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"Plateau de coupe pour machines à récolter les végétaux du type à cosses"
La présente invention concerne les machines à ré- colter les végétaux du type à conte$ et plus particulière- ment, un plateau de coupe destiné à être appliqué dans de telles machines pour enlever les connes des *amants et des- feuilles, de telle aorte que la cosse est sensiblement exemp- te de sarments et de fouilles et peut être recueillie sépa- rément en vue d'un enlèvement final des graine* hors des connes pour leur mine en boite ou leur réfrigération.
On se référera à ce sujet aux brevets des Etats-Unis d'Amérique N 2 763 114 du 28 Septembre 1956, N 2 943 430 du 5 Juil- let 1960, N 2 913 865 du 24 Novembre 1950 et N 2 943 629 du 5 Juillet 1960.
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Bien que la présente invention ait des possibilités d'application plue étendues, on va la décrire maintenant au sujet de la récolte des pois. Pour les fine de cette applica- tion, il suffit d'indiquer que le procédé et la Machine des breveta ci-dessus comprennent un véhicule de préférence auto- mobile qui peut être déplacé à travers champs suivant le tra- jet à suivre pour la récolte.
La machine porte, monté sur elle, un moyen pour enlever du champ sensiblement tout le plant de pois, ce moyen étant constitué par exemple, par une barre-faucille montée de préférence à l'extrémité avant de la machin , et un transporteur, un touret transporteur ou un autre moyen pour transporter sensiblement toutes les plan- tes de la barre-faucille à un plateau de coupe.
Le plateau de coupe a une largeur importante qui correspond de préférence à la largeur de l'andain ooupé sur le champ et une longueur qui est également importante de ma- nière à pouvoir loger un grand nombre d'éléments tranchants, destinés à exécuter un grand nombre d'actions successives de coupe, répétées rapidement, sur les plantes. Les actions de coupe ou de tranchage sont destinées à couper les sarments et les feuilles en les séparant des cosses de telle manière que lesdites cosses soient sensiblement exemptes de sarments et de feuilles.
Les cosses peuvent alors être recueillies sé- parément par des moyens placés sur la machine, et les feuil- les,ainsi que les sarments,peuvent ou bien être répandues sur la terre ou bien être recueillies séparément, par exemple comas nourriture pour le bétail.
Dans l'énumération qui va suivre des conditions préalables ou spécifications concernant un plateau de coupe qui n'ont pas été nécessairement placées dans l'ordre de leur . importance, certaines sont essentielles pour une machine de- vant obtenir un succès commercial, tandis que d'autres peu-
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vent être caractérisées comme étant hautement désirables.
L'une des conditions importantes à respecter quand on fait le projet d'un plateau de coupe est que les couteaux ne détériorent pas, ne coupent pas ou n'ouvrent pas un pour- centage important des cosses passant à travers la machine.
Bien qu'il soit peut-être inévitable qu'il y ait un certain pourcentage de cosses endommagées et cela en particulier du fait qu'un fonctionnement à une vitesse élevée est essen- tiel pour une machine commerciale, il n'en demeure pas moins qu'il faut maintenir à une valeur minimum le pourcentage des cosses endommagées ou coupées. Quand les cosses sont en- dommagées ou coupées, les pois qui devraient être protégés par les cosses sont exposés à la poussière et ils sont expo- sés en outre à perdre leur humidité. Tout pourcentage impor- tant de cosses endommagées ou coupées fait échec au but de la machine qui est de modifier d'une manière radicale les procédés actuels de récolte des pois et de maintenir les pois protégés dans leurs cosses jusque ce qu'ils soient mis en boite ou réfrigérés.
Un second aspect important du procédé et de la machine suivant l'invention réside dans le coupage des sar- mente et des feuilles par un grand nombre d'actions de cou- page successives et répétées rapidement jusqu'à ce que les sarments et les feuilles soient dans un état de division relativement fine. Quand ils sont dans cet état de fine di- vision, les sarments et les feuilles risquent moins d'obs- truer la machine, ils passent facilement à travers le pla- teau de coupe et ils peuvent être répandus uniformément sur l'emplacement de la rangée de plantes qui viennent d'être coupées sur le champ pour être ensuite enfouis à la charrue.
