<Desc/Clms Page number 1>
Perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs pour la fabrication continue de granules à partir d'une matière fondue. la présente invention a trait à un procède de fabrication continue de granules à partir d'une matière fondue, du genre dans lequel la matière sort d'orifices prévus au fond d'une cuve de fusion sous la forme d'un cordon qu'on reçoit sur une surface refroidie où il se solidifie. L'invention vise encore un dispositif pour la Elise en oeuvre de ce procède, ce dispositif comportant une cuve dont le fond est pourvu d'un ou plusieurs orifi- ces de sortie.
.tans les procédés de ce genre la matière tombe sous forme granulaire, c'est-à-dire en pastilles (dis- ques ronds), en morceaux de sphère, en tablette, en corps à base rectangulaire ou carrée, en bandes, etc.
<Desc/Clms Page number 2>
Cette matière elle-même peut notamment être constituée par des résiner synthétiques, des cires et plus gênerais- ! ment par des corps liquides ne suivant pas les règles de Newton et présentant une très forte viscosité.
Dans un procède antérieur de fabrication de gra- nules, la matière fondue tombe goutte à goutte à partir d'une buse prévue dans le fond d'une cuve par l'inter- médiaire de tiges particulièrement conformées.
Dans un autre procède connu l'écoulement goutte à goutte de la matière fondue à partir de la cuve est assuré par le moyen d'aiguiller animées.d'un mouvement vertical de va- et-vient à l'intérieur des hunes. Ces procédés présentent toutefois l'inconvénient de ne pouvoir être mis a en oeuvre que pour des matières dont la viscosité ne dépasse pas une certaine limite.Pour de plus fortes viscosités la masse de matière liquide accumulée au débouché de la buse ne se détache plus ou ne la fait que très lentement, de sorte qu'il ne se forme plus de gouttes.
L'invention vise à permettre d'éviter l'inconvé- nient ci-dessus rappelé des procédés antérieurs.) Suivant l'invention l'on réalise en amont des orifices de sortie une succession alternée de surpressions et de dépressions de sorte que le cordon formé pendant une période de surpres- sion s'étrangle et se rompt pondant la période de dépression' subséquente. L'avantage du procédé suivant l'invention est qu'il assure la rupture du cordon fondu même dans le cas de matières liquides à très forte viscosité Plus cette viscosité est élevée, plus l'on a avantage à choisir fortes la surpression et la dépression misas en oeuvre, et inversement.
Avec des matières peu visqueuses à l'état fondu l'on peut même se dispenser de la phase de dépres- sion et ne faire agir que des surpressions périodiques sur les orifices de sortie,
Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé
<Desc/Clms Page number 3>
ci-dessus comporte une cuve de fusion dont le fond est pourvu d'un ou de plusieurs orifices. Conformément à l'invention, en amont des orifices de cette cuve est dis- posée une pompe réglable permettant de réaliser une suc- cession également réglable de surprescionset de dépres- sions.
Dans une forme préférée du dispositif suivant l'invention, il est prévu au-dessus de chaque orifice une cloche susceptible d'être élevée et abaissée, laquelle cloche senferme à sa position basse un volume déterminé de matière fondue au-dessus de l'orifice considéré, et dans cette cloche est engagé un piston également mobile verticalement en va-et-vient, par le moyen duquel le volume délimité par la cloche peut être modifié.
L'invention pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide de la description qui suit ainsi que des dessins oi-annexés, lesquels description et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Figure 1 est une coupe axiale à grande échelle d'un dispositif suivant l'invention pour la réalisation de surpressions et de dépressions alternées en amont d'un orifice de sortie. figure 2 est une représentation schématique à plus petite échelle du dispositif de figure 1 et du procédé qu'il met en oeuvre.
Figure 3 est une coupe suivant 3-3 (fig. 2).
,figure 4 est une coupe axiale à scande échelle d'une autre forme d'exécution du dispositif suivant l'invention.
,Figure 5 est une représentation schématique à plus petite échelle de cette variante et de son fonc- tionnement.
Figure 6 est une coupe suivant 6-6 (fig. 5).
Figures 7 à 9 sont des coupes axiales de trois
<Desc/Clms Page number 4>
autres formes d'exécution du dispositif suivant l'inven- tien.
