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Perfectionnements aux essuie-glaces.
La présente Invention se rapporte aux essuie-glaces, dont les raclettes sont généralement faites en caoutchouc et com- portent un ou plusieurs bords ou livres d'essuyage. La raclette d'un essuie-glace est généralement supportée par une "colonne vertébrale" ou armature en forme de bande assurant la rigidité de la raclette dans un plan parallèle au pare-brise tout en lui permet- tant de fléchir longitudinalement dans un plan perpendiculaire à celui-ci. La bande de rigidité est fixée à une monture qui est por- tée par un bras fixé à un arbre oscillant.
Suivant un aspect de la présente invention, une raclette est formée de deux lèvres d'essuyage s'étendant sensiblement dans la
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mette direction à partir du corps de la raclette et espaciez senti- blement de la largeur du corps. Ceci permet de rendre l'essuie- glace plus plat, e'est-à-dire, de le réaliser de telle sorte qu'il donne moins de prise au vent soufflant parallèlement à la surface du pare-brise., En fait, la hauteur de la raclette est, conformément à l'invention, réduite autant qu'il est possible sans sacrifier l'efficacité des lèvres d'essuyage ni la sécurité de la fixation du corps à la monture.
Les raclettes de l'invention sont moins sujettes que d'autres l être levées du pare-brise par le vent quand le véhicule roule à grande vitesse.
La hauteur d'une raclette destinée à être utilisé* sur ' des véhicules automobiles cet, de préférence, inférieure à 9 mm.
La largeur de la raclette de l'invention est déterminée par des considérations pratiques. C'est ainsi que le corps de la raclette doit être assez large pour porter une bande de rigidité " qui est suffisamment rigide dans un plan parallèle au pare-brise,, tout en n'étant pas assez large pour obstruer exagérément la visibilité.
Le brevet anglais n 543.818 décrit une raclette compre- nant un corps pourvu de deux lèvres, mais cette raclette est mal proportionnée et ne peut avoir l'effet des raclettes conformes à ,l'invention. En raison de la nature de cette invention, il n'est toutefois pas possible de définir de façon précise quelles propor- tions une raclette doit avoir pour être efficace et la définition la plus satistaisante se différentiant du brevet ci-dessus est, par conséquent, assez empirique. D'après cette définition, le rapport de la hauteur totale sur la distance ou l'espacement entre les lèvres est inférieur à 2/1 et, de préférence, inférieur à 1,25/1.
De préférence, les lèvres d'essuyage sont venues de ma- tière avec le corps de la raclette et la bande de rigidité se pré- sente sous la forme d'une bande plate se logeant dans une rainure ou un évidement du corps de la raclette, les bords de la bande de rigidité étant maintenues par des bordures de la raclette.
La bande
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de rigidité est fixée à la monture, de préférence., par des griffes dirigées vers l'extérieur ayant la forme de doigts qui traversent une ou plusieurs ouvertures percées dans la bande et ont dans leurs : bords latéraux des encochosdans lesquelles la bande s'engage. Ces encoches peuvent s'élargir vers l'extérieur ou avoir une autre forme permettant à la raclette de s'incliner légèrement dans les deux di- rections du mouvement de l'essuie-glace.C'est ainsi que cette incli= naison peut être de 15 de part et d'autre de la position ou,à l'état ! non contraint,les lèvres d'essuyage sont perpendiculairesau pare-brise.
A la place des griffes dirigées vers l'extérieur, la mon- ture pourrait avoir des griffes dirigées vers l'intérieur, qui étreignent les bords d'une bande de rigidité destinée à la raclette*;
De préférence, la raclette est percée de trous espacés, s'étendant entre les lèvres d'essuyage jusqu'au dos de la raclette. ! Ceci évite qu'il se développe une pression pneumatique dans l'espace situé sous la raclette, entre les lèvres d'essuyage, pression ten- j dant à soulever la raclette du pare-brise.
Conformément à l'objet de l'invention décrit dans la de- mande de brevet anglais n 29.289/58, la raclette peut comporte., des nervures transversales s'étendant, à intervalles, transversalement au dos et partiellement sur les flancs de la raclette.
Quoique les lèvres d'essuyage doivent être essentiellement symétri- . ques autour de plans médians afin d'être à même d'essuyer le pare- . brise dans les deux sens, il peut parfois être avantageux de former chaque lèvre d'une bordure proche de l'arête d'essuyage située d'un côté du plan médian et destinée à faire office de racloir dans l'un ;
des sens du mouvement.Ces bordures peuvent être disposées soit sur les côtés intérieurs, soit sur les côtés extérieurs des lèvres, mais, de préférence, sur les côtés extérieurs de façon que la première lè- vre, dans le sens du mouvement, racle, tandis que la seconde essuie*
Les raclettes de l'invention peuvent être taillées en les faisant passer entre deux surfaces dont l'une, au moins, est consti- tuée par la périphérie d'Un rouleau rotatif, l'une des surfaces s'en- gageant entre les lèvres et l'autre s'appliquant contre le dos de la raclette, de manière à écarter les lèvres, qui sont rognées par
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des couteaux rotatifs pendant qu'elles sont ainsi écartées.
Suivantun autre aspect de la présente invention, le caoutchouc de la raclette comporte une lèvre de raclage unique, située dans un plan de symétrie lorsqu'elle n'est soumise à aucun effort, et la forme de ce caoutchouc, ainsi que son mode de liaison avec l'armature, sont tels que, lorsque cette dernière est maintenue' dans une position perpendiculaire à un pare-brise et est entraînée en travers de celui-ci et vers un observateur, la lèvre de balayage étantfortement appliquée contre le pare-brise, mais aucune autre partie du caoutchouc ne touchant ce dernier, l'observateur vole une face dudit caoutchouc dont la pente s'éloigne du pare-brise et de lui-même et qui se trouve entre le pare-brise et le plan de la ban- de de renforcement,
la surface réelle de cette face étant plus gran- de que la grandeur effective des surfaces du caoutchouc susceptibles d'être vues de l'observateur, et dont la pente est dirigée vers le pare-brise mais s'éloigne de l'observateur.
