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NOTE D'INFORMATION
1) A la ligne 7 de la page 4 de la demande de brevet n 42.009, il y a lieu de remplacer le chiffre 47 % par 46,9 % pour la Résistance Micum (+ 10 mm),
2) A la ligne 19 de la page 4, il y a lieu de remplacer "sans préchauffage" par "avec.préchauffage".
3) A la ligne 15 de la page 6, il y a lieu de remplacer "avec préchauffage" par "sans préchauffage".
4) A la ligne 16 de la page 6, il y a 'lieu de remplacer ''sans préchauffage" par "avec préchauffage".
Il s'agit d' erreur de frappe comme en font foi les passages suivant du texte déposé :
1) p. 7, 1.7 à 10 : au cours de l'agglomération sans préchauffage, l'indice Micum (+ 10 mm) des agglomérés pro- duits a été de 46,9 %.
2) p.5, à partir du 3ème paragraphe jusqu'à la page 7 où on com- pare les résultats des deux procédés d'agglomération sans préchauffage et avec préchauffage, on constate que les caractéristiques données après la ligne 19 de la page 4 sont bien relatives au procédé d'agglomération avec pré- chauffage.
3) p.4, 1. 6 : en ce qui concerne la dégradation sur aggloméré tout venant, le pourcentage compris entre 7 mm et 40 mm est bien de 21,9 % dans le cas de l'ag- glomération sans préchauffage.
4) p.5, 1. 1 : en ce qui concerne la dégradation sur aggloméré tout venant, le pourcentage compris entre 7 mm et
40 mm est bien de 31,6 % dans le cas de l'agglo- mération avec préchauffage.
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Le soussigné n'ignore pas qu'aucun document joint au dossier d'un brevet d'invention ne peut être de nature à apporter, soit à la description, soit aux dessins, des modifications de fond et déclare que le contenu de cette note n'apporte pas de telles modifications et n'a d'autre objet que de signaler une ou plusieurs erreurs matérielles.
Il reconnaît que le contenu de cette note ne peut avoir pour effet de rendre valable totalement ou partiellement le brevet n 42.009 si celui-ci ne l'était pas en tout ou en partie en vertu de la législation actuellement en vigueur.
Il autorise l'administration à joindre cette note au dossier du brevet et à en délivrer photocopie.
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Procédé d'agglomération de substances minérales.
La présente invention est relative à des amé- liorations des processus d'agglomération de substances miné- rales telles que par exemple des minerais de fer.
S'il s'agit de minerais de fer, il faut enten- dre sous cette dénomination soit un minerai d'une seule pro- venance, riche ou pauvre en fer, soit un mélange de deux ou plusieurs minerais riches et/ou pauvres en fer. Cette défini- tion est valable, mutatis mutandis, pour toute substance minérale dont l'état et les propriétés permettent de mettre cette substance sous forme d'agglomérés.
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La tendance actuelle dans la constitution de la charge d'un haut fourneau est d'utiliser le minerai de fer sous forme d'agglomérés dans une proportion de plus en plus élevée. Des proportions de 50 à 60 % sont tout à fait cou- rantes dans les marches industrielles des hauts fourneaux et de plus, des essais sont entrepris avec une charge composée à 100 % d'agglomérés. Il en résulte que les exigences des spécialistes du haut fourneau vis-à-vis des produits agglo- mérés sont de plus en plus impératives et que de nombreux procédés sont à l'étude dans le but de contrôler plus com- plètement le processus d'agglomération.
La présente invention a pour objet un procédé permettant d'obtenir une nette amélioration de la résistance Micum des agglomérés en conservant une marche bien équilibrée de l'agglomération. Ce procédé permet notamment de faire un gain appréciable en ce qui concerne l'agglomération sur la mise au mille de combustible tel que par exemple du coke, à résistance Micum égale des agglomérés, par rapport aux autres procédés d'agglomération actuellement connus.
