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BREVET BELGE ensemble pelliculaire photographique à développement automatique.
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La présente invention est relative à un type amélioré d'ensemble pelliculaire photographique à développe- ment automatique susceptible d'être utilisé avec un appareil de support et de traitement, lequel combine des dispositifs permettant à la fois d'exposer et de traiter l'ensemble pelli- culaire.
Les caractéristiques structurelles de l'ensemble pel- liculaire qui contribuent à son amélioration vis-à-vis d'un prédécesseur du commerce se rapportent principalement à un dis- positif permettant une séparation plus aisée des composants après le traitement pour accéder à une image finie et la pré- lever ; à un dispositif empêchant l'échappement du liquide de traitement excédentaire dans les zones porteuses d'image; à un dispositif empêchant la contamination des mains par -Le liquide de traitement au cours du prélèvement de l'image;
une dernière caractéristique se rapportant à l'utilisation d'une structure dans laquelle on met en oeuvre des surfaces plus faibles de certaines matières relativement chères que cela n'avait été possible jusqu'alors, permettant ainsi d'obtenir un ensemble pelliculaire dont le coût de base s'avère économique.
L'ensemble pelliculaire de la présente invention, sous des formes adaptées à produire des images en olanc et noir et en couleur, présente des améliorations notables relativement aux ensembles pelliculaire d'une catégorie comparable couram- ment vendus par la Polaroid Corporation, Cambridge, Massachusetts U.S.A. et décrits,par exemple, dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 3 053 160.
Les ensembles en question sont à même d'être utilisés avec un appareil de support et de t raite- ment, appelé par la suite "porte-pellicule ", du type connu
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sous le nom de "Polaroid Land 4 x 5 Film Solder n 500", éga- lement vendu: par la Polaroid Corpcration et décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2 933 993-
Le porte-pellicule dont il a été question ci-dessus est censé être monté sur l'arrière d'un appareil photographique classique en utilisant un dispositif de montage complémentaire et les composants d'exposition dé cet appareil.
Ainsi monté, par exemple, à la manière d'un porte-pellicule cla ssique sur un appareil photographique de presse ou à pied 4 x 5, le porte-pellicule a pour rôle, par l'intermédiaire d'une structure relativement simple,. de transformer l'appareil photo- graphique en un appareil susceptible de déliver une image ou épreuve finie immédiatement après l'exposition photographique.
Cette opération est réalisée à la manière générale du procédé bien connu de photographie à développement et tirage instantanés, associé aux produits de la Polaroid Corporation, en tirant à la main l'ensemble pelliculaire, après son exposition, entre des élé- ments presseurs du porte-pellicule . Un liquide de traitement est alors libéré et éalé entre la couche photosensible et les autres couches de l'ensemble pelliculaire pour procéder à un développement et à un transfert par diffusion des constiuants formateurs d'image rapides, ainsi qu'à la formation de l'image positive finale.
Des procédés de formation d'image d'une caté- gorie apparentée,en noir et blanc et en couleur, sont décrits dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n 2 543 181 et 2 983 606, respectivement. Comme mentionné précédemment, la structure de la présente invention se rapporte particulièrement à un dispositif facilitant l'accès à une image finie ainsi qu'à sa séparation et à son prélèvement de parties perdues de l'en- semble pelliculaire.
