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CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES METALLURGIQUES,
Association sans but lucratif à Braxelles (Belgique), Procédé d'affinage de la fonte.
La présente invention est :relative à un procède d'affinage de la fonte par insufflation d'oxygène dans un convertisseur à fond plein, procédé dans lequel le dit convertisseur tourne autour de son axe longitudi- nal en position horizor.tale ou légèrement inclinée sur l'horizontale pendant au moins une partie de l'opération d'affinage.
Dans les procédés d'affinage tels que décrits ci-dessus, il y a intérêt à retenir le laitier final dans le convertisseur en fin d'opération pour le réutiliser au cours de l'opération suivante ; ce laitier final est en effet riche en chaux et en fer et contribue de ce fait à l'amélioration dit rendement de l'opération de conversion suivante.
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Toutefois, lors de l'enfournement de la fonte à affiner pour l'opération suivante, il y a danger dé provoquer des projections importantes et violentes par oxydation rapide de la dite fonte avec le laitier provenant de l'opération d'affinage précédente et maintenu dans le convertisseur,
Pour remédier à ces inconvénients, on a préconisé d'épaissir fortement le laitier final, voire même de le geler, c'est à dire de le rendre complètement inerte.
Les procédés utilisés dans un tel but sont caractérisée par l'addition en fin d'affinage, de chaux ou d'éléments épaississants avec insufflation éventuelle d'oxygène et rotation appropriée du convertisseur,
Dans certains cas, on a toutefois constaté qu'avec un tel laitier épaissi, voire même gelé, il se produit de gros aggrégats de laitier lors de la phase initiale de l'opération d'affinage subséquente. Ces aggrêgats de laitier sont difficiles à dissoudre au cours de l'opération d'affinage et empêchent de ce fait un bon moussage du dit laitier, ce qui est nécessaire à une bonne déphosphoration du bain métallique.
La présente invention a pour objet, un procédé permettant de remédier à ces inconvénients.
Le procédé objet de la présente invention dans lequel on affine la fonte avec de l'oxygène dans un convertisseur à fond plein que l'on fait tourner autour de son axe longitudinal en position horizontale ou faiblement inclinéesur l'horizontale pendant au moins une partie de l'opération est essentiellement caractérisé en ce que l'on- retient dans le convertisseur le laitier final d'une opération d'affinage, en ce qu'après la coulée de l'acier résultant de la dite opération et avant l'enfournement d'une nouvelle charge de fonte 3. affine;:
, CI), ajoute au laitier de la chaux et une matière contenant de la silice, telle que par exemple du gravier, et en ce qu'on fait tourner le convertisseur à une vitesse de 10 à 30 tours par minute ce qui permet d'amener et de maintenir les matières scorifiantes contenues dans le
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convertisseur sous une forme granuleuse et inerte vis à vis de la fonte au moment de son enfournement,
L'addition de chaux est destinée à parfaire l'épaississement du laitier et à éviter les projections du métal ou de laitier lors de l'enfourne- ment de la nouvelle charge de fonte à affiner.
Suivant l'invention, la quantité de chaux à ajouter après la @ coulée de l'acier et avant l'enfournement de la nouvelle charge de fonte à affiner, est avantageusement: comprise entre 5 kgs et 20 legs par tonne de fonte enfournée.
L'addition d'une matière contenant de la silice, telle que du gravier par exemple, est destinée à assurer, sous l'effet de la rotation du convertisseur et de l'insufflation d'oxygène, une fluidisation des matières scorîfiantes, la dite fluidisation ne se produisant cependant qu'un certain temps après l'enfournement de la nouvelle charge de fonte à affiner, .Egalement, suivant l'invention, la quantité de matière contenant de la silice, telle que du gravier par exemple, à ajouter avec de !la chaux est avantageusement comprise entre 2 kgs et 5 kgs par tonne de fonte enfournée.
Grâce au procédé décrit ci-dessus, on peut élaborer des aciers sans danger de projections métalliques ou de laitier lors de l'enfournement de la. fonte, avec un très bon rendement en for du fait de la récupération du fer contenu dans le laitier et avec moindre consommation d'agents scorifiants du fait de la réutilisation du laitier de l'opération précédente.
Grce à la présence de matières contenant de la silice, après quelques instants de rotation, le laitier devient fluide et éminemment propice à l'apparition du phénomène de moussage indispensable à la bonne marche
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de l'opération d'affinage. Ce procédé est évidemment applicable avec ou sans gel préalable du laitier retenu dans le convertisseur en fin @ de l'opération d'affinage.
REVENDICATIONS.
1. Procédé d'affinage de la fonte avec de l'oxygène dans un convertisseur à fond plein que l'on fait tourner autour de son axe longi- tudinal en position horizontale ou faiblement inclinée sur l'horizontale pendant, au moins une partie de l'opération, caractérisé en ce que l'on retient dans le convertisseur le laitier final d'une opération d'affinage, en ce qu'après la coulée de l'acier résultant de la dite opération et avant l'enfournement d'une nouvelle charge de fonte à affiner, on ajoute au laitier de la chaux et une matière contenant de la ailice, telle que par exemple du gravier, et en ce qu'on fait tourner le convertisseur à une vitesse de 10 à 30 tours par minute,
ce qui permet d'amener et de maintenir les matières scorifiantes contenues dans le convertisseur sous une forme granuleuse et inerte vis à vis de la. fonte au moment de son. enfournement.