Les treillis d'armature soudés par points, qui sont utilisés pour armer les dalles ou pièces de construction en béton de faible épaisseur, doivent se chevaucher sur une ou sur trois mailles;, par leurs bords longitudinaux. Dans ces zones de recouvrement ou de chevauchement, intéressant la plupart du temps les fers transversaux les plus courts les fers longitudinaux, c'est-à-dire ceux
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dinaux présents en surnombre dans les zones de chevauchement sont nécessaires pour permettre l'ancrage des fers transversaux le long du joint, mais leur-section ne peut être considérée comme constitutive de l'armature, qui travaille dans le sens longitudinal. A chaque joint de ces treillis d'armature, par conséquent, on trouve des fers représentant un poids sensible, et non utilisés statiquement.
La présente invention résoud le problème qui consiste, tout en se limitant à seulement une section déterminée de fers d'armature appartenant à chaque treillis, par mètre de largeur de l'élément de construction, à utiliser statiquement les fers longitudinaux se trouvant dans la zone de chevauchement, tout en réduisant au maximum cette zone de chevauchement, et les fers d'armature transversaux correspondant à cette section déterminée d'armature.
Conformément à l'invention, ce résultat progressif est obtenu par le fait que dans chaque treillis d'armature, à une zone marginale dont la largeur, et dans laquelle l'intervalle entre les fers d'armature correspondent à la limite inférieure de chevauchement officiellement prescrite, succède une zone relativement large, mais dont la largeur toutefois; de préférence, ne dépasse pas 70 cm., et à laquelle correspond une section de fers d'armature plus faible, affaiblissement qui, dans la forme de réalisation préférée, est réalisé par une augmentation de l'intervalle entre ces fers;
à cette seconde zone fait suite une autre zone dans laquelle la section des fers d'armature est à nouveau différente, cette section étant sensiblement la même que celle qui est obtenue dans la zone dé chevauchement de deux treillis voisins, par le recouvrement de leurs zones marginales, puis une autre zone à section de fers d'armature plus faible, section à laquelle, selon la largeur totale désirée pour le treillis, succédera soit une-autre zone marginale, ou bien éventuellement aussi d'autres zones, en succession inverse de oelle qui a été précisée ci-dessus.
On obtient ainsi des avantages de différentes natures. Grâce à l'invention, il est possible de prévoir les zones de chevauchement assez étroites pour que, dans le cas limite, elles ne dépassent pas la cote minimum officiellement prescrite. En ce qui concerne la fabrication de tels treillis, il est important d'observer que, grâce à la nouvelle disposition préconisée suivant l'invention, et malgré les avantages qu'elle permet d'obtenir, tous fers longitudinaux peuvent conserver une section uniforme, et qu'il devient inutile d'utiliser des fers doubles, dont la pose nécessite un travail supplémentaire.
Un autre avantage important du nouveau treillis d'armature réalisé suivant l'invention consiste dans le fait que les fers longitudinaux additionnels existant dans les zones de recouvrement des fers transversaux peuvent être correctement répartis sur la largeur des zones, et être par conséquent utilisés statiquement. Ce résultat est en particulier obtenu-.-par le fait que les renforcements de section dans le treillis ont sensiblement la même valeur que la somme des sections des fers longitudinaux, dans la zone de chevauchement.