Les essuie-glace selon l'invention ont moins tendance que ceux déjà connue à se soulever du pare-brise par effet aérodynamique lorsque le véhicule roule à grande vitesse.Les angles et les gran- deurs des diverses surfaces du caoutchouc agissent sur l'écoulement de l'air, mais cet effet ne peut pas être analysé de façon simple et précise.
La face dont la pente s'éloigne à la fois du pare-brise et de l'observateur subit une action du vent qui tend à appliquer le caoutchouc contre le pare-brise.Cette face doit donc être aussi gran de que possible et sa pente par rapport au pare-brise doit faire avec lui un angle provoquant la plus grande force pratiquement possible, . sans qu'il en résulte pour autant un caoutchouc assez large pour constituer sans nécessité un obstacle à la visibilité à travers le pare-brise et nécessiter l'emploi d'une trop grosse quantité de ma- tière.
Les grandeurs effectives des surfaces du caoutchouc visibles de l'observateur et dont la pente est dirigée vers le pare- brise et s'éloigne de l'observateur doivent être aussi petites que possible, puisque le vent agissant sur elles tend à soulever le t caoutchouc du pare-brise.L'expression 'grandeurs effectives' s'ap-
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,'plique vue surfaces apparentes Joignant des dépressions, mais non Aux surfaces apparentes ou.
réelles proche du pare-brise et sensible* ment parallèles à celui-ci, puisque ces surfaces se trouvent dans la couche limitée d'écoulement proche du pare-brise et, de ce fait, ne sont pas notablement influencées par le vent.
Un autre point à considérer, dans l'étude des caoutchouc* suivant l'invention, est qu'il ne doit pas y avoir du côté du ; caoutchouc opposé à l'observateur, de surface importante sur lequel le la pression de l'air pourrait produire une force tendant à faire basculer ledit caoutchouc vers l'observateur. La raison en est que ce basculement hâterait le soulèvement du caoutchouc du pare-brise* La bande de renforcement peut être fixée à la monture , presque sana jeu, ou bien encore 1' encornent peut être tel que dette bande soit susceptible de basculer sur un faible angle déter- mine à l'avance, par rapport à la monture, de part et d'autre d'une position centrali.
Dans un mode d'exécution de l'invention, le caoutchouc consiste en un corps pratiquement rigide, engagé pratiquement sans jeu sur la bande de renforcement, et en une lèvre de balayage rela- tivement étroite. La moitié au moins de la partie de chaque côté du corps allant de la bande à l'extrémité de la lèvre, vue en ooupe, est définie par une ligne partant du voisinage de la bande et prés tant une déclivité s'éloignent de l'axe de symétrie du caoutchouc.
, ' La surface contenant cette ligne est celle dont la pente s'éloigne à la fois de l'observateur et du pare-brise lorsque le caoutchouc eat entraîné au travers de celui-ci.
La ligne définissant la moitié au moins de la hauteur est de préférence pratiquement droite et inclinée de 15 à 45 par rapport à l'axe de symétrie du corps du caoutchouc. Ces valeurs i d'angle sont des limites pratiques entre les angles qui, sont trop petite pour donner naissance à une force appréciable s'opposant au soulèvement, et ceux qui sont si grands que la lame bouche exagéré- ment la visibilité à travers le pare-brise et nécessite l'emploi
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- d'âne trop grande eaantité de tiere, ..7.::;: ;:.¯:> i,"1' :' zur yb,%y,.? 1.,, ,h's d'un, trop con4 quants* .atiere ;;,-* v:±3Kffi*l|± ; La forme du corps entre la base de la Iby". et 1* tri..; mité* de la ligne droite éloignée de la tête est définie cowodézent par une seconde ligne sensiblement droite.
Cette ligne doit étre incliné@ à partir du pare-brise, sinon le corps du caoutchouc viendrait au contact du pare-brise en particulier si celui-ci est incurva dans le plan horizontal. En pratique, l'angle formé par la
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ligne droite et l'axe de- symétrie du caoutchouc a* dépasse pas !!0'. ;vV ##' Dans un autre mode de réalisation, le caoutchouc se com- pose d'une tête qui est engagé* pratiqueneat sans jeu sur la bandé : de renforcement et d'un corps qui cet réuni à la tête par un étranglement flexible et présente une lèvre centralede raclage ainsi que deux nervures latérales qui, en venant au contact de la
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tête, limitent l'angle de flexion de 19étranglement.
La face dont la pente s'éloigne de l'observateur et du pare-brise lorsque le caoutchouc est entraîné en travers de ce dernier est la surface supérieure de l'une des nervures latérales.
L'agencement est de préférence tel que, quand une des , nervures latérales est au contact de la tête, la face de l'autre nervure, éloignée de la livre, est inclinée vers l'intérieur et vers la tête, suivant un angle de 30 à 55 par rapport au plan de symétrie de la tête.
Dans tous les modes de cette forme de réalisation de l'invention, la face dont la pente s'éloigne à la fois de l'obser-
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vatour et du pare-brise lorsque le caoutchouc est entraîné en travers du pare-brise, est interrompu* de préférence sur sa ion- gueur et par intervalles, par des côtes ou des entailles, ou bien est de forme légèrement ondulée, dans le sens de la longueur, avec des arêtes vives. Ces détails produisent l'effet souhaitable de ré- duire l'écoulement longitudinal le long du caoutchouc, écoulement qui tend à créer des tourbillons aux extrémités du caoutchouc et à faciliter son soulèvement du pare-brise. En outre, on accroît ainsi légèrement la force sollicitant le caoutchouc vers le pare-brise.