Quand les sarments et les feuilles sont enfouis à la char- rue, ils ont une action tout-à-fait profitable sur le sol
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et leur distribution relativement uniforme sur la terre est tout-à-fait désirable. Ce facteur est d'une importance ex- trême pour le fermier, en particulier dans les régions de culture du pois dans lesquelles les sarments et les feuil- les ne peuvent pas être vendue d'une manière profitable comme fourrage pour le bétail, ainsi que dans les régions dans lesquelles la laiterie est une industrie principale.
Une troisième considération importante dont il faut tenir compte dans le projet d'un plateau de coupe est que ce plateau soit suffisamment ouvert et non susceptible de s'obstruer pendant le fonctionnement de la machine, afin de permettre aux connes qui sont sensiblement exemptes de sarments et de feuilles de tomber librement à travers le plateau de coupe de telle manière que les cosses ne soient pas exposées à l'action de couteaux se succédant, ce qui augmenterait les possibilités de détérioration des cosses, En outre, il faut que le plateau de coupe soit suffisamment ouvert pour que les sarments et les feuilles quand ila ont été coupés jusqu'à un état de division relativement fine,
tombent ou soient chassés à travers et au-dessous du plateau pour le débarrasser aussi promptement que possible pour ex- poser la matière qui arrive ou la matière partiellement cou- pée, se déplaçant au-dessus du plateau de coupe, à l'action de coupage des éléments de coupage ou de tranchage.
Une autre considération importante dont il faut tenir compte dans le projet d'un plateau de coupe réside dans le fait que les cosses doivent être, de préférence, sensiblement dépouillées de sarments et de feuilles. Bien qu'il ne soit pas pratiquement possible d'enlever complète- ment dee cosses les sarments et les feuilles étant donné les limitations de plaça imposées par le fait qu'il est né. cessaire que la machine n'ait pas de dimensions exagérées
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ni un poids exagéré, il faut que la plupart des cosses soient raisonnablement exemptée de sarments et de fouillée.
Une autre considération importante réside dans le fait que les couteaux doivent être conçue pour fournir tout au moins une aide pour pousser la matière au-dessus du pla- teau de coupe; en outre, il faut que la matière à couper soit maintenue dans un état relativement lâche, sans forma- tion de nattes, pour que lea sarments soient exposée à l'ac- tion de tranchage des couteaux qui se succèdent*
La caractéristique la plus importante distinguant le plateau de coupe suivant l'invention de ceux qui ont été essayes précédemment réside peut-être dans le fait que les couteaux ou éléments tranchants se trouvent au-dessus du plan sur lequel est poussée la matière qui est en train d'ê- tre coupée.
la matière coupée tombe par conséquent par gra-
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vite au-dessous du niveau des éléments tranchants et l'on ainBiy\ évite d'une manière presque complète l'engorgement des 616- mente tranchante. Le plateau de coupe de cette application est sensiblement un plateau de coupe à auto-nettoyage et l'on n'a ou à procéder qu'il de petite arrêta de la machine, ou bien même, il n'a pas été nécessaire d'irriter la Chine pour des raisons de nettoyage.
t'un des bute de la présente invention est de fournir une machine pour couper des cessée de végétaux du type 4 cosses les tigeet les feuilles, machine dans la- quelle les couteaux mobiles ainsi que le Mécanisme pour Ion commander soient au-dessus et en dehors du trajet du dépla-
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cernent de la 11.Lat.1brt:! à :armente 10:.'a'luo Cette dernière tra- verse la machine de l'extrémité d'entrée jusqu'à l'extrémité de sortie de la machine.
Un autre but de l'invention est de fournir un
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grand nombre d'élé1!.ent,J tranchants, chacun de ces t3lëM.ent& tranchants pouvant être enlevé séparément sans qu l'on ait
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à déranger un autre élément tranchant et sans que l'on ait à déranger le mécanisme de commande pour lesdits éléments.
Les buts de l'invention sont de surmonter les problèmes définis ci-dessus, et en particulier, de conce- voir un plateau de coupe d'une manière telle qu'il soit son- siblement non susceptible de s'engorger et à auto-nettoyage, que les sarments et les feuilles soient dans un état de di- vision relativement fine, que les cosses soient sensiblement exemptes de sarments et de feuilles et que les détériorations de cosses soient réduites jusqu'au minimum inévitable.
