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Nouvelles compositions ainoplastiques de moulage.
La présente invention concerne des compositions amino- plastiques de moulage et plus particulièrement des accélérateurs pour de telles compositions.
L'industrie connaît depuis des années, les compositions de soulage pour presses à chaud contenant une résine aminoplasti- que et une charge inerte. On sait également que ces compositions exigent l'addition de substances acides ou potentiellement acides pour accélérer le processus de durcissement de manière à permettre de mouler les objets de façon rapide et économique.
Un accélérateur idéal serait un composé qui soit complètement inerte aux températures inférieures à 65 C mais qui, aux tempéra- tures de moulage ( de 125 à 170 C environ) produise de l'acidité
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d'une manière rapide et efficace, ce qui assurerait un durcisse- ment très rapide tout en permettant de conserver indéfiniment la composition de moulage dans les conditions'normales de tempéra- ture sans perte de fluidité dans le moule.
Conformément à la présente invention, on utilise comme accélérateurs une classe de composés qui n'avait pas été suggé- rée jusqu'ici à cette fin et qui est très proche de l'idéal..
Ladite classe est constituée par les sulfites cycliques pouvant être obtenus par réaction du chlorure de thionyle et de certains, composés contenant deux ou plusieurs groupes hydroxyliques par molécule.
Dans des conditions déterminées les alpha-glycols simples, cornue l'éthylème-glycol, le 1:2-propylène-glycol, le 2:3-butylène- glycol et les homologues supérieurs réagissent avec le chlorure de thionyle en donnant des sulfites dans lesquels le groupe
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-u, 50 fait partie d'un noyau à cinq.. membres. Ces sulfites -0 sont très stables et ne se décomposent que peu (ou pas du tout) à l'ébullition sous la pression atmosphérique et ne s'hydrolysent que très'lentement en solution neutre* Cependant, lorsqu'ils sont introduits dans les compositions aminoplastiques de moulage, ils se comportent comme des accélérateurs très puissants donnant des matières à taux très rapide de durcissement tout en conservant leurs propriétés au magasinage prolongé.
On n'a pas complètement compris la raison de ce comportement bien que 1?on sache que la température de décomposition des sulfites cycliques est abaissée par la présence de certains composés contenant des groupes amini- ques. Dans des conditions similaires, les sulfites provenant des monoalcools comme le sulfite de diéthyle ou le sulfite de di-n- butyle ne constituent pas des accélérateurs efficaces.
Les sulfites cycliques utilisables dans le cadre de l'in- vention peuvent également être obtonus à partir de composés con- tenant plus de deux groupes hydroxyliques par molécule. L'éry-
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thrite donne un sulfite bicyclique constituant un accélérateur satisfaisant.
Quand les groupes hydroxylique sont attachés à des atomes de carbone séparés les uns des autres dans la molécule par un ou plusieurs atomes de carbone, les sulfites cycliques sont plus difficiles à préparer et sont en général, souillés par d'autres produits. On peut toutefois constituer des noyaux sulfitiques à six membres et les composés en contenant constituent de bons ac- célérateurs. Ainsi la pentaérythrite donne un sulfite dicycli- que sous forme d'une poudre blanche stable fondant à 152 C, qui peut être utilisé comme accélérateur conformément à l'invention.
D'autres sulfites cycliques utilisables ici peuvent en- core être obtenus à partir de composés polyhydroxylés partielle- ment éthérifiés ou estérifiés. C'est ainsi qu'on peut ainsi uti- liser des mono-éthers ou des mono-esters de la glycérine.
Par "résine aminoplastique" on désigne ici une résine telle que définie p.12. du B.S. 1755 (1951). Ces résines sont donc les produits de réaction ( à un stade quelconque de conden- sation) d'une aldéhyde , en particulier la formaldéhyde.avec l' urée, la thiourée, la mélamine ou des composés apparentés, par exemple les polymères de la cyanamide, les diaminotriazines, 1' acétoguanamine et la benzoguanamine.
