l'étrier a une forme correspondant à chaque appareil devant y Être adapté.
A l'aide d'une planche de compensation de plafond du tvpe décrit ci-après' suivant l'invention, on peut fermer des espaces vides de n'importe quelle dimension entre les planches de coffrage au sommet du profilé de soutènement et ce, d'une manière étanche à la pression sana que l'on doive découper des planches de coffrage spéciales.
L'invention et son application seront décrites ci-après plus en détail par des exemples de réalisation en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une coupe d'une partie d'un coffrage à béton
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vention, cette coupe étant prise transversalement dans le sens de la galerie ; la figure 2 est une coupe prise suivant la ligne Il.11 de la figure 1 ; la figure 3 est une vue prise dans le sens de la flèche 111 delà figure 1 ; la figure 4 est une coupe analogue à la. figure 2, dans laquelle on utilise un autre profilé de soutènement ;
<EMI ID=8.1> <EMI ID=9.1> la figure 6 est une vue latérale d'une traverse pour un arcboutant la figure 6a est une vue de la traverse par le dessous ; la figure 6b est une vue en bout dé la traverse ; la figure 7 est une vue de face d'une planche de coffrage <EMI ID=10.1> la figure 9a est une vue en bout de ce levier de serrage- ; la figure 10 est une vue latérale d'un crochet à appareil.; la figure lOa est une vue en bout de ce crochet à appareil ; la figure 11 est une vue en plan d'une partie d'un arc-boutant monté. vu de la galerie dans le sens de la flèche XI de la figure 12 ; la figure 12 est une coupe d'une paroi de coffrage montée transversalement à la galerie, cette coupe étant prise suivant la ligne XII-XII de la figure 11 ; <EMI ID=11.1> de la figure 7 :
<EMI ID=12.1> figure 13 et illustrant d'autres profilés de soutènement ; la figure 14 est une coupe prise suivant la ligne XIV-XIV de la figure 13 ; la figure 140. 'est une coupe correspondant à la figure 14 illustrant un profilé en 1 plus large ; la figure 15 est une coupe de la paroi de coffrage montée au sommet ;le la galerie et transversalement à cette dernière ; la figure 15a est une vue en plan d'une planche de compensation de plafond ; la figure 16 est une vue de face d'une t3le de compensation, et <EMI ID=13.1>
Les figures 1 à 3 montrent une section d'un profilé de soutènement arqué 1, notamment un profilé dit "en cloche". Entre la roche 3 et les deux ailes du profilé en cloche, est prévu un compartiment de travail 2. Au sommet du profilé en cloche, sont placées des planches de coffrage 7 qui, vues en élévation, sont adaptées à la forme arquée du profilé en cloche . Deux dispositifs sont prévus pour presser les planches de coffrage 7 au sommet du profilé de soutènement 1. Dans ce cas, on
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ménagé entre deux planches de coffrage 7, cette plaque ressortant du côté de la galerie . Cette plaque 4 est également enfoncée dans des décou-
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la galerie sur les planches de coffrage et pouvant s'adapter à la forme arquée du profilé de soutènement. Dans une découpe 6 pratiquée dans la plaque, on enfonce une cale 9 exerçant une pression contre le support 8
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Afin de permettre une adaptation à des profilés de soutènement de différentes dimensions, on pratique, dans la plaque, plusieurs découpes 6 disposées en gradins.
La figure 4 montre la réalisation d'un crochet 5a dans le cas d'un profilé de soutènement en 1 la.
Un lien à crochet 10 (lien à crochet de serrage) du type
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un étrier 14. Dans cette bande, on découpe deux rangées de quatre trous oblongs 12 chacune, ces trous étant disposés mutuellement en quinconce. A une extrémité de la bande, est pratiquée une découpe circulaire 13.
