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*? Cédé de la préparation de formée soûlées par pression, supports plans pour sa mise en oeuvre et forcée moulécs conformée à celles obtenues$
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L'invention a pour objet un procédé pour la fabrication
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de formes moulées par pression, telles que le$ plaques d'aggloa6- rés munies d'une couche de surface en un matériau différent que la forma moulée proprement dite,
Il est connu que les formes moulées, telles que les plaques à surfaces pianos ou courbes, par exemple les agglomérés, les
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plaquas en fibres durcies, les plaques instnorisartea ou isolen- les de la chaleur, les plaquesd'emballage,le contreplaqué,
les plaques d'ébénisterie, etc.... sont fabriquées par pression.
Dans tous lea cas, le matériau de support, composé de copeaux
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do bois, de fibres fit) cellulose, ou bien dans le cas des contrepj aqués ou des plaques d'ébénisterie, de couches de boitez est muni de liants et est traité par pression ou sous l'action da la chaleur ou par les deux à la fois, pour obtenir des pièces moulées de la résistance mécanique cherchée.
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La préparation entièrement automatique dos plaques d'ag3o cérés se fait ainsi t les copeaux de bois munis d'un liant sont versés par secousses dans un moule des dimensions voulues et ensuite, après quelques autres étapes de traitement, comme la préconprassion, le refroidissement, etc..., ils sont terminée
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dans une presse à 2ta&e sous une pression d'environ 13kg/c)n<3 ot à une température d'environ 16000
Il est par ailleurs connu, dans une autre étape de traitement de recouvrir ces formes moulées sur un ou deux cotés pour obtenir une meilleure présentation optiquo ou pour l'obtention d'une résistance mécanique accrue* Ces revêtements supplémentaires sont
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réalisés de diverses manières.
Par exemple, il est connu de coller des feuilles sous l'influence de la pression, sous l'action de la température ou sous ces deux actions combinées. Ces
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feuilles peuvent, do loua coté, être préparées d'après ditt6%'8D.t. procédas OOW1UI! par exemple par Imprégnation de couches de papier
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avec des résines mélamine. Mais le revêtement supplémentaire peut aussi être obtenu par imprégnation de la forme moulée avec un matériau d'enrobage liquide qui se durcit sous l'influença de la pression ou de la chaleur. En outre,on peut déposer les substances' d'enrobage, comme les laques, etc...
avec un pinceau, un pistolet à peinture, un rouleau ou bien par un procédé d'immersion et durcir avec ou sans action de la température.
L'invention concerne un procédé de préparation de formes moulées par pression, telles que plaques d'agglomérés, munies d'une couche superficielle composée d'un matériau autre que celui de la forme moulée proprement dite, procédé caractérisé par ce qu'on prépare la couche superficielle en même temps que la forme moulée,par pression.
De cette façon, la pièce moulée voulue, recouverte sur un ou deux côtés, est préparée en une opération, sant énergie ni. perte de temps supplémentaires.
Un mode de réalisation du procédé de l'invention consiste à introduire le matériau de surface à une épaisseur de couche désirée dans un moule à pression connu, de déposer ensuite le matériau de la forme moulée proprement dite, comme par exemple les copeaux de bois munis d'un liant puis de mouler ensemble les deux matériaux.
Comme le fond des moules à pression ne possède souvent pas les caractéristiques superficielles désirées, une autre caracté- ristique de l'invention consiste à introduire une feuille métallique recouvrant le fond du moule à pression ; le cas échéant, cette feuille métallique est polie, nopée, compressée ou traitée, de autre toute manière sur le coté tourné vers la couche superficielle..
Si l'on emploie uno feuille d'acier très polie, la surface de la couche superficielle liée à la forme moulée sera particulièrement brillante, tandis que la surface profilée de la feuille d'acier correspondante introduite agira sur la couche superficielle de la
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forme moulée. Dans le cas d'une feuille d'acier imprimée, apparat- tra une impression correspondante sur la surface, impression qui peut être aussi colorée.
Comme matériau de surface, on peut employer conformément l'invention, une matière synthétique prégélifiée qui doit posséder la propriété de devenir fluide sous pression. La matière synthéti- que prégélitiée peut être constituée d'un matériau polyester pigmenté,-coloré ou clair. Le temps de prise en masse peut être court ou long, suivant les désirs. La résistance propre de la Matière synthétique prégélifiée doit être telle que le matériau de la forme moulée proprement dite, comme par exemple les copeaux de bois, ne pénètre pas dans le revêtement quand le matériau de la forme Moulée est secoué dans le moule.
Four obtenir la fluidité nécessaire pour l'opération de pression, le revêtement est constitué,de façon connue, de composants thermoplastiques.
