<Desc/Clms Page number 1>
Traitement de surface des métaux.
La présente invention concerne de façon générale le traitement de la surface des métaux et plus particulièrement le décalaminage et l'enlèvement de couches superficielles par voie thermochimique dans le cas de produits sidérurgiques semi- ouvrés.
Par "produits sidérurgiques semi-ouvrés", on entend aux fins de l'invention tant des produits sidérurgiques à gros- se section,comme des lingots, blooms, barres, tôles fortes, brames,etc.,que des produits de ce genre de faible section,comme des verges et fils. L'acier semi-ouvré porte souvent une couche
<Desc/Clms Page number 2>
adhérente de calamine et comprend d'indésirables défauts et Imperfections de surface,comme des repliures de laminage, criques, gales volantes et inclusions de laitior, qu'il est nécessaire d'éliminer avant les traitements ultérieurs,comme le laminage aux dimensions prévues.
L'invention a principalement pour but do procurer un procédé permettant d'éliminer la examine et/ou les défauts de surfa e des produits sidérurgiques qui soit cimple, éoono- mique, rapide et très efficace.
Aux fins de l'invention, on Immerge le produit sidérur- gique semi-ouvré dans un bain de fer en fusion contenant au moins une quantité nominale de carbone pendant une durée suffisante pour provoquer par voie thermochimique l'élimination de la ca- lamine ou d'une épaisseur déterminée de métal à partir de la surface extérieure du produit, puis on retire le produit sidé- rurgique du bain.
Le procédé de l'invention est applicable à l'acier au carbone, aux aciers alliés, de même qu'aux aciers inoxydables.
La surface subit évidemment une certaine réoxydation à chaud lors de son exposition à l'air. On peut empêcher ce phénomène pendant le transfert du produit semi-ouvré jusqu' au poste pour l'opé- ration suivante ou pendant le refroidissement jusqu'à une tempé- rature ne provoquant pas de réaction en appliquant divers procé- dés, par exemple par protection dans un gaz inerte comme l'argon, , par application d'un flux protecteur ou par maintien sous vide.
L'invention est davantage décrite avec référence au dessin annexé dont la Fig. 1 est unevue principalement en coupe d'un produit sidérurgique pendant son immersion dans un bain de fer à haute teneur en carbone, et Fig. 2 et 3 sont des vues en plan de tels produits sidérurgiques avant et après cette
<Desc/Clms Page number 3>
immorsion,
Comme le montre le dessin, un produit sidérurgique semi-fini 10 portant des défauts en surface 12 est Immergé dans un bain 14 de ter en fusion à haute teneur en carbone que con- tient un four 16, dans lequel 11 est plongé au moyen des tenail- les 18.
La produit aldérurgique 10 est de préférence chauffé au rouge, c'est-à-dire à une température atteinte par passage au tour d'égalisation,et est Immergé pendant le temps désiré jusque élimination des défauts de surface et imperfections.
Le produit sidérurgique est décalaminé et/ou débarrassé de couches superficielles par l'immersion. Le produit sidérurgique alors propre 10 est ensuite laminé ou soumis à d'autres opérations.
La Fig. 1 montre que l'immersion est assurée au trempé, mais d'autres techniques conviennent. Par exemple, pour le traitement de produits de forme longue, comme du fil, des verges ou des billettes ou brames coulées de façon continue, il peut être avantageux de faire passer la pièce de façon continue dans le bain. A cette fins on peut assurer le déplacement du produit sidérurgique avec immersion dans le bain, Une autre tech- nique consiste à faire couler le métal en fusion sur la surface qu'il convient de traiter.
Le bain de métal ferreux en fusion ne doit contenir que des quantités nominales de carbone,c'est-à-dire environ 0,01 ,Çet est appelé bain de fer à faible teneur en carbone. Il est cepen- dant préférable que le bain contiennent de plus grandes quantités de carbone et spécifiquement jusqu'à environ- 4,4% de carbone. La fonte et la fonte brute en fusion sont spécialement préférées pour le bain de l'invention.
Le procédé de l'invention permet d'éliminer de la calamine fortement adhérente de produits sidérurgiques semi-ouvrés
<Desc/Clms Page number 4>
qui se trouvent à une température d'environ 816 à 1260 C par
EMI4.1
immersion dans un 'bain de fonte brute en fusion à une t9I!1pc5ra- ture d'environ 1204 à 1538 C. La couche extérieure exposés du métal peut être éliminée jusqu'à une profondeur déterminée au
EMI4.2
pr4àlablo par une immersion poursuivie pendant une dur99 conve- nable.
