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" Perfectionnements apportés aux gaines et conduits pour fluides quelconques "
La présente invention a pour objet des perfectionnements apportés aux gaines et conduits pour fluides quelconques et en particulier pour gaines de conduites d'air pour ventilation, chauffage, etc ...
On connaît déjà des gaines destinées aux applications précitées, réalisées à l'aide'de tôles assemblées par soudure, rivets, ou autres moyens mé- caniques. Ces gaines sont fabriquées en atelier, suivant des longueurs déterminées, les tronçons ainsi obtenus étant ensuite expédiés sur les chantiers où ils sont assemblés suivant un plan pré-établi.
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L'inconvénient majeur de ce type de fabrication réside dans les difficultés de manutention et principalement dans l'encombrement prohibitif des tronçons lors du transport. Sous un volume extrêmement important, on ne peut expédier qu'un poids limité de matériel.
La présente invention a pour but de remé- dier à ces inconvénients et de permettre la fabrication de gaines et conduits robustes, étanches et esthé- tiques, susceptibles d'être fabriqués en grande série en atelier, d'être expédiât, démontés sous un très faible volume d'où forte rentabilité du transport, et enfin d'être montés sur place au chantier d'une manière extrêmement facile, sans qu'il soit nécessaire d'em- ployer un personnel spécialisé*
La fabrication en grande série de nombreux éléments standard de dimensions diverses assure un bas prix de revient et permet aux installateurs de réaliser avec une grande souplesse les installations les plus diverses.
Les gaines et conduits conformes à l'in- vention utilisent sous une forme particulièrement ori-. ginalê le principe d'assemblage bien connu de deux tôles à bords rectilignes adjacents, l'un desdits bords étant convenablement roulé et replié, de manière à présenter une saignée d'introduction dans laquelle vient s'insérer le rebord complémentaire de la tôle voisine. Ce second rebord comporte de place en place des "crevés" dont les languettes élastiques s'effacent à l'insertion dans la saignée précitée, et viennent
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ensuite faire saillie derrière un rebord approprié de la tôle adjacente, en vue d'assurer le verroullage définitif de l'assemblage.
Conformément à l'invention, les gaines ainsi perfectionnées sont essentiellement caractérisées par le fait qu'elles comportent des parois assemblées selon le principe ci-dessus défini, en vue de consti- tuer le tronçon , deux tronçons contigus étant réunis entre eux de manière étanche par l'intermédiaire d'organes d'assemblage consistant essentiellement en des c@rnières d'angles et des profilés adaptés sur ' la périphérie de chaque ouverture de tronçon suivant un principe analogue à j'assemblage des tôles propre- ment dites constituant les gaines elles-mêmes.
Selon une particularité de l'invention, les cornières d'angles, fixées sur les parties angu- laires de la ré@@phéris des ouvertures de gaines, pré- sentent des parties convenablement repliées venant coiffer ]'épaisseur de la tôle de gaine, sur laquelle elles sont immobilisées grâce au verrouillage des "crevés" précités, lesdites cornières présentant de plus des appendices, sur lesquels viennent prendre appui les profilés insérés entre deux cornières successives, les profils desdites pièces étant étudiés de telle manière que les sur' ce térieures desdits profilés consti- tuent le prolongement des surfaces extérieures des- dites cornières.
@@ion une autre particularité de l'inven- tion, il est prévu, suivant la ligne médiane longitu- dinale des cornières et des profilés, une gorge dans
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laquelle peut être inséré un cordon de mastic, cette disposition assurant un assemblage étanche de deux tronçons voisins de gaine.
Selon encore une autre particularité, l'assemblage de deux tronçons consécutifs de gaine a lieu par boulons, introduits simultanément au travers de trous correspondants pratiqués dans les cornières et les profilés formant les cadres d'assem- blage desdits trorçons voisins.
La description qui va suivre, faite en réfé- rence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre comment la présente inventior peut être mise en pratique.
La figure 1 est une vue schématique en pers- pective d'une tôle constitutive de gaines confondes à l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective schématique partielle de deux tôles assemblées suivant le principe utilisé par les gaines conformes à l'invention.
La figure 3 est une vue conforme à la figure 2 après assemblage des deux tôles.
La figure 4 représente une gaine quadrangu- laire assemblée siivant le principe des figures 1, 2 et 3, sur l'ouverture de laquelle on a verrouillé au droit des quatre angles des cornières convenablement profilées.