A la place de la matière synthétique prégélifiée, on peut aussi employer, le cas échéant, d'après le procédé selon l'invention, une feuille polycouche de matières synthétiques, qui doit être fluide, pendant la compression comme la prégelée. De telles feuillespréparées à partir de polyesters qui ne contiennent pas de styrène, mais un peroxyde, possèdent un temps de prise en masse de plusieurs mois, si bien que les fouilles peuvent être stockées dans cet intervalle de temps.
Une autre caractéristique de l'invention consiste à employer comme couche superficielle, un support absorbant imprégné de matières synthétiques liquides thermodurcissables et mécaniquement stables vis-à-vis des copeaux de la matière première de la forme moulée proprement dite. De cette manière, on évite dans chaque cas, que les copeaux de bois ou analogues da la forme moulée proprement dite ne pénètrent jusqu'à la face externe de la couche superficielle et la rendant d'aspect désagréable.
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L'invention concerne donc également un support plan pour la mine en oeuvre du procédé caractérisé par un papier présentant
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un poids d'au moins 8Os/a2 et de préférence de 13Qg/m2.
L'invention concerne un autre support plan pour la mise en oeuvre du procédé caractérisé par un tissu en fibres de verra, libres minérales, fibres d'amiante, fibres synthétiques à base de polyamides ou fibres synthétiques à base de polyesters ou de
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polycarbonates*
L'invention concerne de même, à titre de produits industriels nouveaux, des formes moulées à revêtement de surface conforme
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i1 celles obtenues par len procédas précédents ou procédés similaires.
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Le support plan imprégné de matière synthétique est consti- tué, selon l'invention, de papier d'un poids d'au moins 8Oe;lm2 et de préférence 130g/m2 ; cependant, les matériaux tels que tissus épais de fibres de verre, fibres minérales, fibres d'amiante, fibres artificielles à base de polyamides, fibres
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artificielles à base de polyesters ou polycarbom.tes conviennent très bien pour le revêtements
Il est utile d'imprégner le revêtement d'une matière synthé- liquide
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tiqu.7thermoduro1ssable de prise en masse lente, comme par exemple, les polyesters, les résines époxy "thaxyliue", avec éventuellement emploi simultané de résine J aélaminesou de résine* phénoliques avec expulsion de l'air.
Pour cela le matériau synthétique est préparé de telle façon que son durcissement
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commence seulement à la température de 74180 a de préférence 80-150t.
Une autre caractéristique du pn 3édé selon l'invention, consiste àintroduire entre le matériau superficiel, qui peut être constitué d'une matière synthétique prégélifiée, de (feuilles en matières synthétiques ou d'un support imprégné de matière synthétique, et le matériau de la forme moulée proprement dite,
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dos fibres, par exemple, sour feras de tissu de fibres de verre, et ensuite à comprimer tous ces matériaux ensemble. De cette façon, une résistance à la traction et une résistance à la déformation élevées sont atteintes selon l'orientation de la libre.
En liaison avec la prégelée ou la feuille en matière synthétique, le tissu introduit Dort, en outre, de barrière contre la pénétra- tion des copeaux de bois ou analogues dans la couche superficielle*
Si l'on doit préparer dea formée mouléos ayant une surface améliorée de chaque cote, on dépose conformément à l'invention, une seconde couche superficielle sur le matériau du corps moulé proprement dit et on la comprime avec la première couche super!1- cielle, le matériau du corps proprement dit ainsi que, le cas échéant, les fibres introduites
Dans la préparation de formes moulées recouvertes des deux cotés, on peut, conformément à l'invention,
procéder en deux étapes pourvu qu'il s'agisse pour le matériau du corps moulé proprement dit d'un matériau qui subisse une forte réduction de volume par compression, comme c'est par exemple, le cas des copeaux de bois dans les plaques en copeaux. Ensuite, on procède ainsi : la seconde couche superficielle est introduite après la compression préalable habituelle et ensuite elle est comprimée avec la première couche superficielle et la matériau de la forme moulée proprement dite pour l'obtention du produit finale La compression préalable du matériau du corps moulé proprement dit secoué dans le moule présente l'avantage de pouvoir introduire plus aisément la prégelée, les feuilles de matière synthétique ou le support imprégné avec la matière synthétique, car il se présente dès maintenant une surface relativement unie.
Dans le cas d'emploi d'un support imprégné de matière synthétique, le matériau du corps moule proprement dit est posé sur le revêtement encore humide. Si l'on emploie un support imprégné de matière synthétique comme second*
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couche superficielle celui-ci est également introduit encore humide.
Comme les procédés connus pour la préparation de plaques en copeaux ou analogues, le procédé conforme à l'invention est réalisé à température élevée, les températures se situent entre 70 et 180 C, de préférence entre 80 et 150 0. Dans l'emploi d'une matière synthétique prégélifiée durcissable à froid, on peut aussi comprimer à la température ambiante* Dans ce cas, le liant de la forme moulée proprement dite, par exemple pour les copeaux de bois dans les plaques en copeaux, devrait naturellement être également durcissable à froid. Les pressions de travail se situent entre 4 et 20 kg/cm2, de préférence entre 6 et 12 kg/cm2.
