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Pour des raisons de résistance mécanique, on utili-
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se a l'heure actuelle de façon très courante des ciments coin- tenant des agents de cimentation ou des liants dans les por- .tiers de maçonnerie et de' finissage, au lieu d'utiliser de la chaux hydratée pure. Habituellement, le liant est un mé- lange de ciment et de chaux hydratée dans des proportions déterminas par la résistance mécanique qu'on désire oonté- rer au mortier. Dans la publication suédoise officielle
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"Anvisningar till Byggnadestadgan", on classe le mortier selon la teneur en ciment dans le liant utilisé et on prévoit quatre groupes ou classes désignés par A à D.
Pour le mortier de la classe A, la teneur pondérale en ciment est de 90%, pour la classe B, cette teneur est de 65%, elle est de 50% pour la classe C tandis que dans la classe D on n'utilise que de la chaux. On mélange les liants respectifs dane les proportions de 1 partie de liant pour 4 parties de sable, en volume. La durée pendant laquelle un mortier contenant du ciment peut être utilisé après sa préparation sans rien perdre de sa ré- sistance mécanique est détermin4e par le temps de prise du ciment incorporé. Pour des cimenta des qualités courantes, se temps est très bref et ne dépasse pas en règle générale 2 à 4 heures, et une foie ce laps de temps écoulé, il ne faut plus utiliser le mortier.
En raison de cette caractéristique, il est nécessaire en général de préparer les mortiers de ma-
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ç onnerie et de:i-ai,câi;F,' ' . i.sé d'utilisation et en petites quantités successives. Puisque les dispositifs requis pour do ser les ingrédients du mor- tier ne sont habituellement disponibles sur le chantier, on
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est toujours dans le doute sur la qualité du mortier préparé.
Pour cette raison, on recherche depuir longtemps un liant pour le''mortier de maçonnerie, ainsi que pour le mortier de finissage, qui combine.la résistance mécanique des liants contenant du oiment avec un temps de prise suffisamment long pour permettre la préparation du mortier en usine et non pas sur le chantier, en garantissant aine:± une qualité supérieure
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et toujours un1fo;t11ne-.u 'Qrtà..
Les liante pour les mortiers de maçonnerie et de finissage qui ont été notamment proposés sont également des
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mélanges de mâchefer do.haut,.fourneau finement broyé en oom- binaison avec de la chaux éteinte. De tels liants sont obte- nus en broyant du mâchefer de haut-fourneau granulé ou écrasé et la chaux hydratée avec des petites quantités de substances réglant le temps de prise, par exemple du plâtre, dans un broyeur convenable par exemple un broyeur à boulets ou un broyeur à tubes. Dans ce procédé, on ajoute la chaux éteinte (ou l'hydrate de calcium) en une quantité suffisante pour con- férer au mortier préparé avec le liant la plasticité désirée.
Dans ce but, la quantité de chaux éteinte doit être d'environ 50% en poids. Quand on utilise du mâchefer provenant des hauts-fourneaux suédois, dont la teneur en oxyde de calcium est plus faible que dans les mâchefers correspondants obtenus dans les hauts-fourneaux d'autres pays, on obtient un liant dont l'utilisation donne un mortier ayant une résistance méca- nique à peine supérieure à celle d'un mortier classique de sable et de chaux.
