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Elément tubulaire monobloc en fer à deux raccords et radiateur associé pour installations de chauffage monotube ainsi que les installations pourvues desdits radiateurs ainsi équipés.
La présente invention ooncerne notamment un élément tubulaire monobloc en fer à deux raccords et radiateur associé pour installations de chauffage monotube, élément caractérisé par ce que, pour une installation de chauffage "monotube", il est créé un type unique d'élément d'arrivée en fer, formé d'un morceau de tube muni de deux raccorda tubulaires pour l'attache du corps radiateur, élément qui est inséré sans travail de maçonnerie dans l'épaisseur du
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massif du parquet près du mur et qui est ensuite relié aux tubes d'alimentation de 1'installation, ce qui permet d'accélérer la circulation de l'eau dans la batterie chauffante et de ce fait d'améliorer le rendement desdites batteries.
Suivant une caractéristique de l'in- vention, il est réalisé un caisson métallique avec une face non conductrice qui, une fois encastré et fixé au mur en même temps que l'élément tubulaire à deux raccords, permet à l'installateur d'être complètement débarrassé du travail de maçonnerie, celui-ci pouvant souder les tubes de l'installation et fixer le radia- teur, en opérant seulement sur les raccords fixés à l'avance et avant la pose du parquet, d'où un montage rationnel et spécialement valable dans les types de maisons en éléments préfabriqués.
L'invention s'étend également aux installations pourvues des radiateurs équipés d'un élément conforme ou similaire à l'invention.
Un élément tubulaire conforme à l'invention est représenté à titre d'exemple non limitatif sur les figures ci-jointes dans lesquelles : - la figure 1 représente en perspec- tive le caisson mauvais conducteur et sa niche; - la figure 2 représente en deux vues le caisson lui-même; - la figure 3 représente l'élément tubulaire à deux raccords et sa position en même temps que le caisson ; - la figure 4 représente en perspective
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l'élément tubulaire sur le plancher en face du caisson mauvais conducteur insère; . la figure 5 représente de profil l'extrémité d'un élément chauffant monté sur l'élément tubulaire;
- la figure 6 représente le même élément chauffant monté sur l'élément tubulaire en position extérieure au mur et une partie de la vue frontale; - la figure 7 représente en coupe l'élément tubulaire avec le détail qui provoque la circulation de l'eau.
Suivant l'intention,.on réalise un élément tubulaire en fer muni de deux dérivations avec raccord, qui est mis en oeuvre dans l'épaisseur du massif du parquet, en face de la niche creusée spécia- lement dans le mur pour le radiateur des installations de chauffage avec système monotube. .
Cet élément sert aussi bien dans le cas d'un radiateur encastré que dans le cas d'un ra- diateur extérieur au mur.et est particulièrement adapté pour les installations dans le cas d'éléments préfabriquée.
Cette double possibilité est offerte par les extrémités spéciales du radiateur qui ont le raccord pour les tuyaux de l'eau, excentré du milieu.
L'élément chauffant est donc interchangeable. La caractéristique de l'élément tubulaire en fer amenant l'eau chaude est d'avoir une partie de section tron- conique près du deuxième raccord, apte à provoquer par
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le phénomène de "venturi" la circulation de l'eau.
Cet élément tubulaire est mis en oeuvre en même temps qu'un caisson métallique caracté- ristique à face mauvais conducteur, caisson qui est encastré dans la niche murale et comporte une bordure avec des attaches pour recevoir le couvercle, c'est-à- -dire la protection verticale en vue de la batterie chauffante.
Dans le détail : L'élément .tubulaire amenant l'eau pour le chauffage est formé par le bout de tube en fer a (figures 3, 4, 5, 6, 7) d'une longueur adaptée à la largeur de la batterie chauffante qu'il doit alimenter, tube a qui comporte les deux tubes b - c de section moindre soudés dans le sens horizon- tal et près de l'extrémité de c.
Le tube a, qui amène l'eau chaude provenant de la chaudière, est façonné à l'intérieur comme dans la figure 7, c'est-à-dire : un peu avant la prise du tube b réuni à la batterie chauffante, la section du tube a se rétrécit ooniquement jusqu'au diamètre d, en se terminant de façon tronquée.
