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procédé pour exécuter un traitement de surface sur des matériaux de construction, et produit obtenu par le procédé.
On sait déjà qu'on peut exécuter un traitement de surface sur le bois, le plâtre, le métal, les matières plastiques$ les matières textiles et des matières semblables par pulvérisation à la flamme ou au plasma. A cette fin,, on utilise des appareils de pulvérisation à la flamme dans lesquels une matière de revêtement qui peut être un fartai,une matière céramique ou une matière plastique est fondue et projetée vers la surface à traiter après dispersion en gouttelettes microscopiques par de 1'air comprime. La technique de pulvérisation à la flamme permet de forme;
? des revêtements très divers, par exemple des revêtements qui résistent à la corrosion ou à 1'usure,
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des isolants électriques etc.
La Demanderesse a trouve intéressant de pouvoir traiter par pulvérisation à la flamme la surface de matériaux de con- struction faits de béton, ou de béton léger et de produits analo- gués. Le traitement par pulvérisation à la flamme in situ ou pour desmatériaux de construction préfabriqués est un trai- tement ue surface plus simple et ;nains onéreux que celui exécuta par les procéder classiques et confère en outre au produit traité, un aspect spécifique et agréable.
Elle a donc exécuté des es- sais visant à déterminer si des revêtements appliques par pu;}.... vérisation à la flamme conviennent par exemple pour-la finition en surface des blocs de béton léger Toutefois., il est apparu impossible d'appliquer les techniques Classiques de pulvérisa- tion à la flamme pour former un revêtement de ; surface Remettant ; l'évaporation de l'humidité interne et constituant simultanément : un obstacle à la pénétration de l'eau due l'extérieur dans les matériaux de construction.
En effet, pour le traitement en sur- face des matériaux de construction utilisés à l'extérieur, par exemple en béton léger, il est absolument nécessaire que la couche de finition ait les qualités indiquées et la pulvérisa- tion à la flamme s'est révélée impossible à appliquer dans ce . domaine.
La Demanderesse a toutefois découvert avec surprise un procédé permettant le traitement en surface des matériaux de construction pour la formation d'un revêtement pulvérisé à la flamme qui est perméable à l'humidité mais hydrofuge. Suivant la procédé do l'invention, la surface du matériau de construc- tion à traiter reçoit par pulvérisation des particules de métal, de céramique ou de matière plastique finement divi- sées qui ont été ramollies par chauffage et qui constituent le revêtement en se refroidissant après avoir atteint la surface.
Le principe de l'invention est que la température des'
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. particules finonent divines est ajustée, par exemple par déterni- nation préalable du degré de préchauffée ou par adaptation du
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trajet des particules dans l'air, où autrement, de marai.3rs que les particules aient au moment de l'impact une température inférieure à leur point de fusion et excédant celle à laquelle
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elles se solidifient de manière que le e:tenent atteigne une épaisseur d'au Moins 0,4 mm.
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Pour les essais conforMes à 1?Invention, on a traite du béton lé6er au moyen de inv2tal en fusion et aussi au moyen de céramique en fusion* On a p Ctab.r.quà tous points de vue, lé traiteHcnt de surface est plus favorable si I*dpazseur de la couche appliquée est de Oe7 à 1,2 mm, Toutefois, on obtient également des résultats acceptables lorsque 1 épaisseur de la couche oe4elielonne de 0,4 à 1,5 ma).
L'invention est illustrée par les exemples 'suivants; EXEMPLE1- ' On applique sur un bloc de béton léger, de 50 cm x 50 cm x
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lu cm ayant un poids spécifique apparent de 0, 5 kg/dm sur une des faces une couche d'aluminium au moyen deun pistolet de pui- . verisation à la flamme. La quantité à>acétylène dans la flamme est réglée de panière que la température soit de 6600C, c?est- à"dire une température à laquelle .alm.nium cammonca à fondre, pendant la. pulvérisation, on imprime au pistolet soigneusement un mouvement 4 va-et-vient en Io maintenant autant que possible une distance constante de 20 à 25 M de la surface traitée. Ainsi, les particules se refroidissent pendant leur trajet dans l'air jusque une température inférieure au point de fusion de
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'a3umir.'üm.
On exécute l'opération en quatre ztades pour chaque surface en appliquait une mince couche d'aluminium à chaque passe.
De cette façon, la masse fondue selitale convenablement sans que la surface du bëton 7..er atteirie une température trop élevée. Apres application de la quatrième couche partielle, on interrompt
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le traitement et on laisse refroidir le produit traite,
Le bloc de béton léger tel qu'il est obtenu par traitement porte une couche d'aspect mat.