Même quand on prépare le liant à partir de mâohefer non suédois, dont la teneur en oxyde de calcium est plus forte, on est contraint d'ajouter en vue de conférer la plasticité voulue au mortier final pour maçonnerie ou pour finissage, de la chaux éteinte en des quantités tellement importantes, que le mortier possède finalement une résistance
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mécanique inférieure à oelle du mortier de ciment et de chaux ayant la même teneur en chaux, Dans les deux cas, la durée de prise est trop oourte pour permettre de fabriquer le mortier dans des usines spécialisées et non sur le chantier,
La présente invention a pour but de réaliser un liant consistant en un mélange de mâchefer de haut-fourneau broyé et de chaux éteinte, convenant spécialement pour être incorporé dams les mortiers de maçonnerie et de finissage de qualité supérieure,
dont le temps de prise est suffisamment long pour permettre sa fabrication en grosses quantités à l'usine. A ce propos, on se propose de conférer au liant selon l'invention une résistance mécanique au moins égale à celle d'un liant consistant en un mélange de quantités pondérales égales de chaux éteinte et de ciment. Cette résistance.peut être considérée comme le minimum requis pour un liant nou- veau capable d'intéresser l'industrie spécialisée. En d'au- tres termes, le nouveau liant en mélange avec le sable doit donner un mortier se oonformant aux exigences de la classe
C selon la spécification précitée.
L'invention est basée sur la découverte que la prise d'un liant du type considéré dépend d'une réaction chi- mique entre le mâchefer de haut-fourneau et la chaux éteinte ' ou hydratée, et que cette réaotion est renforcée lorsque le mâchefer est broyé d'une façon extrêmement fine. La grosseur des grains de la chaux hydratée ou éteinte, exprimée selon Blaine comme la surface de contact spécifique, est d'au moins
12.000 cm2/g et on a trouvé qu'il était désirable de broyer . le mâchefer de haut-fourneau à une granulométrie qui corres- pond à une surface de contact spécifique d'au moins 4.000 ' om2/g, et de préférence entre 6000 et 7000 om2/g ou davantage.
'Un broyage tellement fin du mâchefer de haut-fourneau ne -4-
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peut être effectué en mélange avec la chaux éteinte car les particules de chaux ne sont pas dures et formeraient une es- pèce de lubrifiant, de sorte que le broyage fin du mâchefer devrait être effectué en une opération de broyage séparée* Un liant qu'on obtient par mélange de mâchefer de haut-four- neau broyé à un état de très fine division avec de la chaux éteinte donne une résistance mécanique au mortier qui est supérieure à celle d'un mortier contenant un liant produit par des méthodes usuelles, c'est-à-dire en broyant du mâchefer de haut-fourneau granulé ou écrasé avec de la chaux éteinte,
mais l'augmentation de la résistance qu'on obtient ainsi n'est pas particulièrement prononcée. De plus, le temps de prise du produit intimement mélangé n'est que de 3 à 4 heures, quand on le mesure par le procédé décrit dans la normalisation officielle suédoise "Muroementnormer" de 1960, et ce temps de prise est beaucoup trop court pour permettre la fabrica- tion en quantités industrielles du mortier à l'usine.
Selon la présente invention, on a obtenu une aug- mentation très notable de la résistance mécanique et un pro- longement très important du temps de prise d'une façon éton- namment simple, à savoir en mélangeant intimement du mâche- fer de haut-fourneau finement broyé et de la chaux éteinte par un broyage intense de ces ingrédients ensemble. On ne peut guère s'attendre que ce broyage conjoint se traduise par une nouvelle réduotion de la grosseur des particules du mâ- ohefer, mais il a pour effet de forcer les particules du mâ- chefer et de la chaux éteinte à venir en contact très intime, en établissant ainsi les conditions requises pour une réaction chimique plus intense entre les particules en présence d'eau.
Il est encore plus surprenant de constater que ce broyage conjoint avec la chaux se traduit par un prolongement consi- dérable de la durée du temps de prise. On a trouvé qu'un broya-
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ge conjoint des constituants qui ont déjà été broyée séparé- ment à la finesse voulue, peut se traduire par une augmenta- tion de la résistance de 50 à 100% et par un prolongement du temps de prise allant de 300 à 500%, ce qui est plus que auf- fisant pour permettre la fabrication du mortier de maçonnerie et de finissage possédant une durée d'emmagasinage suffisam- ment longue pour que le mortier puisse être avantageusement fourni par une usine spécialisée.