En conséquence, l'eau chaude qui arrive dans le tube d'amenée! suivant la flèche x, par l'effet de la concité qui réduit la section du tube, augmente sa vitesse y à la sortie du trou d, en provoquant par le phénomène connu de "venturi", le remous de l'eau du tube b suivant la flèche z, remous qui provoque la circulation de l'eau dans la batterie chauffante placée au-dessus, en actionnant ainsi le système de chauffage des locaux au moyen d'un
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seul tube d'alimentation.
Pour le cas d'une batterie chauffante encastrée dans le mur, le caisson métallique mauvais conducteur g (figures 1, 2, 4, 5) est constitué de la grandeur voulue et comporte dans la face du fond une couche de matière thermiquement isolante, la face de bordure h est soudée exactement au niveau du mur crépi.
En même temps que le caisson g, l'élément tubulaire a projeté est placé sur le plancher p, par exemple en terre séchée armée près du mur o et à une distance fixe' A du mur lui-même en utilisant des guides ou colliers de préférence fixés sur le caisson g.
L'élément tubulaire a,dont les reccords b et c sont verticaux, restera cependant noyé dans le massif r (figures 4, 5, 6) du parquet, et recevra les bouts de tube i (figure 3) soudés à ses entrées qui apportent l'eau chaude de la chaudière.
Le corps chauffant à ailettes métal- liques 1 (figure 6), traversé par lendits tubes, a ses ' deux extrémités m en forme de botte en tôle et munies du raccord inféieur a qui est'décentré par rapport au milieu, raccord qui est greffé respectivement sur les tubes b - c de l'élément tubulaire déjà installé.
La particularité de ce raccord décentré a permet d'appliquer aux tubes µ - c la batterie chauffante i, soit en position très encastrée dans le mur o comme dans la figure 5, ou bien dans la position extérieure au mur comme dans la figure 6.
Il suffit en effet d'intervertir
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seulement la position de l'élément 1 et de ses raccords b et c, puisque ceux-ci ont une position qui est unique pour les deux oas, étant fixés avec a dans le parquet à la distance A du mur, constante pour toute l'ins- tallation du caisson. Naturellement, soit pour le cas de la batterie chauffante encastrée dans le mur (figure 5), soit dans le cas de la batterie extérieure au mur (figure b), l'élément chauffant l sera finalement masque par un couvercle ou un petit caisson métallique à paroi verticale s (figures 5 et b) adapté à la largeur et à la hauteur de l'ensemble chauffant.
Ce couvercle s avec des fentes infé- rieures et supérieures pour l'air, aura deux semelles dépassant du mur, c'est-à-dire pour batterie encastrée et pour, batterie extérieure.
Le caractère pratique de réaliser l' installation décrite de chauffage spécialement dans des maisons préfabriquées est évident, en adoptant le tube à deux raccards imaginé, qui s'insère dans le parquet dans une position unique et sans travail de maçonnerie, ainsi que les avantages de l'élément chauffant à ailettes dont les extrémités ont le raccord excentré qualités qui, jointes à celle du dispositif "monotube" pour la circulation de l'eau, rendent rapide le montage des tubes d'alimentation et de la batterie chauffante, et qui permettent, une fois aménagé le caisson avec le tube à raccords, d'être complètement débarrassé des travaux de maçonnerie.
Dans la phase productive de l'élément tubulaire à deux raccords, contenant le rétrécissement
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pour l'effet "venturi", du radiateur à extrémités interchangeables et du caisson mauvais conducteur, on prévoit d'apporter quelques modifications aux détails constructifs de ceux-ci, en restant toujours dans le principe que l'élément tubulaire est en fer et d'un type préfabriqué unique, pour être cimenté dans le parquet près du mur et que les extrémités du corps chauffant à ailette ont le raccord excentré pour se réunir aux tubes de l'élément lui-même.
Il est bien évident que l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation ci-dessus décrit et représenté et à partir duquel on pourra pré- voir d'autres formes et d'autres modes de réalisation sans pour cela sortir du cadre de l'invention.