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De multiples raisons, notamment les besoins croissants des centrales: thermiques, provoquent une consommation toujours accrue du combustible 'en gratin", c'est-à-dire d'un calibre inférieur à 30 m/m. Les propriétaires des appareils de chauffage domestique sont, par conséquent, de plus en plus obligés de choi- sir entre le "gros" et les agglomérés. Le "gros" présente pour le consommateur, entre autres inoovénients, celui de ne pas pouvoir être utilisé dans les appareils domestiques en continu. Ainsi, malgré les qualités thermiques indéniables du "gros", le consommateur lui préfère les agglomérés. Ces derniers sont, évidemment, d'un maniement plus commode, mais ils présentent de graves inconvénients dûs à la présence des brais utilisés comme matières agglomérantes.
En effet, lorsque la combustion ne se fait pas d'une façon complète, les goudrons entraînés par le courant des gaz chauds ont tendance à se déposer sur les parois des cheminées en les encrassant et en laissant subsister le risque latent d'un feu de cheminée.
L'utilisation des agglomérés, ainsi que d'autres combustibles flambants, néces- site donc l'emploi d'appareils de chauffage assurant une combustion aussi complè- te que possible des produits volatils y contenus.
L'appareil de chauffage faisant l'objet de la présente invention est conçu de manière à assurer la combustion parfaite de tous les combustibles houil- leux dont la combustion comporte un dégagement abondant de matières volatiles.
En plus de ces qualités précieuses au point de vue thermique proprement dit, cet appareil est caractérisé par la simplicité de sa construction et sa robustésse.
L'appareil est constitué essentiellement par les parties suivantes un bloc foyer posé sur un socle, un étage comportant un cône de distillation et un récupérateur, montés sur le bloc foyer et une trémie de chargement. Ces élé- ments sont maintenus assemblés par des tirants latéraux. La combustion, aussi complète que possible des combustibles, est assurée par le reglage précis et facile de l'air secondaire.
Une des particularités de l'appareil consiste en la présenée d'un canal de balayage destiné à diriger, vers le foyer une partie des gaz résultant de la "pré-combustion" des combustibles emmagasinés dans la trémie, d'éviter une pression dans celle-ci et de les évacuer vers le bas du foyer où ils sont brûlés.
D'autres avantages et particularités de l'appareil selon l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et qui a été faite à titre purèment indicatif et nullement limitatif.
Le texte se réfère au dessin annexé qui représente une coupe latérale de l'appareil.
L'appareil comporte essentiellement un bloc-foyer 1 un 'étage" de distillation et de récupération 2 et une trémie 3 Le bloc-foyer 1 repose sur un socle 4, en fonte. Tous ces éléments sont solidarisés entre eux au moyen de deux tirants latéraux 5. Ces tirants sont extérieurs au bloc-foyer 1 et passent dans l'espace libre 32, subsistant entre le cône de distillation et le récupé- rateur. Leurs extrémités filetées inférieures sont ancrées dans la boîte 4 au moy- en d'écrous. Leurs extrémités supérieures, également filetées et garnies d'écrous sont munies de clampes 5a serrées par des écrous 5b et qui exercent une pression sur les bordes supérieurs du cône de distillation et du récupérateur.
Le serrage des boulons 5b permet ainsi de régler, de manière,voulue, la cohérence des élé- ments sus-mentionnés.
Le bloc-foyer 1 est constitué par deux flasques latéraux 6, d'une pla- que de fond 7 et disposé en face de cette dernière, un cadre 8 sur lequel est fixée une porte 9. Ces quatre pièces sont assemblées par des oreilles et des 7 boulons non représentés. La plaque de fond présente une ouverture 10, sur les bords de laquelle s'emboîte un papillon de réglage d'air primaire 11 Au ras des bords supérieurs de'la plaque de fond 7 et des extrémités adjacentes des flasques 6 est fixée, solidaire de ces éléments, une console coupe-feu 12, qui fait corps avec les barreaux inclinés 13 constituant la partie arrière de la
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grille fixe. A cette partie arrière fixe correspond une partie fixe avant 14 montée coulissante entre les flasques latéraux et le cadre 8 de la porte avant.
