BE571648A - - Google Patents

Description

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   L'invention se rapporte à une mécanique Jacquard à pas ouvert, en par- ticulier pour métiers à tisser à grand nombre de tours, dans laquelle les   cro- ,   chets contrôlés à l'aide d'un seul cylindre à cartons sont arrêtés dans la   posi-'   tion de pas supérieur par un système mobile de couteaux oscillant perpendiculairement aux couteaux de crochets. 



   L'essence de l'invention consiste en ce qu'un dispositif d'entraîne- ment est prévu à partir duquel, en plus des couteaux de crochets, sont action- nées, d'une part, deux boîtes à couteaux oscillant en sens contraire horizonta- lement et perpendiculairement à la direction de course du fil de chaîne, de pré- férence par l'intermédiaire d'un levier de balancier, et d'autre part, à l'aide de tiges indépendantes entre elles et d'organes produisant une course, par exem- ple des disques courbes, une grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales travaillant en commun avec le cylindre à cartons, ceci de telle manière que les tiges montées chacune pour un mouvement unidimensionnel confèrent à la grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales, lisant négativement, un mouvement bi- dimensionnel résultant au cours duquel, de pr'éférence au point mort arrière,

   il est prévu un arrêt de mouvement par exemple de 50 à 70  
Un exemple de réalisation avantageux de l'invention consiste en ce, que le dispositif d'entraînement central peut être constitué par un arbre de .commande portant plusieurs disques excentriques ou/et courbes, parmi lesquels un disque est destiné au mouvement des boîtes à couteaux de crochets, un autre disque au mouvement oscillant des boîtes à couteaux d'arrêt et finalement chaque fois un autre disque pour le mouvement horizontal et vertical de la grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales. L'arrêt de mouvement de la grille de pression se fait en 1'occurence dans l'intervalle de temps dans lequel les cou- teaux de crochets ont atteint leur point mort supérieur et les crochets sont reçus par les couteaux d'arrêt.

   Dans l'esprit de l'invention il s'avère avanta- geux que la branche montante du disque correspondant, qui produit le mouvement de pression horizontal de la grille de pression, embrasse une région angulaire plus grande que la branche descendante produisant le mouvement de retour, ceci avec la mesure que le mouvement de pression de la grille de pression est lente- ment accéléré et que le mouvement de retour est rapidement accéléré. Les deux disques courbes entraînant la grille de pression peuvent selon l'invention être raccordés avec celle-ci chque fois par un accouplement, qui sont articulés à la grille de pression, ou respectivement à un tiroir portant la grille de pression en des endroits séparés.

   En outre, ou a la possibilité d'articulér directement à l'extrémité libre du tiroir portant la grille de pression la tige pour le dé placement horizontal et indirectement, dans la région du jeu d'aiguillettes ver- ticales, la tige pour le mouvement vertical, au moyen d'une patte. 



   Pour la production du mouvement de pas, il est prévu selon l'inven- tion une commande dans laquelle la partie entraînante, par exemple un bouton de manivelle, est raccordée directement et en particulier en ajustement étroit avec un tiroir guidé rectilignement en l'occurrence une boîte à couteaux étant fixée au tiroir et l'autre boîte à couteaux, exécutant le mouvement en sens con- traire, étant articulés au tiroir par l'intermédiaire d'organes de raccordement produisant le mouvement en sens contraire. La partie entraînante peut ici être une manivelle, dont le bouton de manivelle est guidé dans une fente de guidage, s'étendant perpendiculairement à la direction de mouvement du tiroir, au moyen d'un coulisseau.

   On peut encore monter pour chaque tiroir sur le bâti de la ma- chine également deux leviers tournants et, sur chacun de ceux-ci, sont articu- lées deux tiges parmi lesquelles une tige est raccordée à la boîte à couteaux non directement fixée sur le tiroir et l'autre tige est raccordée au tiroir. 



   Il se recommande en particulier d'agencer le bouton de manivelle excentriquement sur un disque à bride et d'établir le disque à bride coulissant ou tournant par rapport à une joue de manivelle fixée sur l'arbre de manivelle, en l'occurrence   lesrsurfaces   frontales avoisinantes du disque à bride et de la 

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 joue de manivelle pouvant être en accouplement étroit, par exemple par une enden- ture. 



   Dans le sens d'une variante d'engrenage on peut selon l'invention pré- voir pour le mouvement des boites à couteaux de crochets un seul disque courbe, dans le cas de très grandes machines un disque courbe sur chaque côté du bâti, avec accouplement monté étroitement, par exemple en sorte que sur la voie courbe prévue sur la périphérie du disque s'appuient deux galets de touche montés tour- nants dans l'accouplement, de telle sorte qu'un galet produise la course avant et l'autre galet la course arrière de l'accouplement, en l'occurrence l'accouple- ment pouvant être guidé à l'aide d'une fente de guidage s'étendant dans la direc- tion de l'axe longitudinal sur le moyeu du disque courbe qui lui est coordonné ou sur l'arbre d'engrenage.

   Il se recommande ici d'articuler l'accouplement, coor- donné au mouvement de la boîte à couteaux de crochets, à un secteur oscillant avec palier décalable en hauteur, en l'occurrence pouvant être raccordé à l'arbre de secteur oscillant, directement ou indirectement, au moins un levier de balan- cier sur lequel sont articulées les tiges conduisant aux boîtes à couteaux. 



