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Procédé et appareil' pour séparer ou détacher des feuilles de rubans plastése
La présente invention concerne un procédé et un, appareil pour séparer ou détacher, de rubans revêtus de matière plastique, dits rubans plastés, des feuilles ou l'équivalent qui se succèdent et qui sont retenues par une pellicule de matière plastique transparente destinée à protéger les faces des rubans.
L'application d'une pellicule transparente de Matière. plastique sur des feuilles imprimées, dite plastage est bien connue comme, par exemple, l'application sur une matière du
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genre papier afin de protéger des images, etc. reproduites sur une ou plusieurs faces des feuilles.
On effectue habituellement le revêtement ou plastage des feuilles, par exemple des feuilles de papier,de la manière habituelle en appliquant, sur un support approprié,une solution de la matière plastique dissoute dans un solvant approprié afin d'obtenir,, après évaporation du solvant, une pellicule adhésive transparente de l'épaisseur voulue. Le support sur lequel la pellicule adhésive adhère est applique et collé sur les sur- faces des feuilles de papier, à chaud et sous pression.
En pratique, la matière du genre papier à revêtir comprend des feuilles reproduisant le dessin ou le texte imprimé à protéger, ces dessins ou ces textes variant dans une large gamme de formats. Cela étant, afin de pouvoir tra- vailler en continu, il faut disposer les feuilles à plaster de façon qu'elles se succèdent, la pellicule de matière plastique reliant les feuilles entre elles de manière à former un ruban.
L'invention envisage de séparer les feuilles plastées du ruban en vue de les entraîner vers d'autres opérations de traitement. La séparation des feuilles plastées du ruban s'effectue d'une manière propre à ne pas altérer les caracté- ristiques originales des feuilles et, par conséquent, de manière à permettre une exécution rapide et précise des opéra- tions complémentaires sans compromettre les travaux exécutés précédemment.
La séparation des feuilles plastées du ruban est actuellement effectuée à l'aide d'un appareil compliqué qui ne se prête en fait pas à une production en masse continue et qui n'assure pas une séparation parfaite des diverses
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feuilles piastres les unes dos autres.
Par exemple, dans certains dispositifs connus, on sépare les feuilles du ruban en perforant la pellicule de matière plas- tique mais il est très difficile de perforer la pellicule chaque fois à l'endroit exact, c'est-à-dire dans la zone séparant deux feuilles voisines.
Dans d'autres dispositifs connus, on utilise des palpeurs spéciaux pour détecter les discontinuités formées entre deux feuilles voisines et pour actionner un dispositif section- neur approprié.
Certains de ces dispositifs connus arrivent à séparer les feuilles de manière satisfaisante du ruban pourvu que la pellicule soit coupée à une vitesse relativement limitée mais ceci ne peut pas être admis pour des raisons évidentes qui concernent la nécessité d'atteindre des vitesses de production élevées.
L'invention permet de séparer les feuilles plastées des rubans par des opérations simples et rapides sans chute de matière et sans perdre les caractéristiques originales des feuilles qui sont nécessaires pour achever les opérations de traitement successives.
'Pour séparer des feuilles plastées retenues par un ruban de matière plastique au moyen d'un outil coupant qui incise la pellicule de revêtement ou de plastage des fouilles afin de former une ligne de séparation, on imprime à l'outil coupant un mouvement dirigé en substance dans le même sens que l'avancement du ruban en déterminant une coopération entre l'outil coupant et la surface marginale du ruban de telle sorte que la laine de l'outil incise la pellicule de matière plastique lorsque cette lame 'rencontre la zone de séparation entre deux
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feuilles voisines, et on imprime à l'extrémité antérieure du ruban, après incision, un mouvement d'avancement accéléré pour déchirer la pellicule do matière ,plastique afin de séparer la feuille du ruban.
L'appareil conçu pour réaliser le 'procédé décrit plus haut au cours duquel un ruban, formé d'une succession de 'feuilles plastées, glisse le long d'une table munie d'éléments coupants, comprend un dispositif d'entraînement servant à imprimer à l'outil coupante placé en face d'au moins un des bords longitudinaux de la table, un mouvement en ligne droite dirigé en substance dans le sens devancement du ruban, afin d'inciser le bord du rubaxz, et un dispositif à friction, placé en aval des éléments coupants pour imprimer, à l'extrémité antérieure du ruban incisée une vitesse accrue par rapport à la vitesse d'avancement du ruban proprement dit afin de déchirer la pellicule et de séparer ou détacher la feuille du ruban.