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Conformément aux considérations précédentes, les objets de la présente invention visent un ensemble pelli- culaire photographique amélioré du type à développement automa- tique, contenant un liquide de traitement enserré de manière libérable, l'ensemble étant susceptible d'être utilisé avec un porte-pellicule que l'on peut fixer de manière amovible ou permanente à un appareil photographique, l@ensemble pelliculai- re comportant des dispositifs permettant de faciliter un accès à une image finie en noir et blanc ou en couleur qu'il contient. ainsi qu'un prélèvement de cette épreuve plus commodes et plus rapides ; de mieux confiner la quantité excédentaire éventuelle de liquide de traitement libéré;
d'obtenir un ensemble pellicu- laire du type décrit comportant une enveloppe protectrice sus- ceptible d'être retirés par glissement pour procéder à une expo- sition photographique et d'être ramenée à sa position ensuite pour le traitement, .t'enveloppe pouvant s'ouvrir aisément et contenant des éléments tels qu'une pellicule photosensible, un liquide de traitement libérable disposé dans un réceptacle que l'on peut ouvrir, une feuille réceptrice d'image, un masque délimitant une image, un dispositif de captage du liquide de traitement excédentaire, et un dispositif d'espacement pour déterminer l'épaisseur d'une couche de liquide de traitement étalée,
ainsi que des éléments d'arrêt externes pour déterminer la retenue du composant pelliculaire et un retrait donné de l'enveloppe dans l'optique d'une exposition; de réaliser un ensemble pelliculaire du type mentionné, dans lequel deux pattes scellées de manière séparable et susceptibles d'être saisies par les doigts sont disposées à une extrémité, une patte indi- viduelle faisant partie intégrante de chaque paroi de l'enve- loppe de manière à la prolcnger longitudinalement, légèrement
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à l'extérieur du porte-pellicule dans un but d'accès lorsque l'ensemble pelliculaire est chargé dans ce dernier;
d'obtenir un ensemble pelliculaire dans lequel deux pattes du type décrit permettent un retrait manuel de l'ensemble pelliculaire du porte- pellicule après son exposition photographique et autorisant, de concert avec la structure de l'enveloppe séparable, une sé- paration manuelle des parois de l'enveloppe l'une par rapport à l'autre; de réaliser à l'intérieur de l'enveloppe une struc- ture permettant, après libération et étalement du liquide de traitement, l'arrachement positif,globalement, d'un composant pelliculaire négatif portant une émalsion photosensible et d'un masque adhérent délimitant une surface image d'une sur- face réceptrice d'image, sans contact manuel avec le liquide de traitement et sans permettre l'échappement d'une quantité excédentaire de ce liquide vers les parties frontales ou postérieures de l'agent porteur d'image;
de constituer un composant récepteur d'image ou porteur d'épreuve tel qu'une épreuve finie soit à même d'être encadrée par une marge ou un châssis symétrique; d'obtenir un ensemble pelliculaire, tel que caractérisé ci-dessus, dans lequel on utilise des matières et des surfaces de liaison spécialement adaptées à une fixation et une séparation sélectives des composants ; enfin d'obte- nir une structure danslaquelle on utilise le minimum de surfaces de matières relativement coûteuses.
D'autres objets de l'invention seront manifestes ou apparaîtront par la suite.
L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description suivante réalisée en se référant aux dessins ci-annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspec-
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tive frontale,c'est-à-dire, du côté où se fait l'exposition, de l'ensemble pelliculaire selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective sché- matique, similaire à celle de la figure 1, représentant l'en- veloppe protectrice partiellement retirée pour procéder à l'exposition photographique d'une émulsion photosensible; - la figure 3 est une vue frontale schématique d'un porte-pellicule susceptible d'être utilisé pour exposer et traiter l'ensemble pelliculaire de la présente invention;
- la figure 4 est une vue en perspective simi- laire dans lequel l'un des rubans longitudinaux qui assujéjis- sent l'enveloppe a été sectionné, l'enveloppe étant ouverte pour mettre à nu les composants internes; et - la figure 5 est une vue d'extrémité schémati- que de l'ensemble pelliculaire, en supposant terminas son exposition et son traitement, pour illustrer la séparation manuelle des pattes de l'enveloppe et l'ouverture des parois de cette dernière afin d'accéder à l'épreuve finie disposée à l'intérieur de cette enveloppe.
On se réfère à présent aux dessins; l'ensemble pelliculaire 10 représenté sous la forme dans @aquelle il est fourni, prêt à être chargé dans un porte-pellicules, que l'on peut supposer fixé à un appareil photographique. La surface frontale de l'ensemble pelliculaire (surface supérieure dans les figures 1 et 2) est celle qui est en regard de l'ou- verture d'exposition du porte-pellicule et, par suite, de l'ob- jectif de l'appareil photographique. L'ensemble pelliculaire comporte une enveloppe 12 formée, de deux feuilles ou parois principales 14 et 16, constituées de papier opaque approprié, ces feuilles étant assujetties l'une à l'autre le long de leur
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bords longitudinaux par les rubans latéraux repliés 18a et
18b.
Ces derniers sont constitués de papier revêtu de poly- éthylène opaque, collé, par exemple., par scellage à chaud, aux bords des parois 14 et 16.