Le fait de prévoir des moyens pour empêcher l'écoulement longi-
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tudinal fait l'objet d'une demande de brevet français déposée le
11 septembre 1959 par la demanderesse pour : "Essuie-glace pour pare-brise".
Il existe de préférence, par intervalles le long du caoutchouc, des trous partant du caté du caoutchouc éloigné de la lèvre de raclage et aboutissant vers toute surface dont la pente est dirigée vers le pare-brise et s'éloigne de l'observateur, lorsque le caoutchouc est entraîné en travers du pare-brise vers l'observateur. De tels trous réduisent légèrement l'effet du vent qui tend à soulever le caoutchouc du pare-brise.
L'invention se rapporte également aux essuie-glaces de pare-brise dans lesquels une monture constituée par un ou plusieurs balanciers distribue la pression à un organe d'essuyage ("raclette" ou "caoutchouc") en un certain nombre de points espacés longitudi- nalement, par deux ou plusieurs éléments de liaison, chacun de ceux- ci étant habituellement composé d'une paire de griffes. Ces éléments qui font partie de la monture sont en prise avec une bande de ren- forcement, ou armature, prévue pour le caoutchouc. Une telle bande est, en principe, une bande métallique placée de façon à pouvoir se rapprocher et s'éloigner élastiquement de la monture pour permettre i .au caoutchouc de se conformer à la courbure du pare-brise, mais qui est relativement rigide dans le sens transversal, c'est-à-dire parallèlement au pare-brise.
Il est quelquefois souhaitable de remplacer le caout- chouc. Cette opération a été généralement effectuée, Jusqu'à présent, en dégageant ledit caoutchouc de la bande de renforcement, par un glissement longitudinal, la bande restant d'habitude fixée à la monture. Un tel procédé n'est pas applicable lorsque la forme du caoutchouc, pour d'autres raisons, relevant de la conception du dispositif, est telle qu'il est nécessaire de prévoir, dans ce caoutchouc, une ou plusieurs cavités, encoches, ou fentes, pour per- mettre aux griffes d'atteindre la bande. La présente invention est relative à des cas de ce genre.
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Dans l'ensemble composé d'un caoutchouc, d'une bande de renforcement appliquée contre ce caoutchouc, et d'une monture ayant deux ou plusieurs éléments de liaison en prise avec la bande en des points espacés longitudinalement, un de ces éléments au moins tra- versant des cavités, ou une cavité, du caoutchouc, la bande est., suivant l'invention, mobile par rapport au caoutchouc jusqu'à une position dans laquelle chaque élément de liaison de la monture, est soit en ligne avec les cavités ou une cavité de la bande, soit situé au delà d'uno extrémité de celle-ci, pour permettre la sépara- tion simultanée de la bande et du caoutchouc, de tous les éléments de liaison, ou bien mobile longitudinaleaent par rapport au caout- chouc Jusqu'à une ou plusieurs positions,
pour chacune desquelles la bande et le caoutchouc peuvent être séparés d'un ou plusieurs éléments do liaison. La bande de renforcement ne peut, en raison de la présence de caoutchouc, se déplacer par rapport à celui-ci jusqu' à la position, ou les positions, pour lesquelles elle et le caout- chouc peuvent être séparés des éléments de liaison. Le déplacement du caoutchouc et de la bande de renforcement par rapport à la mon- turc Jusqu'à la position dans laquelle la bande peut être séparée des éléments de liaison est empêché par l'engagement d'un élément de liaison au moins contre un bord de la cavité du caoutchouc à travers laquelle 11 passe.
En d'autres termes, l'ensemble est fixé, une fois assemblé, par l'interpénétration des pièces le constituant et ne nécessite aucun autre moyen de fixation pour rester assemblé.
De préférence, tous les éléments de liaison peuvent être sépares simultanément de la bande de renforcement* Pour remplacer un caoutchouc, l'usager n'a qu'à déplacer la bande par rapport au caoutchouc Jusqu'à la position dans laquelle caoutchouc et bande peuvent être séparés de la monture, à placer un nouveau caoutchouc sur la bande, de telle sorte que les cavités de La bande soient en correspondance avec celles du caoutchouc, à insérer les éléments de liaison de la monture dans les cavités du caoutchouc, puis à déplacer la bande, par rapport au caoutchouc et à la monture. Jusqu'à
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uoe position dans laquelle lesdits éléments sont nettement hors ligne par rapport aux cavités de la bande.
Cette dernière partit de l'opération est effectuée pendant le notage initial de l'ensemble en usine.
L'invention se rapporte aussi aux Jointe articulés qui relient les étriers, les leviers et la bande d'appui.
Conformément à l'invention, un ..sable essuie-glace ou un harnais comprend un premier élément et un second élément, une extrémité du premier élément comportent une languette faisant sail- lie comportant une barre transversale à sa partie inférieure, le second élément comportant une fente de verrouillage et une patte, les deux éléments pouvant être réunis par pivotement en faisant passer la barre transversale de la languette à travers la partie large de la fente, vers le bas, en déplaçant cette languette Jusqu'à:
ce qu'elle se trouve dans la partie étroite de la fente et que la barre transversale soit engagée sous le second élément, et en pliant alors la patte au delà de sa limite élastique depuis une position dans laquelle elle se restreint par la fente Jusqu'à une position dans laquelle elle remplit suffisamment la partie large de la fente pour empêcher la languette de quitter cette fente, une ligne de pivotement étant ainsi établie par des parties du premier élément situées de part et d'autre de la languette et portant sur la! partie supérieure du second élément et la barre transversale étant alors parallèle à la ligne de pivotement. Dans la présente descrip- tion, on entend par fente de verrouillage, toute fente comportant une partie large formant tête et une partie plus étroite formant queue.