   Une autre particularité de l'invention est que les boîtes à couteaux se déplaçant transversalement et portant les couteaux d'arrêt sont articulées chacune par une patte de traction à un levier de balancier lequel est raccordé indirectement ou directement au disque courbe qui lui est adjoint. 



   Dans l'esprit de l'invention il se recommande aussi de monter de manière coulissante les boîtes à couteaux d'arrêt, avec leurs châssis latéraux servant à la fixation des couteaux d'arrêt, dans des supports de palier qui de leur ooté, à 1'aide de pivots, d'épaulements  ..où.    autresments, peuvent être guidés et   fixés     -dans, de%   évidements étroitement ajustés de 1a paroi de châssis 
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   Finalement l'invention prévoit que les barbes des deux systèmes de couteaux déplaçables horizontalement se trouvent à une même hauteur et que les couteaux des deux systèmes soient agencés les uns près des autres en alternance. 



  Sur les dos des couteaux des systèmes de couteaux déplaçables verticalement il peut en outre être prévu des pièces d'écartement pour le rejet de la branche de crochet avoisinant chaque dos de couteau. Au lieu de l'agencement de ces pièces d'écartement on a encore la possibilité d'éloigner par coudage les couteaux de crochets dans leur région inférieure, de manière à ce que le bord de couteau coudé serve de pièce d'écartement pour les crochets avoisinant le couteau dis- tinct. 



   En vue d'assurer une élasticité suffisante des crochets à double branche, selon l'invention les crochets sont guidés dans une grille double de crochet montée en-dessous du jeu de butoirs et consistant avantageusement en des supports ronds, grille qui sert en plus du guidage rectiligne à la tension pré- alable des branches de crochets élastiques. 



   D'après les visées de l'invention il en résulte en outre la néces- sité que seule l'aiguille principale dont le tâteur est tombé dans un trou du carton soit déplacée par un butoir lui annexé dans le jeu d'aiguillettes ver- ticales. En l'occurrence la pression des crochets exécutable au moyen des aiguil- les de contrôle sert au placement de la branche de crochet pressée sur le cou- teau se trouvant justement dans le mouvement vers le haut. Il se recommande ici que des tôles angulaires, dont les branches de pression sont coudées vers le haut, servent au déplacement axial des butoirs. 



   L'objet de l'invention est en outre une mécanique d'armure ou machi- ne Jacquard rapide dans laquelle les crochets sont lus à l'aide d'un jeu d'ai- guillettes verticales qui est contrôlé par un carton mis en mouvement par un cylindre. L'essence de cette invention autonome est que le cylindre à cartons, 

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 mis en rotation par à-coups, est précédé d'un cylindre transporteur de cartons à rotation continue, lequel retire les cartons du fond et les amène au cylindre à cartons. Selon l'invention, le cylindre transporteur peut en l'occurrence être actionné directement au moyen de l'arbre avec lequel le cylindre à cartons est mis en mouvement.

   Le rapport de transmission entre arbre de commande et cylindre transporteur correspond aux degrés d'avancement que le cylindre à cartons   exécu-   te au cours d'une révolution, ceci avec la mesure que pendant l'arrêt du cylindre à cartons le cylindre transporteur avance le carton de la longueur d'un peigne à carton avec formation d'une boucle. 



   Dans la plupart des machines Jacquard connues le mouvement de la grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales se fait par un simple dispo- sitif de traction dont la direction de traction est unidimensionnelle. La grille de pression ou respectivement le tiroir portant la grille de pression court en l'occurrence le long d'une voie incurvée stationnaire par laquelle l'ascension et ainsi le déplacement bidimensionnel de la grille est produit. Dans ces dispo- sitifs connus d'entraînement, la vitesse de déplacement lors de la course avant est la même que dans la course de rétour et forcément la voie décrite est la même. On n'a donc pas la possibilité ici qu'en un endroit quelconque à l'intéri- eur de la voie de déplacement on puisse accorder à la grille de pression un temps de repos.

   Les machines à pas ouvert connues nécessitent chaque fois deux jeux d'aiguillettes verticales et deux cylindres à cartons, et à chaque jeu individuel d'aiguillettes verticales il reste le temps suffisant pour lire les butoirs et les crochets. Ces appareillages connus ne peuvent toutefois pas s'employer dans la machine à un cylindre selon l'invention, étant donné que ce cylindre unique doit dès lors assumer la fonction des deux cylindres des mécaniques à pas ouvert connues. 



   Dans une machine Jacquard à double lève on a déjà proposé de   contrô-   ler le mouvement du jeu d'aiguillettes verticales par deux dispositifs d'entraî- nement séparés. Cet appareillage proposé ne produit toutefois pas une nouvelle forme de mouvement, vu que le jeu d'aiguillettes verticales entraîné avec lui décrit la même voie de mouvement que dans les appareillages connus décrits plus haut.

   Dans l'appareillage proposé on n'a indubitablement pas reconnu que par la séparation des éléments d'entraînement pour le jeu d'aiguillettes verticales et par l'emploi de disques courbes on peut produire des arrêts de mouvement et des vitesses distinctes de course avant et de course arrière dans la voie de mouvement du jeu d'aiguillettes verticales, qui-contribuent d'une manière essen- tielle à l'arrêt de course de toute la machine et permettent une exploitation plus rationnelle du temps de mouvement dont on dispose. 