A l'autre extrémité de la bande, est soudé un étrier 14 comportant une branche parallèle à la bande. A partir de cette branche, est pliée perpendiculairement une autre branche. Cette branche est inclinée par rapport au plan de la bande. Sur cette branche inclinée, est formé un crochet.
Une traverse 20 (traverse de coffrage ) du type représenté en figure 6 en vue de former un arc-boutant polygonal est constituée d'une barre profilée en U . A une extrémité de cette traverse et, à chaque
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de la barre. Les deux éclisses ressortent à cette extrémité de la barre . Une. planche de coffrage 30 du type représenté en figure 7 a une hauteur d'environ 50 cm et une longueur de 2,65 m.
Une cale 40 du type représenté en figure 8 est réalisée en une tôle découpée sur laquelle est soudé un boulon 41 .
La figure 9 montre un levier de serrage 50 servant d'outil pour presser les traverses et les planches de coffrage contre les profilés de soutènement avant l'introduction d'une cale. Ce levier de serrage est constitué d'une tige 51 à une extrémité de laquelle sont soudés, d'un côté, une éclisse 52 et , de l'autre côté, transversalement à cette barre, un boulon 54. Un bec 53 est formé sur cette éclisse 52.
Un crochet à appareil 60 du type représenté en figure 10 est destiné a recevoir des dispositifs, par exemple, des canalisations,
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étrier 61 d'une forme adaptée à l'utilisation envisagée . Sur une branche de cet étrier, est soudée une éclisse 62. Sur cette éclisse, sont ensuite soudés deux éléments d'accrochage 63 venant s'accrocher dans deux trous <EMI ID=22.1> galerie. <EMI ID=23.1> combler les espaces vides subsistant aux joints verticaux planches de coffrage . Ces espaces vides se forment, en particulier,
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roche dans les galeries . Sur une surface de la tale de compensation, sont soudés deux étriers en U 71. Du c8té de la roche, la tôle de compensation est posée sur la surface des deux planches de coffrage 30 Cette tôle est maintenue fermement du fait que les cales 40 situées du côté de la galerie ont été enfoncées dans les étriers en saillie.
La figure 12 montre trois couche3 de planches de coffrage
30 adaptées à partir de la semelle 1 un profilé de soutènement 1.
Le montage du coffrage commence en posant des planches
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du côté de la galerie sur les profilés de soutènement. Dans l'exemple représenté en figure 12, on prévoit des profilés de soutènement en I. Après avoir placé les planches 31, on adapte, à chaque profilé de soutènement: un lien à crochet 10. Dans ce cas, l'étrier 14 de ce crochet est accroché, du côté de la roche, à l'aile du profilé de soutènement.
Dans ce cas, la bande 11 du lien à crochet repose sur la planche 31 et ressort de la galerie. Ensuite, on installe une planche de coffrage 30 comme représenté dans le dessin. On place alors une traverse de base.
20' parallèlement à chaque profilé de soutènement et verticalement sur la planche de coffrage 30 et la planche 31. Pour le passage de la bande.
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20' est réalisée d'une manière spéciale en une longueur correspondant à la hauteur de la planche de coffrage 30 et, en outre, à la hauteur de la planche 31. En enfonçant une cale 40, on presse chaque fois la traverse 20', la planche 31 et la planche de coffrage 30 contre le profilé de soutènement.
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des traverses 20' et on enfonce les cales dans les trous oblongs 12. Les éclisses 21 sont inclinées par rapport à l'axe de la barre afin de faciliter l'enfoncement de la traverse supérieure suivante. La traverse.
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une cale, les traverses et les planches de coffrage peuvent être pressées contre le profilé de soutènement au-dessus et en dessous d'une bande en utilisant un levier de serrage 50 du type représenté en figure 12.
Comme on peut le constater en figure 15, au sommet et entre les dernières planches de coffrage complètes 30 montées de chaque côté, il subsiste une distance qui diffère suivant la forme et la déformation des profilas de soutènement. Cette distance est comblée en introduisant une plaque de compensation de plafond 80 entre les planches de coffrage 30 et le profilé de soutènement. Les deux traverses 20 attribuées aux planches de coffrage 30 sont réunies par une traverse d'assemblage 83.