Comme il est d'ailleurs connu, on peut ajouter éventuellement au liant une petite quantité de plâtre ou d'au- tres sutatances de nature à prolonger le temps de prise. Le plâtre peut être avantageusement ajouté aux constituants de base au moment du broyage conjoint et, si l'on désire, avec pré-broyage du plâtre.
Les avantages du broyage conjoint du puint de vue de la résistance mécanique et du temps de prise de l'agent de cimentation ressortiront de la description qui va suivre et des résultats de divers essais qu'on trouvera également ci-dessous.
On broie séparément un mâchefer de haut-fourneau provenant d'une usine sidérurgique suédoise et contenant en- viron 35% de CaO en poids, pour desoendre à une granulométrie représentant, selon Blaine 6200 cm2/g. L'énergie de broyage nécessaire pour ce travail est mesurée en kwh/tonne. On mélan- ge ce mâchefer finement divisé de façon uniforme avec une quantité pondérale égale de chaux éteints à sec ayant une surface spécifique d'environ 12500 cm2/g, ainsi qu'avec une petite quantité (environ 3 à 5%) de plâtre finement pulvérisé.
On soumet la majeure partie du mélange ainsi obtenu à un broyage conjoint dans le même broyeur que celui qui a servi au broyage séparé du mâchefer. Pour une première charge, on poursuit ce broyage conjoint jusqu'à un point auquel l'énergie
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consommée représente 35% (en kwh/tonne) de l'énergie qui a été consommée pour le broyage préaleble du mâchefer; pour une seconde charge, on pousse le broyage conjoint plus loin, plus exactement jusqu'à consommer une énergie représentant 65% de celle du broyage préalable. On prépare à partir des trois charges séparées du liant, un certain nombre d'échantil- lons ou éprouvettes et on les soumet à des essais concernant la résistance à la compression et aux forces de flexion à des âges différents.
Les résultats de ces essais sont consi- gnés au Tableau I ci-dessous.
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TABLEAU I RESISTANCE DES EPROUVETTES EN kp/cm2 SELON LES NORMES DES CIMENTS POUR MORTIER.-
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<tb> Age <SEP> de <SEP> ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯Energie <SEP> du <SEP> broyage <SEP> conjoint <SEP> en <SEP> kwh/tonne
<tb> l'éprouvette <SEP> 0% <SEP> 35% <SEP> 65%
<tb> (jours) <SEP> Résistance <SEP> Flexion <SEP> Résistance <SEP> Flexion <SEP> Résistance <SEP> Flexion
<tb> à <SEP> la <SEP> com- <SEP> en <SEP> à <SEP> la <SEP> com- <SEP> en <SEP> à <SEP> la <SEP> com- <SEP> en
<tb> pression <SEP> traction <SEP> pression <SEP> traction <SEP> pression <SEP> traction
<tb> 3 <SEP> 29,4 <SEP> 13,9 <SEP> 38,1 <SEP> 16,9 <SEP> 54,2 <SEP> 19,8
<tb> 7 <SEP> 61,6 <SEP> 22,2 <SEP> 81,2 <SEP> 29,5 <SEP> 106,2 <SEP> 33,7
<tb> 14 <SEP> 76,6 <SEP> 23,5 <SEP> 131,0 <SEP> 36,4 <SEP> 137,5 <SEP> 38,1
<tb> 28 <SEP> 100,9 <SEP> 33,2 <SEP> 141,5 <SEP> 42,2 <SEP> 166,9 <SEP> 43,
9
<tb> 56 <SEP> 116,8 <SEP> 40,0 <SEP> 161,2 <SEP> 47,4 <SEP> 188,6 <SEP> 48,8
<tb>
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On mesure d'autre part la durée de prise selon la procédé décrit dans la normalisation "Muroementnormer" précitée. On trouve la durée de prise comme suit Produit simplement mélangé intimement 3 à 4 heures Produit broyé oonjointement avec dépense d'énergie de 35% 7 à 8 heures Produit broyé conjointement avec dépense d'énergie àe 65 10 à 12 heures
On peut voir d'après ces résultats qu'on peut, grâce à un broyage conjoint avec une consommation d'énergie rela- tivement modérée, obtenir une augmentation importante de la résistance mécanique du liant et un prolongement de son temps de prise de 10 heures ou plus. En même temps, il se produit une réduction de la vitesse de prise.