Les figures 5 et 6 sont respectivement des vues par dessous Et en élévation d'une cornière telle que celle représentée à la figure 4.
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La figure 7 représente un montage identi- que à la figure 4, la continuité entre les cornières ayant été réalisée par l'intermédiaire de profilés les prolongeant et venant juste s'insérer entre elles.
La figure 8 est une vue en perspective schématique d'un tronçon de gaine couchée, montrant les cornières et les profilés de jonction par la face opposée à la face d'assemblage avec un tronçon voisin.
La figure 9 représente schématiquement l'assemblage des profilés complémentaires de jonction étanche appartenant à deux tronçons de gaine voisins.
La figure 10 représente une variante de réalisation possible d'une dérivation de gaine, mettant en oeuvre les moyens selon l'invention.
Dans le mode de réalisation représenté aux figures 1, 2 et 3, on voit en 1 une tôle plane dont uns extrémité présente un rebord 2 convenablement rou- lé et repl@é, tandis que l'autre extrémité 3 présente un rebord replié plan. Un tel rebord 3 présente de place en place des "crevés" tels que 4, faisant saillie du coté interne de la pliure. Le rebord 2 de la tôle voisine présente une saignée 5 destinée à recevoir le rebord 3, les "crevés" 4 étant destinés à venir se verrouiller derrière le repli longitudinal 6. L'assem- blage représenté à la figure 3 se fait donc simplement en introduisant le rebord plan d'une tôle dans le rebord replié de la tôle voisine, le verrouillage automatique étant obtenu en fin de course.
Le même principe d'assemblage par "crevés" et replis de tôle est utilisé pour monter sur le
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rebord de la gaine 7 représenté à la figure 4, des cornières d'angle 8, '9, 10 et 11, l'une d'elles ayant été représent@@ en détail aux figures 5 et 6. On voit à la figure 4 sous les références 4 les crevés pratiqués dans les rebords de l'ouverture pour recevoir les corni @ d'une part et les profilés complémen- taires 12, 13, 14 et 15 d'autre part, représentés à la figure 7 et assurant la continuité entra les cornières pour former le cadre de jonction d'une gaine avec la gaine voisine.
On voit aux figures 5 et 6, que chaque cornière d'angle est constituée par l'assemblage de deux profilés à 90 , d'une part un profilé, interne 16 terminé par deux appendices 16a et 16b, et d'autre part un profilé externe 17 qui vient de coiffer et sur lequel il est soudé, dont on remarquera le profil en coupe à la partie gauche de la figure 6. Ce profil en coupe présente,suivant le principe d'assemblage des tôles, rappelé aux figures 1 à 3, une saignée 5 et un repli longitudinal 6, la saignée 5 étant destinée à venir s'emboîter sur le rebord de l'une des tôles constituant la gaine 7, tandis que les "crevés" 4 viennent se verrouiller élastiquement derrière le repli longitudinal 6.
Un dégagement 18, ootenu par emboutissage dans la partie angulaire interne de la cornière, est destiné à recevoir la surépaisseur apparaissant au droit de l'assemblage des deux tales orthogonales logées dans les deux saignées 5.
Les appendices 16a et 16b sont destinés à recevoir et à centrer les extrémités de profilés
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tels que 12, 13, 14 et 15. Des trous tels que 19 sont pratiqués dans les cornières pour pouvoir les assem- bler l'une contre l'autre, d'une extrémité de gaine à l'extrémité de gaine voisine. Des trous analogues se font vis-à-vis entre les profilés 12, 13, 14 et 15 correspondants de deux cadres de jonction voisins, appartenant à des tronçons de gaine consécutifs. Une gorge longitudinale telle que 20 est pratiquée suivant la ligne médiane des cornières et des profilés fonnant cadre de jonction, afin de pouvoir recevoir un cordon de mastic 21 assurant l'étanchéité de la jonction entre deux gaines successives.
Il est possible suivant le principe d'as- semblage conforme à l'invention de réaliser des jonc- tions de gaine de toute forme, nature et dimension, comme cela a été représenté à titre d'exemple à la figure 10.
Il va de soi que l'on peut, sans sortir du cadre de la présente invention, apporter toute modificatLon aux formes de réalisation qui viennent d'être décrites.