Lorsque les éléments ont été réunis de la manière indi- quée ci-dessus, ils peuvent être séparés en procédant aux manoeuvres!
Inverses la patte dépliée de la position dans laquelle elle rem- j plit la partie étroite de la fente, jusqu'à un point pour lequel sa limite élastique est dépassée et auquel la fente n'est plus restreinte, et la languette est alors déplacée jusqu'à ce qu'elle INAfe trouve dans la partie large de la fente, à travers laquelle
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la barre transversale ¯est retirée. '
Les deux éléments peuvent être tous deux des étriers on ' des leviers, ou bien l'un des éléments peut être la bande d'appui. ;
Les éléments sont sensiblement de séne largeur.
La languette est formés de préférence en pliant vers le bas la partie centrale de l'extrémité du premier élément*
L'invention concerne également un balai d'essuie-glace comprenant une armature formée par deux bandes latérales réunies par des ponts venus de matière à certains intervalles le long de ces bandes, dont certains sont prévus aux extrémités des bandes; un harnais qui est en prise avec l'armature en un certain nombre de points espacés sur la longueur de cette dernière; un caoutchouc comportent un corps principe et une tète qui fixe le caoutchouc sur l'armature et qui est réunie au corps principal par une lan- guette qui passe entre les deux bandes latérales de l'armature, l'agencement étant tel que les ponts de l'armature passent au- dessus de la tête;
et des arrêts prévus aux extrémités du balai et dont chacun est fait de tôle et comprend deux pattes espacées laté- ralement qui sont réunies par une aile venue de matière qui coopère avec la surface terminale du caoutchouc, ces pattes partant de l'aile de façon à passer au-dessous du pont formé à l'extrémité de l'armature, les pattes étant placées entre l'armature et la tête du caoutchouc de façon à servir d'appui à la partie de la tête située à l'extrémité du caoutchouc et comportant un épaulement externe qui entre en prise avec le pont de façon à fixer l'arrêt en place.
D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective d'une raclette conforme à l'invention fixée sur une monture d'essuie-glace; la Fig. 2 est une vue en coupe d'une raclette; , la Fig. 3 est une coupe montrant la manière dont la ' raclette est fixée à la monture et la position de la raclette pen- INAl dant le fonctionnement de l'essuie-glace;
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la Fig. 4 est une vue éclatée de l'une des extrémités de la raclette et de la monture, montrant l'assemblage des éléments; la Fig. 5 est une vue en coupe d'un autre mode d'exécu- tion de raclette; la Fig. 6 est une vue en coupe montrant le mode de fixa-: tion de la raclette de la Fig. 5;
la Fig. 7 est une vue en coupe d'un troisième mode d'exécution de raclette; la Fig. 8 est une vue perspective d'une monture compor- tant un caoutchouc suivant un mode d'exécution de l'invention; la Fig. 9 est une coupe schématique suivant la ligne ! II-II de la Fig. 8; la Fig. 10 est semblable à la Fig. 9, mais représente le caoutchouc dans la position qu'il prend pendant le balayage; la Fig. 11 est analogue à la Fig. 9, mais représente un caoutchouc suivant une autre forme de l'invention; la Fig. 12 est une vue en coupe, suivant la ligne V-V de la Fig. 13, d'encore une autre forme de caoutchouc avec une han- de de renforcement; la Fig. 13 est une perspective partielle du caoutchouc de la Fig. 12 ; la Fig. 14 est une coupe d'un autre mode d'exéoution de l'invention, le caoutchouc étant en position de balayage;
la Fig. 15 est une vue en perspective d'un sous-ensemble assemblé, constitué par une monture d'essuie-glace, une bande de renforcement et un caoutchouc; - la Fig. 16 est une vue en perspective explosée d'une extrémité du sous-ensemble représenté à la Fig. 15, montrant com- ment ce sous-ensemble est assemblé; la Fig. 17 est une vue semblable à la Fig. 16, mais re- présentant un autre mode d'exécution du sous-ensemble; la Fig. 18 est une vue en coupe d'un autre mode d'exécu.. tion du sous-ensemble;
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la Fig. 19 est une vue montrant de quelle façon est dé- monté le sous-ensemble représenté à la Fig. 18; la Fig. 20 est une vue en perspective partielle d'un autre mode d'exécution de griffe pour le caoutchouc de la Fige 17, et d'une bande de renforcement conjuguée;
la Fig. 21 représente un ensemble essuie-glace en posi- tion assemblée; la Fige 22 est une vue éclatée des étriers et du levier de l'ensemble de la Fig. 21; '. ' la Fige 23 est une vue en perspective de parties de deux éléments avant assemblage; la Fig. 24 est une vue en perspective des deux éléments de la Fig. 23 après assemblage; la Fig. 25 est une coupe longitudinale des éléments de la
Fig. 23 avant assemblage; la Fig. 26 est la coupe des éléments de la Fig. 25 après assemblage et avant verrouillage; la Fig. 27 est la coupe des éléments de la Fig. 25 âpres ; verrouillage ; la Fig. 28 est une vue de côté d'un balai; la Fig. 29 est une vue partielle éclatée, prise suivant la ligne 11-11 de la Fig. 23 ;
la Fig. 30 est une vue partielle en perspective d'une extrémité d'un balai; la Fig. 31 est une vue en perspective de l'une des fermetures.
La Fig. 1 montre une raclette 12 fixée en quatre points à une monture composée d'un balancier primaire 14, d'un balancier secondaire 16, et d'un balancier tertiaire 18, tous trois articulés entre eux. Une attache 110, articulée au balancier primaire, reçoit l'axtrémité d'un bras essuie-glace 112, dont on ne voit qu'une partie.
