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L'invention se base sur la connaissance du fait que le traitement textile-chimique actuel d'un produit textile est d'une importance décisive pour la genèse et la propagation de phénomènes irritatifs morbides lors de l'utilisa- tion de ce produit pour le but prévu.
Après des expérimentations approfondies, la condition du succès sur- prenant fut trouvée, qu'après son finissage mécanique, le produit textile en question doit être lavé, blanchi et équipé de la manière suivante:
D'après l'invention, le produit textile fabriqué mécaniquement doit être, selon besoin après un nettoyage préléminaire mécanique, libéré de toute impureté s'y trouvant encore, et ce, à l'aide de produits appropriés-de lessive, de blanchissage,. de dissolution et de précipitation.
Il s'agit dans ce cas sur- tout d'impuretés telles que les huiles de tissage, de fusions, d'avivages, de toxines enzymatiques, de métaux etc ... ainsi que de particules détachées de fi- bres et de poussières, qui sont absorbées par le produit lors de la désagrégation des fibres textiles et de leur traitement mécanique, ensuite aussi d'impuretés provenant de la fibre bruteDans les procédés connus pour nettoyer de telles im- puretés, on n'a jusqu'à présent point pris garde que la matière purifiée, selon l'emploi de produits de nettoyage acides ou alcalins, obtenait habituellement soit une valeur -pH fortement inférieure à 7,0 ou sensiblement supérieure à 7e4y qui ne change pas ou point notablement lors de l'équipement suivant.
Par contre, l'invention propose qu'après le nettoyage du-produit textile fabriqué mécanique- ment, nettoyage fait au moyen de tels produits de lessive et de blanchissage, le dit obtienne une valeur pH d'environ 6,0, et de traiter le produit purifié avec une solution aqueuse d'acides phosphoriques condensés et de leurs dérivés en une telle quantité et concentration que le produit fini présente une valeur pH constante entre 7,0 et 7,4.
Exemple n 1
De l'ouate fabriquée de cellulose, le cas échéant après nettoyage préliminaire mécanique, a été lavée à environ 50 C pendant environ 20 minutes dans un bain contenant par litre d'eau envo 1 gr d'un produit adoucissant con- tenant du phosphate de soude et d'un produit de lessive liposoluble, ainsi que d'env. 0,50 gr de sulfate d'alcool gras.,
De l'ouate ainsi lavée a été sougneusement rincée à l'eau potable pure et traitée ensuite pendant environ 30 minutes avec une eau réchauffée au- paravant à environ 80 C et contenant par litre d'eau environ 4 gr de peroxyde d'hydrogène, 2 gr de solution de soude caustique et 4 gr de silicate de potasse.
Après rinçage dans de l'eau potable tiède, 1'-'ouate a été traitée pen- dant environ 10 minutes avec une eau nouvelle de la même consistance, mais ad- ditionnée encore d'environ 3 gr par litre de phosphate polymère avec chaîne al- calinee Après ce traitement, l'ouate a été rincée d'abord avec de l'eau potable chaude et ensuite froide, jusqu'à ce qu'elle ait obtenu une valeur pH d'environ 6,0. L'eau de rinçage fut alors pressurée par voie mécanique, et l'ouate ainsi rendue absorptiveo
L'équipement proprement dit de l'ouate a ensuite lieu.
A cet effet, une solution aqueuse de phosphates de soude hautpolymériques et de leurs dérivés, avec action spécifique sur la peau saine et malade, a été employéeo L'ouate ab- sorptive a été trempée dans cette solution et y est restée jusqu'à ce que suf- fisamment de phosphates de soude aient pénétré dans les capillaires fibreuses de l'ouate. Après ce procédé, l'ouate a de nouveau été pressurée sous tension, séchée à environ 50 à 60 C et droussée de manière habituelleo
La concentration de la solution précitée de phosphate de soude et la durée de traitement de l'ouate ont été fixées de telle sorte que l'ouate après équipement terminée présentait une valeur pH constante d'environ 7,2 à 7,3.