   Il est en outre connu de régler la hauteur de pas dans une mécanique Jacquard. Les mécaniques Jacquard qui possèdent des manivelles ou des disques excentriques comme moyens d'actionnement pour le mouvement des boîtes à couteaux sont pourvues de boutons de manivelle réglables suivant le rayon, dont le régla- ge sert à modifier la hauteur de pas. Etant donné que l'on prélève à partir de ce dispositif d'entraînement également d'autres mouvements, on influence toute- fois aussi avec le réglage de course des boîtes à couteaux de crochets. le mouve- ment des autres éléments, ce qui souvent est indésirable. 



   Pour la production du mouvement de pas dans les mécaniques Jacquard on utilise généralement des mécanismes à manivelle de poussée ou des glissières oscillantes de manivelle. Dans le premier cas la rotation d'une manivelle est transmise au moyen d'un accouplement à un élément guidé rectilignement, par ex- emple un manchon se déplaçant sur un axe, avec lequel la boîte à couteaux est raccordée. Dans le cas de la glissière de manivelle oscillante la rotation de la manivelle est transmise à un secteur oscillant monté tournant, lequel retransmet le mouvement qui lui a été conféré à la boîte à couteaux qui lui est raccordée indirectement ou directement. 



   Dans le cas de la glissière de manivelle oscillante les rapports de 

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 mouvement (course par degré de rotation) sont variables par suite du rapport de la tringle de connexion constamment changeant (longueur de manivelle: longueur de rotation). Le plus souvent on doit obtenir un avancement lent avec un retour rapide. Etant donné qu'ici les vitesses changent très fortement, les coups qui se produisent par suite des variations importantes d'accélération sont considé- rables, et c'est pourquoi la conséquence en est une forte irrégularité dans le fonctionnement. Dans le cas de commande rectiligne à manivelle de poussée le choix du rapport de la tringle de connexion est de même déterminant pour les rap- ports de mouvement, et du reste on a ici un mouvement de course symétrique.

   Ce- pendant les coups qui se produisent dans les positions de point mort de l'élé- ment guidé rectilignement sont importants, spécialement dans les couplages courts nécessaires. 



   Dans les mécaniques Jacquard à double lève on attribue toutefois une importance particulière à une course calme des arcades et à des rapports de mou- vements identiques des deux boîtes à couteaux. Tant avec la glissière de mani- velle oscillante qu'avec la commande rectiligne à manivelle de poussée on ne peut satisfaire à peu près à cette exigence que par le choix d'un grand rapport de tringle de connexion. Dans la majorité des cas ce choix n'est toutefois pas possible, étant donné que dans l'intérêt de l'économie de frais et de place on est contraint d'installer la commande aussi près que possible de la machine ou même de la placer à l'intérieur de la mécanique Jacquard.

   De ce fait, on est lié inévitablement à un choix de rapport de tringle plus petit, et ainsi on est obligé de supporter les inconvénients qui en résultent dans le comportement de mouvement des éléments de formation de la foule. 



   Ces inconvénients sont éliminés par la commande selon l'invention possédant un caractère autonome, étant donné que par la liaison articulée directe de la partie entraînante avec la glissière ou respectivement les"boîtes à cou- teaux la longueur de l'accouplement est sans fin et, de ce fait, le rapport de tringle de connexion est égal à zéro. Dans le cas de l'utilisation selon l'in- vention d'une glissière de croisure oscillante on peut ainsi produire un déplace- ment des boîtes à couteaux suivant le trajet d'une sinusoïde pure. Dans l'emploi de disques courbes on peut aussi obtenir tout autre mouvement souple, en parti- culier suivant le tracé de la parabole.

   Les mécaniques Jacquard équipées suivant l'invention avec de telles commandes connues en soi ont une marche souple et compensée,'et il résulte de ceci avantageusement aussi un mouvement très calme des arcades et des boîtes à couteaux. Cet avantage est précieux en particulier aussi dans les mécaniques à pas ouvert à double lève, étant donné qu'un arrêt précis des crochets dans la position de pas ouvert est assuré par le mouvement régulier des deux boîtes à couteaux. 



   Par-rapport aux appareils connus, la réunion de toutes les caracté- ristiques de l'invention montre ainsi une voie surprenante et absolument nouvelle suivant laquelle il est possible d'accroître la production des mécaniques Jac- quard bien au-delà de la limite que l'on considérait comme pratiquement impossi- ble à atteindre jusqu'à présent. Cette possibilité étonne d'autant plus que la machine à pas ouvert de l'invention requiert simplement l'agencement d'un seul . jeu d'aiguillettes verticales et par conséquent d'un seul cylindre à cartons, alors que par contre les machines Jacquard à pas ouvert connues jusqu'à présent supposaient deux cylindres. On obtient donc même, en économisant des dispositifs fonctionnels complets, un accroissement non négligeable de rendement.

   On doit encore mettre l'accent sur le fait que les engrenages et les boîtes à couteaux selon l'invention s'employent avantageusement aussi avec les machines à pas ouvert dotées de deux cylindres à cartons. 



   Les détails plus précis de l'invention ressortent du dessin. Dans celui-ci on représente l'invention schématiquement et à titre d'exemple. 