La raclette 12 comprend un corps 114 et des lèvres Ld'essuyage 116 et 113 qui font partie intégrante du corps et
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sont relüs à ce dernier par des cola 116 et 1184. Le dos de la raclette est convexe du côté opposé an pare-brixe, selon la plg.2 et. présent* des nervures espacées 120 s'étendant en travers du dos
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et descendant partiellement le long des flancs. La fit. 2 est une ; coupe de la raclette prise entre deux nervures.
Les Fig. 3 et 4 montrent la manier* dont la raclette '
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est fixée aux deux extrémités du balancier tertiaire et aux extr4al- téa extérimres des balanciers primaire et secondaire et la manière dont on effectue 1 'assemblage. A chaque point de fixation, la son- ture comporte deux griffes en forme de doigts 122 et 124 qui font
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saillie à l'extrémité de la chape et présentent des encoches 126 et j 128 à leurs bords latéraux (voir notamment Fig. 4). Chaque paire de doigts traverse une ouverture en T 130 ménagée dans une bande de
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renfort 132 constituée par une bande métallique plate.
La bnnde de ! renfort est logée dans une fente située entre les deux lèvres d'essuyage et ses bords sont emprisonnés par des rebords 134 et 136 de la raclette.
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Lors de l'assemblage de l'essuie-glace, on engage la b4.n-' de de renfort dans l'extrémité de la fente et on la glisse jusqu'L ce que la partie transversale de chaque ouverture en T soit en 111;ne avec une étroite ouverture 135 (voir Fig. 4) ménagée dans le corps de la raclette. On insère alors les griffes de la monture dans les ouvertures de la raclette et de la bande de renfort$ puis on
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pousse cette dernière dans la direction de la flèche de la Fig. 4 jusqu'à ce que ces griffes soient venues se placer aux extrémités étroites des ouvertures en T.
Dans cette position finale, la bande de renfort peut être bloquée par des tétons ou par des éléments équivalents. Les griffes sont plus minces que les ouvertures de la raclette afin de permettre un mouvement longitudinal relatif entre les griffes et la raclette quand cette dernière se cambre pour essuyer une partie incurvée du pare-brise.
La Fig- 3 montre l'inclinaison que la fixation do la raclette lui permet pendant le balayage. Sur la figure, la raclette ' est dans la position qu'elle prend en essuyant la surface 137
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d'un pare-brise de gauche à droite.
Des trous sont percés à intervalles le long du dos de la raclette, entre le dos et les lèvres d'essuyage, pour éviter qu'une pression puisse se créer sous la raclette.
La hauteur de la raclette à l'état libre, est la dimen- sion X de la Fig- 2 et est égale à 5,35 mm. La distance entre les lèvres est la dimension Y de la Fig. 2 et est légèrement supérieure à X, de sorte que le rapport de X sur Y est légèrement intérieur à 1 :1.
La Fig. 6 montre une raclette ayant une bande de renfort qui a la forme d'une bande plate logée dans une rainure du dos de la raclette. A l'état libre, la hauteur de cette raclette est de 6,10 mm. La Fig.- 5 est une coupe entre les nervures 141 qui sont formées à intervalles le long de la raclette. Un certain nombre de trous 143 sont espacés le long de la raclette pour empêcher une accumulation de pression sous celle-ci pendant le balayage.
La Fig. 7 montre une raclette ayant une bande de renfort extérieure 142 qui s'étend le long de son dos et comporte des griffes 144 pour serrer la raclette de place en place. La bande de renfort est entourée de façon libre par un étrier 146 qui est arti- culé à la monture 148 représentée partiellement.
Les raclettes représentées sur le dessin annexé, sont toutes trois faites en moulant d'abord la raclette avec des lèvres de grande hauteur, puis en taillant les bords de ces lèvres. Les raclettes représentées ont déjà été taillées et sont prêtes à l'emploi.
La monture représentée sur la Fig. 1 est analogue à celles faisant l'objet des demandes de brevet anglais n 13.593/58, 20.224/58 et 3624/59.
L'armature représentée à la Fig. 8 comprend des balan- ciers 22, 24 et 26, montés pivotants entre eux, leurs extrémités libres étant reliées à la bancu de renforcement 26, d'un caoutchouc 210 au moyen de griffes 29 à rebords en lame de couteau (Fig. 9).
Le balancier 22 est relié à un bras d'ossuie-glace (représenté
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partiellement) .
Comme le montre la Fig. 8, le caoutchouc consiste en une tête 212 contenant une bande de renforcement 214 et réunie par un col ou étranglement 216 à un corps situé au-dessous de ce col. Le corps présente une lèvre 218 de balayage, médiane et orientée vers le bas, et des nervures ou rebords latéraux 220 et 222. Ces rebords limitent l'angle de flexion de l'étranglement en venant butercon- tre la tête. Dans l'exemple représenté, l'angle est d'environ 35 .
Les surfaces supérieures des nervures présentent de fabrication, par intervalle, des côtés 224, pour réduire l'écoulement longitu- dinal de l'air le long desdites surfaces pendant le balayage. La flexion de l'étranglement est effectivement limitée par le contact de ces nervures avec la tête.
La Fig. 9 montre la position prise par le caoutchouc et la bande de renforcement lorsque l'essuie-glace fonctionne sur une surface 224, l'armature étant perpendiculaire à la surface 226 et le déplacement ayant lieu de gauche à droite.