On a donc trouvé qu'il est possible dans la pratique d'utiliser après 24 heures un mortier dont le liant présente un temps de prise, mesuré comme indiqué ci-dessus, de 10 heures, sans perte notable de la résistance mécanique. On peut donc préparer au cours d'une journée un motrier avec le liant de la présente invention et ne l'utiliser que le lendemain, sans compromettre sa résistan- ce mécanique, en gâchant au moment d'utilisation le mortier avec la quantité d'eau nécessaire pour obtenir la consistance voulue.
Ainsi, le liant selon l'invention convient parfai- tement pour la fabrication du mortier en usine ou dans une installation centrale de mélange du mortier, en supprimant les difficultés pratiques auxquelles on se heurtait en faisant venir le mortier d'une installation centralisée, en augmentant ainsi la séourité concernant la qualité du mortier employé sur le chantier.
Dans les cas où le mortier doit être préparé sur le chantier du fait qu'aucune usine spécialisée n'existe dans la région, l'utilisation du liant selon l'invention permet d'acoroître la sécurité ooncernant la qualité du mortier,
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car il devient possible de fabriquer des quantités plus impor- tantes à la fois, et en outre, le mortier n'ayant pas servi le jour même de sa préparation peut être utilisé le lendemain sans craindre un abaissement de la résistance de la maçonnerie*
Les caractéristiques de travail d'un mortier pré- paré avec le liant de l'invention seront particulièrement appréciées par les maçons et les briqueteurs expérimentés.
On a donné la possibilité à des maçons compétents de faire des essais avec le mortier de maçonnerie et le mortier de fi- nissage contenant le liant selon l'invention, et ils ont una- nimement exprimé l'opinion que le travail avec ces nouveaux produits était bien supérieur à celui qu'on obtient avec un mortier ordinaire de chaux et de oiment. Même une comparaison aveo du mortier pur de sable et de chaux fait ressortir les avantages du nouveau liant, car dans les travaux de plâtrage, du point de vue de la main-d'oeuvre, les surfaces qu'on ob- tient ont un meilleur fini qu'aveo du mortier pur de sable et de ohaux. Grâce au temps de prise qui est beaucoup plus long que celui des mortiers contenant du ciment, il devient possi- ble d'accélérer sérieusement le travail manuel.
Ainsi, pour les opérations de plâtrage, les divers stades peuvent se sui- vre sans interruption car on n'est plus obligé de chronométrer constamment comme on le fait dans le plâtrage utilisant des mortiers à prise rapide contenant du ciment, des mortiers de finissage à prise rapide ou des plâtres.
Bien que le liant selon l'invention convienne spé- oialement pour les mortiers de maçonnerie et le plâtrage, son utilisation se prête également à d'autres applications dans le battent. Par exemple, on peut l'utiliser comme liant pour les pierres et dalles de bâtiment, comme liant dans les panneaux isolants de laine de bois et des produits similaires, tels que des bloos, des dalles et d'autres éléments de construc-
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tion renforcés aveo des fibres organiques ou minérales. De plus, on peut utiliser le liant pour la stabilisation du sol, auquel cas, la prise plus longue permet de résoudre un grand nombre de problèmes pratiques.