L'autres buta et d'autres avantages de la présente invention seront mis en évidence dans la description ci-après à laquelle se rapportent les dessins annexés, sur lesquels : @ le La figure ,1 lest une vue, en élévation latérale, de la machine suivant l'invention, la figure 2 est une coupe horizontale faite sen- siblement suivant la ligne 2-2 de la figure 1 et vue sui- vant la direction indiquée par les flèches, la figure 3 est une vue en plan de la machine dont certaine.
parties ont été arrachées pour permettre d'il- lustrer les construotions, à différente niveaux de la machiné la figure 4 est une vue en perspective qui illus- tre l'action de coupage lorsque la matière se déplace en tra. vers du lit, de l'extrémité d'entrée de la matière jusqu'à l'extrémité 'de sortie de la machine.
le dispositif de coupe ou moyen pour couper h la façon de ciseaux, ou trancher les sarments et laisser les cos- ses intactes pour leur plus grande partie et sensiblement exemptes de sarments et de feuilles, comprend un châssis qui est désigné dans'son ensemble par le repère 11 et un grand nombre de couteaux tranchants 12 qui s'étendent dans le sens longitudinal et dans le sens transversal de la machine j un
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mécanisme de commande qui est désigné dans son ensemble par le repère 13, pour commander les couteaux ou éléments tran- chants { plusieurs éléments coupants fixes, s'étendant lon- gitudinalement et désignés dans leur ensemble,par le repère 14 ;
un plateau de coupe, désigné dans son ensemble par le repère 16, et un moyen transporteur, désigné dans son ensem- ble par le repère 17.
Le châssis principal 11 de la machine est consti- tué principalement par des éléments de structure du type à caisson et il comprend deux éléments de structure postérieurs 18, se trouvant sur les côtés opposée de la machine et deux éléments de structure antérieurs 19 placés sur les cotée op- posés de la machine. Les montants de structure antérieurs 19 et postérieurs 18 sont soudés à deux éléments de structure inférieurs 21 placés sur les cotés opposés de la machine. Le châssis comprend aussi plusieurs éléments de structure 22 qui s'étendent longitudinalement et qui forment tirants pour le châssis et servent de supports pour le mécanisme destiné à commander les éléments coupeurs ou éléments tranchants 12.
Les cotés opposée du châssis sont reliés entre eux par des éléments de structure transversaux 23 qui sont soudés aux montants 18 et 19 ainsi qu'aux éléments de structure 22 s'étendant longi- tudinalement.
La machine est commandée à partir d'une source d'é- nergie (non représentée) montée sur un véhicule automobile. La source d'énergie commande une chaîne 24 qui passe sur une roue à chaîne 26 de commande (figure 2). La roue à chaîne 26 de commande est fixée à un arbre 27. L'arbre 27 est monté dans des coussinets portés par des consoles 28 qui sont boulonnées ou fixées d'une autre manière à l'élément transversal posté- rieur 23 du châssis. A l'arbre 27, sont fixées rigidement plu- sieurs roues à chaîne 29, menées (figure 3). Le nombre de ces roues à chaîne correspond à la moitié du nombre des jeux de
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couteaux mobiles dont il est fait usage dans la machine, ainsi que cela sera expliqué plus loin d'une manière plue complète.
Chacun des éléments longitudinaux 22 porte le long de ses faces supérieures plusieurs consoles de support
32, ainsi que le montre la figure 1 (voir également la fi- gure 3). Les consoles de support 32 se trouvant sur deux éléments de structure 32 adjacents sont en ligne dans le sens transversal de la machine et elles portent des arbres 33 sur lesquels tournent des roues à chaîne 34 folles. A partir des éléments de structure 22 s'étendent vers le bas des consoles
36. Les consoles s'étendant vers le bas, sur des éléments de structure 22 voisins, sont en ligne dans le sens transversal de la machine et elles portent des arbres 37. Les arbres 37 sont munis de roues à chaîne 38, folles, qui peuvent tourner sur eux librement.