Enfin, le treillis d'armature réalisé suivant l'invention est encore caractérisé par le fait que ses bords longitudinaux ne subissent aucun affaiblissement de la section des fers d'armature. On dispose ainsi de la possibilité de placer ce nouveau treillis d'armature, ou des morceaux découpés dans celui-ci,
en un point quelconque d'un élément de construction en béton, à armer et notamment de l'employer comme armature très efficace aux bords libres des dalles ou éléments de construction de faible épaisseur. Pour des raisons statiques, une prescription très sévère exige que, dans les zones marginales des éléments de construction à armer, il n'existe en aucun cas des sections de fers d'armature plus faibles que dans les zones intérieures de ces éléments;
L'invention a encore pour objet des dispositions particulières du treillis d'armature en question;, grâce auxquelles des avantages additionnels sont encore acquis
Dans la pratique, les treillis d'armature qui doivent être posés à recouvrement, pour garnir un élément de construction en béton d'une largeur déterminée, sont souvent coupés dans le sens de leur longueuro Pour cette raison, il est judicieux de réaliser le treillis de telle façon qu'il puisse être subdivisé en bandes de largeurs égales de façon que le reste provenant d'un élément-de construction donné puisse être lui-même utilisé dans un autre élément de construc-
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ractéristiques prévues suivant l'invention, et qui peut être exécuté en largeur normale de 1,7 à 2 mètres, ce résultat est obtenu par le fait que le treillis
se compose de deux zones de même largeur où la section des fers d'armature est réduite, la zone dans laquelle la section des fers d'armature est double de celle prévue dans les zones marginales étant située dans la partie médiane de ce treilliso Il est d'autre part judicieux, dans la zone où la section des fers d'armature est double par rapport à celle des zones marginales, de disposer les fers longitudinaux symétriquement par rapport à l'axe médian de l'ensemble du treillis, c'est-à-dire en renonçant à placer un fer d'armature coïncidant exactement avec cet axe de symétrie. Il devient ainsi possible de séparer le treillis d'armature, à la pose, suivant son axe de symétrie, pour donner naissance à deux moitiés exactement semblables, et qui pourront être utilisées de la même manière que le treillis originale
L'invention offre encore la possibilité de fabriquer des treillis d'une largeur dépassant deux mètres. Dans ce cas il est judicieux de prévoir,
sur la largeur totale de ce treillis, trois zones égales entre elles, et symétriques par rapport à l'axe médian du treillis, zones dans lesquelles la section
des fers d'armature sera faible, et deux autres zones dans lesquelles la section des'fers d'armature sera double de celle réalisée dans les zones marginales.
D'autres particularités de l'invention, et des détails portant sur les avantages qu'elle permet .d'obtenir, ressortiront de la description qui va suivre, et visant deux exemples de réalisation du nouveau treillis d'armature
<EMI ID=3.1> La figure 1 représente schématiquement une portion du treillis d'armature constitué suivant l'invention.. La figure 2 est une coupe de l'objet de la figure 1, montrant dans sa partie de droite le chevauchement du treillis d'armature voisine La figure 3 représente, de la même manière que la figure 1, une seconde forme de réalisationo
Dans la figure 1, on a désigné par a les fers d'armature transversaux, devant se chevaucher dans le joint, et par b les fers longitudinaux. Dans l'exemple de réalisation représenté, la zone minimum de chevauchement de deux treillis, officiellement prescrite, correspond à une maille, ou au moins à 100 mmo La distance entre les deux premiers fers longitudinaux, à partir du bord extérieur du treillis, sera donc également choisie, dans cette forme d'exécution, égale à x = 100 mmo
La répartition des fers longitudinaux, à partir de la zone marginale, est effectuée en adpptant ensuite pour ces fers un intervalle z qui ne dépend que de l'importance de la section de fers d'armature désirée, et qui pourra,
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Dans l'axe médian du treillis, l'intervalle des fers d'armature est pratiquement <EMI ID=5.1>
x + y + x, dans la partie médiane du treillis;, constituent donc une zone où la section des fers d'armature est renforcée, et sensiblement égale au double de la section au bord du treillis. La ligne S désigne l'axe de symétrie du treillis. A droite de cette ligne de symétrie, le treillis est par conséquent réalisé de la même manière que pour sa partie de gauche, qui vient d'être décrite. On voit que chaque moitié du treillis est en elle-même symétrique et peut donc, après sectionnement du treillis suivant la ligne S, être utilisée de manière quelconque, soit seule, soit pour être raccordée à une autre moitié, ou à un autre treillis complet, à chevauchement, et en conservant tous les avantages qui sont attachés au treillis complète La largeur totale du treillis représenté dans la figure 1,
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complète, il est recommandé de donner au dépassement u des fers transversaux a, au-delà des fers longitudinaux extérieurs b du treillis, une longueur égale à la
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Dans la figure 2, on a représenté une coupe passant par un treillis réalisé suivant la figure 1, et l'on a représenté aussi une portion d'un secondtreillis, assemblé par chevauchement au premier. La zone de chevauchement c contient quatre fers longitudinaux. La zone de renforcement comporte également quatre fers longitudinaux, se trouvant dans la région d.