La quantité relative de chaux éteinte dans le liant peut varier entre de larges limites. Les facteurs de déter- mination de cette quantité sont, en premier lieu, la oomposi- tion chimique du mâchefer de haut-fourneau utilisé, et ensuite, la granulométrie du mâchefer finement divisé et la résistance mécanique qu'on désire obtenir. En règle générale, le liant doit contenir au moins 10% et au plus 70% de chaux éteinte, en poids. Un excès de chaux dans la production des mortiers de maçonnerie et de finissage confère, comme il a déjà été dit, une malléabilité ou plasticité accrue du mortier, mais en échange réduit sa résistance mécanique. Si l'on utilise du mâchefer de haut-fourneau suédois, on obtient la résis- tance optimale avec un liant contenant environ 25% en poids de chaux.
S'il y a lieu d'incorporer un excès de chaux pour augmenter la malléabilité ou la plasticité du mortier, on peut broyer le mâchefer de haut-fourneau finement divisé aveo une portion de la quantité totale de chaux et ajouter le res- tant de chaux au moment de la préparation du mortier. On ob- tient toutefois un dosage plus sûr si la quantité totale de chaux est incorporée dans le liant, et en broyant ensuite ce produit conjointement avec le mâchefer de haut-fourneau qui a été précédemment finement broyé.
Pour mieux illustrer les caraotéristiques avanta- geuses du nouveau liant, on va décrire ci-dessous un certain nombre d'essais pratiques,
Afin de démontrer pratiquement la possibilité'de l'utilisation d'un mortier oontenant le liant selon l'invention
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pendant des longues périodes, c'est-à-dire la possibilité, de préparer d'avance le mortier, on effectue la série suivante d'essais. On produit une certaine quantité de mortier le ma- tin du premier jour. On construit immédiatement une série de colonnes en briques ayant une base de 25 x 25 om et une hau- teur de 1 m environ, et d'autres colonnes de mêmes dimensions, respectivement 2 heures et 5 heures après la préparation au mortier.
On laisse le mortier au repos pendant toute la nuit et on le gâche le matin du second jour, On construit une nouvelle série de colonnes de briques, le matin du second jour et à midi, 22 et 26 heures respectivement, après la pré- paration du mortier. Après 7 jours et 28 jours, on soumet les colonnes aux essais de compression.
Les résultats sont consi- gnés au tableau II ci-dessous !
TABLEAU II
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<tb> Age <SEP> du <SEP> mortier <SEP> au <SEP> Résistance <SEP> en <SEP> kp/cm2 <SEP> des <SEP> colonnes
<tb> moment <SEP> de <SEP> la <SEP> con- <SEP> construites <SEP> au <SEP> bout <SEP> de <SEP> :
<tb>
EMI11.2
struotion (heures) ######################'
EMI11.3
<tb> 7 <SEP> jours <SEP> 28 <SEP> jours
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0 <SEP> 96 <SEP> 115
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> 94 <SEP> 112
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 5 <SEP> 93 <SEP> 109
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Après <SEP> gâchage
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 22 <SEP> 96 <SEP> 112
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 26 <SEP> 91 <SEP> 114
<tb>
Il ressort de ces résultats que la durée d'uti- lisation possible, c'est-à-dire la durée pendant laquelle le mortier peut servir sans compromettre la résistance ul- térieure, dépasse 24 heures.
Lorsqu'on plâtre ou l'on procède à des opérations de finissage à l'aide d'un mortier contenant le liant selon l'invention, on peut gâcher le mortier morne pendant le troi-
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sième ou le quatrième jour sans détériorer la qualité du plâ- tre.
On a effectué une série similaire d'essais au Labo- ratoire National de Physique de Suède, et les résultats seront donnés plus loin à propos des spécifications des résistances.
Le liant selon l'invention confère au mortier ob- tenu une résistance mécanique qui se conforme, et au-delà, aux exigences des mortiers des classes B et C dans la publica- tion officielle précitée "Anvisningar till Byggnadsstangen" à la page 75, tableau 16:1 (le nom de cette publioation offi- cielle est fréquemment abrégée à :"BABS"). La résistance mécanique du mortier est mesurée : (1) comme la résistance des colonnes de briques construites, par oomparaison aveo le mortier selon BABS, et (2) en essayant sur tous les aspects le mortier selon les normes énoncées dans la publication of- ficielle "Muroementnormerna" de 1960. Dans les tableaux III et IV ci-après, on a consigné les résultats de ces essais.