Sur la face inférieure des poutres creuses 22 sont montées plusieurs consoles 39 (figure 1) qui supportent plu- sieurs rouée à chaîne 41 fixées rigidement aux parties d'ar- bre de manivelles 42. Les arbres des manivelles 42 sont suppor- tés dans des paliers 43 qui sont séparables comme il est in- diqué en 44, les demi-paliers étant maintenus assemblés par des boulons 46. Les paliers sont suspendus aux poutres creu- ses 22 au moyen de boulons 47 (figure 2).
Une chaîne de commande 51 (figure 1) passe sur la poulie commandée 29, autour d'une partie des roues à chaînes folles 34 et 38 et sous les roues à chaîne '41. La direction du mouvement de la roue à chaîne 51 est telle que les roues à chaîne 41 et les manivelles 42 tournent dans le sens inverse du sens des aiguilles d'une montre, en observant la figure 1.
Les extrémités des manivelles 42 portent des coussinets 56 (figure 2) et des supports 57 de couteaux peuvent tourillon- ner sur les coussinets 56.
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A chacun des supports de couteaux est associé un bras de manivelle 58 qui comprend une pièce de queue 59 et une tige 61. Ces éléments sont articulés entre eux comme il est indiqué en 62 et articulés sur des consoles 64 comme il est indiqué en 53. On se rend compte d'après la construc- tion représentée que le trajet de mouvement des supports 57 de couteaux est un mouvement réglé conçu pour déplacer les couteaux 12 suivant un trajet désiré.
Chacun des supports 57 de couteaux supporte, dans cet exemple, quatre couteaux 66 dont les extrémités su- périeures sont enroulées, comme il est indiqué en 67, pour recevoir un axe de pivotement 68. Les branches d'un étrier 69 sont destinées à recevoir l'axe de pivotement ou boulon 68 sur lequel doit tourner la partie supérieure 67. Par con- séquent, ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, les cou- teaux sont libres de se déplacer latéralement.
Le mécanisme décrit ci-dessus est en fait une dou- ble manivelle qui est destinée à déplacer les couteaux sui- vant un trajet de mouvement préféré dans la direction indi- quée par la flèche "A" et suivant le trajet curviligne ou quelque peu elliptique qui est indiqué sur la figure 1. Les bords des couteaux faisant face vers l'aval de la machine sont
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muni$ de dents de scie qui sont destinées à accrocher lps/Bar- + avec ments et à les entraîner les couteaux de la manière qui sera décrite plus loin avec plus de détail. On se rend compte qu'une partie du mouvement des couteaux s'effectue de l'ar- rière de la machine vers l'avant et si on le désire les.borde des couteaux faisant face vers l'avant de la machine peuvent être eux aussi en forme de dents de scie.
Des consoles 81 sont supportées par les éléments de structure 22 aux extrémités opposées de la machine. 11 est prévu un certain nombre de ces consoles dans le sens transversal de la machine pour supporter des montants 82, cha-
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cun de ces montante étant fixé de manière appropriée à plu- sieurs éléments fixes 83 de couteaux ou éléments tranchants.
Les éléments tranchants fixes 83 s'étendent dans le sens longitudinal de la machine et ils ont une section droite qui est approximativement en forme d't1, les extrémités ou- vertes de l'U étant dirigée envers le bas. Les arêtes coupan- tes ou tranchantes des éléments tranchante fixes sont sépa- rées légèrement l'une de l'autre, ainsi que le montre la fi- gure 2, pour permettre aux éléments coupants mobiles ou cou- teaux 66 de passer vers le haut et vers le bas entre les arêtes tranchantes fixes 84. De préférence, l'élément cou- pant extérieur 83 fixe, de chaque côté de la machine, est monté sur une console 86 qui est munie de troue oblongs, de la manière représentée sous le repère 87, de sorte qu'on peut déplacer latéralement les consoles et les supports 88 pour les éléments coupants 83, de manière à régler le jeu.
Pendant le fonctionnement des couteaux ou éléments tranchants 66, la masse des sarments, des feuilles, des cos- ses et des tiges, fraîchement coupées de la surface du champ, est déplacée le long d'un plateau 16 qui comprend plusieurs éléments 91 espacés longitudinalement et ayant une section droite en forme de V, ainsi que le montre la figure 2, de ma- nière à fournir un espace 92 à travers lequel la matière cou- pée peut tomber. Par conséquent, quand l masse de matière est à l'état non coupé, les sarments, les feuilles et les cos- ses sont supportés sur les éléments s'étendant longitudinale- ment et poussés par les couteaux mobiles depuis l'extrémité d'entrée vers l'extrémité de sortie de la machine, ainsi qu'il est indiqué par la flèche "B".
