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Procédé et machine pour vulcaniser directement la semelle sur la tige d'une chaussure.
L'invention concerne un procédé et une machine pour vulcaniser directement la semelle sur la tige d'une chsussure.
Les machines classiques permettant la vulcani- sation directe d'une semelle sur une tige sont habituel- lement composées de deux demi-anneaux, d'une forme métal-
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lique, et d'un pavé chauffant.
Au cours de l'opération de vulcanisation, les deux demi-anneaux viennent s'emboîter latéralement le long de la forme, ménageant ainsi une cavité dans laquelle est placé le mélange cru de gomme.
Le pavé vient alors coulisser entre les deux demi- anneaux, avec lesquels il c'ajuste comme un piston dans un cylindre. Le pavé, au cours de sa descente, chauffe et com- prime le mélange à vulcaniser qui repose sur le dessus de la forme et ne peut s'échapper latéralement à cause de la fermeture des demi-anneaux.
Cette disposition présente un certain nombre d' inconvénients, qui sont peincialement a) la nécessité d'utiliser des peausseries spé- ciales contenant un très petit pourcentage de matière grasse, de façon à assurer l'adhérence du mélange sur le cuir ; b) la présence aux angles de la lisse et de la semelle, ainsi qu'à la jonction avant et arrière des demi- anneaux, d'une bavure dont l'importance varie avec l'épais- seur des peausseries employées; c) le fait que le cuir, à l'endroit où il est saisi entre la forme et le coupe-gomme du demi-anneau, est affaibli par la pression et la température auxquelles il est soumis.
La présente invention pallie ces inconvénients en réalisant la vulcanisation sur un patin qui a préalable- ment été assemblé sur la tige par couture, ce qui évite
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la nécessité d'utiliser des peausseries spéciales, et en vulcanisant la semelle à l'intérieur d'une cavité réalisée d'un seul 'bloc, d'une façon analogue à la disposition adoptée pour la vulcanisation des semelles ou des objets industriels en caoutchouc, ce qui supprime la plus grande partie des bavures, qu'un simple fraisage suffit à éliminer.
Le procède suivant l'invention consiste à coudre à la tige un patin, le bord ùe montage de la tige étant replié vers l'extérieur par rapport à cette couture, à monter l'ensemble forme-tige-patin à l'intérieur d'un bloc- support non chauffé sur lequel reposent les bords du patin et de la tige, à disposer sur ce patin une ébauche consti- tuée par un morceau de gomme crue ayant le poids voulu et un contour correspondant à celui de la semelle à obtenir, et à placer le tout sous un pavé chauffant qui présente une cavité correspondant à la forme de la semelle, à faire descendre ce pavé jusqu'à ce que le rebord de sa cavité ait pénétré légèrement dans le patin et que le fond de la cavité vienne en contact avec le bloc de gomme crue, à chauffer l'ébauche pour la vulcaniser et la faire adhérer au patin, et enfin,
après vulcanisation et effacement du pavé, à enlever par fraisage le pourtour du patin et la partie de la tige qui dépassent le contour de la semelle.
Une machine suivant l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend un bloc-support non chauffé dans lequel on peut monter la forme portant la tige, la première de montage et le patin, le pourtour du patin et de la tige reposant sur ce bloc support, et un pavé chauf-
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fant comportant une cavité correspondant à la forme de la semelle et dont le fond présente une surface de matriçage munie des sculptures qu'on désire imprimer à la semelle.
Sur les dessins annexés, on a représenté schéma- tiquement à titre d'exemple un mode de réalisation de 1' invention. la figure 1 est un schéma très simplifié montrant les éléments essentiels d'une machine suivant l'invention.
La figure 2 est une corne partielle à plus grande échelle montrant la disposition sur la forme des différents éléments de la chaussure
On voit sur la figure 1 que la machine suivant l'invention comprend, en premier lieu, un bloc support 1 composé de deux demi-anneaux pivotés en 2 et entre les- quels peut être placée une forme 3 sur laquelle sont montées de façon connue une tige 4, une doublure 5 (figure 2) et une première de montage 6. Une tige de piston verticale 7 porte à son extrémité inférieure un porte-pavé chauffant 8 auquel est fixé un pavé 9 Ce dernier présente à sa partie inférieure une cavité 10 dont le fond 11 est muni d'une empreinte de matrice portant le contre-type des sculptures que doit présenter la scelle terminée.
Un patin 12 cousu à la tige 4, comme on la verra plus loin, repose par son pourtour 12a sur les demi-anneaux 1 et peut recevoir une ébaucha de semelle 13 en gomme crue capable de se loger dans la cavité 10.
Sur la figure 2, on voit que la forme 3 porte de façon connue la tige 4, la doublure 5 et la première de
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montage 6, le bord de montage 4a de la tige étant replié vers l'extérieur et la doublure et la première étant fi- xées de façon classique sur la forme 3 par des semences 14.
D'après l'invention, on coud 8. la. tige 4 en 15, à l'endroit où la tige est repliée vers l'extérieur, un patin 12 en toute matière susceptible d'être solidement cousue à la peausserie formant la tige et de se coller à la gomme de la semelle. D'autre part. le poids et les di- mensions de l'ébauche 13 sont tels que l'ébauche emplisse entièrement la cavité 10 du pavé 9 lorsque le bord 16 de cette cavité a pénétré sur une hauteur convenable, par exemple 2 mm environ, dans la masse du patin 12.
On réa- lise ainsi une étanchéité parfaire de la chambre de cuisson, et la descente du pavé étant uniquement guidée par la tige 7 et non par des demi-agneaux comme dans les machines con- nues, il se forme au plus une barbe 17 qu'il est facile
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d'éii-#iner aprea vulcanisGoiïi0n par fraisage suivant la ligne X-X de la figure 2, en enlevant les parties 12a du patin 12 et 4a de la tige 4 qui gont saillie au-delà du bord de la semelle 13.
En opposition avec cette facilité
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d'ébarbaf,re, il faut, avec ls procèdes connus, cinq ou- vriers qui saisissent successivement la chaussure, enlèvent les bavures provenant du jeu entre le pavé et les demi- anneaux qui délimitent la chambre du cuisson et du jeu entre le bord des demi-anneaux et la peausserie, et répa- rent les petits dégâts causés.
L'invention présente de plus l'avantage de sépa- rer complètement la chambre de cuisson du moule, où est
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réalisée la vulcanisation et qui doit obligatoirement être portée à des températures supérieures à 140 , et la forme ainsi que le bloc support de lisse (dans le cas présent; le patin et le bloc de montage de la tige) qui peut être maintenu à une température inférieure à 80 et permet ainsi l'utilisation pour la tige de la chaussure de cuirs en huile qui ne souffrent pas à cette tempéra- ture.
La machine est utilisable pour tous les types de chaussures qui admettent le montage retourné, et en particulier convient bien à la fabrication de chaussures de sport et de chasse, de brodequins, de bottes, etc...
Il va sans dire que le pavé 8,9 peut être chauffé par tous moyens connus appropriés. Cec moyens ne faisant pas partie de l'invention n'ont été ni décrits ni repré- sentés,
Il doit être bien entendu que le mode de réali- sation décrit et représenté ne l'a été qu'à titre d'exemple at peu; subir de nombreuses modifications sans sortir de l'esprit de l'invention.
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