Lors du traitement de l'acier au carbone et des aciers alliés,les durées d'immersion d'environ 30 secondes suffisent pour l'élimination de la calamine épaisse et pour le nettoyage de la surface de l'acier qui se trouve alors dans un état conve-
EMI4.3
nant pour le laminage. Cependant,, l'acier 3r,rrsrdaDle req4lert une durée d'immersion environ double de celle de l'acier au car- bone pour des températures et eopos9tiorrs semblables du bain.
EXBO'LES -
Les exemples suivants illustrent l'application de l'invention dans le cas de divers aciers. Dans chaque exem- ple, on chauffe un barreau de la composition indiquée à section
EMI4.4
carrée d'environ 2,5 ca x 295 m et d'une longueur de 61 cm pendant environ 18 heures au four électrique à 982 C pour former une épaisse couche de calamine. Dans un tour induction, on
EMI4.5
forme un bain en fusion de la C08.l t10n précisée et on l'amené , la température indiquée. On immerge alors le barreau chaud une proton.'.mar d'environ 3Gv5 ce dans le bain et on 1-lu non- tient pendant une durée que l'on mesure, après quoi on le retirop on le refroidit JU8qU" la t88pératar. ambiante et on détermine par --en la quantité de matière #1imldé,ainai que la qualité de la surface.
Dans toas les caa, la Qalre3na est complètement éliminée avec la qdantité précisée de métal 00 qui laisse subsister me aartaae métallique propre p zettant les traitements 1U.tlr1G1!J'." tors 4'wn wOoi4ioo-% 4ana Isfflnno la surface reste 8'1"CP", ...1.... lors dwo refroidisss
<Desc/Clms Page number 5>
dans l'air, la réoxydation progresse de la façon attendue. Les conditions d'essai et les résultats obtenus sont donnés au tableau I ci-après.
<Desc/Clms Page number 6>
EMI6.1
'l'-'''U\1Z..l 1
EMI6.2
tx< pl< tttarw de i'hrou- ccmwoibion. du ba Tmp-du 3emp.de Durée dylm- Epaisseur de aatiô- V*it* C, zij ,t Si,% bain, OC liquidus (1) merriton, re éliminée OC secondes calamine (6) métal .o---o*-- ¯¯¯¯¯...¯¯............¯.........#. ##- ¯¯¯¯ #.#.#<# ######.# ##### mm MB acier au *.;uoebrm 494 0,86 0,9? 1416 1146 30 3, 8 0, 9 491 0,35 0,27 1449 1149 35 318 110 H 2,9 Os3l .blC4 iYx7 1282 30 3, 2 0,9 ..... 2,9 0,31 1904 1430 1282 45 392 2,4 4,0 -- -- 1427 1166 20 2, 3 o, $ (2 ) ... 0304 0 1, zba 0,fez4 1596 1535 25 2,K 6,Y ¯ ; aa;*r é 95 do ackel 4,4 0, 86 0,5? iJ?1 1146 30 3, 2 195 1 " 4,1 o, 35 0, 27 1460 1149 35 3 2 1,0 . .. :::
2,9 0931 1904 z32 1282 30 3,2 0,9 ]1"' 10 ler )tuari- R (3) 2,3 -- 0,86 1399 1343 30 2,4 0, 11 acier inoa4dable 4 4,3 oe86 0,95 1432 1130 60 2,3 0,0(4) M " " ' 3,0 0,27 0,13 1521 1282 30 2,3 t7,4 é
EMI6.3
d 6% légendes, voir page 7
<Desc/Clms Page number 7>
(1) Les températures de liquidas du tableau ci-dessus sont calcu- lées d'après la teneur en carbone uniquement, compte non tenu du silicium et du Manganèse. La prise en considération de la teneur en silicium et en manganèse conduirait à des valeurs un peu différentes.
(2) Dans l'exemple 5, la section de l'éprouvette est de 7,6 cm x
EMI7.1
8,9 au au lieu de 2,5 cm x 25 cm.
(3) L'acier Mayaril-R est un acier à haute résistance à la traction, pes allie et résistant à la corrosion, qui contient environ
EMI7.2
091X Ce ou Cu, bzz6 Cr et 0,5% Ni.