La charge inerte entrant dans la composition de moulage contenant l'accélérateur nouveau objet de la présente invention, peut être une substance quelconque de tout type connu, compre- nant des charges soit organiques comme par exemple la cellulose, la cellulose régénérée, des esters cellulosiques,des éthers cel- lulosiques à l'état sensiblement purifié ou sous forme de produit naturel ou de résidu , par exemple la farine de bois ou de sisal, soit minérales comme par exemple l'amiante, la silice, le talc,
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l'amiantine, le kaolin, ou les fibres de verre.
On peut intro- duire sans inconvénient dans la composition de moulage, de fai- bles quantités de produits additionnels courants tels par exem- ple que des lubrifiants pour moule, des agents stabilisants et des pigments.
La quantité d'accélérateur à utiliser peut dépendre de la nature particulière du sulfite cyclique, de la résine et de la charge. Certaines résines aminoplastiques, comme les résines de. benzoguanamine, sont plue lentes à durcir et peuvent ainsi exiger une quantité proportionnellement plus forte d'accélérateur. De plus certaines charges, par exemple certaines qualités d'amian- te, sont alcalines et exigent davantage d'accélérateur car une certaine quantité de l'accélérateur peut être absorbée par la neutralisation de cette alcalinité. A ce sujet,toutefois, on peut utiliser un autre type d'aocélérateur en quantité suffisan- te ou presque suffisante pour neutraliser l'alcalinité de la charge de sorte qu'une quentité supplémentaire de sulfite cycli- que accélérateur est inutile à cet effet.
Par rapport au poids sec de la composition de moulage, il faut utiliser normalement au moins 0,1 %' et au maximum 5% ou éventuellement 10% mais en général pas plus de 2% environ,de sulfite cyclique accélérateur.
Le rapport de la résine à la charge peut varier, comme on le sait, dans de larges limites. Les poudres à mouler urée- formaldéhyde et mélamine-formaldéhyde chargées de cellulose, contiennent usuellement 65 à 75% de résine et 35 à 25% de charge, mais elles peuvent également contenir jusqu'à 805 de résine ou n'en contenir pas plus de 50%. Les poudres à mouler à charge minérale contiennent en général beaucoup moins de résine, par exemple 20 à 50% . Des charges mixtes du type
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susdit peuvent être utilisées avec des teneurs en résine qui dépendent des proportions des types respectifs de charge.
Il y a lieu de signaler ici que, bien que les composi- tions aminoplastiques de moulage conformes à l'invention contien- nent normalement une charge, il est possible dans certains cas de fournir une composition de moulage intéressante et ne conte- nant pas de charge.C'est le cas par exemple 'des résines mélamine- formaldéhyde, le sulfite cyclique accélérateur pouvant être ajouté au sirop de résine et séché avec lui en donnant une matière non-chargée qui peut être pressée à chaud en donnant des objets moulés limpides tels que des boutons ou des objets moulés opales- cents si on ajoute une petite quantité d'une substance conférant de l'opalescence.
Dans les exemples suivants on a décrit en détail diverses
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formes de réalisation de la présente inventicn;dans ces exemples, les parties sont exprimées en poids et les pressions utilisées sont de l'ordre de 310 à 460 kg/cm2.
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RXE/lIPLE 1
On a préparé un produit de précondensation urée-formaldé- hyde en dissolvant 800 parties d'urée dans 1622 parties de for- mol neutre (37% de formaldéhyde en pds /pds) . On a chauffé la solution à 60 C et on l'a maintenue à cette température pendant trente minutes. On a filtré le sirop, on l'a refroidi et on y a ajouté sous agitation 5 parties de sulfite d'éthylène et 10
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parties d'hcxamêthy.ène-ttxamine.
