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*Procédé de fabrication de briques silico-calcaires".
Dans la* constructions au-dessus du sol on utilité de plue en plus des briques silico-calcaires. Pour la fabrica- tions de ces briques il est connu de gâcher de la chaux (envi- ron 5%), du sable riche en quarts (environ 90%) et de l'eau tout en broyant le mélange. Comme chaux on utilise en général de la chaux blanche fine (chaux vive broyée).
Le Mélange compo- sé de chaux et de sable n'est gâché qu'avec une quantité d'eau telle que le Mêlant cru ne forme pas une menue cohérente du
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genre mortier mais constitue un mélange capable de couler qui n'adhère pas aux parois des récipient* , des conduit* ou des @ moule** Sinon il ne serait pas possible de travailler le élan* ge.
Après mélangeage intime et broyage, le mélange composé de chaux, de sabla et d'eau est conservé pendant quelques heures dans un silo où la chaux vive est transformé* en chaux éteinte avec émission de chaleur* La masse devient alors plus volumi- neuse et il doit en résulter une pénétration aussi inti.. que possible des particules de chaux et de sable. La chaleur d'hy- dratation libérée accélère l'extinction de la chaux. La masse déchargée du silo est ensuite pressée dans des moule** Les briques non cuite.
(retirées des moulée après le pressage.) dois vent déjà être suffisamment solides pour ne pas t'effriter aux *rotent c'est-à-dire elle. doivent posséder une anges grande solidité à l'état non cuit. Le* briques non cuite$ sont ensuit* durci.. dans des fours à briques sous une pression de vapeur d'eau d'environ 12 à 18 atmosphère. et à des température* com- @ prises entre environ 160 et 240 C.
Les briques silico-calcui- res sont fournies sous la forme de briques pleine., de briques perforées ou de briques creuse*
Cependant, des difficultés sont souvent rencontré* dans les procédés connue jusqu'ici pour la fabrication de bri- que* silico-calcaires. Ainsi le procédé d'hydratation de la chaux dans le silo est souvent incomplet et non uniforme et il ne se produit pas une pénétration aussi intime qu'on le désirs de% particules de chaux et de aable.
Il y a risque qu'une extinction ultérieure puisse produire des défauts dans la structure des briques en raison d'un glissement de portion* qui ne sont pas encore complètement éteinte*$ Par conséquent on se heurte déjà à des difficultés lors de la misa en forme parce que la masse n'est pas assez homogène et qu'une compres- .ion optima est ainsi rendue impossible. Due les briques non cuit.. obtenues il se produit une extinction ultérieure de la
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chaux, ce qui engendre des déformations, des criques et ! des éclatements. Les briques silico-calcaires achevées sont t elles aussi fissurées et poreuses et elles ont une capacité d'absorption d'eau beaucoup trop élevée.
L'homogénéité insuf- @ fixante du mélange cru est à l'origine de très grandes diffé- ronces de solidité dans les briques silioo-oaloaires cuites.
Beaucoup de briques sont inutilisables parce qu'elles s'effri- tent déjà avant leur utilisation. On peut certes essayer d'at- teindre une hydratation de la chaux aussi complète que possible en prolongeant la durée de séjour du mélange cru dans le silo.
Cependant, il est bien évident que cela ne constitue pas non plus une solution très intéressante, et d'ailleurs, en prolon- geant la durée de séjour, les autres inconvénients, par exemple @ la pénétration insuffisante des particules de chaux et de sable/ ne sont pas amoindries,
Or la demanderesse a trouvé que l'on peut éviter grandement les inconvéniente mentionnés ci-dessus dans la fabri- cation de briques silico-calcaires, en ajoutant au mélange brut @ des briques silioo-calcaires ou à un des composants dudit mé- lange, avant ou pendant le mélangeage, un produit de réaction d'un alkyl-phénol avec un oxyde d'alkylène qui renferme',
par mole d'alkyl-phénol, 2 à 30 moles d'oxyde d'alkylène fixées.
Lesdits additifs produisent une meilleure désagrégation et une extinction accélérée de la chaux. La chaux devient plusvolumi- neuse et peut être mélangée beaucoup plus intimement aux parti** cules de sable. Le contact intime entre les particules de chaux et de sable ainsi réalisé conduit à un mélange très homogène avec lequel on peut faire des briques crues et des briques si- lico-calcaires cuites de qualité régulière.
Une extinction ul- térieure de la matière dans les briques non cuites ne se pro- duit plus de sorte qu'il ne se forme pas de lacunes dans les briques et que des éclatements sont évités. Les briques silioo- ' calcaires faîtes avec les additifs selon l'invention sa distin- guent par des solidités nettement plus élevées et par une bon-
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ne qualité régulière* Elle possèdent une structure plus dense que les briques silico-calcaires qui ne contiennent pas les- dits additifs et n'absorbent qu'une petite quantité d'eau, ce qui, entre autres, augmente leur résistance au gel.
Ces bri- que* ne donnent pas lieu à des délitescences ou à d'autres phé- nomènes secondaires,
A titre d'additifs conviennent surtout les composés non ionogènes qui sont inertes vis-à-vis de la chaux. Les com- posé. utilisés selon l'invention sont des alkyl-phénols alco- xylée contenant un ou plusieurs groupes alkyles fixée au noyau.