Attendu que les zones c et d ne sont séparées l'une de l'autre que
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tant dans ces zones peut être pris en considération, et réparti sur les zones où la section des fers d'armature est plus faible. Ainsi, les fers longitudinaux additionnels se trouvant dans la zone de chevauchement c, et appartenant au treillis voisin, raccordé à chevauchement au treillis considéré, peuvent être intégralement utilisés; de sorte qu'on satisfait entièrement à toutes les exigences cidessus rappeléeso
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sa largeur étant par exemple de 2mo20, et comportant deux zones de renforcement et trois -zones identiques et symétriques entre elles, séparées par les deux lignes médianes S', dans les zones de renforcement. Pour le reste, toutes les référencés utilisées dans la figure 3 correspondent à celles de la figure 1, de sorte que les explications données ci-dessus, en rapport avec la figure 1, sont valables ici. Le raccordement à d'autres treillis s'effectue lui-même de la même fa-
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Point-welded reinforcing meshes, which are used to reinforce thin concrete slabs or construction pieces, must overlap one or three meshes ;, by their longitudinal edges. In these areas of overlap or overlap, mostly involving the shortest transverse bars the longitudinal bars, that is to say those
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Dinals present in excess in the overlap zones are necessary to allow anchoring of the transverse bars along the joint, but their section cannot be considered as constituting the reinforcement, which works in the longitudinal direction. At each joint of these reinforcing meshes, therefore, there are bars representing a significant weight, and not used statically.
The present invention solves the problem which consists, while being limited to only a determined section of reinforcing bars belonging to each mesh, per meter of width of the construction element, in statically using the longitudinal bars located in the zone. overlap, while minimizing this overlap zone, and the transverse reinforcing bars corresponding to this determined reinforcing section.
According to the invention, this progressive result is obtained by the fact that in each reinforcing mesh, to a marginal zone whose width, and in which the interval between the reinforcing bars corresponds to the lower limit of overlap officially prescribed, follows a relatively wide area, but the width however; preferably does not exceed 70 cm., and to which corresponds a section of smaller reinforcing irons, weakening which, in the preferred embodiment, is achieved by an increase in the interval between these irons;
this second zone follows another zone in which the section of the reinforcing bars is again different, this section being substantially the same as that obtained in the zone of overlap of two neighboring lattices, by the overlap of their zones marginal zones, then another zone with a smaller reinforcing bar section, a section to which, depending on the total width desired for the mesh, will be followed either by another marginal zone, or possibly also other zones, in reverse succession of that which was specified above.
Advantages of various kinds are thus obtained. Thanks to the invention, it is possible to provide the overlapping zones narrow enough so that, in the limiting case, they do not exceed the officially prescribed minimum dimension. With regard to the manufacture of such trellises, it is important to observe that, thanks to the new arrangement recommended according to the invention, and despite the advantages which it allows to obtain, all longitudinal bars can retain a uniform section, and that it becomes unnecessary to use double irons, the installation of which requires additional work.
Another important advantage of the new reinforcing mesh produced according to the invention consists in the fact that the additional longitudinal bars existing in the overlap zones of the transverse bars can be correctly distributed over the width of the zones, and therefore be used statically. This result is obtained in particular by the fact that the section reinforcements in the trellis have substantially the same value as the sum of the sections of the longitudinal bars, in the overlap zone.
Finally, the reinforcing mesh produced according to the invention is further characterized by the fact that its longitudinal edges do not undergo any weakening of the cross section of the reinforcing bars. We thus have the possibility of placing this new reinforcing mesh, or pieces cut out of it,
at any point of a concrete construction element, to be reinforced and in particular to use it as a very effective reinforcement at the free edges of slabs or thin construction elements. For static reasons, a very severe prescription requires that, in the marginal areas of the construction elements to be reinforced, there are in no case sections of reinforcing bars weaker than in the interior areas of these elements;
The subject of the invention is also particular arrangements of the reinforcing mesh in question ;, thanks to which additional advantages are still acquired.