Le procédé, objet de la présente invention, dans lequel le mélange de matières à agglomérer est constitué de minerais de fer, de combustible tel que du coke et de fines de retour, est essentieDement caractérisé en ce que l'on humi- difie le dit mélange jusqu'à co que la teneur en eau du dit mélange soit supérieure à la teneur optimale généralement choisie en fonction de la vitesse maximale d'agglomération ou de la résistance maximale des agglomérés, cette teneur en eau devant toutefois rester inférieure à la valeur correspon- dant au maximum de la perméabilité du dit mélange, en ce que l'on soumet ensuite le dit mélange ainsi humidifié à un trai- tement de préchauffage à une température inférieure à la tem- pérature d'inflammation du combustible contenu dans ce mé- lange,
et en ce que l'on met fin au dit traitement de pré- chauffage au moment où le dit mélange préchauffé atteint 1' endroit de l'appareil d'agglomération où l'allumage de ce
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mélange est généralement effectué en vue de sa cuisson.
On entend par teneur optimale en eau générale- ment choisie en fonction de la vitesse maximale d'aggloméra- tion ou de la résistance maximale des agglomérés, la teneur en eau considérée comme optimale suivant ces deux critères dans le cas du processus d'agglomération sans préchauffage du mélange avant son allumage.
.Suivant une modalité opératoire avantageuse de l'invention, le préchauffage du mélange de matières à agglo- mérer est effectué sur l'appareil d'agglomération proprement dit, tel que par exemple une bande mobile, immédiatement en amont de l'endroit où l'allumage du dit mélange est générale- ment effectué.
Suivant une autre modalité opératoire avantageuse de l'invention, on utilise comme moyen de préchauffage, de l'air chaud récupéré du refroidisseur généralement prévu à la sortie de la bande d'agglomération.
Pour préciser l'importance des résultats obtenus en mettant en oeuvre le procédé de l'invention, un cas d'ap- plication est donné ci-dessous à titre d'exemple non limita- tif.
Le mélange de minerais de fer est composé de 3 types d'hématites d'origines différentes dans les proportions suivantes : hématites 1 : 45 % hématites 2 : 32 % hématites 3 : 15 %.
Le solde, soit 8 %, est constitué de poussières de gueulard de haut fourneau.
Avant d'effectuer la cuisson des matières à ag- glomérer, on a déterminé les conditions optimales de marche en faisant varier les facteurs suivants : humidité, teneur en coke, teneurs en fines de retour.
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Pour l'agglomération des matières précitées. sans préchauffage, les caractéristiques du procédé sont fines de retour 25 % de mélange complet coke 5,9% de mélange sans fines de retour humidité : 8 % c'est-à-dire que l'on a humidi- fié le mélange des matières à agglomérer jusqu'à l'obtention d'une teneur en eau de 8 %. dégradation sur aggloméré tout venant (% compris entre 0 et 7 mm ) : 27,1 % (% compris entre 7 mm et 40 mm):21,9 % résistance Micum (+ 10 mm) : 47 % résistance Micum (0/5 mm) : 21,5 % production spécifique : 1215 kg/ m2 x h mise au mille de coke see 69,4 K/t. agglo H.F.
Avec ce même mélange, on a procédé à l'agglomé- ration avec chauffage préalable à la cuisson. Le préchauf- fage a été effectué pendant 10 minutes avant l'allumage du mélange en vue de sa cuisson, sous une dépression de 500 mm. de colonne d'eau à la température de 200 Ce A la fin du pré- chauffage, l'air aspiré dans la boîte à vent a une température de + 40 C.
Les caractéristiques du procédé d'aggloméra- tion sans préchauffage sont : fines de retour 25 % du mélange complet coke 5,9 % du mélange sans fines de retour humidité 10 % c'est-à-dire que l'on a humidi. fié le mélange des matières à agglomérer jusqu'à l'obten- tion d'une teneur en eau de
10 %.
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dégradation sur aggloméré tout venant (% compris entre 0 et 7 mm) : 22,4 % (% compris entre 7 mm et 40 mm) : 31,6 % résistance Micum (+ 10 mm) : 53,1 % résistance Micum (0/5 mm) : 17,4 % production spécifique 1227 kg/ m2 x h mise au mille de coke sec ; 60 kg/t. agglo H.F.
On constate que le préchauffage avant l'allumage apporte une très nette amélioration des critères de qualité des agglomérés. En effet, on observe notamment une augmenta- tion de la fraction + 10 mm après Micum et une diminution de la fraction 0/5 mm après Micum.
Ces bons résultats ont été obtenus non seulement avec le préchauffage mais également avec une augmentation de l'humidité du mélange aggloméré avec préchauffage (10 %) par rapport à l'humidité du même mélange aggloméré sans préchauf- fage. (8%) On peut interpréter cette façon d'agir par le fait qu' en augmentant l'humidité du mélange, on augmente sa perméa- bilité et que l'efficacité du préchauffage en est très forte- ment accrue.