(4) Dans les exemples 10 et 11, une quantité négligeable du métal sous-jacent est éliminée, mais toute la calamine est supprimée et la surface est propre.
(5) Dans l'exemple 10, l'éprouvette est préchauffée à 1080 C au lieu de 1982 C.
(6) Epaisseur de la calamine avant son élimination.
(7) L'acier inoxydable 304 est un acier propre à la soudure et
EMI7.3
résistant a la corrosion intercristalline.,qui contient au mazium 09008% e, au maximum bzz Mn, au maximum 12% Si, 18 à 20% Cr *t 8 à 11. Ni.
Comme le montre l'exemple 6, Il est possible de mettre la 4rface de l'acior en état par le procédé de l'invention àu moyen d'un bain 8T411 111illuement une teneur nominale en car- bone. m température de liquidus d'un tel bain est élevée et la t M-4'*ture du boein est en général supérieure au point de fusion à* l' 80i81' tr33té. Dans ce mode opératoire, il s'agit d'un eas ah la surface disparaît par fusion. On peut régler l'epératieo <n restant la température du bain et celle du pro- duit immergé,
On peut conduira les opérations avec plus de préci-
<Desc/Clms Page number 8>
EMI8.1
sion et améliorer l'état final de la $1U'tUII au utilisant un bain riche en carbone à une température inférieure au point de fusion de la pièce traitée.
Le oarbcno .., le bain ebeiooe. la température de 11cu1du8 et augmente le potoir solvant du fer à l' égard de 1'oxy40 de taro oe qui pflmqt ue travailles avec un bain moins obaud. Dans ce iqode opératoire, la calamine et du métal 8"11a1nent par d9.asoletisa plutôt que par fusion.
Par exemple, un bain de fur contenant du carbone dmu la proportion eutectique, c'e8t-à-d1 1ro 43% de carbone, a une température de Ilquidui d'environ 'Z.30 C. à une tempéra- ture de 1371OCj un tel bain dissout facilement de l'acier au carbone ayant un point, de fusion de pioa de 14UOC#alnnl que la calamine ayant un point de fusion de 1538 C.
Lors de l'élimination de la calamine, le carbone fa- vorise non seulement la dissolution mais aussi la réduction jusqu'à l'état métallique. Les oxydes des éléments importants
EMI8.2
de l'alliage, tels que le mckel, sont réduits comme l'oxyde de ter. Les oxydes réduits subsistant dans le bain à l'état métal- lique et les métaux se retrouvent donc sous une forme facile pour la récupération. La réduction de la calamine dégage du monoxyde de carbone dans le bain, ce qui assure une agitation avantageuse en raison du mouvement ascendant des bulles de gaz.
Les effets du carbone que contient le bain (abais- sement du point de fusion, accroissement du pouvoir solvant à l'égard du for et des autres métaux et réduction de la calamine) peuvent être assurés dans une mesure plus ou moins importante par d'autres constituants du bain) comme le silicium
EMI8.3
et le manganèse. Ceux-ci sont présents en concentrations sensi- bles (environ 0,1 à 1,0% pour le manganèse et 0,1 à 3% pour le silicium) dans la fonte et la fonte brute et participent avec
<Desc/Clms Page number 9>
la carbone à la réduction de la calamine.
Par conséquent, dans un procédé préféra, on utilise un bain qui contient des quantités sensibles de carbone et dont la température est plus basse que le point de fusion de l'acier traité. Ce bain peut également contenir du manganèse et du sili- cium. En utilisant des quantités judicieuses de carbone, de Manganèse et de silicium, on peut abaisser la température de liquidus du bain à 1130 C et il s'est révélé possible de tra- vailler jusqu'à des températures aussi basses. Cependant, on a constaté qu'aux températures du bain inférieures à 1316 C, la vitesse de l'attaque thermochimique de l'aoier préchauffé à 982 C est faible.
On a constaté également que pour des te- neurs en carbone du bain inférieures à environ 1%, la vitesse d'élimination sur de l'acier préchauffé à 982 C devient très petite pour des températures du bain inférieures au point de fusion de l'acier traité. Des températures de traitement préala- ble supérieures permettent de recourir à des températures et des teneurs en carbone moindres pour le bain.