En figure 1 la matière fondue s'écoule par la canalisation 11 dans la cuve 12 entourée d'une double paroi 13 assurant son chauffage.A l'intérieur de cette cuve sont disposés deux cylindres 14 et 15 présentant une sectj.on dentée. Les saillies 17 et les creux 16, des: cylindres sont arrondis et sont réalisés de telle sorte que grâce à une disposition appropriée,lesdits cylindres fonctionnent à la façon d'une pompe à engrenages.
Sur les extrémités des axes des cylindres situées à l'exté- rieur de la cuve sont montées deux roues d'engrenage 27 en prise calées de manière telle que chaque saillie 17 de l'un des cylindres s'engage dans un creux 16 de l'autre 9 Ces deux roues d'engrenage sont calées de telle manière que les saillies 17 et les creux 16 engrènent sans se toucher. Le fond de la cuve 12 comporte une ou plusieurs buses 18. Lorsque les cylindres tournant en sens inverse l'une de l'autre suivant les flèches 19, ils refoulent la matière fondue dans la chambre 20. Du fait de la sur- pression qui apparaît ainsi, celle-ci est extrudée par le,;) buues 18 sous la forme de cordons 21.
Dès qu'une cer- taine longueur de cordon est sortie des buses, les deux cylindres sont entraînés dans l'autre sens (flèches 22) par un dispositif de commande approprié. Le mouvement de sortie des cordons est ainsi arrêté et ces derniers s'é- tranglent comme schématisé en 23. La masse de matière 24 située au-dessous du point d'étranglement se détache sous l'effet de son poids et de son énergie cinétique, et tombe sur une surface réceptrice convenablement refroidie.
Le cordon résiduel 21 à extrémité filiforme est à nouveau aspiré par les buses 18.
Les deux cylindres 14 et 15 se déplacent ainsi à pas de pèlerin, c'est-à-dire qu'ils tournent d'uncertain
<Desc/Clms Page number 5>
angle, par exemple dans le sens des fléchas 19, pour com- primer la matière fondue dans la chambre 20, puis ensuite reviennent en arrière, par exemple de la moitié de l'angle précédent, dans le sens des flèches 22 pour ramener le cordon résiduel 21 dans les buses. Ce mouvement à pas du pèlerin du souple de cylindres est avantageusement comman- dé par un mécanisme inverseur réglable. Liais il est égale- ment possible de prévoir . cet effet des dispositifs élec- triques. L'importance de la masse de matière 24 qui s'échap- pe est déterminée notamment par le nombre de creux des cylindres.
Le total des sections transversales des buses doit présenter un rapport déterminé vis-à-vis du débit de refoulement des cylindres afin que la surpression qui apparaît dans la chambre 20 soit assez forte pour assurer la sortie spontanée de la matière par les buses 18, ce . qui dépend évidemment de la viscosité de celle-ci.
Le, vitesse d'établissement de la dépression, la valeur maximale de celle-ci et la durée de la période cor- respondante sont préférablement maintenues à une valeur moindre que celle pour laquelle l'air serait aspiré dans la cuve. La surpression maximale est plus forte que la charge hydrostatique résultant du niveau de la matière fondue à l'intérieur de cette cuve. On prévoit préférable- ment réglables de façon précise la valeur maximale de la surpression et la durée de la période correspondante de manière à permettre de régler ainsi la grosseur des gra- nules.
Au lieu de tambours dentés l'on peut utiliser d'autres éléments pour réaliser la surpression et la dépression désirées, par exemple un cylindre excentré associé à une palette coulissante, des lamelles à mouve- ment pendulaire, un piston tournant à rainures hélicoi- dales ou encore de petites vis d'Archiède montées dans les buses et tournant tantôt à droite, ''tantôt à gauche,
<Desc/Clms Page number 6>
etc., ce qui importe, c'est d'obtenir en amont desdites buses, substantiellement dans la chambre 20, une suite alternée rapide de dépressions et de surpressions.
En variante les cylindres pourraient n'être en- traînas que dansun seul sens pendant la période de sur- pression et rester au contraire immobiles pendant la période de dépression, celle-ci résultant du seul écoule- nient de la matière.