In practice, the reinforcing meshes which have to be laid overlapping, in order to cover a concrete construction element of a certain width, are often cut in the direction of their lengtho For this reason, it is advisable to make the mesh in such a way that it can be subdivided into bands of equal width so that the remainder from a given building element can itself be used in another building element.
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characteristics provided according to the invention, and which can be carried out in normal width from 1.7 to 2 meters, this result is obtained by the fact that the trellis
consists of two zones of the same width where the section of the reinforcing bars is reduced, the zone in which the section of the reinforcing bars is double that provided for in the marginal zones being located in the middle part of this trelliso It is on the other hand it is judicious, in the zone where the cross section of the reinforcing bars is double compared to that of the marginal zones, to arrange the longitudinal bars symmetrically with respect to the median axis of the whole of the trellis, it is that is to say by giving up placing a reinforcing iron coinciding exactly with this axis of symmetry. It thus becomes possible to separate the reinforcing mesh, during installation, along its axis of symmetry, to give rise to two halves exactly similar, and which can be used in the same way as the original mesh.
The invention also offers the possibility of manufacturing trellises with a width exceeding two meters. In this case it is wise to plan,
over the total width of this trellis, three zones equal to each other, and symmetrical with respect to the median axis of the trellis, zones in which the section
of the reinforcing bars will be weak, and two other zones in which the section of the reinforcing bars will be double that carried out in the marginal zones.
Other features of the invention, and details relating to the advantages which it allows .d'obtain, will emerge from the description which follows, and relating to two embodiments of the new reinforcing mesh.
<EMI ID = 3.1> Figure 1 schematically represents a portion of the reinforcing mesh formed according to the invention. Figure 2 is a section through the object of Figure 1, showing in its right part the overlap of the mesh of neighboring reinforcement Figure 3 shows, in the same way as Figure 1, a second embodiment
In FIG. 1, the transverse reinforcing bars which must overlap in the joint have been designated by a and the longitudinal bars by b. In the exemplary embodiment shown, the minimum overlap zone of two trellises, officially prescribed, corresponds to one mesh, or at least 100 mmo The distance between the first two longitudinal bars, from the outer edge of the trellis, will therefore be also chosen, in this embodiment, equal to x = 100 mmo
The distribution of the longitudinal bars, starting from the marginal zone, is carried out by then adjusting for these bars an interval z which depends only on the size of the section of reinforcing bars desired, and which may,
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In the middle axis of the mesh, the interval of the reinforcing bars is practically <EMI ID = 5.1>
x + y + x, in the middle part of the mesh ;, therefore constitute a zone where the section of the reinforcing bars is reinforced, and substantially equal to twice the section at the edge of the mesh. Line S designates the axis of symmetry of the trellis. To the right of this line of symmetry, the lattice is consequently produced in the same way as for its left part, which has just been described. It can be seen that each half of the trellis is itself symmetrical and can therefore, after sectioning the trellis along line S, be used in any way, either alone or to be connected to another half, or to another complete trellis , overlapping, and retaining all the advantages that are attached to the complete trellis The total width of the trellis shown in Figure 1,
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complete, it is recommended to give the protrusion u of the transverse bars a, beyond the outer longitudinal bars b of the truss, a length equal to the
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In Figure 2, there is shown a section passing through a mesh made according to Figure 1, and there is also shown a portion of a second mesh, assembled by overlapping the first. The overlap zone c contains four longitudinal bars. The reinforcement zone also has four longitudinal bars, located in region d.
Whereas zones c and d are only separated from each other
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both in these areas can be taken into consideration, and distributed over areas where the cross section of the reinforcing bars is smaller. Thus, the additional longitudinal bars located in the overlapping zone c, and belonging to the neighboring lattice, overlapped with the lattice in question, can be fully used; so that all the above requirements are fully satisfied.
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its width being for example 2mo20, and comprising two reinforcement zones and three identical and symmetrical zones between them, separated by the two center lines S ', in the reinforcement zones. For the rest, all the references used in FIG. 3 correspond to those of FIG. 1, so that the explanations given above, in relation to FIG. 1, are valid here. The connection to other trusses is carried out in the same way.
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