Une extrémité 12a de l'enveloppe, à savoir, son extrémité d'attaque en se référant aux opérations d'expo- sition et son extrémité de fuite en se référant à la manipula- tion de traitement, comme décrit par la suite, n'est pas scellée et est disposée commodément, mais de manière amovible à l'inté- rieur de l'ouverture évasée ou bouche 20a d'une pince métalli- que 20, cette dernière constituant un bouclier pour cette extré- mité ouverte de l'enveloppe. L'enveloppe est donc protégée contre toute entrée dans son espace intérieur de lumière étran- gère.
L'extrémité opposée 12b de l'enveloppe se termine par une paire de pattes non liées et partiellement d écalées laté- ralement 22 et 24, que l'on peut saisir avec les doigts, une patte étant en partie formée par un prolongement resserré venu de matière dans le sens longitudinalde la paroi 14 de l'envelop- pe et l'autre patte étant formée par un prolongement similaire de la paroi 16. Les parties internes des parois' de l'ensem- ble pelliculaire, situées légèrement vers l'intérieur des pattes, sont collées l'une à l'autre de manière séparable pour empê- cher l'entrée de lumière ou de matière étrangère, comme men- tionné ci-dessus.
La pince ou coiffe 20 est assujettie par des parties ondulées 20b à une extrémité du constituant pellicu- laire impressionnable, c'est-à-dire, du négatif 26, ce dernier portant une émulsion photosensible 28 sur sa surface frontale, et, lié à l'émulsion au- voisinage de la pince 20,. un composant de captage en papier perforé sous la forme d'une bande 30 pour
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recueillir toute quantité excédentaire du liquide de traitement qui a été libéré et étalé à travers l'émulsion exposée.
L'exposition photographique de l'émulsion est réalisée en reti- rant l'enveloppe. de sa position de recouvrement dans une mesure donnée, comme illustré dans la figure 2. Bien que la pince 20 soit considérée comme étant constituée de métal dans le présent mémoire, elle peut également être composée d'un papier renforcé ou d'une matière plastique et collée-au composant pelliculaire
26.
Les phases d 'exposition photographique et de traitement de l'ensemble pelliculaire sont réalisées à l'inté- rieur d'un porte-pellicule 32 qui est représenté dans la figure
3, fixé à l'appareil photographique. L'ensemble pelliculaire est introduit dans ce porte-pellicule 32, l'extrémité voisine de la pince 20 étant insérée en premier lieu et l'émulsion 28 étant tournée vers l'avant, à travers une ouverture ou fente protégée vis-à-vis de la lumière et s'étendant transversalement dans une extrémité du porte-pellicule, cette fente étant désigné) par les flèches 3+ Par introduction jusqu'à la profondeur maximale, l'enveloppe et l'émulsion pelliculaire sousjacente 28 se trouvent disposées dans une chambre d'exposition 36 de manière à être encadrée à l'intérieur d'une ouverture 38 de cette der- nière.
Dans cette position, les pattes 22 et 24. de l'ensemble pelliculaire sont situées à l'extérieur du porte-pellicule dans la zone vidée 40, restant ainsi disponibles pour un retrait manuel de l'enveloppe et, après exposition, pour le retrait de l'ensemble pelliculaire entier.
De même, dans cette posi- tion de chargement de l'ensemble pelliculaire, un bord évasé 20a de la pince 20 est sollicité par un bord d'un élément d'arrêt libérable 42 qui fait légèrement saillie à travers une ouverture
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formée dans la paroi postérieure 44 de la chambre d'exposition. -
Une bande transversale surélevée ou un bourrelet
46 s'étend en travers de la partie frontale de la paroi de l'en- veloppe à proximité de son extrémité non scellée 12a.En intrcdui-- sant l'ensemble pelliculaire dans le porte-pellicules,l'ensemble passe librement en-dessous d'un dispositif d'arrêt pivotant 48 mon té légèrement en a vant . de la paroi 44 et comportant des bords de contact fonctionnels 48a.
