On connaît déjà des chausseras, dans le talon des- quelles est prévue .une soupape pour réaliser une entrée d'air, mais le système n'est pas suffisaient efficace du fait qu'il n'y a pas réellement de circulation d'air dans la chaussure.
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des chaussures, dans lesquelles est provoquée une circulation d'air par les mouvements de marche de l'usager.
Une chaussure à'air conditionné réalisée suivant l'invention est caractérisée en ce que dans le talon évidé est prévue une chambre d'air compressible par les mouvements de l'usager lors de la marche, et en ce que l'air expulsé de
ladite chambre est chassé vers et sous la semelle dite première et, par des perforations prévues dans celle-ci, dans la chaus- sure proprement dite.
L'invention est décrite maintenant avec plus de détails sur la base du dessin annexé, à titre d'exemple uniquement, montrant une vue des éléments d'une chaussure réalisée suivant l'invention ayant leur assemblage, l'empeigne n'étant pas représentée.
Dans une chaussure conforme à l'invention est prévu dans le talon 1 un évidement 2, en liaison avec l'extérieur
par une petite soupape à bille 3. Cette soupape est ici prévue dans la face avant du talon, donc sous la semelle de marche 4 pour des raisons d'esthétique, mais bien entendu elle peut être placée dans une des parois latérales du talon.
D'autre part, la semelle de marche 4 présente dans
sa face supérieure des rainures longitudinales 5, qui aboutissent à l'arrière dans deux canaux 6 débouchant dans l'évidement 2.
Cet évidement 2 est destiné à recevoir un soufflet 7 ayant la forme de l'évidèrent et faisant saillie au-delà du talon. Le soufflet est pourvu vers sa base d'un orifice de liaison avec la soupape 3 et, à hauteur des canaux 6, de deux petits tubes 8 venant reposer dans ces canaux et dont l'ouverture débouche dans les rainures 5 de la semelle de marche 4.
Quant à la semelle dite première 9, elle est pourvue à l'endroit correspondant à la plante du pied d'une série de perforations 10 judicieusement disposées pour correspondre aux rainures 5 de la semelle de marche. Vers l'arrière, à l'endroit correspondant au talon, elle est réalisée avec une découpe 11 ayant la forme du soufflet.
La semelle de marche avec le talon étant réalisée comme décrit ci-dessus, il suffit d'introduire dans l'évidement 2 le soufflet 7, de telle manière que son orifice soit disposé en face de la soupape 3 et que les tubes 8 soient posés dans les canaux 6. On monte alors sur le tout la semelle dite première, la partie supérieure du soufflet saillant à travers ladite semelle et on réalise l'assemblage par collage sur les bords, en laissant non collée la partie centrale perforée. Ensuite, sur la partie arrière de la première, on colle une peausserie pour recouvrir la partie saillante du soufflet.
Le système de conditionnement d'air est très simple et très efficace : par le mouvement du pied de l'usager lors
de la marche le soufflet s'abaisse et se relève en aspirant de l'air à travers la soupape 3; en s'abaissant, le soufflet chasse l'air par les tubes 8 vers et dans les rainures 5 et de là, à travers les perforations 10 de la première, dans la chaussure. Lors du mouvement vers le bas, l'air de la chambre ne peut s'échapper vers l'extérieur grâce à la soupape 3 à une voie, qui se ferme.
C'est le mouvement normal du pied de l'usager en déplacement qui comprime la chambre d'air ou soufflet.
Dans la réalisation représentée, la chambre d'air compressible est constituée par le soufflet mais dans une autre réalisation conforme à l'invention (non représentée), c'est l'évidement lui-même qui sert de chambre d'air, chambre rendue compressible grâce à un élément à ressort disposé dans l'évi-
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verte par un élément, tel qu'une peausserie, fermant ledit évidement à son sommet. Par les mouvements du talon de l'usager, la chambre est comprimée et l'air chassé vers les rainures de la semelle de marche et à travers les perforations de la première. Le ressort libéré ramène la chambre à son volume initial.
Dans une chaussure à air conditionné pourvue d'une soupape d'entrée d'air dans le talon, d'une semelle de marche avec des rainures sur la face interne et d'une semelle dite première avec des perforations disposées d'une manière correspondant aux rainures, il est prévu suivant l'invention de relier à ladite soupape un embout, relié lui-même par un tuyau à un petit appareil de soufflerie d'air froid ou chaud. Lorsque l'usager n'est pas en mouvement, le raccordement de la chaussure cet appareil permet de provoquer quand même une circulation d'air dans la chaussure en voiture, au bureau, etc. Ceci est particulièrement avantageux pour des usagers à poste fixe par temps' froid, tels que des chasseurs à l'affût. On peut prévoir à cet effet un appareil de soufflerie de très petit
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Chaussure à air conditiorné, caractérisée en ce que dans le talon évidé est prévue une chambre d'air compressible par les mouvements de l'usager lors de la marche, et en ce que l'air expulsé de ladite chambre est chassé vers et sous la semelle dite première et, par des perforations prévues dans celle-ci, dans la chaussure proprement dite.