Un observateur regardant le caoutchouc dans le sens de la; flèche 228 voit une face du caoutchouc se trouvant, si l'on regarde en coupe, entre les points X et Y. Cette face a une pente s'éloignmant du pare-brise et de l'observateur, et elle présente une plus grande surface que celle se trouvant entre les points X et Z, cette der- nière surface étant, parmi les autres surfaces, la seule qui exerce ' un effet quelconque et qui soit inclinée vers le pare-brise tout en s'éloignant de l'observateur. La partie du caoutchouc située entre le point Y et le pare-brise est sans importance, puisqu'une ligne ; joignant le point Y à l'extrémité de la lèvre est proche de la surface 226 et pratiquement parallèle à celle-ci, et se trouve par conséquent dans la couche limite d'écoulement, laquelle est si lente qu'elle n'exerce que peu d'influence.
Dans la position repré- sentée, la surface entre les points X et Y peut être vue avec une pente orientée vers l'intérieur et vers la tête selon un angle de 42 par rapport au plan de symétrie de cette dernière* En raison du
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mou de la liaison entre les griffes et la bande de renforcement, celle-ci forme avec- l'armature un angle de 3 ; cet agencement pré- sente l'avantage qu'à la fin d'une course de l'essuie-glace la bande de renforcement bascule d'environ 6 et aide le corps du caoutchouc à pivoter Jusqu'à la position opposée voulue par la course suivante.
Le caoutchouc présente, par intervalles suivant sa lon- gueur, des trous 230 aboutissant aux trous 232 de la bande de ren- forcement et communiquant de ce fait avec la surface supérieure du caoutchouc. Il en résulte un effet de Venturi qui diminue la pres- sion s'exerçant sur les premières surfaces.
Le caoutchouc représenté à la Fig. 11 est le même que celui de la Fig. 9, à cette différence près que la bande de renfor- cement est composée de deux pièces logées dans des rainures de la tête du caoutchouc.
Le caoutchouc représenté à la Fig. 12 consiste en un corps 234 pratiquement rigide, monté sur une bande de renforcement 236 qui est logée dans une fente dudit corps et fixée par des re- bords de celui-ci pratiquement sans jeu, et en une lèvre de balayage 238, relativement étroite. Nettement plus de la moitié de la hau- teur de chaque côté du corps, entre la bande de renforcement et la lèvre de raclage, suivant la Fig. 12, est défini par une ligne reliant 1 es points A et B et qui s'éloigne du plan de symétrie du caoutchouc suivant une pente de 21 . En fonctionnement, la bande de renforcement est reliée à unes armature avec le moins de jeu possi- ble, si bien que ladite bande est pratiquement parallèle au pare- brise quand l'essuie-glace fonctionne, l'armature étant verticale.
La Fig. 14 montre la position d'un caoutchouc semblable à celui de la Fig. 12 (à cette différence près que la bande est en deux pièces 240), lorsqu'il balaye une surface 242. Un observateur regardant le caoutchouc dans le sens d'une flèche 244 verrait, outre la surface comprise entre les points A et B, une surface joignant le point B à l'extrémité de la lèvre. Cette seconde surface a une grandeur Inférieure à la préfère.
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Pour réduira l'écoulement longitudinal, le caoutchouc présente par intervalles des côtés arrondis étroits 246.
Le caoutchouc présente une cavité longitudinale dans la- quelle aboutissant trois Jeux de trous 248, disposés à intervalles suivant la longueur du caoutchouc, pour réduire la pression s'exerçant sur la surface Inférieure de ce dernier.
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L'tgenceacnt représente à la Fig. 15 comprend une MJnt,;ra ayant des balanciers 32, 34 et 36, articulé* les uns par rapport aux autres,, et comportant quatre paires de griffes 38, serrant une bande. de renforcement 310, pour un caoutchouc 312, En fonctionnement, la
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sonturt est reliée à un bras d' essuie-glace 314 (partlelleoent 1 ' représenté), par une chape 316, montée pivotante sur le balancier
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32. Les quatre paires de griffes sont équidistantes,, les deux grif- fes extrêmes étant légèrement en deçà des extrémitésdu caoutchouc.
Ainsi qu'on le voit particulièrement à la Fig. 16, la bande 310 repose dans une rainure longitudinale du caoutchouc 312 et ses bords sont enserrés par les reborda 318 du caoutchouc qui se trouvent sur les flancs de la rainure. Le caoutchouc présente des évidements ayant la forme d'encoches 320, dans lesquelles pénètrent les griffes 38 quand le sous-ensemble est assemblé. La Fig. 16 représente la bande dans une position pour laquelle des évidements de la bande, ayant la forme d'encoches 322, sont en coïncidence avec les encoches 320 (d'autres encoches, non représentées, de la bande, étant en coïncidence avec les autres griffes de la monture), pour permettre aux griffes 38 d'être placées dans la position où, finale-. ment, elles saisissent la bande.
Cette liaison a lieu quand la bande est déplacée par rapport au caoutchouc et à la monture, dans le sens de la flèche 324; les bords de la bande de renforcement s'engagent alors dans des encoches 326 des griffes.
Quand le sous-ensemble est monté, c'est-à-dire lorsque la bande a été déplacée dans la direction de la flèche 324, une saillie ' (non représentée) de la rainure du caoutchouc s'engage dans une fente 327 de la bande. On évite ainsi le déplacement accidentel de
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la bande par rapport au caoutchouc, lorsque le sous-ensemble est 'en service. En outre, la bande cet légèrement enserrée par les rebords 318. Le caoutchouc n'a qu'une très faible liberté de dé. placemenpar rapport à la monture, puisque les griffes t'ouatent sans jeu dans les encocnes.
A l'extrémité du caoutchouc opposée à celle représentée à la Fig. 16, la bande peut se terminer légèrement en deçà des encoches extrêmes du caoutchouc, le sous-ensemble une fois monte, si bien qu'il n'est pas nécessaire de prévoir d'encoche. dans la bande, puisque les griffes ne trouvent au delà de l'extrémité de celle-ci et ne peuvent donc pas s'engager sur elle, l'assemblage étant reliée.