Ces boras sont sollicités vers l'ar- rière en direction de la paroi 44 et, par suite, en direction de la paroi frontale 14 de l'enveloppe lorsque .cette dernière est montée dans le porte-pellicule. Pour procéder à une expo- sition photographique, l'enveloppe est saisie à la main par les pattes 22 et 24, situées dans l'évidement 40, et l'enveloppe est séparée du composant pelliculaire 26 par retrait., ce der- nier composant étant disposé dans un plan focal et étant retenu à l'intérieur de l'ouverture d'exposition 38 par coopération de l'ar rêt 42 avec la pince 20. L'enveloppe est donc séparée de l'émul- sion pelliculaire 28 jusqu'à ce que les bords d'arrêt 48a vien- nent en contact avec la bande 46 qui constitue un arrêt limite.
A ce stade, l'enveloppe a été retirée dans une mesure qui par- met une exposition libre de l'émulsion pelliculaire à l'intérieur de l'ouverture d'exposition 38. Cette exposition est naturelle- ment réalisée à l'aide de l'objectif et de l'obturateur de l'ap- pareil photographique auquel le porte-pellicules est fixé. Après l'exposition photographique, l'enveloppe est ramenée à sa posi- tion de recouvrement, son extrémité ouverte étant de nouveau introduite à l'intérieur de la pince 20, si bien que l'ensemble pelliculaire est à présent prêt pour le traitement.
L'ensemble pelliculaire sera à présent décrit plus en détail en se rapportant à ses composants de traitement.
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Lorsqu'il est question de liaison entre des surfaces voisines, par exemple, de liaison papier sur papier ou sur plastique, on peut choisir aisément un certain nombre de matières adhésives telles que, par exemple, le chlorure de polyvinyle, le polyéthylène ou n'importe quelle autre substance de liaison appropriée. Le pclyéthylène cons- titue une matière de liaison qui convient de manière générale pour les surfaces de l'ensemble pelliculaire de la présente invention, la liaison étant réalisée en-appliquant de la cha- leur et une pression ou en utilisant un procédé par ultra-sons.
Par suite, on peut supposer que la matière utilisée, à moins d'indication contraire, est, par exemple, une matière adhésive de type polyéthylène, étant bien entendu que la structure selon l'invention n'est'pas limitée à cette matière.
Dans la figure 4, on suppose, uniquement à titre illustratif, que le ruban collant 18a a été sectionné par exem- ple à l'aide d'une arête coupante et qu'on a fait pivoter la paroi l4 de l'enveloppe vers la droite pour mettre à nu l'in- térieur de cette enveloppe. Les composants de l'ensemble pel- liculaire contenus dans l'espace intérieure de l'enveloppe sont de ce fait montrés en détail. Le composant 26, en plus des éléments décrits précédemment, comporte un appendice ou ce qu'on appelle une "amorce"de papier 50 collée à une partie de sa surface arrière 26a. L'amorce 50, ainsi dénommée du fait qu'elle amène d'autres composants à passer entre des disposi- tifs presseurs que l'on décrira par la suite, est constituée, dans un but économique, de matière moins chère que la base et l'émulsion de la pellicule 26.
Par ailleurs, elle est moins flexible. Ainsi, on évite toute tendance du composant pel- liculaire 2b à se gondoler au cours du mouvement de retour de l'enveloppe 12. La partie évidée 50a de l'amorce est prévue
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pour empêcher toute sollicitation du composant 26 et toute application d'une force de retrait à ce dernier également lorsque l'enveloppe 12 est retirée pour réaliser l'exposition.
Un réceptacle 52 d'un type susceptible d3 s'affaisser sous une certaine compression est monté sur l'amorce 50. Un liquide de traitement contenu à l'intérieur du réceptacle est à même d'être libéré entre les bords 52a- scellés de manière séparable lorsque l'ensemble pelliculaire est tiré, de la gauche vers la droite comme montré, entre des dispositifs presseurs, à savoir, entre une paire de rouleaux de pression 54 et 56 du porte-pellicule - Les rouleaux pres- seurs sont espacés l'un de l'autre par un système à came et levier du porte-pellicule , monté sur son envers et non repré- senté, pour permettre un passage libre de l'ensemble pellicu- laire entre ces rouleaux au cours de l'opération de chargement initiale, ainsi que le mouvement glissant mentionné ci-dessus de l'enveloppe dans le but d'une exposition.