Ces groupes alkyles ne contiennent pas en général plus de ?0 atomes de carbone; ils contiennent de préférence 4 à 18 atomes ?.,de carbone. '
Conviennent particulièrement, par exemple, les butyl-, axyl-, octyl-, nonyl- ou dodécyl-phénols alcoxylés. les chaînée laté- raies fixées au noyau peuvent être linéaires ou ratifiées. On utilise préférablement des alkyl-phénols dont les groupes phé- ; nols ont été convertis en groupes éthers polyglyooliques par réaction avec l'oxyde d'éthylène. Le nombre des moles d'oxyde d'éthylène introduites est en général compris entre 2 et 30, préférablement entre 4 et 15.
Les additifs utilisés selon l'invention sont donc des composés appartenant au groupe des polyéthers alkylaryliques (produits d'oxalkylation d'alkylphé- nols). Au lieu des produits d'éthoxylation des alkyl-phénols on peut aussi utiliser d'autres produits d'alooxylation, par exemple les produits de réaction entre des alkyl-phénols et l'oxyde de propylène ou de butylène. Les composés peuvent por- ter sur le noyau un ou plusieurs groupes alkyles en n'importe quelle position par rapport au groupe alcoxy.
Les quantités des alkyl-phénols alcoxylés ajoutées au mélange de chaux, de sable et d'eau sont avantageusement comprise entre 0,005 et 0,2% en poids, de préférence entre 0,02 et 0,05% en poids, par rapport au poids de la chaux. On peut @
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ajouter 168 ad41tit..0U , l' 18" ,1 âl'1 soit, le et* 4 ;
ehtt b 11 ehsux ou ou ..g1t ayant 04 p.n4in ...1MA"I't (. jj/t;7 j4v soit directement au mélange de chaux, de sable et d'eau frai- @
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ohea.nt prépara. ' ' fj* t ! \.1 L'action des alkyl-phénols alcoxylée dans la tabrioa-irt tion des brique oilico-calcaires est au-prenant* car 1..'lan-r aru, cant,ant patte cu*ntitâ d'*au (d* .'ordx* j go cru ne contient qu'une petite quantité d'eau (de l'ordre do j 5%), 0'ewt-àdire ne forme pas une mats@ cohérente du genre mortier mais est encore pulvérulent et apte à couler$ Il ne se
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produit pas une pla.t1fioation de cette masse* L'exemple qui suit illustre la présente invention sans toutefois, la limiter,
L'action des alk11-phénols aloo3qm lés est caractérisée par la résistance à la compression des bri-
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que* silioo-caloaires cuite$ qui peut être exprimée numérique- ment avec une précision particulière.
EXEMPLE Sans un mélangeur-broyeur on glohe les substances
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de départ 1 du sable, de la chaux fine blanche (o'est-à-dire de la chaux blanche broyée et vive, donc non-éteinte) et 'de l'eau. Ensuite le mélange est ensiloté pendant environ 3 heure*.
Au bout de ce temps la chaux est éteinte. Puis on forme les briques non cuites dans des presses à briques et on les dur- cit par de la vapeur d'eau dans un four à briques pendant 6 heures sous une pression de vapeur d'eau d'environ 17 atmos- phères et à une température de 205*0.
Des sériée d'essais a), b) et c) qui se succèdent immédiatement sont effectuées sur la même matière brute. Comme matière brute on utilise un mélange composé de 88 parties de sable, 8 parties de chaux fine blanche et 4 parties d'eau. La série d'essais a) est effectuée sans additif. Dans les séries d'essais b) on ajoute à l'eau de gâchage 0,03% (par rapport au
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poids de la chaux utilisée) d'un nonyl-phénol qui a réagi avec
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ti r0,iala"l,aa d'oxydes d'tb','4ina.
La série d'ttoniw 0) est otto*-! t$ à aeumu OM04 <Mi. on prend due briquii tuittt de abaque odpts 4*iRitii 'po4p d4tt?ftlA*p leur 844tattage t la cosprestion en Jcp/om2, Des valturi trouvât dans les séries d' 8ti$ a), b) et oj sont rassemblées dans le tableau aa,vr.ti 8ri 4'ttcait a) (eau additif) R<twi tan6<t à la ooxpr#40îoa
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<tb> valeur <SEP> moyenne <SEP> de <SEP> 6 <SEP> briquet <SEP> 179
<tb> valeur <SEP> maximum <SEP> 210
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YI'1,1u.' lÚn1aua i4g Série t¯.8a. b) (.0 additif)
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<tb> valeur <SEP> noya=* <SEP> de <SEP> 12 <SEP> briques <SEP> 233
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<tb> valeur <SEP> maximum <SEP> 242
<tb>
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valeur mi.ui:mut :, 210 série '..s.!an, '4dt1:
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<tb> valeur <SEP> mole=* <SEP> de <SEP> 11 <SEP> briques <SEP> 180
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valeur J'xt,xilu1 196 valeur JI1niJD.U8 155