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Procédé et dispositif de stockage de marchandises en colis
Il a déjà été proposé des procédés et des disposi- tifs pour le stockage, dans lesquels les marchandises a stocker ne sont pas laissées en des endroits fixes au cours du stockage, mais sont placées, en des endroits déterminés du dépôt, par exemple au point de réception, dans des caisses d'entreposage, lesquelles roulent, par gravité, sur de') plans inclinés, jusqu'à l'extrémité de ces derniers, pour y être vidées au fur et à mesure des besoins.
Il existe également
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des installations de stockage, dans lesquelles les rayons de stockage sont prévus déplaçables, de manière à pouvoir supprimer les couloirs de passage autrement nécessaires avec les rayonnages rixes.
Les installations susmentionnées ne peuvent, d'une part, être utilisées que pour des marchandises légères et, d'autre part, les rayons mobiles de stockage ne permettent pas la circulation du matériel à travers le dépôt.
L& présente invention vise à réaliser un mode d'exécution permettant également de stocker, en grand nombre, des marchandises môme lourdes, et ne nécessitant cependant, dans le dépôt lui-même, aucune intervention ni manipulation spéciales pour le transport des marchandises du point de réception au point de distribution. Ce procédé permet également d'utiliser au maximum la surface de stockage, étant donné qu'il n'est pas nécessaire de pré- voir des voies ou des chemins de transport pour des éléva- teurs à fourches ou appareils analogues, et que, par ailleurs, les grues et appareils analogues sont également supprimés.
Il en résulte en outre, par rapport aux méthodes de stockage connues jusqu'ici, une économie supplémentaire non négligeable dans les frais de construction et autres investissements.
Le principe utilisé est schématisé d'une manière très explicite à la figure 1 du dessin. La référence A désigne le point de réception des machandises à stocker, et la référence B le point de distribution, c'est-à-dire celui où les marchandises sont reprises du lot do stockage.
Le sens de circulation des marchandises à travers le dépôt est indiqué par la flèche C. Les marchandises elles-mêmes,
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désignées en C, sont empilées, au fur et à mesure des besoins, sur des wagonnets individuels a à d, séparés les uns des autres, l'importance des piles étant fonction de la capacité porteuse des wagonnets, Lesdits wagonnets se déplacent sur un chemin uni E, par exemple une voie ferrée.
Au poste de réception A se tiendra d'abord prêt, au commencement de la voie unie e, seulement le wagonnet a. Les marchandises y seront empilées dans la séquence 1 à 3, puis on fera avancer ce wagonnet d'une longueur de wagonnet, dans le sens de la flèche C, et on amènera un deuxième wagonnet b sur ladite voie, que l'on. chargera dans la séquence $, 5, 6, Fuis, un troisième wagonnet c sera placé sur la voie et attelé au wagonnet b, comme celui-ci avait été attelé au wagonnet a. On chargera le wagonnet .9. dans la séquence 2 à 12, puis un wagonnet d sera attelé au wagonnet c, et ainsi de suite.
Le cheminement de ces wagonnets s'effectue, au fur et à mesure des besoins du poste de distribution, à l'aide d'un dispositif connu quelconque ; au dessin, on a prévu une chaîne F, dans laquelle est accroché, d'une manière appropriée,un organe d'attelage, non représenté au dessin, pour le wagonnet a. Du fait que les wagonnets sont reliés les uns aux autres, le déplacement de la chaîne F provoque le déplacement du train de stockage formé par les wagonnets a à d.
Entre temps, il serait devenu nécessaire, par exemple, de procéder à un déchargement de marchandises au point de distribution B. A l'aide du dispositif de trac- tion constitué par la chaîne F, on fera avancer tout le train jusqu'à B, où le déchargement commencera par le
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wagonnet a, dans la séquence inversée , 2, 1, et se continuera par le wagonnet b, etc.