Quelques modèles de réalisation du procédé selon l'invention sont illustrés par les dessins.
Sur la fig. 1, le moule connu en soi est désigné par 1. Sur le fond de ou dernier est disposé le matériau pour la couche superfi- cielle sous forme d'une matière synthétique prégélifiée 2.
Au-dessus se trouve le matériau $ du corps moulé proprement dit qui est introduit dans le moule 1 par secousses* sur
Dans la fig. 2, se trouve/le fond du .moule 1 une tôle d'acier
4, sur la surface 6 de laquelle repose une feuille en matière synthétique 5. Au-dessus se trouva de nouveau le matériau du corps moulé proprement dit 3.
Dans la figure 3, la support plan 8, imprégné de matière synthétique, est introduit dans la moule 1. Au-dengue se trouve le matériau du corps moulé proprement dit:*
Dans la fig. 4, le matériau superficiel sous la forme d'une prégelée selon la fig. 1 est disposé sur la feuille d'acier 4.
Au-dessus se trouve un tissu do fibre de verre 7 qui sert à augmenter la résistance. La prégelée 2, le tissu en fibre de verre 7, ainsi que le matériau du corps moulé proprement dit 3 sont ici . aussi comprimés ensemble pour obtenir 'la forme moulée finale.
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Les figures 5 et 6 montrent la préparation d'une forme moulée recouverts des deux cotés. D'après la fige 5, la feuille d'acier 4 est d'abord introduite dans le moule 1. Ensuite, y prend place la matière synthétique prégélifiée 2, puis, d'une manière connue déjà, le matériau 3 du corps moulé proprement dit est introduit et secoué dans le moule 1. Ensuite la prégelée 2 pour la seconde couche superficielle est introduite et enfin une seconde feuille d'acier 4', Le tout est comprimé pour obtenir le produit final.
Pour l'obtention d'une ueconde couche superficielle particu- lièrement régulière, on peut aussi munir, dans une étape préliminaire, la feuille d'acier 4' du revêtement 2' . Ensuite la fouille d'acier 4' est introduite simultanément avec le revêtement 2' sur le matériau 3 de la forme moulée proprement dite* Le tout est comprimé de nouveau pour obtenir le produit finale
Dans la fige 6 est indiqué un procédé de compression en demi étapes dans lequel après introduction de la feuille d'acier 4 daim le.
moule 1, introduction du revêtement 2 sur la feuille d'acier et introduction et tassement par secousses du matériau 3 du corps moulé proprement dit d'une manière connue en elle-même, une compres- sion préalable est réalisée, La figure 6 montre l'état après la compression préalable.Correspondant au procédé en un seul stade, comme il est montré dans la figure 5, on dispose maintenant le revêtement 2' de la seconde couchesuperficielle sur le matériau précomprimé 3 ainsi que la feuille d'acier 4' comme clôture ;
ensuite on effectue l'opération de compression définitive dans laquelle prend naissance une forme moulée recouverte de chaque côté Pour l'obtention d'une seconde couche superficielle particulièrement régulière, on peut aunai, comme cela se conçoit, introduire ensem- ble la fouille d'acier 4' et la matière synthétique 2* sur le matériau 3.
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On conçoit; de même que les dispositions des figuras 4 à 6 peuvent aussi être réalisées avec des feuilles 5 selon la fig. 2 ou bien de supporta plana 8 imprégnas de matière synthétique selon la figure 3.
EXEMPLE DE REALISATION
1.- Sur une feuille de laiton chromé se trouvant au tond d'un moule est disposé un polyester prégélifté. Ensuite, on déposa un tissu en fibres de \ erre et sur celui-ci on verse par secousses les copeaux de bois munis d'un liant* Enfin, le tout cet comprimé ; à une température de 100 0 et sous une pression de 4kg/cm2.
2.- Sur la feuille à presser se trouvant au fond du moule, on dépose un support plan en papier imprégné de polyester. Sur le support encore humide, on dépose les copeaux de bois munis d'un liant et l'ensemble, constitué de la feuille du support et du gâteau de copeaux, est traité à uns température de 110*0 et sous une pression de 6 kg/cm2.
3,- Sur le coté supérieur d'une unité composée d'une feuille, d'un tissu dense, de fibres polyamides et de copeaux de bois sont déposés après une compression préalable, un second support plan de fibres polyamide et une seconde feuille à presser. \Sur la totalité, on exerce à une température de 120 C, une pression de 7 kg/cm2.
Il est bien évident que l'invention n'est pas limité. aux exemples de-réalisation ci-dessus décrits et représentés. On pourra, au besoin, recourrir à d'autres modes et à d'autres formes de réalisation, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.