Pour assurer l'entrée en contact correcte de la lame coupante avec la zone de séparation prévue entre deux feuilles voisines, un élément infléchisseur coopère avec la face opposée du ruban, cet élément étant placé à une distance avantageuse de la lame et étant retenu par celle-ci afin de fonctionner en même temps qu'elle. La lame avec l'élément infléchisseur peuvent être animés d'un mouvement de va-et-vient, d'un mouvement tournant ou d'un mouvement rectiligne.
Le dispositif à friction prévu pour séparer les feuilles du ruban comprend avantageusement au moins deux molettes coopérant avec l'un des bords longitudi- naux du ruban, l'une des molettes étant reliée à un dispositif d'entraînement qui entraine les molettes à une vitesse suffi- sante pour imprimer, à t'extrémité antérieuro du ruban, un mouvement -d'avancement plus rapide que le mouvement d'avancement
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du ruban proprement dit.
Pour bien faire comprendre l'invention, on en décrira ci-après une forme d'exécution avantageuse avec référence aux dessins annexés, dans lesquels: la Fig. 1 est une vue schématique d'une installation de plastage conçue pour mettre en oeuvre le procédé suivant l'invention; les Fig. 2a et 2b qui se complètent sont des vues schématiques des coupes longitudinales de l'appareil utilisé pour séparer ou détacher les feuilles plastées du ruban ; les Fig. 3a et 3b qui se complètent également sont des vues en plan;
les Fig. 4 et 5 sont respectivement une vue en éléva-' tion de côté et une vue en plan schématique d'une'première variante du dispositif sectionneur et infléchisseur, et @ les Fig. 6 et 7 sont respectivement une vue en coupe axiale et une vue en plan schématique d'une variante du dispo- sitif sectionneur et infléchisseur.
Le procédé suivant 7.'invention sera décrit ci-après . avec référence à l'installation représentée à la Fig. 1 dans laquelle des feuilles de matière telle que du papier, après avoir été imprimées d'une manière classique, sont recouvertes d'une pellicule transparente en une matière plastique appropriée,
Dans 1?installation représentée à la Fig. 1, un ruban de support A1 est dévidé d'une bobine A et passe entre les rouleaux d'un dispositif enducteur B;
ces rouleaux prélèvent de la solution contenue dans un petit réservoir B1, cette solution comprenant une matière avantageusement plastable dissoute dans un solvant et appliquée en continu sur l'une des faces du ruban de support A1. Après avoir été préparé corame
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on vient de le décrire, le ruban passe par un sécheur C qui évapore le solvant et qui le récupère pour produire, sur le ruban, une pellicule transparente de matière plastable de l'épaisseur voulue.
On fait alors passer le ruban stratifié A'1 entre deux rouleaux presseurs D1 et D2 travaillait avec une table transporteuse D. On place une pile de feuilles F à une extré- mité de la table, ces feuilles étant des feuilles imprimées comme décrit plus haut. La pile F est retenue par le support F1 Qui coopère avec des moyens élévateurs (non représentés) qui maintiennent constamment le plan supérieur de la pile au niveau de la table D3.
Les feuilles F1 à plaster sont prélevées de la pile F, trans,portées .par glissement le long de la table D3 et ensuite introduites, les unes à la suite des autres, entre les deux rouleaux D1- D2 en même temps que le ruban stratifié
Cela éthant, on introduit des feuilles F1 les unes à' la suite des autres entre les rouleaux en maintenant un intervalle étroit entre elles, désigné par Ki à la Fig. 3. On peut également disposer les feuilles, les unes à la suite des autres,, de manière que l'extrémité d'une feuille chevauche l'extrémité de la feuille précédente, comme indiqué en K2 aux Fig. 2 et 3, afin d'obtenir dans le second cas, une disposition en gradins.