On a mélangé le sirop avec 660 parties d'alpha-cellulose dans un mélangeur du type de Werner-Pfleiderer jusqu'à obten- tion d'un produit granulé homogène fin. Ce produit granulé hu- mide a été transféré dans des cuvettes ou plateaux qu'on a pla-
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cés dans une étuve à ventilation par l'air et à réglage thermos- tatique. On a séché à 80 C jusqu'à ce que le produit soit jus- te sec au toucher et cassant. On a alors placé la matière sèche dans un broyeur à boulets avec 10 parties de stéarate de zinc et on a broyé de la manière usuelle. On a granulé la poudre fine en la faisant passer une fois entre deux cylindres à vitesses différentes maintenus à 110 C.
Le produit granulé coulait facilement et durcissait ra- pidement. On a obtenu un mince bêcher exempt de soufflures,après vingt secondes de durcissement à 150 C. Après une minute à la même température, on a obtenu des disques d'absorption de l'eau, ayant environ 3 mm d'épaisseur et 5 cm de diamètre (B.S.1322) ' complètement durcis.
EXEMPLE 2.,
On a préparé un échantillon de sulfite de 1:2-propylène cornue suit, conformément au processus décrit par W.W.Carlson et L.H. Cretcher dans Journal of the American Cheinical Society, 1947, 69,p.1952.
On a placé 76 parties de 1:2-propylène-glycol (une mol) dans un récipient de réaction muni d'un agitateur,d'un thermomètre, d'un entonnoir à robinet et d'un tuyau d'évacuation des gaz.
On a divisé 119 parties de chlorure de thionyle en deux por- tions de 30 et de 89 parties. On a ajouté la première portion au glycol, goutte-à-goutte, en agitant et en refroidissant de manière à maintenir la température entre 35 et 40 C. Puis on ' a ajouté lentement l'autre portion mais en chauffant de manière à maintenir le mélange dans la même gamme de température. Une fois terminée l'addition de chlorure de thionyle, on a chauffé le mélange à 70 C et on a maintenu à cette température pendant quinze minutes. Le produit refroidi a ensuite été lavé à deux
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reprises à l'eau, puis on l'a séché sur sulfate de sodium anhy- dre et on a finalement distillé à l'aide d'une colonne de frac- tionnement.
On a recueilli une traction @stillant à 62- 64 C sous 9 mm de mercure, constituée de sulfite de 1:2-propylène sous forme d'un liquide incolore d'une odeur éthérée agréable, très peu soluble dans l'eau et ayant un poids spécifique de 1,287.
On a préparé une nouvelle quantité d'un sirop aqueux d'urée-formaldéhyde comme indiqué à l'exemple 1. On y a ajouté sous agitation 5,6 parties de sulfite de 1:2-propylène et 20 parties d'hexaméthylène-tétramine. On a ensuite mélangé le sirop avec 660 parties d'alpha-cellulose et on a séché à l'étuve à 80 C.
On a broyé la matière sèche au broyeur à boulets avec 10 parties de stéarate de zinc et on a granulé à l'aide de deux cylindres chauds de vitesses différentes.
La composition granulée de moulage a donné un disque d'absorption d'eau bien durci (conforme à la norme B.S. 1322) de 3 mm environ d'épaisseur, par moulage pendant une minute et de- mie à 150 C. On a déterminé la facilité d'écoulement de la poudre en plaçant un poids standard de poudre sur un moule à disque plat et, âpres pressage dans les conditions standard de tempéra- ture et de pression, on a mesuré l'épaisseur du disque'moulé (comme il est décrit dans "Aminoplastics" par C.P . Vale, Clevear- Hume Press Ltd., 1950, p.112). On a recommencé l'essai avec la composition à mouler après huit semaines de conservation à 38 C. On n'a observé qu'une légère augmentation de l'épaisseur du disque.
EXEMPLE 3.
Comme indiqué à l'exemple 2, on a préparé un échantillon de sulfite de 2:3-butylène à par tir de 2:3-butylène-glycol
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récemment distillé.
Le produit, obtenu avec un bon rendement, était un li- quide incolore d'une odeur éthérée agréable distillant à 71-73 C sous 7 mm de mercure. Il possédait un poids spécifique de 1,216 et n'était que très peu soluble dans l'eau.