Dans l'agencement représenté à la Fige 17, chaque paire de griffes 329 est orientée vers l'extérieur et pénètre dans une boutonnière 328 de la bande de renforcement. Chaque boutonnière a une forme en T, ou, en d'autres termes, présente, à une de ses extrémités, des encoches opposées. Le caoutchouc présente une paire cI'encoche. 330 pour chaque boutonnière de la bande,, ainsi qu'une boutonnière sous ladite bande, pour permettre le passage des extré- mités des griffes. Caoutchouc et bande sont représentés Fig. 17 dans des positions permettant l'insertion des griffes 330 durant le mon- tage, la bande étant alors déplacée dans le sens de la flèche 332 pour amener les griffes au contact de l'extrémité étroite de la boutonnière 328.
La position de cette dernière, l'assemblage une fois terminé, est représentée en traits interrompus.
Le caoutchouc de la Fig. 17 présente deux lèvres de balayage 331, et la bande de renforcement est logée dans une gorge de la partie supérieure du caoutchouc, comme dans le cas représenté à la Pige 16. Ou bien encore, la bande peut reposer dans une rai- nure située entre les deux lèvres et immobilisée par des rebords de la base de celles-ci, la partie supérieure du caoutchouc présentant alors une surface continue et des boutonnières par où passent les griffes pour saisir la bande.
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Dans l'agencement représenté à la Fig. 18, un caoutchouc 333 s'engage dans une fente centrale et longitudinale 334 (Fig.19), d'une bande'335! cette fente a des extrémités borgnes dont une seule est visible à la Fig. 19, la longueur du caoutchouc étant pratique- ment égale à celle de la fente, de telle sorte qu'il ne puisse pas se déplacer accidentellement par rapport à la bande.
Pour permettre . le déplacement longitudinal nécessaire de la bande par rapport au caoutchouc et à la monture, la fente 334 de la bande présente un élargissement 336 près d'une de ses extrémités, pour que l'extrémi- ; té de la partie du caoutchouc située au-dessus de la bande puisse être fléchie vers le bas à travers cet élargissement (voir Fig.19) et puisse être avancée au delà de l'extrémité de la fente.
L'extrémité de la bande représentée à la Fig. 18 n'a pas d'enco- ches, puisque les griffes arrivent au delà de l'extrémité de la bande lorsqu'on sépare le caoutchouc et la bande de la monture. La bande présente trois paires d'encoches (non représentées) légère- ment décalées par rapport aux trois paires de griffes (non repré- ; sentées) de la monture, de la même façon que pour le dispositif représenté à la Fig. 15.
La Fig. 20 représente une autre forme de griffes et de bande de renforcement, pour le caoutchouc représenté à la Fig. 17.
Les griffes sont différentes en ce sens que les deux griffes de chaque paire sont venues de fabrication sur une seule partie 339, orientée vers le bas, de la monture. La bande présente une bouton- nière 338 et deux autres de même forme, non représentées. A l'extré- mité représentée, elle comporte une encoche 340, de forme adaptée.
Il est évident qu'au montage les griffes s'engagent dans les extré- mités étroites des boutonnières et de l'encoche, et que la bande se déplace dans le sens de la flèche 42, par rapport à la monture, pour créer cet engagement.
La Fig. 21 représente un ensemble en position assemblée comprenant une bande d'appui 41 portant un caoutchouc 43, un étrier court 42, un étrier long 44 relié à la bande d'appui 41 et à l'étrier court 42, un étrier 46 relié à l'étrier 44.et à
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la bande d'appui 41 et un levier 48 relié par un ergot 414 à un raccord à pince 412 monté pivotant par une goupille 410 à l'étrier 46, La fige 22 représente les étriers et le levier de la Fig. 21 séparés les uns des autres.
Ainsi qu'on le voit en détail sur les Figs. 23 à 27, l'étrier 44 et l'étrier 46 sont formés comme suit, et sont repré- sentatifs des autres éléments. Une languette 416 est formée en repliant vers le bas la partie centrale d'une extrémité de l'étrier 46. La languette comporte une barre transversale 418 à sa partie inférieure. L'étrier 44 a une section transversale en V ouvert vers le bas, et comporte une facette plane 420 au milieu de laquelle est découpée une fente 422. L'étrier peut aussi être plat ou avoir une section en forne de gouttière. La fente 422 a en plan la forme d'un T et comporte une partie transversale 423 et une partie étroite formant queue 424, la partie étroite 424 du T s'étendant dans le sens de la longueur de l'étrier 44.
Une patte 425 est formée d'une seule pièce avec l'étrier 44, et elle est articulée en 426. La patte peut être pliée vers le bas au delà de sa limite élastique, hors du plan de la fente ainsi qu'on le voit en particulier sur les figs.
25 et 26.
Pour assembler et verrouiller les deux éléments, on intro- duit la barre transversale 418 de la languette 416 à travers la par- tie transversale 42" de la fente 422 de la façon représentée sur les Figs. 25 et 26, la patte 425 se trouvant dans la position représen- tée dans laquelle elle n'empêche pas la languette de pénétrer dans la fente. Les deux éléments sont alors déplacés l'un par rapport à l'autre dans le sens longitudinal jusqu'à ce que la partie étroite de la languette 416 se trouve dans la partie étroite 424, et que la barre transversale 413 soit engagée en dessous de l'étrier 44de part et d'autre de la partie étroite 424 de la fente.
Ainsi qu'on le volt sur la Fig. 24, les bords 423 de l'étrier 46 portent sur la fa- ce supérieure de l'étrier 44, de chaque coté de la languette 416.