Quand la masse de ma- tière a été suffisamment coupée, elle est libre de tomber à travers les espaces 92 sur le transporteur 17.
Chacun des éléments 91 s'étendant longitudinale- ment présente plusieurs couteaux ou racloirs 93 dont les
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arêtes faisant face à l'extrémité avant de la machine sont munies de dents de soie 94. Les éléments s'étendant longitu- dinalement, qui forment le plateau 16 sont supportée par des consoles 96 s'étendant transversalement et ayant une aile inclinée vers le haut et vers l'arrière de la machine, de sorte que les couteaux 66 se déplaçant vers l'extrémité de sortie de la machine arrivent jusqu'entre les extréaitéa des éléments 91 s'étendant longitudinalement,
comme il est indiqué sur la droite de la figure 1. Les racloirs ou cou- teaux 93 ont de préférence des longueurs qui vont en dimi- nuant progressivement et ils sont inclinés suivant un angle dont un côté s'étend vers l'extrémité de sortie de la machine, de sorte que les bords supérieurs desdits racloirs se trou- vent de préférence sensiblement au même niveau horizontale ainsi que le montre la figure 1.
La matière coupée de la surface des champs par une barre-faucille ou par un instrument équivalent est amenée par un touret tournant qui est désigné d'une manière générale par le repère 97 et qui a des dents ou battes 98. La matière est transportée par les dents sur une surface incurvée ou tablier 99, supporté d'une manière appropriée (non représen- tée) et contigu à l'avant de la machine.
Le tablier s'étend sur le bord antérieur duplateau 16 jusqu'à un point qui est désigné par le repère 101, et jusqu'à l'extrémité avant du transporteur qui est approximativement au-dessous de et' point, Par conséquent, la matière coupée s'écoule sur le transporteur et elle est emprisonnée par une chicane 102 qui s'étend dans le sens transversal de la machine et qui empêche la matière de tomber de l'extrémité avant du transporteur. Le transpor- teur s'étend sur toute la largeur de la machine et il est monté sur des rouleaux de commande 103 qui sont portés par de* supports 104. Le transporteur est commandé dans le sens indi-
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qué par la flèche "C" par une source d'énergie appropriée (non représentée).
Le but de la prolongation du tablier 99 sur le plateau 16 est de permettre que les roues avant eoients placées au voisinage de l'élément désigné par le repère 96 et d'abaisser ainsi le centre de gravité de la machine.
Après que la matière a été coupée, que les cosses sont sensiblement exemptes de sarments et de feuilles et que les sarments et les feuilles sont dans un état relativement divisé, le tout est déchargé du transporteur, ainsi qu'il est indiqué sur la droite de la figure 1 et il est fait usage, pour séparer des feuilles et des sarments les cosses instaotes avec les pois qu'elles renferment et qui sont ainsi protégés contre la poussière et les saletés, de moyens qui peuvent être analogues à ceux qui ont été montrés dans les brevets mention- nés ci-dessus.
Il est prévu une plaque de protection 107 en tôle qui est fixée, ainsi qu'il est indiqué en 108, aux montants 18 et 19 et qui s'étend sensiblement sur toute la longueur de la machine, suivant les côtés opposés de cette dernière, Les plaques de protection emprisonnent la masse de matière et la matière coupée à l'intérieur des limites de la machine, de sorte que la matière coupée tombe sur le transporteur pour être transportée vers l'extrémité de déchargement de la ma- chine .
Il est bien évident, d'après ce qui précède, qu'a- près que les plantes du type à cosses ont été enlevées du champ, elles sont amenées à la machine par le touret 97.Lors- qu'elle est amenée au tablier, la masse est ramassée lors du mouvement descendant des faces amont ou faces à crocs des couteaux et poussée le long du plateau de coupe. Les couteaux 66 sont actionnés à une vitesse telle qu'il est impossible de déterminer d'une manière précise ce qui se produit.
