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"Procédé pour traiter des surfaces, en particulier les plan- chers, et dispositif utilis ble à cette fin"
La présente invention est relative à un procédé pour traiter des surfaces, en particulier les planchers, procédé où une couche d'une matière souple, réunie temporairement à un organe de support ou de pression, est déplacée, à l'état éten- du, tur la surface. Une telle méthode de nettoyage est géné ralement connue dans la pratique ménagère, où, par exemple, pour essuyer à l'eau un planch r, on enroule temporairement,
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autour d'un balai, une matière souple, soue la forme d'un tor chon, la disposition étant telle que la portion du torchon éten- due contra la surface proprement dite du balai entre en contact avec le plancher à traiter.
Cette méthode est également appli- quée au nettoyage à sec. On connaît en outre dans la pratique des balais à franges ou brosses-frottoirs, constitues par un or- gane d'appui ou de pression, sous forme de plaque, ayant des di- mensions plus grandes que celles d'un balai Dans le cas de ces balais à franges ou brosses-frottoirs, la surface qui entre en contact avec le plancher peut ètre constituée par du caoutchouc mousse, une matière synthétique expansée, ou une matière analo- gue. On pourrait tout aussi bien enrouler temporairement un tor- chon autour de tels balais à franges ainsi qu'il est connu en soi, et s'en servir pour traiter un plancher.
Le procédé suivant l'invention, lequel peut être appliqué aux planchers de toute nature, ainsi qu'à d'autres surfaces, ,peut ; servier n seulement à. l'enlèvement de la poussière, mais aussi, comme il rassortira de la suite, à d'autres traitements de surfa- ce. Ce nouveau procédé ainsi que le nouveau dispositif qui con- vient pour la mise en oeuvre de ce procédé, sont basés sur des eonsidérations inédites. L'invention sera exposée plus parti- sulièrement à propos de l'enlèvement de la poussière des plan- chers .
L'enlèvement de grosses souillures ne pose aucun problè- me lorsqu'il s'agit de nettoyer un plancher par balayage. Il en est tout autrement lorsqu'il s'agit d'une mince couche de pous- sière tendue sur un plancher.
Théoriquement, on devrait pouvoir débarrasser complètement une surface de poussière en déplaçant sur celle-ci une matière souple étendue sur une certaine largeur, en se servant d'un orga- ne d'appui ou de pression et en produisant un contact linéaire,
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sur des trajets formant des bandes. La crasse se déplacerait alors, en formant un bourrelet devant le dispositif de nettoyage et peut être recueillie au bout d'une bande.
Toutefois, une surface de plancher traitée de cette fa- çon n'est pas débarrassée de poussière, mêne si l'on y fait pas- ser le dispositif de nettoyage à plusieurs reprises, D'une part, un plancher n'est jamais parfaitement plan et, même lorsque ceci est pratiquement le cas, le bourrelet de poussière accumulée lais- se toujours passer beaucoup de crasse, ce qui ressortira de la description ci-après du dessin annexé.
Suivant l'invention, on fait appel à une feuille de papier amovible, que l'on réunit temporairement à l'organe d'appui ou de pression, la partie tournée vers la surface à traiter, de cette feuille de papier, étant localement 'éformable par le fait que le papier présente des protubérances, rides ou saillies et creux analogues, et/ou la surface d'appui est élastiquement déformable, par le fait qu'elle présente des portions élevées et basses.
L'invention sera exposée d'une manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés.
La figure 1 représenta d'une manière très schématique une vue de dessus d'une feuille do papier après le traitement d'un plancher*
La figure 2 représente, également d'une manière schémati que et en vue perspective, un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.
La feuille de papier, en partie arrachée, dans la figure 1 et qui est en quelque sorte froncée par exemple, ou consiste en ce qu'il est convenu d'appeler papier crêpe, a été, dans la cas
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envisagé dl.G cette figure. appliquée à pression. à l'état éten- du, lors du nettoyage du plancher, par un organe d'appui et de pression élastiquemenent déformabvle, du dispositif de nettoyage.
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Dans le cas envisagé, la surface antérieure de l'organe de pres- sion présentait des portions circulaires en creux.
La partie 1 de la feuille de papier, étant appelée à ser- vir au serrage de cette dernière, n'était pas en contact avec la surface du plancher et est demeurée pratiquement à l'état propre.