L'ouate ainsi préparée se prête aussi bien au traitement de plaies
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qu'aux soins hygiéniques en général.
Pour le traitement des plaies, la meilleure action curative a été obtenue par l'emploi d'un mélange tamponné par voie chimique de phosphates de soude condensés et de leurs dérivés comme produit d'équipement.
Le favorable effet thérapeutique de tels phosphates sur la peau saine et malade est connu, il est vrai, mais jusqu'à présent on n'a point incorporé de tels phosphates à l'état sec dans des produits textiles. Jusqu'à présent, on a plutôt appliqué directement sur la peau les phosphates en solution aqueuse ou sous forme d'onguent, et recouvert la partie cutanée traitée avec un produit tex- tile stérilisé..
Exemple n 2
Un pansement tissé d'une manière usuelle de fils de cellulose, de cellulose de laine ou de coton comme mousseline ou tulle, a été purifiée et équi- pée de la même manière que l'ouate selon l'exemple n 1. Le pansement a ensuite été pressuré sous tension et séché à l'air.
Les pansements habituels de mousseline ou tulle léger ont une absorp- tivité limitée et collent inévitablement aux plaies ouverteso Avec un tel panse- ment imprégné de sécrétion vulnéaire, il se forme, en séchant, des rétrécissements du pansement en direction horizontale, la mousseline ne possédant pratiquement point de stabilité. De ce fait, les bords des plaies auxquels est collée la mous- seline sont toujours irrités, de sorte que la plaie secrète à nouveau et ne se déssèche point ou pas suffisamment ; la conséquence en est d'être un nouveau ter- rain nourricier pour des bactéries et des virus, ainsi qu'un retard dans la guéri- son.
Lors de ces événements une propriété particulièrement désavantageusse de la mousseline d'usage courant est qu'un liquide absorbé par celle-ci ne s'étend pratiquement qu'horizontalement en dedans de la couche de mousseline en question.
Par conséquent, la sécrétion de la plaie contaminée de bactéries etc. parvient à partir des bords de la plaie irrités et enflammés aussi dans les profondeurs de la plaie et y provoque- des infections.
De ce fait, l'invention s'est posé la tâche supplémentaire de créer un pansement qui, tout en observant un pouvoir absorptif aussi grand que possi- ble, soit à même de produire un revêtement de plaie absolument antiglissant et n'adhérant point ou que légèrement. De plus, d'après l'invention, l'action ab- sorptive du nouveau,pansement ne doit l'être qu'essentiellement en direction ver- ticale, c'est-à-dire à travers l'étoffe, ne permettant, par contre, aussi peu que possible une expansion en direction horizontale de la sécrétion vulnéaire absorbéeo Ensuite de nombreux essais, on a constaté que le pansement décrit ci- dessous répond d'une manière presque idéale à toutes ces exigenceso
Exemple n 3
Dans le dessin, comme exemple n 3 de l'invention,
sont démontrés la structure d'une étoffe de pansement ainsi que son comportement lors de l'ap- plication sur une plaie, en comparaison aux mousselines habituelles en usage.
Il est montré dans la fig. 1 et 2 sur une échelle fortement agrandie une vue en plan du pansement d'après l'invention, resp. une coupe selon la ligne II - II de la fig. 1, fig. 3 à 6 les processus qui se déroulent dans une plaie en employant les panse- @ ments habituellement en usage. fig. 7 à 10 par une démonstration semblable les processus après emploi de l'étoffe de pansement inventée.
Ainsi que les fig. 1 et 2 le font reconnaître, le nouveau pansement consiste en trois couches de fils ou de filés superposées en croix ; lesfils relativement plus gros (fils de trame) des deux couches extérieures sont désignés
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par 1), et les fils encore sensiblement plus gros (fils d'insertion) de la couche moyenne par 2).
