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Publication number: BE640658A
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Description


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 pour Il invention intitulée t@#prooddé pour l'obtention d'un matd- intitulée .ProQ4d' pour l'obtention 4'un nuflé- riel de pansement non.adh6ront et Matériel de pansement obtenu par la mise fin oeuvre de ce procède<" 
Là présente invention a pour objet un   procède   
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 pour l'obtention d'un matériel de pansement Don-adhérent et un   matériel   de pansement obtenu par la   imite   en oeuvre de ce procède* 
Les pansements de gaze hydrophile ordinaire présentent   l'inconvénient   d'adhérer fortement aux plaies 
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 ou aux brûluree sur lesquelles il$ $ont appliquent par suite de leur imprégnation par les exsudats et de la 
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 coagulation de ceux-ci* Il est nécessaire de les impri- gner de adino physiologique pour les détacher et malgré 

  toutes les précautions il se produit des arraohomenta 

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 et des saignements. Les bourgeone charnus sont lésés, la cicatrisation retardée, et les changements de panse- mente sont très douloureux. 



   Les pansements   connus   dits tulles gras n'adhè- rent généralement pas et peuvent dans la majorité des cas être enlevés facilement au moment du renouvellement des pansements, mais la plaie est isolée de   l'air   et bien souvent il se produit une   macération   aveo suintement et la cicatrisation est retardée. 



   Il est apparu qu'il pouvait être possible par un traitement approprié de la gaze mise au contact de la blessure d'éviter d'une part l'adhérence du   pansement a   la plaie, d'autre part la   macération   de   celle-ci;  ce trai- tement devait consister en une hydrofugation des fibres textiles constituant la gaze, de telle manière que celle- ci conserve cependant sa perméabilité à l'air et aux exzu-   dais.   



   Le but de la présente invention est de fournir un procédé et un produit répondant à ces conditions et qui évitent ainsi les inconvénients   susmentionnée.   



   Le procédé suivant l'invention est caractérisé par le fait que   l'on   traite un matériau fibreux de panse- ment, notamment de la gaze de   coton hydrophile,   par une solution ou une dispersion d'un   abiétate   d'aluminium. 



   Dans un mode de mise en oeuvre préféré du proeé- dé suivant l'invention la gaze est traitée par immersion dans une solution des principes hydrofugeants choisie, dans 

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 un solvant organique convenable. La gaze est   clore   ax- primée ou essorée, séchée et stérilisée. 



   En variante, on pourra traiter de la mené manière les fibres servant   à,   la confection   de 'la   gase, Il importe avant tout d'obtenir que les   fibres   seules soient rendues imperméables et que le tissu, comme tel, ne le soit pas, afin de permettre, comme cela a été dit, la   circulation   de l'air et l'écoulement des sécrétions et sérosités évitant ainsi la macération de la plaie, , 
L'efficacité du traitement auquel la gaze a été soumise peut être évaluée in vitro par la détermine- tion du temps pendant lequel un fragment de gaze, déposé en une seule épaisseur à la surface de l'eau, peut 7 flotter sans s'enfoncer.

   Cette mesure a une valeur indi-   oative,   et les résultats obtenus doivent être confirmée par ceux d'une étude clinique effectuée avec la gaze stérilisée* 
Les   substances   essayées seules ou en combinai- son pour l'imprégnation de la gaze ont été les suivantes .

   Huile de paraffine, .   @illcone,   
Divers sels ou dérivés de l'aluminium ou du magnésium   (isopropylate   d'aluminium, adipates, sebacates,   abidtates   d'aluminium et de magnésium) dont la préparation et les effets sont indiqués   ci-après :   

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 Résultats expérimentaux de quelques essaie : 
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 m EtBC:t-'!)F1F**'?"'TtT"=f*"=='*'=="''''''''*'* yv ", y . t Ruile de paraffine , 'l'> ; '] '; E, " 
La gaze est immergée dans des solutions   d'huile   de paraffine, dans le benzène, à des concentrations de 15 à 100 g/1, puis essorée,   séchée   et éventuellement   stéri-   lisée. 



   Des échantillons de gaze, déposés à la surface de l'eau, y flottent pendant plusieurs jours. 



     Mais   les résultats obtenus en clinique sont moine satisfaisants qu'on aurait pu le penser et dans de nom-   breux   cas le pansement   adhére à   la plaie. Le renouvelle-   .ment   des pansements est douloureux et provoque des arra- chements de   tissus   cicatriciels et des saignements. 