Pour verrouiller les deux éléments l'un par rapport à l'autre, on résille vers le haut la patte 425 pour l'amener dans le plan, ou
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à peu près dans le plan, de la fente et de façon qu'elle remplisse suffisamment la partie transversale 423 de la fente 422 pour empê- cher que la languette 416 ne s'échappe de la fente, ainsi qu'on le voit sur la Fig. 27.
1 la Jonction de la partie large et de la partie étroite de la fente, les côtes de celle-ci peuvent être inclinel'un vers l'autre pour guider la languette dans la partie étroite, la patte pouvant avoir une forae correspondante, se terminant au début de la partie étroite de la fente proprement dite.
Ce préférence, la languette est ajustée de façon relata- ; veaent serrée par rapport à la partie étroite de la fente aussi bien verticalement que transversalement de façon à he pas permettre de mouvement basculant appréciable suivant l'axe longitudinal du har- nais, mais si on le désire, un jeu peut être prévu pour permettre un tel mouvement basculant. La distance longitudinale entre l'extré- mité de la partie étroite de la fente peut être telle qu'elle empê- che un mouvement longitudinal relatif appréciable ou qu'elle permet- te un tel mouvement si cela est recherché pour se prêter à la flexion de la bande d'appui.
Un mouvement de torsion relatif des éléments dans un plan horizontal peut être empêché par des rebords longitudinaux du premier élément entourant le second élément.
Suivant un exemple d'exécution représenté sur les figs.
28 à 31, le balai comprend un harnais composé de balanciers 52, 54 et 56 qui sont articulés entre eux et qui présentent quatre extré- mités libres 58 articulées sur une armature. Une attache 510 est articulée sur le balancier 52 du harnais et, en utilisation, cette attache est fixéu sur l'extrémité d'un bras d'essuie-glace.
L'armature est formée de deux bandes latérales 512 qui sont réunies par des ponts 514 venus de matière dont il est prévu quatre paires. Les points passent au-dessus d'une tête 516 faisant : partie du caoutchouc, lequel comprend de plus un corps 518 relié à la tête par une languette 520 qui passe entre les deux bandes laté- rales 512. Le caoutchouc est découpé à certains endroits pour per- mettre à des griffes 518 portées par le harnais et dirigées
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vers l'extérieur de s'engager sur les côtes Internes des deux bandes latérales 512.
A chaque extraite du balai est prévu un arrêt dont l'un est représenté sur les Fig. 29 à 31, l'autre étant Identique au premier. Chaque arrêt est formé de tôle et comprend deux pattes
524 espacées latéralement qui sont réunies par une aile 526. Les pattes passent sous un pont à l'extrémité de l'armature (ce pont étant Identifié sur les Fig. 29 et 30 par la référence 514a), et chaque patte présente un épaulèrent 528 qui coopère avec le pont
514a de façon à fixer l'arrêt en place. L'aile 526 est rabattue : vers le bas et elle est en contact avec le corps 513 du caoutchouc de façon à l'opposer à tout mouvement longitudinal du caoutchouc par rapport à l'armature.
On voit que la construction de l'armabure laisse la tête du caoutchouc sans appui aux extraites du caoutchouc. Ceci est inévitable dans le cas de la forme d'armature de l'exemple d'exécu- tion représenté puisqu'aux extrémités et en d'autres points ou l'ar.aature comporte des ponts, la matière de l'armature doit être rabattue vers le haut pour former les ponts, afin que les ponts puissent passer au-dessus de la tête du caoutchouc. Par ailleurs, il est avantageux de découper des encoches 530 dans les bords internes des bandes 512 à proximité des ponts. La présence d'encoches dans le voisinage du pont 514a à l'extrémité de l'armature augmente la longueur du caoutchouc qui est dépourvue d'appui.
Toutefois l'arrêt se trouve entre la tête du caoutchouc et l'armature de sorte qu'il donne au caoutchouc l'appui nécessaire, comme représenté sur la ,
Fig. 30. Ceci supprime toute tendance du caoutchouc à se séparer de l'armature à l'extrémité du balai.
Le balai est assemblé de la façon qui est décrite en géné- ral dans le brevet anglais n 860.112. Tout d'abord, on glisse le caoutchouc en place sur l'armature, la position exacte du caoutchouc étant telle que les parties découpées du caoutchouc soient en face des encoches 530, à proximité des positions dans lesquelles les par -
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. fies découpées doivent se trouver dans l'ensemble termine. Cette disposition permet d'enfiler les griffes 522 du harnais à travers les encoches 530, après quoi on déplace le harnais et le caoutchouc par rapport à l'armature pour les placer dans les positions repré- , sentées sur la Fig.
28, dans lesquelles les griffes s'engagent sur les parties des bandes 512 qui s'étendent vers l'intérieur et qui se trouvent entre les encoches adjacentes 530. Ensuite, on enfile les arrêts en position. On voit que les bords externes des pattes 524 convergent vers les extrémités libres de ces pattes, de sorte que l'on peut facilement enfiler lesdites extrémités libres au- dessous du pont 514a. Dans la suite du mouvement de l'arrêt, les pattes sont repoussées l'une vers l'autre par l'effet de came que le pont exerce sur les bords convergents des pattes et les épaule- ments528 s'encliquettent finalement en position derrière le pont.
Pour démonter le balai, par exemple pour remplacer le caoutchouc, on enlève tout d'abord les arrêts en rapprochant les pattes et en extrayantensuite les arrêts d'au-dessous des ponts
514a. Ensuite, on peut déplacer le caoutchouc et le harnais par rap- port à l'armature pour les amener dans la position dans laquelle on ' peut extraire les griffes par les encoches 530. On peut ensuite enlever le caoutchouc de l'armature.