En utilisant les mêmes poids d'urée et de formol que dans l'exemple 1, on'a préparé un sirop urée-formaldéhyde auquel on a ajouté 6,3 parties de sulfite de 2:3-butylène et 40 parties d'hexaméthylène-tétramine. On a mélangé le sirop avec de l'alpha- , cellulose, on a broyé., puis granulé cornue décrit dans l'exemple 1.
' ' Le produit granulé a donné des béchers exenpts de souf- flures après durcissement pendant vingt secondes à 150 C. On a obtenu des disques d'absorption d'eau (norme B.S. 1322) complète- ment durcis de 3 mm environ d'épaisseur après une minute à 150 C.
La poudre a conservé raisonnablement bien ses qualités d'écoule- ment après conservation à 38 C.
EXEMPLE. 4
On a préparé cornue suit un, échantillon de sulfite d'érythrite : on a chauffé au reflux pendant trois heures 12 par- ties d'érythrite (0,1 mole) avec 48 parties (0,4 mol) de Chlorure de thionyle. On a obtenu une solution brune limpide. On a versé celle-ci dans une solution froide à 5% de carbonate de sodium et il s'est séparé un solide cristallisé blanc* On l'a filtré, lavé à fond à l'eau et séché à 50 C. Le produit fondait à 930C.
L'analyse par hydrolyse ,oxydation en sulfate et précipitation à l'état de sulfate de baryum, a indiqué la présence de 98% du soufre requis pour un disulfite.
On a préparé un sirop urée-formaldéhyde comme décrit dans l'exemple 1. On a mélangé 2422 parties de ce sirop avec 660
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parties d'alpha-cellulose et on à séché le mélange à l'étuve à 80 C. On a broyé la matière sèche dans un broyeur à boulets avec 5 parties de sulfite d'érythrite et 10 parties de stéarate de zinc, puis on a granulé sur deux cylindres chauds de vitesses différentes. Le produit a donné un bêcher exempt de soufflures après vingt-cinq secondes à 150 C.
EXEMPLE 5.
On a préparé un échantillon 'de sulfite de pentaérythri- te en chauffant au reflux au bain marie pendant deux heures et dernier 27,2 parties de pentaérythrite (0,2 mol) et 100 parties de chlorure de thionyle (0,83 mol). Le solide qui s'est séparé a été débarrassé de l'excès de chlorure de thionyle 'par filtra-'. '' '. tion, on l'a lavé à fond à l'aide d'alcool éthylique froid et on l'a séché à environ 40 C. Le produit fondant à 152 C et; à l'analyse, .8 indiqué une teneur de 97% du soufre requis pour un disulfite.
Ce procédé de préparation est essentiellement celui décrit par L. Orthner dans "Berichte" 1928, 61, p.118.
On a préparé un sirop urée-formaldéhyde comme dans l'exem- ple l., On a mélangé 2422 parties de ce sirop avec 660 parties d'alpha-cellulose et on a séché le mélange dans une étuve à 80 C. On a broyé le produit sec dans un broyeur à boulets avec 5 parties de sulfite de pentaérythrite et 10 parties de stéarate de zinc. On a granulé la poudre fine ainsi obtenue sur des cy- lindres à vitesses différentes. à
On a moulé des béchers sans soufflures en vingt-cinq se- condes à 150 C; des disques d'absorption d'eau (norme B.S. 1322) de 3 mm environ d'épaisseur ont été complètement durcis en une minute et demie à 146 C.
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EXEMPLE 6 -
On a chauffé ensemble sous agitation 948 parties de méla- mine, 1219 parties de formol neutralisé à 37% (pds/pds) au pH 7 à 7,5 et 433 parties d'eau. La mélamine s'est dissoute rapidement à 80 C et la solution limpide a été maintenue à cette température jusque ce qu'une goutte placée dans un grand volume d'eau glacée donne un nuage de résine hydrofuge. On a refroidi la solution à 60 C et on l'a mélangée dans un mélangeur du type Werner-Pfleiderer avec 660 parties de pâte d'alpha-cellulose jusqu'à obtention d'un produit granulé homogène humide.On a placé ce produit dans des cuvettes ou plateaux et on a séché à l'étuve jusqu'à ce qu'il devienne cassant.