Comme le rouleau Di est chauffé à une température avantageuse et que le rouleau D est garni de matière élastique, le passage du ruban A1 et des feuilles F1 entre les rouleaux fait adhérer aus feuilles la pellicule de matière plastique appliquée sur le ruban A1 et provoque une compéné- tration de la pellicule avec les feuilles.
A la sortie des rouleaux D1 et D2, le ruban de support A1, dépourvu de sa pellicule de matière plastiquo,
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est renvidé sur le mandrin G en vue d'être réutilisé. Par ail-
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leurlla pellicule qui a été enlevée du ruban A, est déposée en continu sur les feuilles F1 qui se succèdent afin de former un ruban composé H dans lequel la pellicule relie les feuilles les unes aux autres.
Le ruban H ainsi obtenu est directement entraîné vers
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un appareil de séparation conforme à l"invention (représenté à la Fig. 1) ou est envidé sur une bobine, puis amené à 1'appareil séparateur. Comme indiqué également à la Fig. 1, le ruban c,omposé H est entraîné' au moyen des rouleaux de
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renvoi IL entre deux cylindres HZ - H.3" le cylindre HZ étant avantageusement entraînée afin de faire avancer le ruban dans le sens de la flèche X. A la sortie des deux
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cylindres I .- H3' le ruban H est saisi par un transporteur L comprenant deux paires de cylindres presseurs 11 - 'L et L.3-L4 respectivement placés aux extrémités transver- sales d'une table à glissement.
Un dispositif inciseur M
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est placé entre les paires de cylindres H2-113 et LI-L2,raspecti- vement. Ce dispositif inciseur est conçu pour inciser la pellicule de matière plastique, dans les zones de séparation
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Kle I etc., entre deux feuilles voisines Fi, F, F xote. du ruban H;
Suivant la présente invention, et comme indiqué aux Fig. 2 et 3, le dispositif inciseur M est muni d'un
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moteur t Zl qui entra1ne, par l'intermédiaire d'un réducteur appro- prié, un plateau-manivelle M2 comprenant un plateau dans lequel
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est ménagée une rainure hi3 destinée à un coullsseau M. relié à mie bielle Cette bielle est articulée l'une de ses extrémités par le pivot M6 au. bâti N de l'appareil.
Leautre extrémité de la bielle 1-1 est reliée à un
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élément M7 fixé à un coulisseau M8 guidé par des glissières rectilignes M9 du bâti N. Le coulisseau M8 fait partie inté- grante de deux petites pinces M10 et M11 qui retiennent res- pectivement un outil coupant P et une tige coudée Q la tige formant un élément infléchisseur. Le couteau P est orienté de manière que son tranchant soit dirigé perpendi culairement à l'avancement x du ruban composé H. Le tranchant du couteau P coopère avec la face supérieure de l'un des bords du ruban H, comme indiqué aux Fig. 2 et 3. La tige infléchis- . seuse Q comprend une tige cylindrique coudée âe naniéro que son axe soit en substance parallèle au tranchant du couteau P.
Outre qu'ils sont espacés horizontalement l'un de l'autre, ces deux éléments sont également espacés verticalement 1'un.de l'autre de telle sorte que la tige Q est avantageusement surélevée, compte tenu des particularités du ruban composé H et,, par-dessus tout, de l'épaisseur de ce ruban. Comme indiqué à la Fig. 3, la tige infléchisseuse Q et le couteau P sont disposés de manière qu'il soit possible de faire adhérer avantageusement un côté de la lame du couteau à la face supérieure du ruban H lorsque celui-ci est déplacé dans le sens de la flèche x, comme décrit plus loin.
Les cylindres inférieurs L1-L2 et L3-L4 respectivement,du dispo- sitif transporteur L sont constitués de rouleaux placés entre des poulies L6, les rouleaux étant montés avec les poulies sur les arbres correspondants L5et L7. Des courroies flexibles L8 passent sur les poulies L6, les brins supérieurs des courroies flexibles étant disposés longitudinalement par rapport au trajet horizontal de la table sur le.quelle glisse le ruban H. Les pou- lies 16 du cylindre L1 sont montées folles sur l'arbre L5 et les rouleaux correspondants sont calés sur l'arbre qui est accouplé au moteur entraînant le cylindre H2 de manière
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à imprimer au ruban H un mouvement d'avancement dans le sens de la flèche x.
