BE597283A

BE597283A -

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Publication number: BE597283A
Authority: BE
Priority date: 1959-11-21
Also published as: DE1154066B; US3211580A; CH374627A; NL132879C; FR1279517A; NL258187A; DE1419439A1; GB933730A; CH1243560A4

Description


  Werner LANGMANN, Wolfgang LEHMANN, Walter WUNDER et

  
Oskar GLENZ .

  
de traitement de matières à l'aide de silicones; le procédé consiste à traiter les matières non seulement à l'aide de silicones mais à l'aide de produits réactionnels que l'on a obtenus en faisant agir des résines d'époxyde sur des diamines et/ou polyamines. 

  
Pour conduire le procédé suivant l'invention,

  
on peut commencer par traiter les matières par les produits réactionnels et ensuite seulement les traiter par les silicones; mais on peut aussi appliquer simultanément les produits réactionnels et les silicones.

  
De préférence, on applique les produits réactionnels sous forme de solutions ou émulsions dans l'eau ou dans des liquides organiques. On peut également utiliser les silicones sous forme de solutions ou émul. sions dans l'eau ou dans des liquides organiques, mais on peut aussi les utiliser telles quelles. Le rapport quantitatif entre les produits réactionnels et les

  
 <EMI ID=1.1> 

  
cilement déterminer les proportions appropriées par

  
des essais préalables; en général, le rapport approprié sera d'environ 1:1.

  
Les produits réactionnels peuvent être préparés de diverses façons. Des produits qui conviennent particulièrement sont ceux que l'on obtient en faisant agir des résines d'époxyde - par exemple le produit donné par la réaction de 1 mole de 2,2-bis-(4-hydroxyphényl)propane et 2 moles d'épichlorhydrine - sur des diamines et/ou polyamines contenant au moins deux atomes d'hydrogène réactifs- par exemple sur l'éthylènediamine, la tétraméthylènediamine, la diéthylènetriamine, la triéthylènetétramine, la tétraéthylène pentamine, la

  
 <EMI ID=2.1> 

  
amine et la pipérazine - en proportions telles qu'il y ait 1 à 3 groupes époxyde pour chaque atome d'hydrogène réactif de l'amine; un procédé de préparation de produits de ce genre est décrit dans la demande de brevet français déposée par la demanderesse le 10 novembre 1960 pour :

  
" Solutions ou dispersions stables de produits de

  
" polyaddition basiques .

  
Les produits réactionnels sont appliqués de préférence sous la forme de sels d'acides organiques très volatils, en solution aqueuse.

  
Les silicones envisagées sont des alkylhydropolysiloxanes et des dialkylpolysiloxanes comme ceux qui sont décrits par exemple dans Rochow, "Chemistry of the Silicones", (La chimie des silicones ), 2ème édition 1951, et dans le brevet allemand n[deg.] 925 225 du
30 septembre 1950. Lorsqu'on introduit des dialkyl-

  
 <EMI ID=3.1> 

  
polysiloxanes, il est recommandé accélérer le durcissèment des silicones en appliquant les catalyseurs usuels tels que des composés du zinc ou du titane.

  
Le traitement suivant l'invention comporte un séchage à 1000 sous la pression normale ou un séchage sous pression réduite à température d'autant plus basse. Eventuellement, on peut encore effectuer ensuite un traitement thermique à 120-140[deg.].

  
Grâce à la présente invention, on arrive à fixer de façon remarquable les silicones sur des matières de la nature la plus diverse, par exemple sur des filaments, des tissus, du cuir, du papier ou des feuilles de provenance naturelle ou synthétique. Ainsi par exemple, des imprégnations de silicone sur des matières textiles présentent une stabilité surprenante vis-à-vis de lavages répétés et du frottement.