Une particularité importante du procédé est que la vitesse et l'importance de l'élimination de la calamine et du métal sous-Jacent par le bain peuvent être ajustées facilement dans un intervalle suffisamment étendu s'adaptant aux diverses formes et dimensions des pièces, compositions d'alliage, épais- seurs de calamine et profondeurs des défauts dans le métal qui se rencontrent normalement dans les aciéries. En général, la vitesse d'élimination augmente avec l'accroissement de la tempé- rature du bain,avec l'augmentation de la concentration en car- bone, manganèse et silicium du bain et avec la température de la surface du produit immergé.
Par un ajustement convenable de ces raramètres, il est possible de choisir au préalable une
<Desc/Clms Page number 10>
durée d'immersion appropriée pour la pièce traitée.
Le tableau II ci-après indique dans quelle mesure l'oxyde et le métal sous-jacent s'éliminent en fonction du temps d'immersion pour des conditions constantes typiques en ce qui concerne la composition et la température du bain et la températu ro de préchauffage de l'éprouvette. Les éprouvettes sont dans chaque cas chauffées a 982 C avant l'immersion dans le bain.
<Desc/Clms Page number 11>
TABLEAU II
EMI11.1
Exemple Nature de çanmoaition du bain Tomp-du Tmp. de Dari# ciele- RemMquea no l'éprouvette C,% Mae 61$ I Int OC ljlquidus OC morgicz4 13 acier au 320 0120 0,10 1460 1282 6 41xaioe;ion partielle de
EMI11.2
<tb> carbone <SEP> la <SEP> @alamine
<tb>
EMI11.3
14 14 élimination preaquecoaple-
EMI11.4
<tb> te <SEP> de <SEP> la <SEP> calamine
<tb> 15 <SEP> 20 <SEP> élimination <SEP> complète <SEP> de <SEP> la <SEP>
<tb> calamine <SEP> et <SEP> de <SEP> 1,6 <SEP> mm <SEP> de <SEP> - <SEP>
<tb> métal
<tb>
EMI11.5
16 acier inoxy- 4,
3 op86 0995 132 1130 30 élimination partielle de
EMI11.6
<tb> dable <SEP> la <SEP> calamine
<tb> 17 <SEP> <SEP> 60 <SEP> élimination <SEP> complète <SEP> de <SEP> le
<tb> calamine
<tb> 18 <SEP> " <SEP> 120 <SEP> dissolution <SEP> complète <SEP> de
<tb> l'éprouvette
<tb>
<Desc/Clms Page number 12>
. Ces résultats montrent que des durées d'immersion suffisamment brèves pour l'économie de l'opération, mais suffi- samment longues pour que la conduite des opérations puisse être réglée sont caractéristiques du procédé. Il est évidemment intéressant d'éliminer suffisamment de matière pour supprimer tous les défauts, mais d'empêcher une élimination excessive pour des raisons d'économie.
Le tableau III ci-après montre l'effet de la tempé- rature du bain sur la vitesse et l'importance de l'élimination de l'oxyde et du métal pour des conditions sensiblement con- stantes de la composition du bain, de la durée d'immersion et de la température de préchauffage de l'éprouvette. Dans chaque cas, l'éprouvette est préchauffée à 980 C avant l'Immersion dans le bain et est maintenue dans celui-ci immergée pendant 30 secondes.
<Desc/Clms Page number 13>
TABLEAU III
EMI13.1
Umple Nature de Coapoaitioc du bain Temp. du Temp.de Remarques n8 1'hrouoe%% Cl % Mn, - Si,% bain, 'OC 1iqaiduN, OC ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ 19 acier au 3,0 0,27 0,13 1316 1282 élimination zartiqlle de la
EMI13.2
<tb> carbone <SEP> calamins
<tb> 20 <SEP> acier <SEP> au <SEP> 2,9 <SEP> 0,31 <SEP> 1,04 <SEP> 1369 <SEP> 1283 <SEP> élimination <SEP> complète <SEP> de <SEP> la
<tb> nickel <SEP> calamine.