   Silicone 
Ces mêmes essais ont été effectués avec des échantillons de gaze imprégnée au moyen de solutions oon- tenant 2 à 80 g de silicone par litre de tétrachlorure de carbone. Ces   échantillons,   pour des quantités de   sili-   cone suffisantes, peuvent flotter pendant 2 3 semaines sur l'eau; toutefois les gazes ainsi obtenues sont rêches au toucher et manquent de souplesse, d'autant plus que la concentration en silicone est plus importante, et ainsi se prêtent mal à une utilisation en clinique. 
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  Huile -de Uaraflne et silinone La gaze a   été   imprégnée par immersion dans   de%   

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 solutions contenant,, pour un litre de tetrachlorwe de carbone, 15 à 100 z d'huile de paraffine et 2 a 60 de 111100n.. 
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 Apres essorage, séchage et stérilisation, les 
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 résultats in vitro bont comparables à ceux obtenus alvec 1< nilionne 8el11 aux mames conctattationgo La 801.tp1,.a1 o des gaze. a;ns1 impr6endea O$t très â14o., tOUt*tOi$ les résultats obtenue en clinique ne lont.'* p" pleineaent satistaiuants et le peuyoentage de cas dans lesquels le pansement adhére à la plaie rente encore trop 1ral> ort ,nt . 
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  80propyl&te d t atuminiu:m t adjpate' 4. aa.Kùii,,qg C!.1uminiu'n..1J..ebaoates à  .maSn4,aiUn -9U..4'#lxaiob.Ma dl maznd-tâium t'imprégnation des ga... av*o et% P04i., mis en solution dans leur solvant de choix, ne leur oonfere aucune propriété hydrofuge intéressant., les échant iillons déposés à la surface de lottu s'y onfonçant très rapide- ment .''.,'. 



  MonpabitatedemagnaiQa ; . '" ' ' , ' Les échantillons traités par une solutionna. 1,5 Q* 100 de ce sel dans le tétrachlorure de carbone flottent à 8 minutes dans l'eau et s'enfoncent progreMiveeest< Des concentrations plus élevées permettent 'am'11ortr quelque peu cette durée, qui ne dépasse pas quelques eu- r8S. 



  D1abUiate d'aluminium te traitement des échantillons par une solution h 0#6 p. 100 dans le tétrachlorure de carbone leur permet 

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 de flotter pendant 5 a 6 minutée seulement@ %%Out4tgitt"I' en portant la concentration 1,5 p, 1000 la Bolv8fl%Îµ "] étant alors le   benzène,   le tempe pendant   lequel     flottent'   
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 les échantillons s'élève z 12 - 15 heureno ,;.<$ J .5 ..

    Triabiêtate d'aluminium ' /*   Les     échantillons   de gaze traitée par une solu- tion à 1,5 p.   100   dans le tétrachlorure de carbone flot- tent pendant 18 à 20 heures à la surface de   l'eau*     Cett@   durée peut être augmentée en traitant la   gaz*   par une 
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 solution plus concentréet LeS obiétateB d'alvninium ponne%ton% Y q aOU- Les abiëtatea d'aluminium permettent s lieu-   lement   de   conférer   à la gaze un caractère hydrofuge   n@-   
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 table, mais encore se sont révèles des plus intérereeants au coure des essais cliniques. 



   Les gazes ainsi traitées sont un peu réches au toucher comme celles traitées par   le   silicone   seul*   L'incorporation dans la solution utilisée pour leur   i@è     prégnation   de 1,5 à 10 p. 100 d'huile de paraffine   par.    met dans ce cas encore d'obtenir des pansements plus souples, adhérant peu aux plaies sur lesquelles ils sont appliqués* 
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 Abiétate d'aluminium - Huile de paraffine - Silioone 
A titre d'exemple,, la technique de préparation de gazes imprégnées avec une solution renfermant du 
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 triabiétate d'aluminium, de l'huile de paraffine et un silicone est indiquée ci-après : 

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 Préparation de la solution 
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 ..E8...a=====;=wa=...... 



     Triabiétate   d'aluminium..... 15 g 
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 - Huile de paraffine .....*.,.<, 10 é ' . S11:l.oone .....,..........<..  12 g        ..     Tétrachlorure   de carbone q.s.p. 1000 ml      
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 On fait dissoudre le triabidtate d'aluminium dans 800 ml environ de tétrachlorure de o8.1'bont, On ajou- te l'huile de parattînei,puis le 8ilioon., on oompléte à un litre avec du tétrachlorure de   carbone,   on agite pour que la solution soit parfaitement homogène et on filtre. 



     La   gaze est immergée pendant quelques minutes dans cette solution, puis elle est retirée et exprimée ou essorée, et enfin séchée à la température ambiante ou mieux dans un courant d'air chaud. Un séchage à l'étuve à haute température n'est pas utile. 



   La gaze est enfin déooupée en pièces de la   tail-   le convenable qui sont conditionnées en boîtes métalli- ques et stérilisées à   l'autoclave.   



   Cet exemple n'est pas limitatif et les   propor-   tions des différents constituants pourraient varier dans d'assez larges proportions, par   exemple ;   -   Triabiétate   d'aluminium   gosses  l à 30 g - Huile de   paraffine ...........   l à 100 g 
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 - Silicone ,.....,.,,..,....,,.. 1 a 80 1 - Solvant ................. .1*1* 1000 Ni 

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Le solvant pourra être constitué peur des hydro- carbures légers de la série grasse, des   hydrocarbures   aromatiques et notamment le benzène ou le toluène, des sol- vante chlorés particulièrement intéressante en raison de 
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 leur ininflammabilité tels que trichloréthylene, t4traohlo- rure de carbone, perchloréthylêne. 