   La fig. 1 montre une coupe transversale schématique à travers la mécanique Jacquard à pas ouvert selon l'invention. 

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   La figo 2 montre une image de mouvement des boîtes à couteaux de crochets et des bpîtes à couteaux d'arrêt, ainsi que du mécanisme de commande du jeu des aiguillettes verticales. 



   La fig. 3 est un dessin qui représente la voie de mouvement résultante du jeu d'aiguillettes verticales. 



   La   fig. 4   est une vue latérale schématique du dispositif de commande pour le jeu d'aiguilles, 
La fig. 5 est une vue en plan selon la fig. 4. 



   La fig. 6 est une vue latérale schématique du mécanisme de commande ,pour les bôîtes à couteaux de crochets. 



   La fig. 7 est une vue latérale schématique du cylindre à cartons avec le cylindre transporteur. 



   Les figs. 8 et 9 montrent une variante'de la commande des boîtes à couteaux pour la formation de la foule, en vue avant et latérale. 



   La fig. 10 montre une vue latérale d'une manivelle réglable. 



   La fig. 1 montre quelques crochets 1 qui peuvent être levés à l'aide des couteaux de course 2, 3 dans la position de pas ouvert. Lorsqu'un crochet 1 doit demeurer dans le pas ouvert, il est alors arrêté à l'aide des couteaux d'arrêt se déplaçant perpendiculairement, 16, 17, et il est empêché de retomber. 



   Comme dans les mécaniques Jacquard connues on prévoit des butoirs 19 qui sont guidés dans le châssis 20 et qui sont déplacés horizontalement au moyen de la grille de pression 23 du jeu d'aiguillettes verticales 22. Contrai- rement aux appareils connus la grille de pression se compose des pièces angulai- res 23 qui sont coudées vers le haut. De cette manière ne sont saisis et dépla- cés latéralement par la grille de pression 23 que les butoirs 19 dont le crochet apparenté 1 doit aller dans le pas ouvert. Conformément à ceci seul également le tâteur 21 dont le butoir apparenté 19 doit être déplacé trouve un trou dans ia carte 26.

   Sur les butoirs 19 sont prévus les entraîneurs 19' qui peuvent pos- séder une forme quelconque, par exemple des parties courbées, entraîneurs qui lors de la pression des butoirs 19 doivent presser le crochet apparenté 1, le- quel est'de préférence constitué à deux branches de telle manière que la barbe 4 des divers crochets 1 soit pressée sur un des couteaux 2 ou 3. Ces couteaux 2, 3 se déplacent en sens contraire périodiquement en haut et en bas, et il est prévu en l'occurrence que le couteau 3 est monté chaque fois sur la branche gauche et le couteau 2 sur la branche droite du crochet 1. Au-dessus de la boîte à couteaux de crochets est prévue la boîte de couteaux d'arrêt 7, 8. Celle-ci se compose des châssis 7, 8 qui sont guidés de manière coulissante horizontale- ment dans les blocs de palier 9.

   Transversalement au plan de déplacement de cette boîte à couteaux s'étendent les couteaux d'arrêt 16, 17 dans lesquels sont accrochés les crochets 1 qui doivent demeurer dans le pas ouvert. De même les jeux de couteaux d'arrêt 7 et 8 se déplacent mutuellement en sens contraire. 



  Dans le présent exemple les couteaux d'arrêt 16 sont adjoints aux branches de crochet gauches et les couteaux d'arrêt 17 aux branches de crochet droites. 



  Donc, lorsque par exemple la branche de crochet gauche 1 est accrochée et arrêtée dans le couteau d'arrêt 16, le couteau de crochet 3 peut aller dans la position de pas inférieur sans que le crochet 1 suive. L'autre couteau d'arrêt 17 se trou- ve de ce fait dans l'autre position de point mort. Lorsque le couteau de crochet 3 se trouve dans la position de pas inférieur, le couteau de crochet 2 se trouve dans la position de pas supérieur. Si le même crochet considéré doit demeurer dans le pas supérieur le coup suivant, alors le couteau de crochet 2 se pend tout d'abord en-dessous de la barbe de la branche droite le crochet 1. Au même moment le couteau d'arrêt 17 se trouve toutefois dans la région de la barbe 4 et arrête la branche droite du crochet 1 lorsque le couteau de crochet 2 va de nouveau dans le pas inférieur.

   Il s'ensuit que le crochet 1 considéré reste dans 

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 le pas supérieur. Si par contre le crochet 1 doit aller dans 1e pas inférieur, il ne se produit pas de pression par l'entraîneur 19' et ainsi les couteaux d'arrêt 17 ne peuvent plus accrocher en-dessous des barbes 4. 



   Sur l'arbre d'entraînement 31 sont montés tous les dispositifs pro- ducteurs de course pour le mouvement de toutes les parties mobiles. Dans l'exemple de la fig. 1 il est supposé que les organes producteurs de course sont formés par des disques courbes. Pour que la fig. 1 ne soit pas rendue obscure par les mécanismes de commande, ceux-ci ne sont montrés que provisoirement et en partie brisés. 