Dans la forme d'exécution des figures 2 et 3 ,la matière fondue se trouve dans une trémie chauffante 26 à l'intérieur de laquelle elle est préparée ou simplement entassée. De cette trémie la matière s'écoule dans la cuve 12 par la canalisation 11. Celle-ci renferme les organes réalisant la surpression et la dépression, par exemple les cylindres 14 et 15 de la figure 1 entraînes en sens inverse par un couple d'engrenages 27, la commande étant assurée à partir du mécanisme inverseur réglable 28.
Les nasses de matière 24 qui sortent et retombent de chaque buse 18 sont reçues sur una bande transporteuse sans fin 29, faite en acier, et elles se refroidissent- sur celle- ci avec les autres masses ou granules 30 provenant des autres buses. La face inférieure de la bande 29 est as- pergée d'un liquide de refroidissement sortant de jets 31, ce liquide arrivant par 32 et s'évacuant en 33.Au passage de la bande sur les poulies de détour 34, les granules solidifiés sont dégagés par un racle 35.
Dans la forme dexécution des figures 4 à 6, la matière fondue arrive par la canalisation 111 dans la cuve 112, laquelle comporte un dispositif de chauffage approprié. A l'intérieur de cette cuve est disposé un piston compresseur 113 entraîné en mouvement vertical alternatif par un excentrique réglable 130. Sur ce pis- ton 113 est montée à coulissèrent une cloche 114 ouverte dans le haut et dans le bas. Cette cloche est attelée par une bielle 115 à un excentrique individuel 138 également;
<Desc/Clms Page number 7>
à excentricité réglable.
A la position représentée en traits pleins le pis- ton et la cloche se trouvent 3'un et 'l'autre à leur point mort supérieur, ,de sorte que la matière fondue peut péné- trer par en dessous à l'intérieur de la cloche comme in- diqué pe,r la flèche 116.
La cloche 114 s'abaisse ensuite suivant la flèche 126 sous l'effet de son excentrique de commande jusqu'à arriver contre le fond de la cuve en isolant ainsi de façon étanche le volume de matière qu'elle renferme par rapport au reste du bain contenu par la cuve, le piston 113 descend alors à son tour suivant la flèche 117 en comprimant la matière située à l'inté- rieur de la cloche, de sorte que celle-ci sort par les buses 118. Les positions basses du piston et de la cloche sont représentées en traits discontinus.
Lorsque le pis- ton revLent dans le sens de la flèche 119, il assure un étranglement; et la rupture en 121 du cordon semi-liquide 120, la masse de matière 122 tombant alors sur la surface réceptrice 123 et se transformant par refroidissement en granules solides 124.
En outre pendant l'étranglement du cordon en 121, c'est-à-dire immédiatement après que le piston a commencé à remonter dans le sens de la flécha 119, la cloche 114 se soulève elle-mesa dans le sens de la flèche 125 et la matière fondue de la cuve y pénètre à nouveau par en dessous, suivant la flèche 116, jusqu 113. ce que cette cloche soit revenue à son point mort supérieur.
Sur les figuras 5 et 6, on a représenté plusieurs cloche:} 114 montées dans la même cuve et susceptibles d'être déplacées verticalement de façon alternative par la bielle 115 et l'excentrique 128 à partir d'un mécanis- me d'entraînement 127. Le piston 113 est entraîné de fà- çon correspondante par l'excentrique 130 et le mécanisme
129. Les masses de matière sortent des buses 118, comme
<Desc/Clms Page number 8>
décrit plus haut, et sont reçues par exemple sur une bande d'acier 131 sur laquelle elles se refroidissent sous la forme de granules solides 124. Le liquide de refroidisse- ment entrant en 132 est projeté en 133 contre la face in- férieure de la bande pour s'évacuer ensuite en 134.
La bande 131 se déplace sur deux tambours 135 et 136 soit de façon continue, soit de façon périodique,si on le préférée ;
La figure 6 montre en outre comment lesdiverses cloches 114 et leurs pistons 113 sont disposés les uns à côté des autres à l'intérieur de la cuve 112.
Les divers dispositifs élémentaires pourraient être commandes à partir de mécanismes communs par des tiges appropriées, ou de mécanisme individuels permettant de régler la surpression et la dépression pour chaque buse indépendamment des autres.
Dans la forme d'exécution représentée en figura 7 la cuve 210 n'est remplie de matière fondue 217 que jusqu'à la hauteur désirée. Le fond de cette cuve comporte ! un orifice 218 par lequel la matière est périodiquement refoulée sous forme de cordon.