Dès qu'un wagonnet est déchargé, on l'éloigné de la voie unie E, et le reste du train est avancé, au fur et à mesure, de la longueur d'un wagonnet, jusqu'au point de distribution, à l'aide d'un dispositif de traction spécial, séparé de la chaîne F, de sorte qu'ici également, de même qu'au point de chargement A des wagonnets, aucun transport horizontal supplémentaire n'est mécessaire.
Comme dispositif supplémentaire de traction au point de distribution, il est également possible d'employer une chaîne, ou installation analogue, mais l'on peut aussi prévoir au moins un cylindre hydraulique ou un dis- positif correspondant, permettant par son raccordement au wagonnet qui se trouve en tête, de faire avancer ce dernier d'une longueur de wagonnet.
Le dispositif de traction,, représenté par la chaîne F, pour le déplacement des wagonnets, du côté A au côté B, dans le sens indiqué par la flèche, est com- mandé du poste de réception A. Le dispositif auxiliaire (par exemple le cylindre hydraulique), servant à faire avancer le train d'une longueur de wagonnet au poste de distribution B, est, par contre, commandé dudit poste B.
La connexion du dispositif de traction, consti- tué par exemple par la chaîne F, avec le premier wagonnet a du poste de réception n'est alors dételée que lorsque ce wagonnet est arrivé au poste b.
L'espace vide situé entre le point de réception A et le point de distribution B détermine la capacité de remplissage du dépôt ; s'il n'est pas prévu d'espace inter. médiaire, le dépôt peut donc être rempli et utilisé à
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100 % de sa surface.
La forme des wagonnets eux-mêmes dépend de la nature des marchandises à stocker. La fige 2 montre, de profil, des wagonnets destinés à recevoir des caisses, des cartons, des plateaux ou analogues. La représentation schématique de la fige 3 concerne des wagonnets destinés & des colis de forme arrondie, tels que des tonneaux, des balles, ou analogues.
Suivant le mode d'exécution représenté aux fig. 2 et 3, chaque wagonnet est à un seul essieu, et ils s'accouplent les uns aux autres au moyen d'un dispo- sitif d'attelage ayant la forme d'un crochet. Cet attelage est désigné en G au dessin.
Pour la connexion des wagonnets, il est égale- ment possible, comme représenté à la fig. 4, d'utiliser, par exemple, le propre essieu des wagonnets. La fige 5 montre des wagonnets à deux essieux, que l'on attelle les uns aux autres à l'aide d'un dispositif connu quel- conque,tel qu'un crochet, un mors, un maillon de chaîne ou autre.
Les dispositifs d'attelage des wagonnets qui, pour la formation d'un train d'empilement, réalisent une connexion horizontale entre les divers wagonnets,doivent être prévus d'une forme telle qu'ils ne puissent être fortuitement soulevés, par exemple sous l'effet de la charge, ou bien être munis d'un dispositif de sûreté tel qu'un levier de blocage ou analogue.
Le dispositif de traction, prévu par exemple sous la forme de la chaîne 7, peut être entraîné d'une manière connue en soi, au moyen d'une transmission non représentée, Pour éviter des déplacements intempestifs
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des wagonnets ou des Pilent une telle transmission est avantageusement prévue sous la forme d'une transmission par vis sans fin à auto-blocage et/ou équipée d'un moteur d'entraînement à freinage automatique.
Pour réduire la résistance au démarrage lors du déplacement du train dans la direction de la flèche C, le chemin de roulement, par exemple la voie ferrée 2, doit présenter une certaine inclinaison en direction du poste de distribution C. Le degré de cette inclinaison dépend des conditions de friction et, lorsqu'il s'agit de marchan- dises lourdes, elle doit être prévue très faible, de manière que les wagonnets, respectivement le train de stockage, ne démarrent pas d'eux-mêmes.
Le transport en retour des wagonnets déchargés en B, en direction du point de réception A, peut N'effectuer de diverses façons. On peut installer, par exemple, à cet effet, des dispositifs de transport sur le sol, mais les wagonnets déchargés peuvent, également, effectuer leur retour sur une piste éventuellement inclinée entre B et A, et disposée latéralement ou même au-dessus de la pile de stockage. En tous cas, le transport en retour dos wagonnets vides a lieu sur une piste indépendante de celle utilisée pour le déplacement proprement dit des wagonnets (par exemple la voie ferrée E).