   Le disque courbe 32 dans lequel est-prévue la voie courbe 33 pour le mouvement étroitement ajusté du galet 36, sert au mouvement horizontal de la grille de pression 23 du jeu d'aiguillettes verticales 22. Le galet de courbe 36 est fixé dans cet exemple au moyen du boulon 37 dans l'accouplement 29 qui de son côté est guidé sur le moyeu 34 du disque courbe 32 au moyen de la fente 35. Pendant la rotation de l'arbre de commande 31 le secteur oscillant 29 ne peut de ce fait sortir de sa position angulaire définie. Le secteur angulaire 29 entre en prise sur le levier angulaire 28, lequel est monté oscillant en 30. Par l'ac- couplement 27 ce levier coudé 28 est raccordé à la grille de pression 23 du jeu d'aiguillettes verticales. Le mécanisme d'entraînement pour le mouvement vertical de la grille de pression 23 n'est pas représenté dans l'exemple de la fig. 1. 



  Il ressort des figs. 4 et 5. 



   Par un autre disque courbe prévu sur l'arbre de commande 31 est ac- tionné par.l'intermédiaire du levier 38, qui n'est représenté que partiellement, le levier oscillant 15 par lequel le levier de balancier 14 est mis en mouvement. 



  Sur les extrémités libres du balancier 14 se trouvent les pattes 12 et 13 qui sont articulées aux paliers 10 et 11 des boîtes à couteaux d'arrêt 7 et 8. Du fait du levier de balancier 14 se produit un mouvement de course oscillant en sens contraire des boîtes à couteaux 7 et 8.      



   Finalement il est prévu un autre disque courbe sur lequel engrène l'accouplement 39 à partir duquel les secteurs oscillants pour le mouvement des leviers de balancier 42 pour les boîtes à couteaux de crochets sont. commandés. 



  Ces leviers de balancier 42 sont montés oscillants sur les axes de rotation 41. 



  Les tiges de pression 44 conduisent aux diverses boîtes à couteaux 2, 3. La fig. 



  1 montre finalement encore la planche à crochets fixe 43 et la grille double de crochets qui consiste dans cet exemple en des chevilles de limitation des cro- chets, 6, qui sont insérées dans le support 5. Cette grille double de crochets 6 sert d'une part au guidage rectiligne des crochets 1 et, d'autre part, à l'é- tablissement de,la tension préalable des crochets élastiques qui permet de réa- liser le principe selon l'invention suivant lequel les butoirs peu après la li- vraison des crochets sur les couteaux sont à nouveau recomprimés dans la position de départ. 



   A l'aide du plan de mouvement suivant la fig. 1 on se rend compte comment les diverses boîtes à couteaux de crochets et boîtes à couteaux d'arrêt ainsi que la grille de pression sont contrôlées dans l'exécution de leur déplace- ment. Dans la partie supérieure de la fig. 2 on indique par les lignes 47 et 48 la courbe sinusoïdale qui représente le mouvement supposé des boîtes à cou- teaux au cas où celles-ci seraient commandées par un excentrique fréquemment uti- lisé en soi dans des dispositifs connus. Du fait que les boîtes à couteaux de crochets 2, 3 suivant la fig. 1 sont commandées par un disque courbe il est pos- sible de prévoir dans le mouvement de ces boites à couteaux un arrêt.

   Les lignes 45 et 46 montrent ici, calculé sur une rotation de l'arbre de commande 31, ce mouvement effectif, en l'occurrence la ligne 45 indiquant le mouvement de la boîte à couteaux 2 et la ligne 46 celui de la boîte à couteaux 3. L'arrêt des boîtes à couteaux se fait suivant la fig. 2 par exemple sur 50 , en vue d'assu- rer une lecture et arrêt certains des crochets ainsi qu'un passage certain de la navette de tissage à travers le pas aussi petit que possible. 

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   Par contre le temps de repos des boîtes à couteaux d'arrêt 7 8 selon la fig. 1 s'étend sur un intervalle de temps plus long, par exemple sur 1500, avant que ces boîtes à couteaux soient déplacées d'une position de point mort dans l'autre. Il est important ici que les boîtes à couteaux d'arrêt aient atteint leur position de point mort avant que les couteaux de crochets 2, 3 soient par- venus en leur position de point mort. On obtient ainsi avec sûreté la livraison aisée des crochets sur les couteaux d'arrêt 16, 17. La ligne 49 indique ici le mouvement de la boîte à couteaux 7 et la ligne 50 le mouvement de la boîte à couteaux 8. 



   Avec les courbes 51 et 52 on représente les composantes de mouvement horizontales et verticales pour le mouvement de la grille de pression du jeu   d',aiguillettes   verticales 22, en l'occurrence la fig. 3 représentant la résul- tante de ces deux composantes de mouvement. A partir des diagrammes de mouvement suivant les figs. 2 et 3 on constate que le temps de lecture des aiguilles 21 s'étendant de a   jusque b   est notablement plus grand que dans les agencements connus. En outre, le mouvement de pression horizontal de c à d de la grille de pression 23 se fait dans la phase de pression des crochets avec une accélération très faible, ce qui fait que le coup sur les aiguilles et la grille de pression est réduit.