Le haut de cette cuve est fermé par un couvercle 209 traversé par un manchon 222. Dans le manchon 222 est montée une tige de piston coulissante 220 orientée verti- calement. La tige 220 est commandée en mouvement alterna- tif par un dispositif d'excentrique approprié, éventuel- lement par l'intermédiaire d'une transmission.
L'extrémité de la tige 220 porte un piston 212 monté à coulis soient dans une cloche 213. Entre l'extré- mité inférieure du manchon 222 et l'extrémité de la cloche
213 est inséré un ressort hélicoïdal 216 comportant une précontrainte qui détermine une sollicitation mécanique entre la ouve et la cloche. La cloche 213 est ainsi cons- tamment soumise à une force orientée vers le bas qui pro- voque sonabaissement sur le fond de l'a cuve en entrai- nant la fermeture de l'orifice 218 au cas où aucune force
<Desc/Clms Page number 9>
orientée en sens inverse ne s'y oppose.
Cette force orientée en sens inverse peut être appliquée à la cloche 213 par le piston 212. A cet effet la colcohe comporte deux entailles latérales verticales opposées 214 qui coopèrent avec un goujon 215 traversant transversalement le piston 212. lorsque le piston 212 est soulevé par la tige 220, le goujon 215 vient porter au bout d'un temps assez court contre l'extrémité supérieure des fentes 214 et par oon- séquent la cloche est déplacée vers le haut avec le piston 212 à l'encontre de la réaction du ressort 216.
Si au contraire le piston 212 s'abaisse, la cloche 213 suit ce mouvement sous l'effet de la réaction du res- sort 2115 jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec le fond de la cuve 210. Le piston 212 continuant à descendre, le.. goujon 215 coulisse dans les fentes 214 et une partie du volume de matière fondue enfermé par la cloche se trouve refoulée à travers l'orifice 218.
Lors de l'inversion du déplacement dù piston, la cloche 213 retient le volume de matière qu'elle enferme jusqu'au moment où le goujon 215 vient à nouveau buter contre l'extrémité supérieure des fentes 214. A ce moment le volume en question se trouve sous une dépression im- portante qui, comme on l'a décrit plus haut, entraîne la rupture du cordon extrudé à traversl'orifice 218.
Lorsque la cloche 213 s'est soulevée, une nouvelle quan- . tité de matière fondue pénètre dans la cuve par la cana- lisation 211.
Le manohon 222 est avantageusement visse dans la partie renforcée du couvercle 209 de manière qu'on puisse régler la réaction du ressort 216 entre des limi- tes appropriées.
Le dispositif d'excentrique agit sur la traverse mobile 219. Cette traverse est fixée sur l'extrémité
<Desc/Clms Page number 10>
de piston de la tige/220 par deux écrous 221 visses sur celle-ci.
Le réglage des écrous 221 permet de modifier la hauteur moyenne du piston 212.
La figure 8 montreune forme d'exécution simpli- fiée dans laquelle on a supprimé le ressort;., La cloche 233 descend sous l'action de son propre poids et sous celle du piston par l'intermédiaire des forces de frotte- ment provoquées par la viscosité de la matière fondue.
Lors de sa remontée le piston 232 entratne également la cloche 233 par effet de viscosité de la matière, celui-oi réalisant entre le piston et la cloche une liaison "flottante"., différente de celle obtenue par les butées ou équivalents.Le mouvement de remontée de la cloche 233 s'arrête dès que les butées 234, solidaires de celle-ci, viennent en contact du manchon réglable 236,
La figure 9 montre encore une autre forme d'exécu- tion dans laquelle le ressort hélicoïdal 246 prend'appui vers le haut contre une bride 247 fixée à la tige de pis- ton 220. Le piston 242 ne comporte ici aucun goujon trans- versal ; il bute au contraire directement contre les butées 244 solidaires de la cloche 243.
L'avantage du dispositif suivant les figures 7 à 9 réside en ce qu'il suffit d'un mécanisme d'excentrique unique pour entraîner en mouvement vertical alternatif à la façon désirée aussi bien le piston 212, 232, 242 que . la cloche 213, 233, 243.
Comme il va de soitet comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède,l'invention ne se limite aucune- ment à celui de Des modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement indiqués; elle en ombrasse au contraire toutes les variantes.