A la limite entre le béton léger et le revêtement, il est visible que le métal fondu a pénétré partiellement dans les pores ouverts du béton, Après le refroidissement, on exécute des essais pour arracher la cou-
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che métallique 4u béton léger,, L'adhérence entre le revAtell1ent et le bloc de béton léger., du fait que le métal a pénétré dans les pores du béton léger est suffisante pour que la rupture se fas-
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se dans le béton léger dont des fraginents accompagnent le revêtement arraché, Compte tenu du fait que la quantité Palum1... nium appliquée Hr la surface est de Q.7 k61 l'épaisseur cal" culée de la couche est de oe? mu. On exécute des essais visant à déterminer la pénétration de .la couche par l'eau en ve3."'" sant 100 ml d'eau sur la surface traitée maintenue inclinée à 45 .
Dans ces conditions, 95 ml de 1.*eau retombent dans un verre Gradué, tandis que le reste de l'eau subsiste à l'état'
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d'ilumiditú sur le revêtement. Pour déterminer le pouvoir de aiffu.sion du revêtement on exécute un essai de migration de l'humidité qui montre que la vitesse de diffusion, à travers le revêtement est sensiblement la même que dans le béton léger,
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On applique sur un bloc de béton léger analogue à ce- lui de l'exemple 1 une mince couche de céramique au moyen d'un . pistolet de pulvérisation à la flamme.
La température de la
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flamme de gaz est de 152QoC, tenpérature à laquelle 14 cérami- que se ramollit. On imprime au pistolet un mouvement modéré en le maintenant à environ 30 cm de la surface du béton léger
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et on applique le revêtement eu trois passes juaqu'à ce qu'il atteigne une épaisseur de 0,5 mm. Le revêtement fini adhère
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convenablement au béton lêger et a un aspect rustique et agré- able. Le revêtement est hydrofuge.
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On exécute également des essais pour appliquer sur le béton léger au lieu d'aluminium,du cuivre, de l'étain, du plomba du laiton et du zinc. Pour tous les essais, la température de la flamme de gaz est ajustée de manière que les métaux soient. juste fondue, Inexécution des essais au'moyen des seuls métaux et céramiques indiquas ici ne constitue nullement une limitatlon pour l'invention. En effet, l'invention est applicable à d'au- tres matières, par exemple aux matières plastiques.
La raison pour laquelle les essais exécutes conformé- , ment à l'inventiion donnent de bons résultats est principalement que le revêtement devient suffisamment microporeux pour laisser s'échapper l'humidité provenant de l'intérieur tandis que sa microporosité et son épaisseur sont de nature à empêcher la pé- nétration de l'eau venant de l'extérieur. Dans le cas des pro- cédés de pulvérisation à la flamme antérieure, la compacité du revêtement appliqué est d'au moins 90% de la valeur théorique- ment possible, parce que les particules au moment de l'impact ont une température suffisamment élevée pour subir une coales- cence pratiquement complète avec les particules voisines.
Au contraire, dans le cas de l'invention, la compacité de la cou- che reste intérieure à cette valeur parce que les particules au moment de l'impact ont une température propre à ne provoquer la coalescence que sur une très petite fraction de leur surfa- . ce, de sorte qu'elle ménage des pores microscopiques.
On a établi que le procédé de l'exemple 1 consistant à appliquer le revêtement en plusieurs stades est d'une impor- tance essentielle pour le traitement de matériaux de construc- tion faits d'une matière contenant de l'eau de cristallisation parce que l'exposition de la surface de ces matériaux à un chauffage Intense et de longue durée provoque une diminution importante de l'adhérence du revêtement au produit à cause du dégagement de l'eau de cristallisation. Pour cette raison, il
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est désirable que le revêtement soit constitué d'un nombre de couches aussi Grand que possible,
On a pu établir aussi que la texture des surfaces qui doivent être traitées est dune importance essentielle pour la
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qualité de la surface finie, Ainsi, l'adhérence est considéra" blement meilleure sur une surface poreuse ou autrement inégale que sur une surface lisse* 1'mvention est donc particulière" ment intéressante pour le traitement des matières poreuses comme le béton expansée
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R EV EN C A 1 0 Le
1- Procédé pour traiter en surface un matériau de construction ,,suivant lequel on applique par pulvérisation sur la surface à traiter de fines particules de métal,,
de cé ra-
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Mique ou de matière plastique qui ont été ramoilies par chaut- fage et qui après avoir atteint la surface se refroidissent et constituent It revêteinent, caractérise en ce que la tempécatu- re des particules finement dispersées est ajustée par exemple par détermination préalable du degré de chauffage ou par ajustement du trajet des particules dans l'air ou de toute autre Maniera
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de façon que les particules au moment de 3.'.mpae aient une température inférieure à leur teMpérature de fusion mais su- périeure à celle à laquelle elles deviennent solides le re"