   Par contre, le mouvement de retour e à f est accéléré beaucoup plus fortement, ce qui fait que la force élastique des crochets auto-élastiques 1 est mise à   prpfit.   pour l'accélération de rappel en vue de réduire la charge des éléments de commande, de ménager les aiguilles et d'obtenir une marche calme dans la machine. Finalement on reconnaît nettement l'arrêt (distance g-c) de la grille de pression 23 du jeu d'aiguillettes verticales 22 - dans l'exemple actuel la longueur de l'arrêt s'élève à 60  au cours duquel il reste suffisamment de temps pour mettre en mouvement la carte 26 avec le cylindre 24.

   Un autre avan- tage essentiel de ce contrôle du mouvement est que les butoirs 19, peu après que les couteaux de crochets 2, 3 ont saisis lés crochets 1, sont ramenés avec une grande accélération en la position de lecture, ce qui fait que la tension, con- sidérée comme désavantageuse dans les dispositifs connus, entre crochetset butoirs 19 est totalement évitée. 



   La disposition d'engrenage pour le mouvement de la grille de pres- sion 23 est représentée dans les figs. 4 et 5. Dans cet exemple de réalisation le mouvement horizontal de la grille de pression 23 est produit par le levier angulaire 29' qui fait prise dans le disque courbe 32 suivant les figs. 1 et 5. 



  L'accouplement 27 est en l'occurrence articulé au tiroir de grille de pression 23 en 57 Par contre, le mouvement de course vertical de la grille de pression 23 se fait par le disque courbe 61 dans la voie courbe 33' duquel engrène le galet 62. Par l'intermédiaire de l'accouplement 60 et du levier angulaire 58, lequel est monté tournant en 59, se fait la transmission de mouvement à la patte 54, laquelle est articulée en 56 au tiroir de grille de pression 23 et respectivement à l'accouplement 27. De cette manière pendant le mouvement hori- zontal le mouvement vertical peut se superposer, obtenant ainsi une voie de mouvement suivant la   tige   3. 



   Le dispositif suivant la fig. 6 représente schématiquement la com- mande des boîtes à couteaux de crochets 2, 3 suivant la fig. 1. A cet effet, on utilise le disque courbe 64 dont la voie courbe prévue sur la périphérie fait rouler les deux galets 65 qui sont montés tournants dans l'accouplement 67. L'accouplement 67 possède la fente 68, laquelle est guidée sur le moyeu 69 du disque courbe 64. De ce fait, le raccordement entre accouplement 67 et dis- que courbe 64 est ajusté étroitement, si bien que pour le mouvement global il n'y a besoin de prévoir qu'un seul disque courbe 64. L'accouplement 67 engrène en l'occurrence un secteur oscillant 70, qui possède plusieurs forages 71, 72 dans lesquels l'accouplement 67 peut être articulé.

   Ces forages   71,   72 possèdent un écartement différent par rapport à l'axe d'oscillation 47 du secteur oscil- lant 70, ce qui fait que la hauteur de pas des boîtes à couteaux peut être réglée par degrés. Au lieu de l'agencement de ces-forages 71, 72 convient également un 

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 coulisseau qui peut être réglé radialement à l'intérieur d'uné fente du secteur oscillant 70 au moyen d'une broche. Sur les leviers de balancier 42 sont fixées les tiges de pression 44 pour. le mouvement des grilles à couteaux 2, 3. 



   Dans l'exemple de la fig. 7, on représente comment la carte 26, même dans les mécaniques Jacquard ou d'armure les plus rapides, peut être passée sans abimer les' trous de pédonne ou les laceurs de cartons à travers le dispositif liseur. Dans cet exemple le cylindre à cartons 24 est mis en mouvement comme dans les dispositifs connus à l'aide de la croix de Malte 73 à laquelle le dispositif de commande 74 est annexé, dont le boulon de commande 75 engrène dans la fente 76 de la croix de Malte. Le carton 26 est en outre guidé par un cylindre de trans- port 82 qui possède les entraîneurs 84 entrant en prise dans les trous de pé- donne du carton. Le cylindre transporteur 82 est entraîné par les roues dentées 80, 81. Celles-ci de leur côté sont raccordées avec l'arbre de commande 85 du dispositif de commande 74 par la transmission par chaîne 77 à 79.

   Le rapport de transmission entre les roues dentées 80 et 81 correspond au nombre de mise en marche de la croix de Malte pendant une rotation de l'arbre de cylindre 25. Par conséquent, lorsque comme dans le cas présent la croix de Malte possède neuf fentes de branchement 76, alors le rapport de transmission entre les roues den- tées 80 et 81 est de même de 1 : 9. Le cylindre transporteur 82 est ainsi action- né continuellement, et ainsi celui-ci transporte le carton 26 en une boucle 26' tandis que le cylindre à cartons 24 reste en position de repos. Lorsque le cy- lindre à cartons 24 est mis en mouvement, alors les entraîneurs.'du cylindre à cartons 24 n'ont besoin de tirer que la partie de carton qui est contenue dans la boucle 26'. De cette manière, on évite totalement la dégradation des trous de pédonne ou des laceurs de cartons.

   Pour que le carton 26 s'applique suffisamment bien sur le cylindre transporteur 82 il est en outre prévu le dispositif de pres- sion 83. 