<tb>
21 <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> 1432 <SEP> " <SEP> élimination <SEP> complète <SEP> de <SEP> la <SEP>
<tb> calamine <SEP> et <SEP> de <SEP> 0,8 <SEP> mm <SEP> de <SEP> métal
<tb> 22 <SEP> 4,5 <SEP> 0,86 <SEP> 0,95 <SEP> 1349 <SEP> 1130 <SEP> élimination <SEP> partielle <SEP> de <SEP> la
<tb> calamine
<tb>
EMI13.3
23 " 495 0985 0185 1416 " élimination complète de la
EMI13.4
<tb> calamine <SEP> et <SEP> de <SEP> 3,2 <SEP> mm <SEP> de <SEP> métal
<tb>
EMI13.5
Il 4.2 0,83 0,71 1431 " élimination complète de la
EMI13.6
<tb> calamine <SEP> et <SEP> de <SEP> 2 <SEP> mm <SEP> de <SEP> métal
<tb>
<Desc/Clms Page number 14>
Comme la température de surface de la pice immergée est en général inférieure à celle du bain, on constate que celui- ci est refroidi au voisinage immédiat de la surface.
Par con- séquent, une certaine surchauffe du bain (température effective du bain supérieure à la température de liquidus) est n4cessaire pour assurer la fluidité du bain et son pouvoir de dissolution.
Si l'intensité de surchauffe cet trop faible, du métal se dépose du bain sur la surface solide. Réciproquement, une température
EMI14.1
excessive du bain peut accélérer l 'lim1nat!oi1 de 1... cala- mine et du métal au point que la vitesse n'est plus facile à régler. L'importance de la surchauffe varie avec la température à laquelle la pièce est préchauffée et avec le rapport entre les dimensions de la pièce et le volume du bain, perce que ce rapport détermine l'importance du refroidissement. L'effet de refroidissement peut être réduit au Minimum par une agitation du bain qui tend à élever la température de surface de la pièce plus rapidement jusque une valeur voisine de celle du bain.
Il est évident qu'on peut supprimer complètement: le refroidisse-
EMI14.2
ment du bain en prenant une température de pr6e,.A tage sucé- rieure à calle du bain. Il est évidant que si on doit utiliser
EMI14.3
un bain pour traiter plusieurs pièces pendant un :arta5t temps, il faut le chauffer pour le Minicar à la teepé'-ature 7<.le.
La température de préchauffage de la pièce pr1.1t nr1cr dans un intervalle 'tRAu sn fonction des autres "')Ddi1on de travail. En pratique, les t,,pbra : res utiles toseat diknfi 1-*In- tervalle nonul des touri! d'égalisation, tours tct dAn$ 1'111.. tenall. normal 4.. foura 4'S&li..t1on, tour. (!ft rkt4l. et autres permettent i,art.me.ra de la t88p'rat.t1'tQ de lydaer solide. Cet lntr..alle s'étend 4'environ 816 à ±260,#C.
Le tableaa Il 01-arui. montre l'effet dee V'&1'1At1on8 de la GOIIpOs1 t10n du bain fW le yi tes" et les degrde ci. c1UJl1rw...
<Desc/Clms Page number 15>
tion de l'oxyde et du métal pour un ensemble constant'de condi- tions en ce qui concerne la température du bain et la tempéra-
EMI15.1
ture de préchauftage de l'éprouvette. L'éprouvette,ou1 est dans chaque cas en aciur au carbone,est préchauffée à 982 C avant l'immersion dans le bain.Dans ces exemples l'immersion est toujours de 20 secondes.
TABLEAU IV
EMI15.2
<tb> Exem- <SEP> Composition <SEP> du <SEP> bain <SEP> Temp. <SEP> Temp. <SEP> Remarques
<tb>
EMI15.3
r1e n c, j Ma, % ois du de . bain, i1quidus - - - - .Q.... oc ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ 25 0,80 0,38 9,03 1480 1':.?1 dépôt de 3,2 mm
EMI15.4
<tb> sur <SEP> l'éprouvette-
<tb>
EMI15.5
26 1,14 0,32 0,05 1482 1454 élimination par-
EMI15.6
<tb> tielle <SEP> de <SEP> la <SEP> calamine
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2? <SEP> 1,70- <SEP> 0,30 <SEP> 0,52 <SEP> 1488 <SEP> 1404 <SEP> élimination <SEP> com-
<tb>
<tb>
<tb> plète <SEP> de <SEP> la <SEP> cala-
<tb>
<tb> mine <SEP> et <SEP> de <SEP> 0,8 <SEP> mm
<tb>
<tb> de <SEP> métal
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 28 <SEP> 3,00 <SEP> 0,17 <SEP> 0,09 <SEP> 1477 <SEP> 1282 <SEP> élimination <SEP> com-
<tb>
<tb> plète <SEP> de <SEP> la <SEP> cala-
<tb>
<tb> mine <SEP> et <SEP> de <SEP> 1,
6 <SEP> mm
<tb>
<tb> de <SEP> métal.