De même., les rouleaux et les poulies L6 du cylindre L sont montés,respectivement fous et fixiés, sur l'arbre
L7 accouplé à un moteur d'entraînement qui imprime aux cour- roies La une vitesse supérieure à celle du ruban H. Les cylindres supérieurs L2 et L4 des paires - L1-L2 et L3-L4 sont formés dune série de roues, les périphéries des premières étant pressées élastiquement contre les rouleaux du cylindre L1 et cellesdes secondes étant pressées contre la partie supérieure des poulies L6.
En aval des paires de cylindres L1-L2 se trouve un dispositif arracheur et déchireur R comprenant deux molettes de friction R1-R2 munies à leur périphérie d'une garniture élastique et entre lesquelles passe le ruban H.
Les axes des molettes Ri-R sont parallèles, alignés' verticalement et orientés de manière à former un angle compris @ entre 30 et 50 avec l'avancement x du ruban H en vue d'impri-. mer,à l'extrémité antérieure du ruban, un mouvement dans le sensde la flèche x1 à la Fig. 3b.
Une poulie R est calée sur la molette R1, cette poulie étant entraînée, par l'intermédiaire d'une transmission par un moteur (non représenté) qui imprime à la molette une vitesse périphérique supérieure à la vitesse des courroies L8.
D'autre part, la molette R2 est retenue par un coulisseau R4 mobile dans des glissières verticales R5 et est pressée contre la molette R1 par la pression exercée par un dispositif à ressort, cette pression étant réglée au moyen d'une vis qui fait corps avec un petit volant R6.
L'inclinaison des axes des deux molettes R1-R2 peut être modifiée et,à cet effet,,, les glissières R5 peuvent être fixées
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à une console de support R qui fixe le dispositif R au bâti N par l'intermédiaire de joints articulés ou de charnières. En aval des cylindres L3-L4 se trouve un diaphragme transporteur S comportant des parois latérales avantageusement courbes S1 destinées à former, dans la feuille F5séparée du ruban H, un pli dans le sens transversal qui facilite l'évacuation de la feuille et qui la raidit longitudinalement afin de la protéger d'un plissage indésirable qui pourrait empêcher une introduction correcte et une réception ordonnée des feuilles.
L'appareil que l'on vient de décrire fonctionne de la manière suivante:
Comme décrit plus haut, le ruban H est formé d'une succession ininterrompue de feuilles F1 reliées les unes aux autres par la pellicule de plastage. Pour récupérer les feuilles A1, il faut couper la pellicule dans les zones de jonction K1 ou K2,' c'est-à-dire exactement dans la zone de jonction K séparant deux feuilles plastées voisines, sans modifier la structure des feuilles, afin de pouvoir transporter le ruban sans à-coups vers les phases successives du traitement.
Le ruban H qui passe autour du rouleau de renvoi H1 passe également entre les deux cylindres H2 et H3, puis entre'' les cylindres L-L de sorte, que le bord du ruban passe en regard du tranchant du couteau P et de la tige infléchisseuse Q, comme indiqué aux Fig. 2 et 3.
Le ruban H est alors entraîné entre les molettes R1-R2 et entre les cylindres L3-L4. Le moteur de l'appareil. entraîne donc les cylindres H et H3, les rouleaux du cylindre L1, le couteau P et la tige Q, la molette Ri et les poulies R du cylindre L3 et, par conséquent., les courroies L8.
Le moteur M1 communique en particulier au couteau P
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et à la tige infléchisseuse Q unmouvement de va-et-vient dans le sens de la flèche X; grâce aux caractéristiques cinémaiques du dispositif à plateau-manivelle M3, M4 et M5, le dispositif formé par le couteau P et la tige Q est animée pendant son avancement, d'une vitesse supérieure à la vitesse d'avancement du ruban H tandis que le retour de ce dispositif peut s'effectuer à une vitesse inférieure ou égale à celle du ruban H.
Pendant le mouvement de va-et-vient imprimé au dispositif formé par le couteau P et la tige Q, la paroi latérale proche de la lame du couteau explore et palpe la surface du ruban H qui se déplace à une vitesse constante, et lorsque le couteau rencontre l'une des zones de jonction K comprise entre deux feuilles F1 et F2, ou la patte surmontant la jonction K2, le tranchant du couteau pénètre dans la $onction et incise le bord de la pellicule de plastage qui relie les feuilles F1 et F2 transversalement.