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Toutefois, des essais ont montré que les sarments cent tranchée un certain nombre de foie lorsqu'11. passent à tra- vers la machine et que jeu sarments et les fouillée se trou- vent divisés d'une manière relativement fine, En outre, pour la plue grande partie, les cosses, auxquelles sont at- tachés des sarments en très petite quantité, sont maintenue* intactes et lea poil qu'elles contiennent sont protégées con- tre la perte d'humidité et contre leur exposition aux intem- péries. les cosses, après avoir été séparées des sarments et des feuilles sont chargées dans un camion et transportées jus-
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qu'à la conserverie ou ellee sont ouvert.. par un moyen ap.
+au proprié et préparée pour la aise en boites pour la ré±r1gÓ- ration.
L'un des avantages caractéristiques du plateau de coupe suivant l'invention, ai on le compare aux plateaux de coupe représentés dans les breveta mentionnés ci-dessus, réside en ce que les éléments coupante principaux sont pla- ces au-dessus du plateau ou eont des éléments 91 s'étendant longitudinalement, de sorte que toute la matière coupée tend à tomber par gravité. Quand la matière a été coupée suffisam- ment, elle tombe sur le transporteur en passant à travers les espaces longitudinaux existant entre les barres 91.
La posi- tion des éléments principaux de coupe au-dessus du plateau implique en outre que toutes les pièces de commande et en fait toutes les pièces mécaniques, à l'exception du transpor- teur, sont placées au voisinage de la partie supérieure de la machine et bien au-dessus de l'espace de tranchage. Il est @ donc possible d'accéder à ces pièces sans difficulté en vue de leur graissage ou de leur réparation. Dans toute action de tranchage ou de déchirage sur une masse de matière végétale, il se produit inévitablement une libération de jus. Ces jus, dans la présente machine ne viennent pas en contact, dans une mesure Importante avec le mécanisme de commande.
Un autre
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avantage résultant de ce que les éléments coupants et le mé- canisme de manoeuvre de ces derniers se trouvent au-dessus du plateau réside dans le fait que le plateau se trouve à un faible niveau par rapport au sol et qu'il suffit par con- séquent d'une faible élévation pour faire passer les matières du niveau du sol au niveau du plateau.
Un autre fait important est qu'il est possible de remplacer individuellement les éléments tranchants mobiles 66 ou de les enlever individuellement en vue de leur affûtage, en enlevant les boulons 68 et cela sans déranger l'un quelcon- que des autres éléments tranchante et sana toucher au méca- nisme de commande. En outre, le dispositif de montage permet un déplacement latéral des couteaux mobiles, de sorte que ces derniers cherchent leur propre position par rapport aux arê- tes tranchantes fixes 84 des éléments 83 en forme d'U, s'éten- dant longitudinalement. Cette mise en place latérale des élé- ments coupants mobiles par rapport aux arêtes coupantes 84 est aidée par la forme en U des éléments 83 dans lesquels se déplacent les éléments coupants mobiles.
Chaque ensemble de coupage, comprenant huit barres coupeusee mobiles peut être enlevé dans sa totalité. Il suffit pour cela de le déboulon- ner du châssis principal et de désassembler la chaîne de com- mande pour cet ensemble.
Les manivelles 42 peuvent être réglées dans la po- sition la plus avantageuse l'une par rapport à l'autre à l'in- térieur d'intervalles de 60 par mise en place du boulonnage
46. On peut régler les jeux voisine de couteaux dans les po- sitions relatives les plus favorables l'un par rapport à l'au- tre en mettant en place les roues à chaîne quelque part le long de la chaîne à l'intérieur des limites correspondant aux points d'interférence de jeux voisine de couteaux dans le cycle de coupage. En général, le premier jeu de oouteaux ra- masserait la matière au voisinage de l'extrémité d'entrée du
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plateau et la débiterait en un point situé en aval.
Quand ce jeu de couteaux se déplace en revenant vers l'extrémité d'entrée de la machine, le jeu suivant de couteaux se déplace vers l'arrière pour ramasser la matière poussée en avant par le premier jeu de couteaux. Ces opérations et poursuivent jusqu'à ce que la matière eoit déchargée de la machine, Sur les dessins, on a représenté seulement un nombre limité de jeux de couteaux à la fois dans le sens transversal et dans le sens longitudinal de la machine.