<tb>
Pour la mine en état de l'acier par dissolution plut8t que par fusion, les tendances que l'on peut déduire de l'examen du tableau I@ sont importantes non seulement pour le choix de la composition initiale du bain, mais également pour
EMI15.7
la COIIp8D.1on du $:4" d'action de ce bain en fonction des fluetWttisM de ;ë1tlon. Lorsque des pièces sont traitées 4ans \lit asrtein bain, du carbone, du silicium et du manganèse sont COD84CI1l." pal' la réduction de la calamine. Il devient fina- 1-flt Heccwxaire de rétablir la concentration en ces éléments du bain ou de remplacer le bain épuisé par un bain frais.
Comme
EMI15.8
1Rt!!4 e1-ùe*m*, l'intervalle le plus utile pour les teneurs en carbone 4a b8J1:\ e'eehelonne de la 'Yr.1ttur eutectique (4,3%) à
<Desc/Clms Page number 16>
une limite inférieure qui cet d'environ 1%. Entre ces limites, il est possible d'utiliser le bain de façon continue tandis
EMI16.1
qu'il s'épuise graduellment en carbone, en .11101U8 et en -.ne-. nés* à cond1t1on lsUl88Qter pro,r.,.1.,...nt sa température et/ou la durée dâararaion,à nesure que l:'pui.8D8Dt progronge. au variante. on peut ajouter du carÓOft4if et aussi du mauonb.o et du alliciva au bwin pour t&bl1r les concentrations de fa. çon plus ou wr3.ua aonatan%e pendent ),'utili..t1on.
Un av@ntage inattendu du procédé de l'invention est une réduction de la nécessité des traitements ultérieure
EMI16.2
du métal la#1n' tralté suivent 1-SnY8Qt1on. Cette réduction r4 sulte de l'excellent état de surface assuré par le traitement et aussi du fait que le bain tend à arrondir les surfaces autour
EMI16.3
des criques et d'ob1e't etest-à-dire à former une dépression lisse et large qui se trouve dans un état favorable pour le la minage et le façonnage ultérieure. Ainsi, les défauts profonds sont supprimés pour une élimination minimum de métal dans l'en- semble.
Un autre avantage important est que sensiblement tout le métal éliminé et aussi une grande faction de la calamine subsistent dans le bain à l'état de métal en fusion et sont donc recyclés de façon commode et économique à l'élaboration de l'acier par prélèvement périodique d'une fraction du bain qui est ainsi ramenée à son volume initial. L'invention évite donc les pertes onéreuses de métal qui sont la conséquence de la plupart des procédés de mise qui état.
L'invention a été décrite ci-dessus avec référence principale à des produits semi-ouvrés relativement massifs ayant subi un travail mécanique préalable minimum (lingots, blooms, bra- mes etc.),mais elle est applicable aussi à des produits ayant subi d'avantage de traitements, cccame des verges et fils. Une
<Desc/Clms Page number 17>
verge d'acier à moyenne teneur en carbone d'un diamètre de 6,4 mm portant une couche de calamine de 0,4 mm préchauffée à 982 C, puis immergée dans de la fonte brute en fusion à 1427 C, est débarrassée de la couche de calamine avec élimina- tion de 0,6 mm de métal.
Pour le traitement de pièces à section relativement faible, comme des file, barre., verges et ainsi de suites il cet possible et parfois avantageux de supprimer entièrement le préchauffage et de procéder à l'immersion des pièces froi- des. Il est alors évidement nécessaire de surchauffer con- venablement le bain et de prendre un rapport convenable entre le volume du bain et celui de la pièce immergée.
Par exemple, lorsqu'on immerge pendant 30 secondes dans un bain de fonte @% de carbone ayant une température de 1460 C une barre froide d'acier au carbone d'une section de 2,5 cm x 2,5 cm relative- ment exempte de calamine, jusqu'à une profondeur d'environ 30,5 cm dans le bain ayant un poids de 227 kg, on élimine en- viron 0,8 mm d'acier de la surface du barreau. A des tempéra- tures plus élevées du bain, il est possible de mettre en état des pièces froides à section relativement faible qui sont recouvertes de calamine.