Il est possible de couper les pellicules en K, parce que la vitesse du couteau P est supérieure, en valeur absolue, à la vitesse du ruban H. La détection de la jonction K1 ou de la superposition K2 par le couteau P est facilitée et assurée . par la disposition de la tige infléchisseuse Q et du couteau P permettant d'infléchir avantageusement le bord longitudinal du ruban H et par la disposition du ruban sous un angle avantageux, ce qui permet au tranchant du. couteau de pénétrer dans la jonction.
1.,. incision K3 effectuée dans le bord de la pellicule do ruban H, se propage dans toute la longueur de la zone de jonction transver- sale jusqu'à l'autre extrémité du ruban grâce au dispositif de friction R. D'une manière spécifique, lorsque l'extrémité antérieure du ruban K (qui présente l'incision K3) est saisie entre les molettes de friction R1 et R2, elle est '
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entraînée vers l'avant dans le sens de la flèche X1 sur la Fig. 3 de sorte que la pellicule de matière plastique est déchirée et l'incision K3 est prolongée jusque l'autre bord du ruban H.
La feuille F5, après avoir été détachée du ruban H et après avoir quitté les molettes R-R est entièrement et convenable- ment sectionnée du ruban H, puis elle est redressée et entraînée dans le sens de la flèche x au moyen des courroies L8 entre les deux cylindres L3 et L4 pour être finalement décharge à une certaine vitesse;, dans l'ouverture du diaphragme S.
La feuille F5introduite entre les parois courbes Si du diaphragme S est infléchie transversalement ce qui lui con- fère une certaine rigidité longitudinale dans le sens de la flèche x même si cette feuille est de faible épaisseur, les feuilles éthantalors déchargées d'une manière uniforme à la sortie du diaphragme S afin d'être empilées ou éventuellement entraînées en avant par un'transporteur vers des opérations de traitement ultérieures.
Il ressort de ce qui précède que la vitesse de trai- tement est très élevée comparée à celle que l'on peut obtenir avec les appareilsconnus; en particulier, la vitesse de sépara- tion des feuilles F5du ruban H est très élevée car l'incision de la pellicule de matière plastique progresse à grande vitesse dans une position avantageuse, cette position étant maintenue inchangée pendant l'opération qui consiste à déchirer la pellicule.
Dans la variante du dispositif inciseur P et du dispositif infléchisseur K représentée aux Fig. 4 à 7, on a repris autant que possible les chiffres de référence des
Fig. là 3.
Dans la variante représentée aux Fig. 4 et 5, le
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dispositif inciseur P est équipé d'une petite pince 10 fixes à un élément flexible 12 sans fin qui passe sur les poulies 14 et 15. Les poulies 14 et 15 sont avantageusement montées et disposées de manière que leurs axes soient perpendiculaires au plan du ruban H et l'un des brins rectilignes de Isolément flexible 12 est parallèle à l'un des bords du ruban H et est placé près de celui-ci, comme indiqué à la Fig. 5.
L'une quelconque des poulies 14 et 15 est accouplée au moteur principal, non représenté, pour 'imprimer à Isolement flexible 12 un mouve- ment ininterrompu tel que l'outil coupant P coopère avec la face supérieure du ruban H dans des conditions décrites ci-après.
De plus, dans ce cas-ci, l'élément infléchisseur comprend une tlge avantageusement coudée Q qui coopère avec la surface inférieure du ruban H, cette tige étant fixée au moyen d'une pince 20. La pince 20 est fixée, comme la pince 10 de l'outil P, sur un élément flexible 22 qui passe sur les poulies 24 et 25, ces poulies étant montées de manière que leurs axes soient disposés dans un plan parallèle au plan L du ruban H; en d'autres termes, les axes des poulies sont perpen- diculaires aux axes des poulies 14 et 15 décrites plus haut.