Les briques utilisées étaient de3 briques pleines ayant une résistance mécanique d'environ 300 kp/cm2, déterminée selon les normes officielles pour les briques "Murtegelnormer", 1955 (Suède).
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TABLEAU III
EMI13.1
<tb> Mortier <SEP> Classe <SEP> Rapport <SEP> Parties <SEP> Rapport <SEP> du <SEP> liant <SEP> 3,,,tance <SEP> en <SEP> kp/cm2
<tb>
EMI13.2
en poids de liant au sable ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
EMI13.3
<tb> Chaux/ <SEP> par <SEP> 100 <SEP> Parties <SEP> en <SEP> Parties <SEP> en <SEP> 7 <SEP> 28 <SEP> 56
<tb> ciment <SEP> parties <SEP> volume <SEP> poids
<tb> de <SEP> sable <SEP> volume <SEP> poids
<tb> Mortier <SEP> A <SEP> A <SEP> 10:90 <SEP> 23,1 <SEP> 1 <SEP> :4 <SEP> 112 <SEP> - <SEP> 128
<tb>
EMI13.4
Oh&.1.u;-ciment:B 36 f 65 18,9 1 s 4 90 100 110
EMI13.5
<tb> C <SEP> 50:50 <SEP> 16,7 <SEP> 1 <SEP> :4 <SEP> 70. <SEP> 83 <SEP> 93
<tb> - <SEP> 50:50 <SEP> 13,3 <SEP> 1 <SEP> :
<SEP> 5 <SEP> 51 <SEP> 77 <SEP> 92
<tb> Mortier <SEP> avec
<tb> le <SEP> nouveau
<tb> liant <SEP> - <SEP> - <SEP> 22,2 <SEP> 1:3 <SEP> 1:4,5 <SEP> 103 <SEP> 120 <SEP> 140
<tb> - <SEP> - <SEP> 16,7 <SEP> 1 <SEP> :4 <SEP> 1:6 <SEP> 95 <SEP> 115 <SEP> 125
<tb> 13,3 <SEP> 1 <SEP> : <SEP> 5 <SEP> 1:7,5 <SEP> 84 <SEP> 118 <SEP> 120
<tb> 11,1 <SEP> 1 <SEP> :
<SEP> 6 <SEP> 1:9 <SEP> 74 <SEP> 90 <SEP> 114
<tb>
<tb>
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1
Les mortiers selon les classes A, B et 0 et ceux produite aveo les liants selon l'invention ont été soumie à plusieurs essais et les valeurs indiquées sont les valeurs moyennes,
On peut voir dans oe tableau III que la résistance des mortiers contenant le liant selon l'invention dans des rapports volumétriques de 1:5 et 1:4, ce qui correspond à
13,3 et 16,7 parties de liant par 100 parties de sable, en poids, est plus forte que celle du mortier au oiment et à la chaux de la classe B selon BABS, et que la résistance des mortiers selon l'invention dans le rapport volumétrique 1:6, correspondant à 11,1 parties de liant pour 100 parties en poids de sable, est également plus forte que la résistance des mortiers de la classe C selon BABS.