Après l'exposition, les rouleaux presseurs sont rapprochés l'un de l'autre par le système à came et levier de manière à exercer une certaine compression, les dispositifs d'arrêt 42 et 48 étant simultané- ment retirés de leurs positions d'engagement. -L'ensemble pelliculaire est alors à même d'être acheminé entre les rou- leaux presseurs de manière à libérer et à étaler le liquide de traitement, et d'être complètement retiré du porte-pel- licule à travers l'ouverture de sortie et d'entrée en 34, son déplacement étant réalisé en tirant sur les pattes 22 et 24 qui seront situées dans la zone évidée 40.
Le procédé de formation de l'image implique la libération du liquide de traitement de son réceptacle 52, comme décrit ci-dessus, et l'étalement de ce liquide sur toute
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l'étendue des surfaces en regard de l'émulsion 28 et d'une feuille réceptrice d'image superposée 58, cette dernière pré- sentant, par exemple,'une surface revêtue de baryte suscepti- ble de porter l'image. L'image ou épreuve photographique finale est produite par développement du négatif qui se présente sous la forme d'une image latente dans l'émulsion 28, et par trans- fert par diffusion des composants formateurs de l'image vers la surface de la feuille 58 et/ou vers une couche du liquide de traitement solidifié qui est réparti sur toute la surface.
La zone porteuse d'image réelle est délimitée par une ouvertu- re rectangulaire 60 formée dans une feuille b2 qui porte un masque, cette feuille étant constituée commodément d'un pa- pier de soie appliqué et collé de manière séparable à la sur- face de la feuille 58. Une bande de retenue 64 constituée, par exemple, d'un papier opaque est liée à un bord sousjacent du masque en 62a et la surface interne 14a de la paroi 14 de l'enveloppe. La bande 64 contribue également à étanchéifier vis-à-vis de la lumière à l'extrémité de l'enveloppe à laquelle elle est disposée.
La bande 64 a pour rôle de fixer à la fois le masque 62 et, par l'adhérence de ce dernier à la feuille r écep- trice d'image 58, la feuille réceptrice d'image ainsi que la paroi 14 de l'enveloppe. Dans cette optique, il est bien enten- du que la liaison entrela bande de retenue 64 et la surface inter- ne 14a de la paroi de l'enveloppe 14 est plus forte que celle qui est instaurée antre le masque 62 et la feuille réceptrice d'image 58. Cela permet une séparation nette de la feuille ré- ; ceptrice d'image du masque après la formation complète de l'i- mage positive. Lorsque le procédé implique la préservation du négatif, la feuille réceptrice d'image 58 et le masque 62 sont
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arrachés du négatif 26 globalement.
Le masque est alors arraché du dispositif par l'intermédiaire des parties saillantes 62b.
Deux guides ou bandes d'espacement 66 sont collés à la surface exposa du masque 62, laquelle surface, dans l'en- veloppe non ouverte de la figure 1, serait celle qui est en regard de l'émulsion 28. Le rôle des bandes 66 est d'établir ou de modifier de manière prédéterminée l'espacement entre les rouleaux presseurs 54 et 56 lorsque ces d erniers compriment la pellicule de manière à promouvoir une épaisseur appréciable de la couche de liquide de traitement réparti et solidifié -
Lorsque la pellicule a une couleur donnée, la couche de liquide de traitement peut, avantageusement, être quelque peu plus épaisse que d ans le cas d'une pellicule en noir et blanc. Lors- que la pellicule est du type noir et blanc ou du type en couleur, nécessitant une couche moins épaisse, les bandes 66 peuvent être omises entièrement de la structure.
Dans cette optique, il est bien entendu que les rubans latéraux 18a et 18b sont fortement exagérés en ce qui concerne leur épaisseur dans les dessins,afin dt pouvoir révéler la structure des couches, et que, en fait, leur épaisseur serait moindre que celle des bandes 66 ou de n'importe quel autre dispositif qui pourrait être inclus pour pré-espacer les rouleaux presseurs.
Il est à noter que les coins à l'extrémité d'at- taque 58a de la feuille réceptrice d'image sont encochés en 58b et que le masque 62 repose sur ces bords encochés 58b et s'étend également au-delà des côtés longitudinaux de'la f euille r écep- trice d'image 58, sans aucun revêtement d'adhésif qui, s'il était présent, pourrait éventuellement créer une liaison invo- lontaire avec la paroi de l'enveloppe, par exemple, au cours
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de la fabrication. Il est également à observer que la sec- tion 58a est fixée de manière séparable au corps principal de la feuille réceptrice d'image 58 par des semi-perforations
59.