Mais il est bien évident que l'on peut construire la machine avec les dimensions déni- rées pour augmenter le nombre des jeux de couteaux à la fois dans le sens longitudinal et dans le sens transversal de la machine et cela dans les limites imposées par Ion conditions à respecter pour le déplacement de la machine sur lee routes,
Sur la figure 5, on a essayé de montrer l'action qui doit probablement se produire pendant le fonctionnement de la machine mais, ainsi qu'on l'a indiqué précédemment, les couteaux fonctionnent à une vitesse tellement rapide qu'il est impossible de dire avec précision ce qui se passe.
Lors- que les couteaux se déplacent, les sarmente sont tirés rapide- ment à travers l'espace de coupage pendant une partie du mouve- ment et ils sont tirés vers le haut, vers les barres de cisail- lage à une autre phase de leur mouvement. Pendant ce tirage ra- pide, certaines des cosses sont enlevé.. par les sarments qui sont tirés en travers des doigta raoleura 93 et cette action est représentée sur la gauche de la figure 4. lors du mouve- ment vers le haut des couteaux mobiles, les sarments sont tran- chée lorsqu'ils sont tirés vers le haut entre les borda tran- chants 84 des barres de cisaillement 83.
Cette action est il- lustrée sur la droite de la figure 4. Le mouvement courbe de$ couteaux vers l'arrière (mouvement vers l'extrémité d'entrée du plateau) dont une partie peut tire vue sur la figure 1, tend à débarrasser les dents ou encoches 76 des fragmente de
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sarments. Un cisaillage véritable n'est pas nécessairement maintenu aux borde tranchante 84 des barrée de cisaillages L'action peut être une action d'arrachage laissant les sar- ments de côte et une telle action ne charge pas les encoches de fragments de sarmente.
En outre, il n'apparaît pas que des fragmente de sarments soient déposés sur les doigts racleurs 93, peut être en raison de l'inclinaison de ces doigts vers l'arrière, mais plue probablement parce que la maous de ma- tière est tirée au delà de cee doigts et tend à débarrasser les racleurs 93 de tous fragmente de sarment@ qui peuvent être saisie.
Il y a lieu de remarquer que les extrémités des couteaux plongent au-dessous des barres porte-sarmenta ou plateau 16 à l'extrémité aval de la machine. A ce point, il y a très peu de cosses qui soient laissées, étant donné que la plupart d'entre elles sont tombées au-dessous du plateau et venues sur le transporteur et que cette plongée des cou- teaux au-dessous du plateau tend à exercer une action posi- tive de coupage sur les sarments et sur les feuilles, qui semble en outre diminuer l'engorgement du plateau.
Il y a lieu de remarquer en outre que les extrémi- tés des çouteaux 66 se déplacent suivant un trajet quelque peu ovale ou elliptique. Ce trajet est assez plat à sa partie su- périeure et il est incurvé à sa partie intérieure et le mou- vement de l'avant à l'arrière est sensiblement plue grand que le mouvement vers le haut et vers le bas de sorte que les tra- jets correspondant aux mouvements de jeux voisins de couteaux se recouvrent l'un l'autre dans la même rangée longitudinale, En outre, lors de la course de retour, les couteaux reculent en s'éloignant de la matière et la matière coupée tend à tom- ber par gravité sur le plateau. L'action est une action d'auto- nettoyage mutuel entre les couteaux tranchants mobiles et les barres coupeuses.
Par conséquent, il n'y a aucun emplacement
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sur le plateau où la matière se loge et ne soit pas ramassée par les couteaux, tranchée lorsque la matière est tirée vers le haut et amenée en contact avec les bords de oisaillage 84 et les racloirs 93 et poussée vers l'extrémité de sortit de la machine,
Sur les dessins, on a représenté seulement quel- ques sarments, feuilles et cosses pour illustrer l'action que l'on suppose. Mais dans la pratique, c'est toute une masse de matière qui passe à travers la machine à chaque instant.
Naturellement, l'invention ne doit pas être consi- dérée comme limitée au mode de représentation décrit et re- présenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple non limita- tif et qui est susceptible de recevoir diverses variantes rentrant dans le cadre et l'esprit de l'invention.