   Suivant les figs. 8 et 9 il est monté dans la paroi de machine 85 un bras de manivelle 86 qui porte sur son boulon de manivelle 87 le coulisseau 88. Le tiroir 89 guidé rectilignement dans la paroi de machine 85 possède une rainure de guidage 90 ou fente de guidage dans laquelle le coulisseau 88 est guidé. Sur le tiroir 89 est agencé fixement ou de manière réglable la boîte à couteaux supérieure 91. La boîte à couteaux inférieure 92 est déplacée par la tringle-guide 93 les leviers 94 et les tiges 95 en sens contraire de la boîte à couteaux 91. Les leviers 94 peuvent tourner en 96 sur la paroi de machine 85. 



  Le coulisseau 88 se déplace sur la voie K circulaire produite par le bras de manivelle 86 et confère au tiroir 89 et ainsi aux boîtes à couteaux 91 et 92 un mouvement de course rectiligne. 



   Suivant la fig. 10 on montre à l'aide d'un exemple comment on peut régler le pivot de manivelle 87 pour modifier le rayon de manivelle par rapport à l'axe de manivelle 97, pour qu'ainsi on puisse modifier la hauteur de pas et l'adapter aux qualités des fils de-chaîne. Le pivot de manivelle 87 est en l'oc- currence monté sur un disque à bride 98 sur le côté arrière duquel est prévue une endenture plane qui se trouve en prise avec une endenture plane radiale agen- cée de même sur le bras de manivelle 86. Par rotation du disque à bride 98 re- lativement au bras de manivelle 86 on peut modifier le rayon de manivelle, étant donné que le pivot de manivelle 87 est monté excentriquement par rapport à   ?'axe   du disque à bride 98. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. 1. Mécanique Jacquard à pas ouvert, en particulier pour métiers à tisser à grand nombre de tours, dans laquelle les crochets contrôlés à l'aide d'un seul cylindre à cartons sont arrêtés dans la position de pas.supérieur par un système de couteaux déplaçable de manière oscillante perpendiculairement aux couteaux de crochets, caractérisée en ce qu'un dispositif de commande central est prévu à partir duquel, en plus'des couteaux de crochets, sont actionnées, <Desc/Clms Page number 9> d'une part, deux boftes à couteaux oscillant en sens contraire horizontalement et perpendiculairement à la direction de course de fil de chaîne, de préférence par l'intermédiaire d'un levier de balancier et, d'autre part, à l'aide de ti- ges indépendantes entre elles et d'organes produisant une course, par exemple des disques courbes,

   une grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales coopérant avec le cylindre à cartons, ceci de telle manière que les tiges mon- tées chacune pour un mouvement unidimensionnel confèrent à la grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales, lisant négativement, un mouvement résultant bidimensionnel au cours duquel, de préférence au point mort arrière, il est pré- vu un arrêt de mouvement par exemple de 50 à 70 .

   2. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif d'entraînement central est constitué par un arbre de commande portant plusieurs disques excentriques ou/et courbes parmi lesquels un disque est destiné au mouvement des-boîtes à couteaux de crochets, un autre disque au mouvement oscillant des boîtes à couteaux d'arrêt et finalement chaque fois un autre disque pour le mouvement horizontal et-vertical de la grille de pression du jeu d'aiguillettes verticales.

   3. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 1 ou 2, caracté- risée en ce que l'arrêt du mouvement de la grille de pression se fait dans l'in- tervalle de temps dans lequel les couteaux de crochets ont atteint leur point mort supérieur et les crochets sont reçus par les couteaux d'arrêt.

   4. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 3, carac- térisée en ce que la branche montante du disque correspondant, produisant le mouvement de pression horizontal de la grille de pression, embrasse une région angulaire plus grande que la branche descendante produisant le mouvement de retour, ceci avec la mesure que le mouvement de pression de la grille de pression est lentement accéléré et le mouvement de retour est rapidement accéléré.

   5. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 4, carac- térisée en ce que les deux disques entraînant la grille de pressiôn peuvent être raccordés avec celle-ci chaque fois par un accouplement, qui sont articulés à la grille de pression, ou respectivement à un tiroir portant la grille.de pres- sion, en des endroits séparés.

   6. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 5, carac- térisée en ce que sur l'extrémité libre du tiroir portant la grille de pression la tige est articulée directement pour le--mouvement horizontal et, dans la ré- gion du jeu d'aiguillettes verticales, la tige pour le mouvement vertical, au moyen d'une patte.

   7. Mécanique à pas ouvert suivant la revendication 1, caractérisée en ce que pour la production du mouvement de pas il est prévu un engrenange dans lequel la partie entraînante, par exemple un bouton de manivelle, est rac- cordée directement et en particulier en ajustement étroit avec un tiroir guidé rectilignement, en l'occurrence une boîte à couteaux étant fixée au tiroir et l'autre boîte à couteaux, qui exécute le mouvement en sens contraire, étant articulée au tiroir par l'intermédiaire de l'organe de raccordement produisant le mouvement en sens contraire.

   8. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 7, caractérisée en ce que la partie entraînante est une manivelle dont le bouton de manivelle est guidé dans une fente de guidage, s'étendant perpendiculairement à la direc- tion du mouvement du tiroir, au moyen d'un coulisseau.