De plus, dans ce cas également, les poulies 24 et 25 sont disposées de manière que le brin supérieur de l'élément flexi- ble 22 soit parallèle et adjacent au bord précité du ruban H de manière à déterminer pour la tige infléchisseuse Q un trajet dans lequel la tige coopère avec la surface inférieure du ruban H.
Il est à remarquer que la longueur du brin rectiligne de l'élément 22, c'est-à-dire la distance entre l'axe des poulies 24 et 25 est limitée par rapport à celle de Isolément 12, compte tenu des particularités cinématiquos du dispositif représenté au dessin.
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Une des poulies 24 et 25 est accouplée au moteur d'en. trainement, par l'intermédiaire de transmissions appropriées, de Manière à imprimer à la tige Q une vitesse de translation égale a colle de l'outil coupant P lorsque cet outil et la tige coopèrent avec le ruban H. On comprendra aisément que., dans ce cas, les poulies 14, 15 et 25 peuvent être accouplées cin6matiquement l'une à l'autre d'une manière telle que la tige Q, compte tenu de la vitesse d'avancement du ruban H, devance, à tout moment, l'outil coupant P d'une distance prédéterminée, que les éléments 12 et 23 avancent ou non dans le sens du mouvement devancement x.
La longueur réduite du brin rectiligne forme par l'élément 'flexible 22 est déter- minée par les conditions dans lesquelles la tige infléchisseuse Q attaque la surface inférieure du ruban H, compte tenu du rendement du dispositif.
Le ruban entraîné par l'appareil représenté à la Fig.l ou à partir d'une bobine, avance le long de la table de glisse- ment L. Comme mentionné plus haut, le dispositif M est placé à l'extrémité d'entrée ou extrémité d'alimentation de la table L.
En supposant que le dispositif M fonctionne, l'élément coupant est successivement déplacé de manière à venir en contact avec la face supérieure du ruban H. En même temps, la tige inflé- chisseuse Q vient en contact avec la. face inférieure du ruban et, après établissement de ce contact, le bord du ruban est plié vers le haut, comme indiqué à la Fig. 4.
Comme la vitesse absolue do l'outil coupant P et de la tige infléchisseuse Q' (ces de.ux éléments pouvant se déplacer soit dans le même sens que le sens d'avancement x du ruban H soit dans un sons opposé à l'avacement du ruban H) est à tout moment supérieurs à la vitesse d'avancement x, la
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laine coupante de l'outil 9 attaque les parties superposées K2 de la feuille F1 formant le ruban H. L'incision de la pellicule qui couvre et relie les feuilles F1 l'une à l'autre est ainsi effectuée.., Le ruban incisé H est alors séparé ou sectionné, comme décrit plus haut.
En arrivant à l'extrémité de son trajet rectiligne, l'outil coupant P quitte le ruban H. La tige infléchisseuse Q attaque la face supérieure du ruban H un certain temps après l'entrée en contact de l'outil P avec le ruban de telle manière que la partie coupante de l'outil pénètre correctement entre deux feuilles voisines F1 même si ces feuilles sont disposées avec chevauchement, car le bord du ruban est replié vers le haut avant d'arriver au couteau P. Par conséquent, la tige inflé- chisseuse Q quitte la surface inférieure du ruban H avant que le couteau P 9'écarte du ruban H car le couteau a déjà incisa le ruban.
En raison de l'avancement ininterrompu des deux éléments flexibles 12 et 22,le couteau P et la tjge infléchisseuse Q sont successivement amenés en contact avec le ruban H en mou- vement. Le rythme de .fonctionnement peut être maintenu élevé sans nécessiter une augmentation de la vitesse de translation des élé- ments flexibles 12 et 22 car, lorsque la vitesse du ruban H est élévée, il est commode d'inverser le sens d'avancoment des éléments flexibles, comme décrit plus haut.
Dans la variante de l'invention repré- sentée aux Fig. 6 et 7, les outils coupants ? sont fixés à une tête 30 calé; sur un arbre 32 monté avantageuement dans des roulements 34 et 35 fixés dans le bâti N de 1 appareil.
Une poulie 36 est également calée sur l'arbre 32, cette poulie étant entraînée par un acteur (non représenté) qui, également
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dans ce cas-ci, tourne dans le sens d'avancement du ruban H ou dans le sens Inverse.