<Desc / Clms Page number 1>
Improvements in methods and devices for the continuous manufacture of granules from a molten material. the present invention relates to a process for the continuous manufacture of granules from a molten material, of the type in which the material exits from orifices provided at the bottom of a melting tank in the form of a bead which is receives on a cooled surface where it solidifies. The invention also relates to a device for the Elise implementing this process, this device comprising a tank the bottom of which is provided with one or more outlet orifices.
.in processes of this kind the material falls in granular form, that is to say in pellets (round discs), in pieces of a sphere, in tablet, in a body with a rectangular or square base, in strips, etc. .
<Desc / Clms Page number 2>
This material itself can in particular consist of synthetic resins, waxes and more! ment by liquid bodies not following Newton's rules and exhibiting a very high viscosity.
In a prior method of manufacturing granules, the molten material drops dropwise from a nozzle provided in the bottom of a tank by means of particularly shaped rods.
In another known process, the dropwise flow of the molten material from the tank is ensured by the means of a needle animated by a vertical back-and-forth movement inside the topsides. However, these methods have the drawback of being able to be implemented only for materials whose viscosity does not exceed a certain limit. For higher viscosities, the mass of liquid material accumulated at the outlet of the nozzle no longer comes off or does it only very slowly, so that no more drops form.
The invention aims to make it possible to avoid the disadvantage recalled above of the prior processes.) According to the invention, an alternating succession of overpressures and depressions is produced upstream of the outlet orifices so that the bead formed during a period of overpressure chokes and breaks causing the subsequent period of depression. The advantage of the process according to the invention is that it ensures the rupture of the molten bead even in the case of liquid materials with very high viscosity The higher this viscosity, the more advantage is to choose high overpressure and negative pressure. implemented, and vice versa.
With materials which are not very viscous in the molten state, it is even possible to dispense with the depression phase and only cause periodic overpressures to act on the outlet orifices,
The device for implementing the method
<Desc / Clms Page number 3>
above comprises a melting tank whose bottom is provided with one or more orifices. In accordance with the invention, upstream of the orifices of this tank is placed an adjustable pump making it possible to produce an equally adjustable succession of overprescions and depressions.
In a preferred form of the device according to the invention, there is provided above each orifice a bell capable of being raised and lowered, which bell encloses in its lower position a determined volume of molten material above the orifice. considered, and in this bell is engaged a piston also movable vertically back and forth, by means of which the volume delimited by the bell can be modified.
The invention can, in any case, be well understood with the aid of the description which follows as well as the accompanying drawings, which description and drawings are, of course, given above all by way of indication.
Figure 1 is a large-scale axial section of a device according to the invention for producing alternating overpressures and depressions upstream of an outlet orifice. FIG. 2 is a schematic representation on a smaller scale of the device of FIG. 1 and of the method which it implements.
Figure 3 is a section on 3-3 (fig. 2).
, Figure 4 is an axial section on a scale of another embodiment of the device according to the invention.
, Figure 5 is a schematic representation on a smaller scale of this variant and its operation.
Figure 6 is a section on 6-6 (fig. 5).
Figures 7 to 9 are axial sections of three
<Desc / Clms Page number 4>
other embodiments of the device according to the invention.
In Figure 1 the molten material flows through the pipe 11 into the tank 12 surrounded by a double wall 13 ensuring its heating. Inside this tank are arranged two cylinders 14 and 15 having a toothed sectj.on. The protrusions 17 and the recesses 16 of the cylinders are rounded and are made in such a way that, thanks to an appropriate arrangement, said cylinders operate like a gear pump.
On the ends of the axes of the cylinders situated outside the vessel are mounted two gear wheels 27 in engagement wedged so that each projection 17 of one of the cylinders engages in a recess 16 of the cylinder. 'other 9 These two gear wheels are wedged in such a way that the projections 17 and the recesses 16 mesh without touching each other. The bottom of the tank 12 comprises one or more nozzles 18. When the cylinders rotating in the opposite direction to each other according to the arrows 19, they force the molten material into the chamber 20. Due to the overpressure which appears thus, it is extruded by the,;) buues 18 in the form of cords 21.
As soon as a certain length of bead has exited the nozzles, the two cylinders are driven in the other direction (arrows 22) by a suitable control device. The exit movement of the cords is thus stopped and the latter are constricted as shown schematically at 23. The mass of matter 24 located below the constriction point is detached under the effect of its weight and its kinetic energy. , and falls onto a suitably cooled receiving surface.