En ce qui concerne l'essai de dégradation ef- fectué sur les agglomérés tout venant produits soit en 1' absence de préchauffage soit avec préchauffage dans le cadre de l'application précitée, il est rappelé que cet essai consiste à laisser tomber une certaine quantité d'agglomérés sur une plaque métallique à raison de 3 chutes de 2 mètres de hauteur .
La quantité d'agglomérés dont les dimensions après cet essai de dégradation sont comprises entre 0 et 7 mm est un indice inversément proportionnel de la résistance des dits agglomérés et donc de leur qualité, en ce sens que moins il y a de fines 0/7, meilleure est la résistance des agglo- mérés.
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Au cours de l'agglomération sans préchauffage, cette quantité (0/7 mm) a été de ; 27,1 %.
Au cours de l'agglomération avec préchauffage, cette quantité (0/7 mm) a été de : 22,4 %.
Il y a donc une diminution de 4,7 %, c'est-à- dire une augmentation de la résistance dans la même propor- tion.
Par ailleurs, la quantité d'agglomérés dont les dimensions après cet essai de dégradation sont comprises en- tre 7 mm et 40 mm est un indice directement proportionnel à la résistance des dits agglomérés et donc de leur qualité, en ce sens que plus il y a d'agglomérés 7/40, meilleure est la résistance des agglomérés.
On constate que cette quantité est passée de 21,9 % pour les agglomérés obtenus avec préchauffage à 31,6 % pour les agglomérés obtenus sans préchauffage, soit une augmen- tation de 9,7 %, ce qui est important pour la faible énergie thermique requise pour le préchauffage effectué.
En ce qui concerne l'essai Micum effectué sur les agglomérés obtenus en l'absence de préchauffage ou avec préchauffage dans le cadre de l'application précitée, il est également rappelé que l'essai Micum est un essai de dégradation, dû non à une chute des agglomérés comme dans 1' essai précédent, mais à une abrasion des agglomérés introduits dans un tambour rotatif muni de cornières intérieures.
La quantité d'agglomérés dont les dimensions après cet essai Micum sont comprises entre 0 et 5 mm est un indice inversément proportionnel à la résistance à l'abrasion des dits agglomérés et donc de leur qualité, en ce,sens que moins il y a de fines 0/5, meilleure est la dite résistance des agglomérés.
Au cours de l'agglomération sans préchauffage, l'indice Micum (0/5) des agglomérés produits a été de 21,5 %, tandis qu'avec préchauffage, l'indice Micum 0/5 a été de 17,4 %, soit une diminution de 4,1 points.
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Par ailleurs, la quantité d'agglomérés dont les dimensions après cet essai Micum sont supérieures à 10 mm est un indice directement proportionnel à la résistance à l'abrasion des dits agglomérés et donc de leur qualité, en ce sens que plus il y a de fines + 10 mm, meilleure est la dite résistance des agglomérés.
Au cours de l'agglomération sans préchauffage, l'indice Micum (+ 10 mm) des agglomérés produits a été de 46,'9 % tandis qu'avec préchauffage, cet indice a été de 53,1 %, soit une augmentation de 6,2 points.
Quant à la mise au mille de coke du processus d'agglomération avec ou sans préchauffage dans le cadre de l'application précitée, il a été constaté que pour obtenir une valeur de l'indice Micum (0/5 mm) égale dans les deux cas de l'agglomération sans préchauffage et avec préchauffage, ainsi que des valeurs de l'indice Micum (+ 10 mm) de l'ordre de 50 %, le préchauffage permet de gagner 1 % de coke, ce qui représente une diminution de la mise au mille de coke de 70 kg/t. agglo en l'absence de préchauffage à 60 kg/t. agglo' avec préchauffage, soit un gain relatif de 10 kg de coke par tonne d'agglomérés produits ou 14 %.
En conclusion on peut dire que l'apport de calories sur le mélange avant l'allumage a donné de très bons résultats. Le bénéfice principal est une très nette amélioration de la résistance Micum mais on ne doit pas perdre de vue la diminution sensible de la mise au mille de coke,
Il est remarquable que ces bénéfices aient été obtenus avec un apport thermique relativement faible de 40 thermies par tonne d'agglomérés.