On l'a ensuite broyé dans un broyeur à boulets jusqu'à ce qu'il passe moins de 1% du produit au tamis à mailles de 0,6 mm. On a divisé la poudre fine en deux portions A et B. A la portion A, on a ajouté 0,5% de stéarate de zino et à la portion B 0,3% de stéarate de zinc et 0,25% de sulfite d'éthylène. On a broyé séparément les deux poudres dans des broyeurs à boulets pendant encore une heure, puis on a granulé sur des cylindres à vitesses différentes à 110 c.
On a constaté qu'on pouvait obtenir des béchers bien durcis exempts de soufflures à l'aide de la portion B en cinquante- cinq secondes à 150 C. Il a fallu soixante-quinze secondes avec la portion A à la même température. On a également trouvéqu'on pouvait mouler des disques satisfaisants de 3 mm environ d'épais- seur à l'aide de la portion B en soixante-quinze secondes à 150 C. La portion A a exgé une minute trois quarts à deux mi- nutes à la même température..
EXMEPLE 7.
On a chauffe au reflux, sous agitation, 1178 parties de
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benzoguanamine et 1532 parties de formol neutralisé à 37% pds/pds, jusque dissolution complète de la guanamine. On a refroidi la solution à 70 C et on a ajouté 542 parties d'alcool industriel dénaturé. ON a .il angle e toutavec 825 parties de pâte d'alpha-cellulose dans un melangeur du type de Werner- Pfleiderer et on a transféré une partie duproduit granulé homo- gène humide dans des ouvettes ou plateaux qu'on a placés à l'é- tuve à 90 C. obtenant ains un échantillon A.
A la partie res- tante du produit granule on a ajoute 1% de sulfite d'éthylène et on a continué à mélanger pandant quinze minutes. On a égale- ment transféré cette matière dans des cuvettes ou plateaux et on a séché à l'étuve de manière à obtenir un échantillon B.
Le séchage terminé on a broyé séfparément les portions A et B dans un broyeur à boulets avec 0,5% de stéarate de zinc,puis on a granulé.finement sur des cylindres chauds à vitesses diffé- rentes. A 110 C, le durcissement de la portion A a été extrême- ment lent et il a fallu dlx minutes à 150 C pour obtenir un bé- cher satisfaisant exempt de soufflures. La portion B a donné un bêcher similaire en trois minutes et demie aux mêmes tempé- ratures.
EXMEPLE 8 On a préparé comme suit un échantillon de sulfite de caté- chine : On a dissous 110 g de catéchine (1 mol) dans 200 cm3 de benzine et on a chauffé la solution à 70 C. On a ajouté lentemert 119 g de chlorure de thionyle (1 mol) à la solution ; il s'est dégagé de l'acide chlorhydrique et il s'est formé un précipité solide bleu. On a maintenu la température à 55 C pendant deux heurs on a refroidi le produit, on l'a filtré, puis on a distilla.On a recueilli une fraction bouillant à 66 5 - 700C sous 3 mm de pres- sion, qu'on a identifiée comme étant du sulfite de catéchine, liquide incolore fortement lacrymogène.
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On a préparé un produit de précondensation aqueux urge- formaldéhyde en dissolvant 856 parties d'urée dans 1470 parties de formol neutre (37% de formaldéhyde, pds/pds). On a agité la solution à 40 C pendant trente minutes puis on 1-la filtrée eu refroidie. On a mélangé le sirop limpide ainsi obtenu avec 660 parties de pâte d'alpha-cellulose et 10 parties de stéarate de zinc dans un mélangeur du type Werner-Pfleiderer jusqu'à obten- tion d'un fin produit granulé homogène.