The residual bead 21 with a threadlike end is sucked again by the nozzles 18.
The two cylinders 14 and 15 thus move at a pilgrim's pace, that is to say they turn with a certain
<Desc / Clms Page number 5>
angle, for example in the direction of the arrows 19, to compress the molten material in the chamber 20, then go back, for example by half the previous angle, in the direction of the arrows 22 to bring the bead back residual 21 in the nozzles. This stepped movement of the flexible cylinder is advantageously controlled by an adjustable reversing mechanism. But it is also possible to predict. this effect of electrical devices. The size of the mass of material 24 which escapes is determined in particular by the number of hollows in the cylinders.
The total of the cross-sections of the nozzles must present a determined ratio with respect to the delivery rate of the cylinders so that the excess pressure which appears in the chamber 20 is strong enough to ensure the spontaneous exit of the material through the nozzles 18, this . which obviously depends on the viscosity thereof.
The speed of establishment of the vacuum, the maximum value thereof and the duration of the corresponding period are preferably kept at a value less than that at which the air would be drawn into the tank. The maximum overpressure is greater than the hydrostatic head resulting from the level of the molten material inside this tank. The maximum value of the overpressure and the duration of the corresponding period are preferably precisely adjustable so as to thus allow the size of the granules to be adjusted.
Instead of toothed drums, other elements can be used to achieve the desired overpressure and depression, for example an eccentric cylinder associated with a sliding vane, pendulum blades, a rotating piston with helical grooves. or even small Archedean screws mounted in the nozzles and turning sometimes to the right, sometimes to the left,
<Desc / Clms Page number 6>
etc., what is important is to obtain upstream of said nozzles, substantially in chamber 20, a rapid alternating series of depressions and overpressures.
As a variant, the rolls could be driven in only one direction during the period of overpressure and, on the contrary, remain immobile during the period of depression, the latter resulting from the flow of material alone.
In the embodiment of Figures 2 and 3, the molten material is in a heating hopper 26 within which it is prepared or simply packed. From this hopper the material flows into the tank 12 through the pipe 11. The latter contains the members producing the overpressure and the depression, for example the cylinders 14 and 15 of FIG. 1 driven in the opposite direction by a torque of gears 27, control being provided from the adjustable reversing mechanism 28.
The traps of material 24 which exit and fall from each nozzle 18 are received on an endless conveyor belt 29, made of steel, and they cool thereon along with the other masses or granules 30 from the other nozzles. The lower face of the strip 29 is sprayed with a cooling liquid exiting from jets 31, this liquid arriving at 32 and discharging at 33. As the strip passes over the diverting pulleys 34, the solidified granules are released by a doctor blade 35.
In the embodiment of Figures 4 to 6, the molten material arrives through line 111 into vessel 112, which comprises a suitable heating device. Inside this tank is disposed a compressor piston 113 driven in reciprocating vertical movement by an adjustable eccentric 130. On this piston 113 is slidably mounted a bell 114 open at the top and at the bottom. This bell is coupled by a connecting rod 115 to an individual eccentric 138 also;
<Desc / Clms Page number 7>
with adjustable eccentricity.
In the position shown in solid lines the piston and the bell are both at their upper dead center, so that the molten material can enter the interior of the chamber from below. bell as shown in eg arrow 116.
The bell 114 then lowers along the arrow 126 under the effect of its control eccentric until it arrives against the bottom of the tank, thus sealingly isolating the volume of material it contains from the rest of the bath. contained by the tank, the piston 113 then descends in turn following the arrow 117, compressing the material located inside the bell, so that the latter exits through the nozzles 118. The low positions of the piston and of the bell are shown in broken lines.
When the piston turns in the direction of arrow 119, it provides a throttle; and the rupture at 121 of the semi-liquid bead 120, the mass of material 122 then falling on the receiving surface 123 and being transformed by cooling into solid granules 124.
Furthermore, during the constriction of the cord at 121, that is to say immediately after the piston has started to rise in the direction of the arrow 119, the bell 114 itself lifts in the direction of the arrow 125 and the molten material of the vessel re-enters it from below, following arrow 116, until this bell has returned to its upper dead center.