   Un litre de solution permet de traiter approsi- mativement 500 g de gaze, 
Bien que les essais in vitro des gazes traitées au moyen de   l'abiétate   d'aluminium seul ne donnent pas de résultats très différents de ceux observés avec les gazes traitées par   l'huile   de paraffine et le   silioone   seulement$ on a pu observer que la présenoe d'un abiétate d'aluminium conférait aux gazes sur le plan chimique une nette supérie- 
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 rité.

   Par ailleurs, l'effet de l'abiétate d'aluminium est encore amélioré par l'addition de l'huile de paraffine et du silionne, Résultats cliniques 
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 e!C:t<9<m:MM!C:=:.E:SS=tS:Z:s:t! 
Une vaste expérimentation clinique a été effectuée dans de nombreux   services     ohirurgioaux   et a   porté sur   des cas de plaies par écrasement, de plaies étendues après acci- dents de la route ou accidents de travail, de chirurgie osseuse, de ohirurgie plastique, et de greffes. Chacun des 
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 malades a reçu en moYenne 5 à 8 pansements successif a. 



  Les sausis ont été également effectuées   chez   des 

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   brûlot   certaines brûlures étendues nécessitant l'emploi de vastes champs de gaze stérile. 



   Enfin, dans de nombreux cas une   comparaison  a pu être faite avec des   pansements   en   gaze   hydrophile   or-        dinaire et avec des pansements gras, Cette   comparaison     a     confirai   les inconvesients citée plus haut de ces deux typée de pansements.. ' 
La gaze qui fait   l'objet   de la présente inven- tion a donné toute satisfaction en ce qui concerne   la mu-   plesse et la douceur au contact des plaies* Elle n'ad- hère pas à celles-ci, ne favorise pas la macération, ne retarde pas la cicatrisation; elle n'est pas irritante et son application ne déclenche ni réaction allergique ni irritation des téguments qui entourent la plaie. 



   Elle doit être employée en une seule épaisseur isolante, soit reooverte de gaze hydrophile ordinaire, soit entourant des pansements dits "amérioains"   (une   cou- ohe de   gaze,   une lame de ooton hydrophile recouverte d'une lame de coton carde). 



   En ce qui concerne l'adhérence aux plaies, elle se comporte exactement comme les pansements dits   "tulle.'     gras-,   en particulier chez les b'ûlés, quel que soit le mode de pansement utilisa !plâtre, bande   élastique, -   sparadrap,

Claims

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RB B D1C A 1 1. 0.g,¯8,, ; ." . , , r....¯ - ¯ -..... #-.-'.

1. Procédé pour l'obtention d'un matériel de pansement non-adhérent, caractérisé par le fait que l'on traite un matériau fibreux de pansement, notamment de la gaze de ooton hydrophile, par urie solution ou une EMI10.2 dispersion d'un abiétate d'a1umlnl'Jm. >' 2. Procède suivant la revendication l,r, caracté- rise par le fait qu'on utilise du diabiétate d'aluminium, à une oonoentration variant de 1 à 30 g par litre de sol- vant, EMI10.3 µ. Procède suivant la revendication 1, olraaté- risé par le fait qu'on utilise du triabiétate d'alvminium,' à une concentration variant de 1 à 30 g par litre de sol- vant..

4. Procédé suivant la revendication 1, c@racté- risé par le fait que le solvant utilisé est un hydrooar- bure léger de la série grasse. EMI10.4

5. Procédé suivant la revendication l, oaracté risé par le fait que le solvant utilisé est un hydrocar- bure aromatique tel que le benzène ou le toluène.

6. Procédé suivant la revendication 1, caracté- risé par le fait que le solvant utilisé est un solvant chloré tel que le trichloréthylène, le tétrachlorure de EMI10.5 carbone ou le perohloréthyléne. <Desc/Clms Page number 11>

7. Procède suivant la revendication 1, carac- térisé par le fait que la solution utilisée contient, outre l'abiétate d'aluminium, de l'huile de paraffine.

8. Procède suivant les revendication 1 et 7. caractérisé par le fait que la concentration en huile de paraffine varie de l à 100 g par litre de solvant* 9. Procédé suivant la revendication 1, carao- térisé par le fait que la solution utilisée contient, ou- tre l'abiétate d'aluminium, un silicone* 10. Procédé suivant les revendications 1 et 9. caractérisé par le fait que la concentration en sillicone varie de 1 à 80 g par litre de solvant.

11. Procédé suivant la revendication 1, carac- térisé par le fait que la solution utilisée contient, outre l'abiétate d'aluminium, de l'huile de paraffine et un silicons.

12. Procède suivant les revendications 1 et 11, caractérise par le fait que la concentration en huile de paraffine varie de l à 100 g par litre de solvant, et en silioone de 1 à 80 g par litre de solvant, 13. Matériel de pansement obtenu par la mise en oeuvre du procède suivant la revendication 1.