On a séché le produit granulé humide dans des cuvettes ou plateaux à 80 C puis on l'a divisé, en deux parties qu'on a broyées séparément au broyeur à boulets d'une part avec 0,5% de sulfite de catéchine, 1% d'hexamine et 0,5% de stéarate de zinc à titre de lubrifiant et d'autre part avec 0,5% de stéarate de zinc. On a granulé les poudres fines ainsi obtenues en les faisant passer une fois entre deux cylindres animés de vitesses différentes maintenus à 80 C. On a finalement fait passer les produits dans un broyeur rotatif.
On a obtenu de bons moulages de béchers exempts de soufflures avec la portion (a) après vingt secondes de durcisse- ment à 150 C alors que la portion (b) a exigé soixante secondes de durcissement pour donner des produits moulés satisfaisants.
EXEMPLE 9
On a préparé comme suit un échantillon de sulfite d'éther mono-ortho-crésyl-glycérylique : On a dissous 72,8 g d' éther (0,4 mol) dans 100 cm3 de chloroforme et on a ajouté lente- ment 72 g de chlorure de thionyle (0,6 mol). On a chauffé le mélange au reflux pendant deux heures jusqu'à ce qu'il ne se dégage plus d'acide chlorhydrique. On a recueilli par distillation une forte fraction bouillant à 188-194 C sous 16,5 mm de mercure re- distillée, cette,fraction a donné un liquide limpide presque
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incolore bouillant à 168 - 17200 sous 5 mm et qui à l'analyse est apparu comme essentiellement constitué de sulfite d'éther mono-ortho-crésyl-glycérylique.
On a préparé un produit de précondensation aqueux urée- formaldéhyde à l'aide des quantités et processus indiqués à l'exemple 1 et on a ajouté au sirop 10,6 parties de sulfite d'éther mono-ortho-crésyl-glycérylique et 40 parties d'hexamé- thylène-tétramine. On a ensuite mélangé le sirop avec 660 par- ties de pâte d'alpha-cellulose et 10 parties de stéarate de zinc dans un mélangeur du type de Werner-Pfleiderer jusqu'à obtention d'un produit granulé fin. On a séché la matière dans des cuvet- tes ou plateaux à l'étuve à 80 C, puis on l'a passée dans un broy- eur à boulets avec 10 autres parties de stéarate de zinc. On a granulé la poudre.fine ainsi obtenue par passage entre des cy- lindres à vitesses différentes maintenus à 80 C; on a enfin fait passer dans un broyeur rotatif.
Le produit granulaire a donné des béchers moulés exempts de soufflures après vingt secondes de durcissement à 150 C et des disques d'absorption d'eau (norme B.S. 1322) complètement durcis en une minute et demie de durcissement à 143 C EXEMPLE 10
On a préparé de la manière suivante un échantillon de sulfito-tartrate de di-n-butyle ; on a ajouté lentement 82,4 g (0,7 mol) de chlorure de thionyle, à 131 g de tartrate de di-n- butyle (0,5 mol). On a élevé la température à 50 C et on l'a maintenue pendant cinquante heures. On a obtenu par distilla- tion une fraction bouillant à 180 C sous 4 mm de mercure. Le produit était un liquide incolore dont l'analyse a montré qu'il était le sulfito-tartrate de di-n-butyle.
On a préparé un produit de précondensation aqueux urée- ,
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formaldéhyde comme décrit dans l'exemple 8. On a mélangé 2326 parties du sirop avec 660 parties de pâte d'alpha-cellulose et 10 parties de stéarate de zinc à titre de lubrifiant ,dans un mélangeur du type de Werner-Pfleiderer jusqu'à obtention d'une masse granulée homogène. On a séché cette masse dans des cu- vettes ou sur des plateaux à l'étuve à 80 C et on l'a divisée en deux parties, qu'on a fait passer séparément au broyeur à boulets, l'une avec 0,75% de sulfito-tartrate de di-n-butyle., 1% d'hexamine et 0,5% de stéarate de zinc cornue lubrifiant et l'autre 0,5% de stéarate de zinc.
On a granulé les poudres fines ainsi obtenues en les faisant passer d'abord entre deux cylindres à vitesses différentes maintenus à 80 C, puis dans un broyeur rotatif.