Au cours du balayage, il s'est formé un bourrelet de poussière le long de la ligne 2. Toutefois, ce bourrelet permettait le passage de la poussière, ce qui est mis en évidence par les por- tions, indiquées par des hachures, situées entre les portions circulaires 3, qui se détachent en plus propre sur le papier. Les portions circulaires en question coïncident avec les creux cor-
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respondants, prévue dans 1' ane dA pres:don élastiquement dêfor.. mable.
On n'a représenté, d'une manière schématique, que quelques- unes des portions circulaires, qui sont moins souillées que les portions de papier situées entre elles.
Dans la zone 4, les portions situées entre les cercles sont plus noircies par la poussière que dans la zone suivante 5, cette différence étant indiquée par des hachures moins serrées.
Finalement, ce noircissement est encore moins accentué à pratique- ment absent dans la zone 6. La zone ? n'a pas été pressée contre le plancher et n'a donc pas recueilli de poussière.
Il est éviaent que ce dessin ne fait apparaître que d'une manière schématique les phénomènes qui se présentent dans la pra- tique. Il est bien entendu que, lorsqu'on déplace un dispositif de nettoyage muni d'une feuille de papier, sur une surface de plan- cher, dans le sens de la flèche P, la poussière ne se dépose pas dans les zones exactement délimitées suivant le dessin.
Grâce à la présence de dénivellations dans la feuille de papier et/ou dans la surface d'appui et de pression, il peut se former cnstamment derrière le bourrelet de poussière, constitué le long de la ligne de contact 2, de nouveaux bourrelets de
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poussière, évidemment plus petits. La poussière que ces bourre- lets de crasse laissent passer successivement sera enlevée par le papier. En effet, il apparaît dans la pratique que le noircisse- ment diminue plus ou moins progressivement à partir de la ligne 2.
Aux endroits où le plancher n'est pas parfaitement plan, la pres- sion d'application ne sera pas uniforme sur-toute la largeur de l'organe de pression, de sorte que, dans la pratique, le noircis- sement ne sera pas uniforme, dans toutes les zones, dans le sens de la larges de la feuille de papier.
Toutefois, lorsque les dimensions de la feuille de papier qui entre en contact avec le plancher sont suffisamment grandes, on n'observe pratiquement plus aucun noircissement dans la zone 6, ce qui indique que le plancher a été complètement débarrassé de poussière.
Pour le procédé suivant la présente invention, il est essen- tiel que la couche de papier venant en contact avec la surface du plancher, soit déformable dans le sens indiqué ci-dessus. Le pa- pier présentant des aspérités, des protubérances, ou des rides, ou le papier crêpe, convient parfaitement au but poursuivi. On peut employer un papier très mince, par exemple du type papier de toi- lette ou papier buvard. Les feuilles de papier, qui ne peuvent servir qu'une fois, sont d'un prix peu élevé ; elles peuvent être jetées ensemble avec la poussière recueillie. Ce papier, de faible épaisseur, peut être comprimé, pour former de petites bou- les, qui ne demandent pas beaucoup de place.
Ceci est très impor- tant lorsque l'invention est appliquée pour le nettoyage de bu- reaux, de locaux scolaires, etc., où il s'agit de nettoyer jour- nellement un ensemble de très grandes surfaces de plancher et où l'évacuation degrands volumes de paier usagé pose un problème.
La mise en oeuvre du procédé suivant l'invention à l'aide de serpillères ou torchons, par exemple, qu'il faudrait nettoyer régulièrement, rendrait ce procédé fastidieux et peu économique.
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Lorsque le papier utilisé est lui-même en quelque sorte élastique, grâce à la présence de protubérances, nodosités, rides, et analogues, la surface d'appui et de pression peut être rigide et même plane.
Il est toutefois recommandable d'utiliser une surface d'ap- pui et de pression élastiquement déformable, surtout dans la me- sure où cette surface présente une largeur appréciable dans le sens perpendiculaire à la direction du déplacement. Dans ce cas, on obtient une meilleure application, même dans le cas de plan- chers non ntièrement unis. Il peut aussi être recommandable de prévoir également des portions en creux dans la couche de pression élastiquement déformable - comme dans le cas faisant l'objet de la figure 1 -, creux entre lesquels se trouvent des portions en relief qui, ensemble avec ces creux, forment la surface de sup- port proprement dite pour le papier.
L'emploi de feuilles de papier dans le nouveau procédé, lequel est généralement appelé à être mis en oeuvre par du per- sonnel sans qualification technique, impose des conditions parti- culières au dispositif à utiliser.