Les fils de trame 1) des deux couches extérieures courrent ensem- ble parallèlement et sont transposés par 90 degrés vis-à-vis des fils d'insertion 2); ils sont, sans pouvoir se déplacer, liés de la manière habituelle aux mailles 3a) de fils de chaîne 3) relativement minceso Les baguettes de mailles des fils de chaîne 3) courrent transversalement aux fils de trame 1), donc parallèlement aux fils d'insertion 2) qui eux-mêmes se trouvent entre deux baguettes de mailles (figo 1) et sont ainsi assurés contre un déplacement. Tous les fils 1,2 et 3 consistent en¯ pure- cellulose de- laine
Les trois couches de fils confèrent donc une très forte absorptivité à la nouvelle étoffe de pansement absolument non déplaçable dont les fils 1 et 2 ont'une épaisseur de fils infiniment plus grande vis-à-vis des fils de trame 3).
En outre, on peut augmenter de façon connue l'absorptivité des fils 1) et 2) par l'emploi de fils;, resp. de filés non retordues ou que faiblement ; que pour les fils de chaîne 3) comparativement plus minces, des filés plus fortement retordus et donc mécaniquement plus serrés sont plus appropriés.
Des examens approfondis ont démontré que le liquide absorbé par une couche extérieure ne traverse essentiellement que verticalement l'étoffe, sans' se répartir sur une plus grande envergure horizontalement en-dedans des couches de fils. De plus, le pansement inventé acquiert une souplesse et une aéroperméa- bilité sensiblement plus grande par la superposition détachée des trois couches de filés, à l'encontre du système entrelacé de fils de l'étoffe tisséeo
Selon les démonstrations par les figo 3 à 10, le tissu tégumentaire intact a été désigné par 4), une plaie qui s'y trouve par 5), la sécrétion de la plaie par 6), le pansement appliqué sur la plaie 5) en plusieurs couches par 7) ou 8) et la bande de compression servant à la fixation du pansement par 9).
Tout d'abord sont relatés les évènements démontrés par les figo 3 à 6, où une nouvelle mousseline de pansement 7), usuelle dans le commerce, super- posée en de nombreuses couches, sert de revêtement de la plaie. Après applica- tion de couches de mousselines 7) sur la plaie fraîche 5), dans laquelle s'est forné de la sécrétion de plaie 6) (figo 3), cette sécrétion est absorbée par les couches de gaze 7) et se répand en-dedans de ces couches dans toutes les directions, ainsi que les flèches 10) l'indiquent (figo 4 et 5).
La partie des couches de gaze7) se trouvant au-dessus de la plaie 5) s'étant imprégnée de sécrétion de plaie, il se forme d'abord dans la plaie une flaque stagnante consistant en sécrétion de plaie 6). Il faut prendre dans ce cas en considération que l'imprégnation de toutes les couches de gaze 7) par la sécrétion de plaie absorbée seulement en un endroit.
.L'endroit 7a) des couches de gaze 7 humecté primordialement de sé- crétion de plaie pénètre peu à peu dans la plaie 5) et se frotte naturellement toujours aux bords de la plaie. Les autres parties plus ou moins humides des couches de gaze 7) se dessèchent et se ratatinent. Il s'ensuit, de ce fait, une irritation permanente des bords de la plaie et des tissus tégumentaires 4) du voisinage jusqu'à présent encore intactso
Cette irritation permanente favorise l'apparition d'infections de la plaie, des batéries et des virus se trouvant dans la plaie et sur la peau, qui ne peuvent être anéantis par un prompt dessèchement de la plaie.