Au-dessous de ces grilles est montée une grille de décendrage à renversement.
Cette grille est constituée par deux séries symétriques d'éléments 15 conformés de manière, qu'en position normale, leurs parties intérieures 16 forment le fond de la grille fixe 13-14, tandis que leurs parties extérieures 17 équilibrent la partie chargée de la grille. Chaque série d'éléments est montée serrée sur un axe 18.
Les extrémités de ces deux axes sont réunies par un engrenage commandé par une manivelle disposée à l'extérieur du foyer. Lorsqu'on fait basculer les parties intérieures 16 de la grille vers le bas, la grille s'ouvre et, tandis que les cendres et les scories tombent, vers le fond 19 du foyer formant cen- drier, les parties 17 des éléments 15 traversent les interstices entre les bar- reaux 13 et 14 de la grille fixe et agissent en-nauteaux de décendrage en ache- vant ainsi le nettoyage de la grille.
L'équipement du foyer est complété par deux plaques en'fonte dont une horizontale 20 est fixée sur la face intérieure de la barre transversale supé- rieure 8a du cadre 8, tandis qu'une autre plaque 23 est inclinée de manière que son bord supérieur fasse corps avec le bord supérieur intérieur de la barre 8a tandis que son bord inférieur adhère au bord libre de la plaque 20. De cette ma- nière, la barre 8a forme, avec les plaques 20 et 23, un compartiment qui complète la séparation entre le foyer et la partie supérieure du calorifère constituée, lors du fonctionnement de l'appareil, par le combustible entassé sur la grille.
L'introduction et la circulation de l'air secondaire sont assurées par les dispositifs suivants :
L'air secondaire est introduit soit par une série d'ouvertures 21 pré- vues dans la plaque 20 et pouvant être obturées par un élément coulissant 22, soit par une série d'ouvertures 25a pratiquées dans la pièce 8a et pouvant être obturées par le coulissant 25. L'air secondaire débouche ensuite par une série d'orifices 24 prévus dans la plaque 23; dans la partie de l'appareil référencée
29 et désignée par la suite comme laboratoire. Ces dispositifs permettent de règler, d'une manière précise la circulation de l'air secondaire entre le foyer et le "laboratoire" du récupérateur, de même que l'arrivée de l'air secondaire froid venant de l'extérieur.
L'étage au dessus du bloc-foyer est constitué par le cône de distil- lation 2a et le récupérateur 2b. Le corps 26 du cône de distillation est en béton "Kesner" spécial ou toute autre matière réfractaire à haute résistance au feu. Il est-à noter que la section intérieure du cône va en s'élargissant du haut vers le bas. De cette manière, la descente du combustible se trouve facilitée et en même temps son gonflement est rendu possible sans aucun inconvénient. Le corps en béton 26 est .revêtu d'un coffrage qui est constitué, sur la face arrière, par une plaque en fonte 27, les trois autres côtés étant en tôle 28.
Autour du cône de distillation est monté le corps du récupérateur
2b, comprenant une partie 29, désignée comme "laboratoire". Le corps du'récupé- rateur 2b est, exception faite du laboratoire, en tôle et il comprend les parois intérieures 30 et extérieures 31 entourant le cône de distillation de trois côtés. Il est à remarquer qu'il subsiste, entre ces parois 30 et le revêtement du bloc de distillation, un interstice 32, laissant un passage pour une circu- lation d'air, de manière à refroidir la trémie, empêcher un échauffement préma- turé du combustible emmagasiné et donner une grande surface d'échange.
Les parois du laboratoire sont en fonte et garnies d'une matière ré- fractaire. La paroi 32 qui constitue en même temps la paroi avant de la deinture intérieure du récupérateur, porte sur une brique réfractaire 33 de haute résis- tance, capable de résister "à un choc thermique" .