Dans cette variante,, les éléments infléchisseurs Q sont fixes à la tête 30, dans uno position telle qu'ils se trou- vent en substance à égale distance des outils coupants correspondants P, comme indiqué à la Fig. 7. Chaque tige infléchisseuse Q et Q2 fait corps avec une tige de guidage 38 ou 39 dont l'extrémité inférieure est munie d'un coulisseau 40 (41) retenant un galet 42 (43).
Des ressorts 44, 45 sont prévus sur chaque tige de guidage 38 et 39, ces ressorts agissant sur les galets 42 et 43 pour presser les galets contre un plan incline 46 qui fait corps avec le bâti N.
Les extrémités libres des tiges infléchisseuses Q1 et Q2 sont munies de petites ailettes Q' et Q2' en saillie en avant des tiges correspondantes et incurvées vers le bas pour assurer l'entrée en contact de chaque tige avec la surface inférieure du ruban H lorsque la tête 30 tourne.
Le dispositif décrit dans cette variante fonctionne de la même manière que ceux décrits plus.haut. Il faut tenir compte du fait que les positions, en particulier les positions angu- laires du dispositif par rapport au ruban H sont telles quel lorsque la tige infléchisseuse Q est dans la position repré- sontée à la Fig. 4, c'est-à-dire presque en contact avec la surface inférieure du ruban H, la tige'est abaissée ou écartée de la lame coupante de l'outil correspondant P2.
Le déplacement successif de la tête 30 par rapport à la position angualirs représentée sur la Fig. 7 amené la petite ailette Q2' en contact avec le dessous du ruban H tandis que l'outil P2 vient en contact avec le dessus du ruban.
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La tête 30, en continuant à tourner, amène la tige infléchisseuse Q2 en contact avec le bord du ruban et le tranchant de l'outil P2, lorsqu'il rencontre la zone de jonction Q2 # comprise entre deux feuilles voisines F1, incise le ruban.
L'incision de la pellicule recouvrant le ruban H est donc exécutée rapidement et avec précision. La tête 30 en conti- nuant à tourner dégage l'outil P2 et la tige infléchisseuse du ruban Ii tandis que la tige est renvoyée à sa position abaissée en prévision des opérations suivantes.
En même teiaps, 1)outil Pl attaque le ruban H, ainsi que la tige infléchisseuse correspondante afin de.répéter les opérations décrites plus haut.
Il est possible de modifier et de changer l'appareil décrit plus haut pour satisfaire les exigences des usagers, dans les limites de la présente invention; par exemple, le dispositif d'entrainement du couteau P et de la tige Q peut être modifié de manière que, dans le cas représenté aux Fig.2 et 3, le mouvement vers l'avant du couteau P dans la direction de la flèche x soit accéléré. D'autre part, dans le cas des Fig. 4 à 7, il est possible d'entraîner le dispositif pério- diqueiaent et à des intervalles prédéterrainés., ces intervalles étant régis par le mouvement d'avancement du ruban H.
Le couteau P peut comprendre une lame tournante et son tranchant .peut être placé entre deux organes infléchisseurs Q qui peuvent être. équipés ae galets basculeurs pour limiter le mouvement de frottement du ruban H contre les organes. Le dispositif inciseur suivant l'invention peut également être appliqué à des machines autres que celles mentionnées plus haut, servant à plaster des feuilles en général.
Bien entendu, l'invention n'est en aucune manière
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limitée aux détails d'exécution décrits auxquels divers change- ments et modifications peuvent être apportéssans sortir de son cadre.
REVENDICATIONS.
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1.- Procédé pour séparer ou détacher d'un ruban des feuilles plastées, au moyen d'un outil coupant qui incise la pellicule de revêtement ou de plastage des feuilles, caracté- risé en ce que l'outil se déplace en substance dans le sens de l'avancement du ruban à une vitesse supérieure'à celle du ruban, l'outil coupant coopère avec la surface marginale du ruban de manière à inciser la pellicule de matière plastique lorsque son tranchant rencontre la zone de séparation entre deux feuilles voisines et, après incision, l'extrémité antérieure du ruban, est entraînée vers l'avant à une vitesse accrue pour déchirer la pellicule de matière plastique et ainsi séparer la feuille du ruban.