   9 Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 7 ou 8, carac- térisée en ce que pour chaque tiroir sont montés tournants sur le bâti de ma- chine deux leviers et en ce que sur chacun de ceux-ci sont articulées deux tiges parmi lesquelles une tige est raccordée à la boîte à couteaux non directement fixée sur le tiroir et l'autre tige est raccordée au tiroir. <Desc/Clms Page number 10>

   10. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 7 à 9, carac- térisée en ce que le bouton de manivelle est agencé excentriquement sur un dis- que à bride et en ce que le disque à bride est monté coulissant ou tournant par rapport à une joue de manivelle fixée sur l'arbre de manivelle, et en ce que les surfaces frontales avoisinantes du disque à bride et de la joue de manivelle sont raccordées par un accouplement étroit, par exemple par une endenture.

   Il. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 1, caractérisée en ce que pour le mouvement des boîtes à couteaux de crochets il est prévu un seul disque courbe, dans le cas de très grandes machines un disque courbe sur chaque côté du bâti, avec accouplement monté étroitement, par exemple en sorte que sur la voie courbe-prévue sur la périphérie du disque s',appuient deux galets de touche montés tournants dans l'accouplement de telle sorte qu'un galet pro- duise la course avant et l'autre galet la course arrière de l'accouplement, et en ce que l'accouplement est guidé à l'aide d'une fente de. guidage, s'étendant dans la direction de l'axe longitudinal, sur le moyeu du disque courbe qui lui est coordonné ou sur l'arbre d'engrenage.

   12. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 11, caractérisée en ce que l'accouplement coordonné au mouvement de.la boîte à couteaux de cro- chets est articulé à un secteur oscillant avec palier décalable en hauteur, et en ce qu'avec l'arbre de secteur oscillant est raccordé indirectement ou direc- tement au moins un levier de balancier sur lequel les tiges conduisant aux boî- tes à couteaux sont articulées.

   13. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 12, ca- ractérisée en ce que les boites à couteaux se déplacent transversalement et portant les couteaux d'arrêt sont articulées chacune par une patte de traction à un levier de balancier lequel est raccordé indirectement ou directement au disque courbe qui lui est adjoint.

   14. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 13, ca- ractérisée en ce que les boîtes à couteaux d'arrêt sont montées, avec leur châs- sis latéraux servant à la fixation des couteaux d'arrêt, de manière coulissante dans des supports de palier qui de leur côté, à l'aide de pivots, d'épaulements ou autres prolongements, peuvent être guidés et fixés dans des évidements ajus- tés de la paroi de châssis de la machine, en sorte qu'après desserrage des par- ties vissées le jeu double de couteaux d'arrêt tout entier soit soulevable, basculable ou adéquatement éliminable avec les supports de palier hors du bâti de la machine.

   ,15. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 14, ca- ractérisée 'en ce que les barbes des deux systèmes de couteaux déplaçables hori- zontalement se trouvent à une même hauteur et en ce que les couteaux des deux systèmes sont agencés les uns près des autres en alternance.

   16. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 15, ca- ractérisée en ce que sur les dos des couteaux des systèmes de couteaux dépla- çables verticalement sont prévues des pièces d'écartement pour le rejet de la branche de crochet avoisinant chaque dos de couteau.

   17. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 16, ca- ractérisée en ce que les couteaux de crochets sont coudés dans leur région infé- rieure, de mapière à ce que le bord de couteau coudé serve de pièce d'écarte- ment pour le crochet avoisinant le couteau distinct.

   18. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 17, ca- ractérisée en ce que les crochets sont guidés dans une grille double de crochets montée en-dessous du jeu de butoirs et consistant avantageusement en des supports ronds, grille qui sert, en plus du guidage rectiligne, à la tension préalable des branches de crochets élastiques.

   19. Mécanique à pas ouvert, suivant les revendications 1 à 18, ca- <Desc/Clms Page number 11> ractérisée en ce que seule l'aiguille principale dont le tâteur est tombé dans un trou du carton est déplaçable par un butpir lui adjoint dans le jeu d'aiguil- lettes verticales.

   20. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 19, caractérisée en ce que la pression des crochets exécutable au moyen des aiguilles de contrôle sert au placement de la branche de crochet pressée sur le couteau se trouvant justement dans le mouvement vers le haut.

   21. Mécanique à pas ouvert, suivant la revendication 20, caractérisée en ce que pour le déplacement axial des bu:toirs servent des tôles angulaires dont les branches de pression sont coudées vers le haut.

   22. Mécanique d'armure ou Jacquard à course rapide, dans laquelle les crochets sont lus à l'aide d'un jeu d'aiguillettes verticales qui est contrôlé par un carton mis en mouvement par un cylindre, en particulier suivant les reven- dications 1 à 21, caractérisée en ce que le cylindre à cartons, mis en rotation par à-coups, est précédé d'un cylindre transporteur de carton à r'otation continue, lequel retire les cartons hors du fond et les conduit au cylindre à cartons.

   23. Mécanique d'armure ou Jacquard suivant la revendication 22, ca- ractérisée en ce que le cylindre transporteur est actionné directement au moyen de l'arbre avec lequel le cylindre à cartons est mis en mouvement.

   24. Mécanique d'armature ou Jacquard, suivant les revendications 22 ou 23, caractérisée en ce que le rapport de transmission entre arbre de com- mande et cylindre transporteur correspond aux degrés d'avancement que le cylin- dre à cartons exécute au cours d'une révolution, ceci avec la mesure que pendant l'arrêt du cylindre à cartons le cylindre transporteur avance le carton de la longueur d'un peigne à cartons avec formation d'une boucle.