In figures 5 and 6, several bells have been shown:} 114 mounted in the same tank and capable of being displaced vertically alternately by the connecting rod 115 and the eccentric 128 from a drive mechanism. 127. The piston 113 is driven correspondingly by the eccentric 130 and the mechanism
129. The masses of material come out of the nozzles 118, as
<Desc / Clms Page number 8>
described above, and are received for example on a steel strip 131 on which they cool in the form of solid granules 124. The coolant entering 132 is projected at 133 against the underside of the tube. band to then evacuate in 134.
The belt 131 moves on two drums 135 and 136 either continuously or periodically, if preferred;
Fig. 6 further shows how the various bells 114 and their pistons 113 are arranged next to each other inside the vessel 112.
The various elementary devices could be controlled from common mechanisms by appropriate rods, or from individual mechanisms making it possible to adjust the overpressure and the negative pressure for each nozzle independently of the others.
In the embodiment shown in FIG. 7, the tank 210 is only filled with molten material 217 to the desired height. The bottom of this tank has! an orifice 218 through which the material is periodically forced in the form of a bead.
The top of this tank is closed by a cover 209 crossed by a sleeve 222. In the sleeve 222 is mounted a sliding piston rod 220 oriented vertically. The rod 220 is controlled in reciprocating motion by a suitable eccentric device, possibly by means of a transmission.
The end of the rod 220 carries a piston 212 mounted so as to be in a bell 213. Between the lower end of the sleeve 222 and the end of the bell
213 is inserted a helical spring 216 comprising a preload which determines a mechanical stress between the opening and the bell. The bell 213 is thus constantly subjected to a downward force which causes its lowering on the bottom of the tank, causing the orifice 218 to close in the event that no force
<Desc / Clms Page number 9>
facing in the opposite direction does not oppose it.
This force oriented in the opposite direction can be applied to the bell 213 by the piston 212. For this purpose the colcohe has two opposite vertical lateral notches 214 which cooperate with a stud 215 transversely passing through the piston 212. when the piston 212 is lifted by the piston. rod 220, the pin 215 comes to bear after a fairly short time against the upper end of the slots 214 and consequently the bell is moved upwards with the piston 212 against the reaction of the spring 216 .
If, on the contrary, the piston 212 is lowered, the bell 213 follows this movement under the effect of the reaction of the spring 2115 until it comes into contact with the bottom of the tank 210. The piston 212 continuing. to descend, the .. stud 215 slides in the slots 214 and part of the volume of molten material enclosed by the bell is forced back through the orifice 218.
During the reversal of the displacement of the piston, the bell 213 retains the volume of material which it encloses until the moment when the stud 215 again abuts against the upper end of the slots 214. At this moment the volume in question is under a large vacuum which, as described above, causes the extruded bead to break through orifice 218.
When the bell 213 is raised, a new quan-. All of the molten material enters the vessel through line 211.
The manohon 222 is advantageously screwed into the reinforced part of the cover 209 so that the reaction of the spring 216 can be regulated between suitable limits.
The eccentric device acts on the movable cross member 219. This cross member is fixed to the end
<Desc / Clms Page number 10>
piston rod / 220 by two nuts 221 screwed on it.
The adjustment of the nuts 221 allows the average height of the piston 212 to be modified.
FIG. 8 shows a simplified embodiment in which the spring has been omitted;., The bell 233 descends under the action of its own weight and under that of the piston by means of the frictional forces caused by the viscosity of the melt.
During its ascent the piston 232 also entratne the bell 233 by effect of viscosity of the material, this one realizing between the piston and the bell a "floating" connection., Different from that obtained by the stops or the like. rise of the bell 233 stops as soon as the stops 234, integral with the latter, come into contact with the adjustable sleeve 236,
Figure 9 shows yet another embodiment in which the coil spring 246 bears upwardly against a flange 247 attached to the piston rod 220. The piston 242 here does not have any transverse studs. ; on the contrary, it abuts directly against the stops 244 integral with the bell 243.
The advantage of the device according to FIGS. 7 to 9 lies in that a single eccentric mechanism is sufficient to drive in reciprocating vertical movement in the desired manner both the piston 212, 232, 242 and. the bell 213, 233, 243.
As it goes without saying and as moreover already emerges from the foregoing, the invention is in no way limited to that of the modes of application, nor to those of the embodiments of its various parts, having been more specially indicated; on the contrary, it shades all the variants.