Ce dernier est exécuté en principe, ainsi qu'il ressort de la représentation schématique et perspective de la figure 2, sous la forme d'un balai ordinaire, d'un balai à franges ou d'une bros- se-frottoir, et présente de préférence une surface d'application assez large 8. Ce dispositif peut être déplacé sur le plancher à l'aide d'un manche 9, de préférence rabattable à charnière.
Une feuille de papier est appliquée contre la surface de pression 8, cette feuille étant pliée en 11 et en 12 et serrée sous l'organe de serrage 13. Cet organe de serrage, qui s'étend dans le sens de la largeur du dispositif, peut consister en un étrier ou son équivalent 13, soit suffisamment lourd, soit sou- mis à l'action d'un ressort, cet étrier pouvant être monté à pivotement en 14.
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Une feuille de papier usée peut être facilement et rapi- dement enlevée et remplacée par une nouvelle feuille en soule- vant l'étrier. En considérant que le dispositif se déplace dans le sens de la flèche P de la figure 2 et que la feuille de papier est pressée par la surface de pression, il suffit de serrer le pa- pier de la manière décrite ci-dessus, cependant que la bande 7 peut rester à l'état libre.
Etant donné qu'une feuille de papier ne peut être utili- sée qu'une fois, il est nécessaire non seulement que la personne qui utilise le dispositif soit à même de pouvoir remplacer les feuilles de papier de façon simple dans ce dispositif, mais aussi que de nouvelles feuilles soient toujours disponibles.
Pour cette raison, il sera très utile de disposer ces feuil- les sur le manche, suit sous la forme d'un rouleau, de préférence divisé par des lignes de déchirure préparée, soit sous celle de feuilles indépendantes, ainsi qu'il est connu en soi pour le pa- pier de toilette, où les feuilles peuvent être retirées une à une d'u récipient. A cette fin, on eut disposer autour du man- che un récipient 15, de préférence cylindique, pour les feuilles de papier. Le paier peut être retiré à travers une fente 16, au fur et à mesure des besoins. Dans ce cas, on peut prévoir au bord de la fente un organe de découpe pour les feuilles, munies ou non d'une ligne de déchirure préparée. Le tambour 15 peut être fermé par un couvercle 17.
Un rouleau de papier peut être introduit dans le tambour 15 le long du manche. Le tambour peut éventuellement être constitué par deux parties téléscopiques, dont l'une porte l'extrémité 9 du manche, de sorte que celui-ci ne traverse pas le tambour, lequel offre un plus grand volume pour le papier.
Le procédé suivant l'invention, ainsi que le nouveau dispositif, permettent une application plus large du principe décrit ci-dessus.
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Il est souvent désirable ou nécessaire de huiler ou de désinfecter, ou de traiter de toute autre manière par une couche de liquide extrêmement mince, un plancher que l'on a débarrassé de la poussière.
Lorsque, conformément à un mode de réalisation particlik rement favorable de l'invention on fait usage d'un papier impré- gné d'huile,de désinfectants ou d'autres substances, on peut ap- pliquer sur le plancher d'une manière très simple et efficace, une couche extrêmement mince d'agent d'imprégnation. Les zones de papier qui, en considérant le ens d'avancement, se trouvent le plus en arrière, entrent en contact avec des portions de plan- cher qui sont pratiquement exempta., de poussières. L'agent d'im- prégnation peut ainsi être appliqué sur le plancher d'une manière très adéquate. Dans les zones du papier plus fortement chargées de crasse, l'agent d'imprégnation peut assurer une meilleure adhé- rence de la poussière.
Ainsi, la méthode décrite ci-dessus per- met d'obtenir, avec une quantité relativement réduite d'agent d'imprégnation, une répartition très uniforme sur toute la sur- face du plancher. Le procédé suivant l'invention est très effi- cace même lorsqu'il ne s'agit pas d'enlever la poussière de sur- faces de plancher ou lorsqu'on doit traiter des surfaces autres que des planchers.
Le dispositif suivant l'invention convient en particulier dans le cas où il s'agit d'employer des feuilles de papier impré- gnées, par exemple huilées. Le tambour 15 peut être fermé de façon pratiquement hermétique, de même que la fente de passage 16, Les solvants volatils de l'agent d'imprégnation demeurent donc dans le papier contenu dans le tambour jusqu'au moment de l'uti- lisation.
Les enduits à frotter, ainsi que les émulsions ou disper- sions, par exemple de cire, de résine synthétique ou de produits chimiques analogues, sont assimilables aux agents d'imprégnation pour le papier.