Cette dernière est également constituée d'un profilé en U, mais sa section transversale est un peu plus grande que celle de la traverse 20. La traverse d'assemblage 83 est placée sur les traverses 20 en position renversée c'est-à-dire avec ses ailes dirigées vers la roche. Au sommet du profilé de soutènement, on adapte un lien à crochet dont la bande
11 passe par une fente 81 pratiquée dans la plaque de compensation de
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des découpes sont pratiquées à cet effet. Dans un trou oblong de la bande 11 de ce lien à crochet, on enfonce une cale 40. De la sorte, la traverse d'assemblage 83 et les deux traverses 20, les planches de coffrage 30 situées de part et d'autre et la plaque de compensation de plafond 80 sont pressées contre le profilé de soutènement.
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On se référera à présent aux figures 13 et 14.
Lors de l'application d'un lien à crochet 10, on peut faire passer l'étrier 14 par-dessus l'aile du profilé de soutènement (dans ce
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de cet étrier étant placée transversalement au profilé de soutènement. Au besoin, l'étrier (crochet) peut être enfoncé entre le profilé de soutènement et la roche en frappait la branche soudée. Grâce à la position inclinée de la branche libre, l'étrier vient s'accrocher à l'aile du profilé de soutènement .
Un lien à crochet 10 du type représenté en figure 5 peut être utilisé pour des profilés en 1 de dimensions différentes . L'étrier vient s'accrocher fermement sur les deux ailes (figure 14a). L'inclinaison de la branche de l'étrier est cependant un peu plus faible que dans le cas d'ailes plus étroites, ce qui n'altère toutefois nullement la fonction du lien à crochet.
Les figures 13a et 13b représentent d'autres profilés de soutènement, notamment un profilé dit à cloche et un profilé de rail, de même que les liens à crochets appropriés pour ces profilés .
REVENDICATIONS
1. Système de coffrage pour le remplissage d'une galerie de mine étayée par des profilés de soutènement pliés , caractérisé en ce qu'il comporte :
a) des planches de coffrage pouvant venir s'adapter, du côté de la galerie, sur plusieurs profilés de soutènement, b) des éléments d'assemblage comportant une plaque à laquelle est fixé un crochet, ce dernier pouvant être accroché du côté de la roche à un profilé de soutènement, tandis que la plaque peut être introduite dans le joint formé entre deux planches de coffrage superposées, c) des supports en fer pouvant être adaptés à la forme arquée des profilés de soutènement et comportant des découpes permettant d'y enfoncer les éléments d'assemblage, d) des cales pouvant être enfoncées du côté de la galerie dans une des différentes découpes en gradins pratiquées dans une plaque.
2. Système de coffrage pour le remplissage d'une galerie de mine étayée par des profilés de soutènement pliés, caractérisé en
ce qu'il comporte les éléments suivants : a) des planches de coffrage pouvant venir s'adapter, du côté de la galerie, sur plusieurs profilés de soutènement, b) des liens à crochets (liens à crochets de serrage) constitués d'un étrier pouvant être accroché du côté de la roche à un profilé de soutènement, ainsi que d'une bande soudée à cet étrier, cette bande ressortant du côté de la galerie au-delà d'un joint formé entre les planches de coffrage lorsque l'étrier est accroché, deux rangées de trous oblongs mutuellement <EMI ID=34.1> c) des traverses à section transversale en U dont la longueur correspond à- peu près à la hauteur des planches de coffrage et à une extrémité desquelles on soude, sur les ailes, des éclisses en saillie, tandis que des ouvertures permettant le passage des bandes sont ménagées dans l'âme de ces traverses en U, d)
des cales pouvant être enfoncées dans un trou oblong d'une bande.