Il peut parfois y avoir avantage, avec des wagonnets à un seul essieu, à disposer à chaque fois, au commencement d'une formation d'un train de stockage, un essieu-avant spécial, équipé, par exemple, d'un organe de connexion avec le dispositif de traction (comme la chaîne F). Pour assurer la stabilité, notamment, des wa@onnets à un seul essieu, il peut être prévu en A, ainsi qu'on B, une rampe ou un support
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surélevé rabattable, qui soutient le wagonnet tant qu'on ne lui a pas ajouté d'essieu-avant.
La hauteur du chemin uni de roulement, ou de la voie E, sur lequel roulent les roues des wagonnets, peut être installée de manière à permettre l'amenée en @ et l'en- lèvement en B des marchandises à l'aide d'élévateurs à fourche,ou dispositifs analogues,
Pour éviter des surcharges des divers dispositifs de traction lors du déplacement des trains de stockage, par exemple lors/de l'amenée d'un train venant d'être changé contre un train en voie de déchargement, lesdits dispositifs de traction doivent être munis d'un dispositif connu de sécurité, sous la forme, par exemple, d'accouplement- par glissement dans la transmission de l'entraînement, d'une soupape de sûreté dans le cylindre hydraulique, ou autres organes analogues, disposés en un endroit quelconque.
L'at- telage d'un train venant d'être chargé, au train en voie de déchargement, peut être également automatique, et provoquer en même temps, le cas échéant, le désenclenchement de la connexion, par exemple du train avec la chaîne de traction F.
Au lieu de la chaîne f, il est également possible d'utiliser un câble ou une bige, cette dernière effectuant, par exemple,des déplacements commandés pas à pas et entraînant le train en synchronisme de ces déplacements. Il peut égale- ment être prévu au moins deux tiges de traction fonc@ionnant en synchronisme,ce qui permet un déplacement continu du ou @ des trains de stockage. De telles tiges peuvent également être actionnées par des cylindres hydrauliques.
La chaîne sans fin F représentée à la fig. 1, destinée à déplacer le train de stockage formé d'une suite ininterrompue de wagonnets, peut également être remplacée
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par une chaîne d'une longueur totale moitié moindre. Dans ce cas, la longueur de la chaîne serait égale à la longueur de la voie unie E.
Il est seulement nécessaire, si l'on utilise une toile chaîne, de la ramener en arrière, à chaque foie, en inversant, en direction de A, le sens do rotation de l'on- traînement. L'entraînement de la chaîne peut également être équipe d'une roue libre, et il peut être prévu, pour la coures de retour de la chaîne, une transmission particu- lière, ou tout autre dispositif de rappel, permettant d'obtenir une plus grande vitesse.
En principe, le dispositif auxiliaire pour le déplacement des wagonnets peut également être constitué par au moins deux chaînes. Une telle exécution offre l'avan- tage d'éviter, par exemple, un coincement des wagonnets à l'intérieur de l'installation de voie ferrée, ce qui,même avec des voies unies, ne peut pas être entièrement évité, lors, par exemple, d'une butée occasionnelle des bourrelets des roues. Les deux chaînes peuvent cependant être déplacées par une transmission montée sur un arbre.
Pour éviter d'avoir à installer spécialement, au poste de distribution B, une transmission particulière d'entraînement pour l'amenée pas à pas du train de stockage, la dernière section de la voie ferrée, ou de la voie unie de roulement, peut présenter une pente plus accentuée, de maniera que le wagonnet qui s'y trouve puisse, par son propre poids, mettre en mouvement l'ensemble du train. Dans ce cas, le ou les cylindres hydrauliques prévus à cet endroit peuvent être utilisés comme cylindres de freinage, l'huile qu'ils renferment pouvant s'écouler sous le contrôle d'un étrangle- ment réglé en fonction de la vitesse de circulation admise.