  
Une forme de réalisation particulière de la présente invention consiste à appliquer, en supplément, des substances qui ont une réaction pratiquement neutre

  
en solution aqueuse à la température ambiante mais qui ont la propriété de former, à chaud, des produits à réaction alcaline. On citera comme exemples les sels alcalins de l'acide trichloracétique et surtout les sels de bases fortes et d'acides organiques volatils à chaud, par exemple l'acétate d'ammonium, l'acétate de morpholine et l'acétate de zinc.

  
On utilise de préférence ces substances en solution aqueuse conjointement avec les produits réactionnels donnés par l'action de résines d'époxyde sur des diamines et/ou polyamines. Les proportions avantageuses sont faciles à déterminer par ces essais préalables; en général, il s'agit de quantités de 0,5-2g par litre de solution aqueuse des produits réactionnels. On arrive ainsi à favoriser encore davantage la fixation des silicones sur les matières.

  
Dans les exemples suivants, les parties sont des parties en poids. 

  
EXEMPLE 1

  
On foularde un tissu de coton dans un bain

  
aqueux qui contient, par litre, 75g de l'émulsion aqueuse de silicone décrite ci-après et 20g de l'acétate du produit réactionnel décrit ci-après. On essore le tissu jusqu'à ce que son accroissement de poids à l'état humide soit de

  
 <EMI ID=4.1> 

  
obtenu sur le tissu est excellent et résiste remarquablement au lavage.

  
L'émulsion aqueuse de silicone utilisée contient, sur 100 parties, 25 parties d'un mélange qui comprend, à parties égales, un diméthylpolysiloxane à groupes terminaux hydroxyle d'une viscosité de 18 000 centistokes à 20[deg.] et un méthylhydropolysiloxane d'une viscosité de 15 centistokes à
20[deg.]. Pour former l'émulsion aqueuse, on a utilisé comme émulsifiant un éther alkylarylique de polyglycol que l'on a obtenu en faisant agir 350 parties d'oxyde d'éthylène sur
220 parties du produit réactionnel donné par 50 parties de phénol et 170 parties de p-méthylstyrène, suivant le procédé du brevet français n[deg.] 1 190 021 du 25 octobre 1957 .

  
Pour obtenir le produit réactionnel utilisé ici

  
 <EMI ID=5.1> 

  
d'une résine d'époxyde préparée à partir de 2,2-bis-(4-hydroxyphényl)-propane et d'épichlorhydrine et qui a un équivalent d'époxyde de 208, d'autre part 17,4 parties de bis-
(gamma-aminopropyl)-méthylamine. 

  
Si à la place d'un tissu de coton on traite de la façon indiquée un tissu de fibres de polyamide ou de polyester, l'effet d'hydrofugation obtenu est également excellent et résiste remarquablement au lavage.

  
Aux tableaux I et II ci-après, on indique les effets d'hydrofugation obtenus suivant le procédé de l'exemple 1 sur des tissus de coton et de polyacrylonitrile, comparés aux effets obtenus lorsqu'on applique des silicones conjointement avec des polyalkylènepolyamines suivant un procédé connu.

  
Par litre de bain, en plus des 75g de l'émulsion de silicone indiquée à l'exemple 1, on utilise respectivement 20g de l'acétate du produit réactionnel indiqué à cet exemple et 20g de l'acétate de la polyéthylènepolyamine utilisée à titre de comparaison.

  
On détermine l'effet d'hydrofugation dans un

  
 <EMI ID=6.1>  

TABLEAU I

  

 <EMI ID=7.1> 

TABLEAU II

  

 <EMI ID=8.1> 

Exemple 2

  
On suit le procédé décrit à l'exemple 1, mais à la place de l'émulsion aqueuse de silicone indiquée, on utilise une émulsion aqueuse de silicone qui contient, sur'
100 parties, 24 parties d'un diméthylpolysiloxane à groupes terminaux hydroxyle d'une viscosité -de 18 000 centistokes

  
 <EMI ID=9.1> 

  
viscosité de 15 centistokes à 20[deg.].