En outre, le pansement habituel en usage présente encore le sensible désavantage qu'il adhère fortement au cratère de la plaie après le dessèchement de la plaie, et qu'il est lié au cratère de la plaie par une croûte épaisse 11) de sécrétion de la plaie sèche etc. fige 6). Cette croûte empêche la cicatrisation de la plaie et en retarde sa guéris on. Mais avant tout, lors du changement du pansement, la croûte 11) est arrachée de la,plaie 5) partiellement guérie, de sorte qu'il se forme une partie saignant à nouveau 6) aux bords de la plaie 5).
Selon la gravité de la plaie et selon les propriétés ouratives de 1 organisme du blessé, ce phénomène
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peut se reproduire encore une ou plusieurs fois en changeant le pansement, jus- qu'à ce que finalement malgré l'irritation et, le cas échéant, malgré l'infection de la plaie, le pouvoir curatif de l'organisme reste vainqueur.
Toute différente est la guérison de la plaie en employant le pansement inventé, ainsi que le démontrent les fig. 7 à 10. Le pansement 8) absolument non déplaçable est appliqué dans une unique couche - à l'encontre des nombreuses couches 7) de la mousseline en commerce - comme revêtement sur la plaie 5), ainsi que sur les tissus voisins 4) et fixé par la bande compressive 9) (fig. 7). La sénrétion 6) sa trouvant dans la plaie 5) est absorbée petit à petit dans la di- rection des flèches 12) (fig. 8) par le pansement 8) restant couché lisse ou enfoncé quelque peu dans la plaie 5) par la bande compressive, si bien que la plaie se dessèche sous garantie suffisamment.
La partie 8a) imbibée de sécrétion de la plaie du pansement 8) se soulève dans ce cas même de la plaie 5) et laisse les bords de la plaie libres (fig. 9) ainsi que des essais appronfondie "in vivo" l'ont démontré. La sécrétion de la plaie se dirigeant dans la direction des flèches 12) vers l'extérieur, s'é- vapore en permanence, de sorte que dans la partie 8a), il se produit une aspira- tion verticale perpétuelle pour ce liquide. De plus, en dehors de cette partie a probablement lieu dans une certaine envergure un mouvement rétrograde vertical du liquide aspiré, la partie 8a) ne se ratatine que légèrement dans la direction verticale, la structure du pansement inventé, par contre, empèche avec certitude tout rétricissement en direction horizontale.
Après un certain temps, il se forme au-dessous de la partie 8a) sou- levée de la blessure, un lit de plaie 14) qui ne se trouve plus en aucune rela- tion avec pansement 8). La plàie 5) peut donc guérir sans autre, sans qu'une broute s'attache au pansement 8). En enlevant le pansement, il se présente au lieu de l'ancienne plaie 5) une légère cicatrice 15) plus avantageuse du point de vue cosmétique (fig. 10).
Le pansement 8), le cas échéant, aussi la bande compressive 9) doivent avant l'usage en question, être nettoyés et équipés selon la finition mécanique relative à l'exemple d'exécution 2).
Dans tous les exemples d'exécution, un avantage particulier a résidé dans le fait que les phosphates de soude hautpolymériques et leurs dérivés in- corporés dans les capillaires fibreuses du produit textile en question pendant la période d'équipement, se trouvant en répartition la plus fine et sans cris- tallisation dans l'étoffé., Par comparaison à d'autres produits textiles conte- nant des produits d'équipement, resp. des principes actifs thérapeutiques sous une forme plusou moins cristalline, la peau humaine est beaucoup plus ménagée par l'emploi de produits textiles selon l'invention, libres de tels cristaux.
L'invention ne se limite point à lusage de cellulose ou d'autres fibres cellulosiques pour la fabrication de produits textiles. Ainsi, des fibres entièrement ou semi-synthétiques peuvent être utilisées, le cas échéanto
Il n'est pas non plus absolument nécessaire de fabriquer l'étoffe de pansement (exemple 3) en trois couches de fils. On peut aussi, le cas échéant renoncer à la couche extérieure ou inversement prévoir la couche extérieure ou moyenne en exécution multiple.
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