Les pièces terminales de renfort 68 et 70, constituées d'un papier opaque, se conforment aux extrémités d'attaque des parois de l'enveloppe et sont collées à ces dernières.
Ces pièces terminales servent à la fois à rendre rigide et à renforcer l'extrémité de l'ensemble pelliculaire pour augmenter sa résistance au déchirement et pour permettre un mouvement de retour plus positif de l'enveloppe après une exposition. --
Deux bandelettes 72 formées par un dépôt d'une substance de liaison cohésive, par exemple, d'un latex, ou, de même, un joint de scellage appliqué à chaud, sont disposées transversalement aux pièces terminales 68 et 70.
Lorsque l'enveloppe est intacte, comme dans les figures 1 et 2, les bandelettes 72 sensibles à la pression adhèrent l'une à l'autre, mais peuvent se séparer, si bien que l'on réalise un joint étanche à l'égard de tout entrée de lumière ou matière étrangère dans l'extrémité d 'attaque de l'enveloppe.
Lorsque les pattes 22 et 24 sont tirées de manière à se séparer avec une force suffisante, comme montré dans la figure 5, pour surmonter une résistance donnée du joint étanche cohésif, par exemple, de l'ordre de 2,27 kg environ, le joint étanche éta- bli entre les bandelettes 72 est brisé et l'enveloppe peut être ouverte le long des rubans latéraux 18a et 18b. Naturel- lement, cette phase suit l'exposition, le traitement et le prélèvement de l'ensemble pelliculaire entier du porte-pelli- cule 32.
La structure est complétée par une paire de rubans courts 74 qui chevauchent les rubans latéraux marginaux 18a
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et 18b, respectivement, ainsi que de petites parties des surfaces externes des parois 14 et 16 de l'enveloppe, ces rubans courts étant collés aux éléments que l'on vient de citer. Ces ru- bans que l'on peut considérer comme arrêtant la déchirure ont une résistance à la déchirure beaucoup plus grande que les rubans latéraux 18a et 18b et ont pour rôle de déterminer la limite de déchirement de ces derniers rubans pour ouvrir l'enveloppe, cornue expliqué par la suite. Ils sont disposés au voisinage de la pince 20, de manière générale, au dessous de cette dernière, dans l'agencement général des éléments représentés dans la figure 1.
Les procédures de chargement, d'exposition et de traitement de l'ensemble pelliculaire 10 et d'extraction de l'épreuve finie seront à présent données dans l'ordre. Le porte-pellicule 32 étant fixé à l'appareil photographique avec ses composants en position de chargement, l'ensemble pelli- culaire tel que représenté dans la figure 1 est saisi au voi- sinage des pattes 22 et 24 et inséré, côté pince en premier lieu, à travers l'ouverture 34 du porte-pellicule et dans la chambre d'exposition 36 jusqu'à la prcfondeur maximale autori- sée, certains soins étant pris pour ne pas comprimer de manière exagérée des parties de l'enveloppe qui sont disposées au des- sus du réceptacle à liquide 52.
Dans cette position de l'ensem- ble pelliculaire, l'arrt 42 coopère avec la pince 20; l'arrêt 48 est en place pour intercepter la bande d'arrêt,limite 46 de l'enveloppe et les rouleaux presseurs 54 et 56 sont espacés l'un de l'autre pour permettre un mouvement libre de l'ensemble pelliculaire entre eux. L'enveloppe 12 est alors retirée jus- qu'à la limite établiepar le contact de l'arrêt 48 avec la ban- de 46, le composant pelliculaire 28 étant maintenu dans l'ou-
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verture d'exposition 38 par retenue de la pince 20 par l'arrêt
42.
L'exposition photographique de l'émulsion 28 est réalisée par le système d'exposition de l'appareil photographique asso- cié, cette exposition étant suivie par un retour de l'enveloppe
12 à sa position de recouvrement.
Les composants du porte-pellicule sont disposés dans leurs positions de traitement, rétractant ainsi les sys- tèmes d'arrêt 42 et 48 et disposant les rouleaux 54 et 56 de manière qu'ils exercent une certaine compression aans l'inter vall e de pinçage. L'ensemble pelliculaire est saisi au niveau des pattes 22 et 24 et retiré à travars l'ouverture 34, le liquide de traitement étant libéré du réceptacle 52 au niveau des parties séparatrices 52a et étalé entre les surfaces en regard voisines de l'émulsion 28 et de la f euille 58, unifor- mément, l'excès de liquide éventuel pénétrant à l'intérieur des perforations du système de captage 30 où il est retenu.