  
L'effet d'hydrofugation obtenu sur le tissu est également excellent et résiste remarquablement au lavage.

Exemple 3

  
On procède comme indiqué à l'exemple 1, mais à la place de l'acétate du produit réactionnel indiqué, on utilise l'acétate d'un produit que l'on a préparé en faisant

  
agir 100 parties de la résine d'époxyde indiquée à l'exemple 1 sur 10,5 parties de bis-(gamma-aminopropyl)méthylamine, et qui se présente sous la forme d'une dispersion aqueuse à 15%. On obtient également sur le tissu traité un excellent effet d'hydrofugation qui résiste au lavage.

Exemple 4

  
On traite un tissu de fibres de polyacrylonitrile, pendant 30 minutes à 45", avec un rapport de bain de 1:20, dans un bain aqueux qui contient, par litre 5 g de l'émulsion aqueuse de silicone indiquée à l'exemple 1 et 0,5 g de l'acétate du produit réactionnel indiqué à cet exemple. Ensuite, on sèche le tissu à 90[deg.]. L'effet d'hydrofugation obtenu sur le tissu est excellent et résiste remarquablement au lavage au savon.

Exemple 5

  
On foularde un tissu de coton dans un bain aqueux contenant, par litre, 50 g de l'acétate d'un produit réactionnel que l'on a préparé en faisant agir 100 parties de la résine d'époxyde indiquée à l'exemple 1 sur 12,4 parties de diéthylènetriamine. On essore le tissu jusqu'à ce que

  
 <EMI ID=10.1> 

  
ensuite on le sèche à 100[deg.]. Puis on foularde encore le tissu dans un bain qui contient, par litre, 75 g de l'émulsion de silicone indiquée à l'exemple 1 et on sèche à nouveau à 100[deg.]. L'effet d'hydrofugation obtenu sur le tissu est également excellent et résiste remarquablement au lavage. 

Exemple 6

  
On foularde un tissu de coton dans un bain aqueux qui contient, par litre, 75 g de l'émulsion aqueuse de silicone indiquée à l'exemple 1 et 20 g de l'acétate du produit réactionnel indiqué à l'exemple 1, mais en outre 1,5 g d'acétate de zinc. Ensuite, on essore le tissu jusqu'à

  
ce que l'accroissement de poids à l'état humide soit de

  
 <EMI ID=11.1> 

  
Après 10 minutes d'arrosage à l'appareil Bundesmann,

  
 <EMI ID=12.1> 

  
poids de la matière et un effet de perlage de 10 minutes.

Exemple 7

  
On traite un tissu de polyacrylpnitrile suivant les indications de l'exemple 6 mais avec cette différence que le bain aqueux contient, au lieu d'acétate de zinc,

  
2 g de trichloracétate de sodium par litre.

  
Dans un arrosage de 10 minutes à l'appareil Bundesmann, le tissu présente alors une absorption d'eau de

  
 <EMI ID=13.1> 

  
minutes.

  
Si à la place du trichloracétate de sodium on utilise la même quantité d'acétate d'ammonium ou d'acétate de morpholine, on obtient également, dans l'arrosage du tissu traité, d'excellentes valeurs de l'effet d'hydrofugation et de l'effet de perlage.

Claims

RESUME

L'invention a pour objet :

I - Un procédé de traitement de matières à

l'aide de silicones caractérisé par les points suivants, considérésisolément ou en combinaison :

1[deg.]) on traite les matières, non seulement à l'aide de silicones, mais à l'aide de produits réactionnels

que l'on a obtenus en faisant agir des résines d'époxyde sur des diamines et/ou polyamines ;

2[deg.]) on applique en outre des substances qui ont une réaction pratiquement neutre en solution aqueuse à la température ambiante mais qui peuvent former à chaud des produits à réaction alcaline.

II - Les matières traitées suivant le procédé cidessus.