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La paroi avant 34 du laboratoire présente une ouverture 35 obturée ' par une plaque de mica 36, qui permet de contrôler la marche de l'appareil. Cette ouverture peut être prévue assez grande pour rendre la flamme visible et de con- férer ainsi au calorifère cette qualité indéniable que constitue le "feu vivant" dans une habitation. La'partie inférieure de la paroi arrière du récupérateur présente une ouverture 37 autour de laquelle est montée une calotte de départ des fumées 38.
Le récupérateur est surmonté par la trémie de chargement 3, obturée d'une manière étanche par un couvercle 39., en fonte.
Une ouverture 40 est prévue dans la partie arrière de la trémie et dans la couronne 39a du couvercle 39. Elle sert de départ au canal de "balayage qui constitue une des particularités du calorifère selon l'invention et dont le rôle sera indiqué lors de la description du fonctionnement de l'appareil. Im- médiatement sur l'ouverture 40 est montée une boîte de détente du canal'de ba- layage 41. De même que ce canal lui-même qui lui fait suite, elle a une section rectangulaire. La section de la boite proprement dite se rétrécit jusqu'au joint avec le canal 42 qui traverse la zône de circulation de l'air ambiant 32 et abou- tit par une ouverture 43, prévue dans la console 12, dans le foyer.
L'appel des gaz vers le canal se fait à travers l'ouverture 40 et il peut être réglé par un volet 44 commandé de l'extérieur par une molette 45.
Fonctionnement de l'appareil:
Réalisé selon la description donnée plus haut, l'appareil fonctionne d'une manière souple et continue. Le combustible qui, comme il a été dit, peut être n'importe quel charbon, est chargé par la trémie jusqu'au niveau indiqué par la ligne L-L. La forme évasée du cône de distillation permet un chargement aisé, ainsi que le gonflement du combustible pendant le chauffage. Après le chargement, la trémie contient aussi une réserve de combustible. L'espace compris, approximativement, entre les grilles et la base du cône de distillation corres- pond à la z8ne d'incandescence, le combustible incandescent étant délimité latéralement par les talus d'éboulement.
Les gaz et les flammes s'échappant des talus d'éboulement, viennent se mélanger à l'air secondaire chaud venant du cendrier, ou froid venant de l'ex- térieur par 25 (selon le réglage) dans le laboratoire 29 où s'achève la combus- tion des matières volatiles provenant de la combustion dans la zone d'incandes- cence. Ainsi, une bonne combustion et une bonne funivoritê se trouvent assurées.
Les gaz provenant de la combustion suivent les couloirs +atéraux de récupération et sont évacués vers la cheminée, par la calotte d'évacuation des fumées 3 L'espace libre 32, prévu entre les parois extérieures du cône de distillation et celles intérieures du récupérateur, empêche un échauffement exagéré du com- bustible emmagasiné dans le cône de distillation et augmente la surface d'échan- ge. Le combustible y est porté par le contact avec la z8ne d'incandescence à une température suffisante pour amorcer la distillation. La plus grande partie des gaz résultant de la distillation est appelée vers la z8ne d'incandescence et participe à la combustion qui s'y poursuit. Une certaine partie peut, toutefois, se mélanger aux gaz se formant dans la trémie où une "prédistillation" a lieu.
Une des particularités de la présente invention consiste dans le dispositif destiné à évacuer les gaz de la trémie vers la z8ne d'incandescence.
Le dispositif appelé "canal de balayage" est constitué par la boîte de détente 41 et le canal proprement dit 42. Les gaz qui s'accumulent dans la partie supérieure de la trémie laissée, de préférence, vide, sont appelés vers la z8ne d'incandescence où ils participent à la combustion. Ainsi, l'utilisation des combustibles et de toutes les;matières volatiles résultant de la combustion se trouve réalisée d'une manière parfaite.
Il est bien évident que toutes modifications de forme ou de détails
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jugées utiles selon les cas et applications, peuvent être apportées à cet appa- reil sans pour cela sortir du cadre de protection du présent brevet.