On a obtenu de bons moulages de béchers exempts de soufflures avec la première partie par un traitement de vingt- cinq secondes à 1500C alors qu'avec la seconde partie les béchers obtenus après une minute de durcissement n'étaient pas satisfai- sants.
EXEMPLE 11
On a préparé un produit de précondensation aqueux urée- formaldéhyde en dissolvant 428 parties d'urée dans 735 parties de formol neutre (37% de formaldéhyde pds/pds). On a chauffé la solution à 40 C, on a agité pendant trente minutes, on a fil- tré et refroidi.
On a préparé un produit de précondensation aqueux mélamine- formaldéhyde en dissolvant 474 parties de mélamine dans 610 par- ties de formol neutre On a porté la solution à l'ébullition au reflux et on a condensé jusqu'à ce qu'une goutte de sirop placée dans un grand volume d'eau froide donne un trouble permanent.
On a alors filtré le sirop et on l'a refroidi à 70 C.
On a mélangé les deux sirpos et on y a ajouté 660 parties
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de pâte d'alpha-cellulose et 10 parties de stéarate de zinc à titre de lubrifiant dans un mélangeur du type Werner-Pfleiderer. on a élevé la température à 760 C et on a continué à mélanger pen- dant une demi-heure jusqu'a obtantion d'un produit granulé homo- gène. On a séché le produit dans des cuvettes ou sur des pla- teaux à l'étuve à 80 C et on l'a divisé en deux parties qu'on a fait passer séparément au broyeur à boulets, l'une avec 0,4% de sulfite d'éthylène et 0,5% de stéarate de zinc comme lubrifiant et l'autre avec 0,5% de stéraate de zine seulement.
On a granu- lé les poudres fines ainsi obtenues en les faisant passer d'abord entre deux cylindres à vitesses différentes chauffés à 80- 90 C, puis dans un broyeur rotatif.
On a obtenu de bons moulages de béchers exempts de soufflures avec la première partie après trente-cinq secondes à 150 C et avec la seconde partie après soixante secondes à la même température.
EXEMPLE 12 On a préparé comme suit un sirop aqueux mélamine-formaldé- hyde : 567 g de formol à 37% pds/pds ont été neutralisés au pH 7- 7,5 au moyen d'une solution normale d'hydroxyde de sodium. On a ajouté 440 g de mélamihe et on a chauffé rapidement le mélange à 90 C en agitant. Après dissolution complète de la mélanine, on a maintenu la solution à 90 C au reflux jusqu'à ce qu'une goutte placée dans un grand volume d'eau glacée donne un faible nuage opalescent. On a refroidi le sirop à 50 C, on y a ajouté 150 g d'éther mono-crésylique commercial de la glycérine et on a agité jusqu'à, homogénéité. On a introduit 1200 parties d'a- miantine dans un mélangeur du type Werner-Pfleiderer et on a ajouté lentement le mélange de sirop et de plastifiant.
On a ajouté au mélange 20 g de stéarate de zinc. On a mélangé jus -
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qu'à homogénéité, puis on a séché à 60 C environ jusque ce que le produit soit sec et cassant. On a retiré le produit du mé- langeur, on l'a désagrégé puis séché pendant un certain temps à 80 C dans une étuve avec ventilateur à air et à réglage ther- mostatique jusqu'à obtention d'une fluidité convenable.
On a divisé le produit en deux parties. L'une (a) a été intimement mélangée avec 1% en poids de sulfite de catéchine dont la préparation a été décrite dans l'exemple 8 et broyée au broyeur à boulets pendant deux heures. La seconde partie (b) a été broyée pendant deux heures d'une manière similaire mais sans addition de sulfite de catéchine. On a granulé séparément (a) et (b) par passage entre deux cylindres à vitesses différen- tes maintenus à 80 C et on a désagrégé les produits obtenus.On a moulé des béchers au moyen de (a) et de (b) à 150 C et, alors qu'il a suffi de soixante-quinze secondes dans le cas de (a) pour obtenir un moulage satisfaisant il en a fallu cent quarante avec (b).