Les mortiers du tableau III et deux autres mortiers ayant la même teneur en liant selon l'invention que dans les mortiers de chaux et de ciment des classes A et B; ont été soumis à des essais, toutes les fois que cela était possible, par les procédés indiqués dans "Murcementnormer" préoité, et on obtient les valeurs suivantes t
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EMI15.1
...:';:
r TABLEAU IV
EMI15.2
<tb> Mortier <SEP> Classe <SEP> Parties <SEP> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> compression <SEP> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> flexion <SEP> en
<tb> de <SEP> liant <SEP> kg/cm2 <SEP> 1 <SEP> Age <SEP> en <SEP> Jours) <SEP> traction <SEP> kg/cm2 <SEP> (Age <SEP> en <SEP> ours
<tb> par <SEP> 100
<tb> parties <SEP> 7 <SEP> 14 <SEP> 28 <SEP> 56 <SEP> 7- <SEP> 14 <SEP> 28 <SEP> 56
<tb> de <SEP> sable
<tb> Mortier <SEP> 23,1 <SEP> 207 <SEP> 243 <SEP> 222 <SEP> 320 <SEP> 41 <SEP> 52 <SEP> 44 <SEP> 57
<tb> Chauxciment <SEP> B <SEP> 18,9 <SEP> 87 <SEP> 117 <SEP> 136 <SEP> 182 <SEP> 28 <SEP> 33 <SEP> 43 <SEP> 44
<tb> C <SEP> 16,7 <SEP> 49 <SEP> 68 <SEP> 69 <SEP> 114 <SEP> 16 <SEP> 20 <SEP> 19 <SEP> 32
<tb> 13,3 <SEP> 40 <SEP> 49 <SEP> 55 <SEP> 93 <SEP> 12 <SEP> 15 <SEP> 17 <SEP> 26
<tb> Mortier <SEP> - <SEP> 22,
2 <SEP> 99 <SEP> 146 <SEP> 163 <SEP> 210 <SEP> 33 <SEP> 48 <SEP> 50 <SEP> avec <SEP> le
<tb> nouveau <SEP> .. <SEP> 23,1 <SEP> 128 <SEP> 170 <SEP> 196 <SEP> 217 <SEP> 37 <SEP> 41 <SEP> 48 <SEP> 48
<tb> liant <SEP> - <SEP> 18,9 <SEP> 102 <SEP> 155 <SEP> 176 <SEP> 206 <SEP> 35 <SEP> 45 <SEP> 41 <SEP> 46
<tb> 16,7 <SEP> 107 <SEP> 147 <SEP> 174 <SEP> 206 <SEP> 32 <SEP> 36 <SEP> 47 <SEP> 54
<tb> 13,3 <SEP> 56 <SEP> 88 <SEP> 107 <SEP> 123 <SEP> 22 <SEP> 31 <SEP> 32 <SEP> 31
<tb> 11,1 <SEP> 47 <SEP> 77 <SEP> 92 <SEP> 102 <SEP> 18 <SEP> 25 <SEP> 28 <SEP> 33
<tb>
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Ces essais démontrent également que le nouveau liant permet d'obtenir des mortiers ayant des très fortes résistan- ces mécaniques.
Au Laboratoire National de Physique de Suède, on a obtenu les valeurs suivantes en faisant des essais sur des colonnes construites en utilisant le liant selon l'invention, par comparaison aux mortiers selon BABS.
TABLEAU V
EMI16.1
<tb> Mortier <SEP> Parties <SEP> de <SEP> Résistance <SEP> à
<tb>
<tb>
<tb> liant <SEP> par <SEP> 100 <SEP> la <SEP> compression
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> parties <SEP> de <SEP> en <SEP> kp/om2
<tb>
<tb>
<tb> sable <SEP> après <SEP> 56 <SEP> jours
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Liant <SEP> selon <SEP> BABS
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Classe <SEP> C <SEP> 16,7 <SEP> 95,1
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Classe <SEP> B <SEP> 18,9 <SEP> 112,7
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Liant <SEP> selon <SEP> l'invention
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Mortier <SEP> nouvellement <SEP> pré-
<tb>
<tb>
<tb> paré <SEP> 16,7 <SEP> 128,7
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Mortier <SEP> emmagasiné <SEP> pendant
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 24 <SEP> h.
<SEP> 16,7 <SEP> 119,1
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
EMI16.2
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯i
On voit donc que ces essaie effectuée au Laboratoi- re National donnent la même image des caractéristiques de résistance que le Tableau III dont les essais ont été faits par la demanderesse.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.