Une fois que l'ensemble pelliculaire a été en- tièrement retiré du porte-pellicule et après la brève période requise pour compléter cette opération de traitement, les patte: 22 et 24 sont saisies à la main, comme montré dans la figure 5, et les deux parois 14 et 16 de l'enveloppe sont arrachées l'une de l'autre, les bandes latérales 18a et 18b se déchirant sur toute leur longueur jusqu'aux limites imposées par les rubans 74.
Les composants intérieurs de l'ensemble pelliculaire, maintenus ensemble par le liquide de traitement qui a été étalé sur leurs surfaces, sont donc exposés à la vue- Le masque 62 et le négatif 26 sont arrachés de -La feuille positive 58 sous la forme d'un tout jusqu'à la limite imposée par la bande de retenue 64. La f euille 58 portant l'image est alors arrachée de la partie du masque avec laquelle elle est encore en contact
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en 62a et complètement séparée de lensemble. Enfin, la par- tie 53a de la feuille est séparéeà la main le long des semi- perforations 59 pour obtenir une marge blanche uniforme autour de l'image finie.
Une variante de cette procédure qui est à même de préserver le négatif 26 consisterait à arracher du négatif le positif 58 et le masque 62 sous la forme d'un tout, puis à - séparer le masque du positif.
Au cours de la réalisation des phases mentionnées ci-dessus,âpres la formation d'une image positive, certaines des caractéristiques structurelles peuvent être considérées . comme contribuant particulièrement à une séparation manuelle sélective prédéterminée des composants ou à d'autres opérations avantageuses.
Ces caractéristiques visent les pattes sépara- trices 22 et 24 qui coopèrent avec les surfaces adhésives 72 scellées de manière séparable et avec les rubans latéraux sé- parables 18 pour promouvoir un accès aisé à l'intérieur de l'en- veloppe; les parties terminales 62b et 58a du masque 62 et de la feuille réceptrice d'image ou de l'épreuve 58, respecti- vement,les coins encochés 58b de la feuille 58 et l'amorce aisément accessible 50 qui permet à chaque composant d'être manipulé séparément ou en association l'un avec l'autre, comme cela peut être nécessaire, et sans se salir les doigts par contact avec le liquide de traitement;
la liaison différentielle de la bande de retenue 64 à la paroi 14a de l'enveloppe rela- tivement à celle du masque avec la feuille réceptrice d'image 58,qui permet le dégagement final de cette dernière ; parties saillantes transversales 62c du masque qui empêchent toute quantité excédentaire de liquide de traitement d'atteindre le dos de la feuille 58 ; la résistance au déchirement inférieur dans une mesure prédéterminée des rubans latéraux 18a et 18 b
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relativement à celle des parois 14 et 16 de l'enveloppe, cette différentiation étant réalisée, par exemple, par la disposition longitudinale des fibres du papier des rubans qui assure un déchirement préférentiel de ces derniers au cours de la sépa- ration des parois de l'enveloppe;
et la présence de bandes 66 qui, en plus de leur rôle d'espacement, servent à renforcer le masque et à faciliter son arrachement de la feuille 58 qui porte l'image.
Dans la procédure de déchirement des rubans laté- raux 18a et 18b au cours de la séparation des parois latérales 14 et 16 de l'enveloppe, il est bien entendu que la résistance à la déchirure de ces rubans est moindre que celle des parois latérales dételle manière que ces dernières ne subissent jamais de déchirure au cours du fonctionnement.
Bien que l'utilisation de rubans latéraux susceptibles de se déchirer constitue un exemple préféré, il serait possible, dans une variante, de fixer ces rubans par une liaison séparable ou partiellement séparable; par exemple, la partie du ruban fixée à une paroi de l'enveloppe restera!-,, fixée à cette dernière tandis que celle fixée à l'au- tre paroi se dégagerait au cours de l'application de la force séparatrice aux pattes 22 et 24-
Bien qu'il a été question ci-dessus de certaines formes de réalisation préférées, il est bien entendu que di- verses variantes cu modifications peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention.