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Le processus de fermentation dans la transformation de fourrage vert frais en jus de fourrage ensilé, dépend de l'activité et de la reproduction concurrente d'agents de fermentation déterminés, utiles et nocifs. Alors que les lactobaciles acidophiles utiles influencent la fermentation dans le sens désiré, les 'bactéries nocives, telles que les bactéries acétiques, les bactéries butyriques ou les bactéries de putréfaction, provoquent des fermentations in- désirables. Le processus de fermentation peut être influencé par l'addition d'agents d'ensilage gazeux, liquides ou à saupoudrer. Le but alors envisagé est de freiner la croissance de souches de bactéries désavantageuses, ou de fa- voriser la croissance de bactéries avantageuses.
On a déjà proposé de favoriser la fermentation de.fourragesverts frais en produits d'ensilage ayant de bonnes propriétés, en ajoutant des quan- tités de 0,2 à 0,5% de sulfites primaires. Bien qu'alors la croissance des bac- téries indésirables soit freinée par l'effet bactéricide de l'anhydride sulfu- reux libéré lors de la réaction avec l'humidité du fourrage, et par les ions sulfites dissous, on constate en même temps que les lactobacilles sont sérieu- sement attaquées et leur croissance freinée.
Lorsqu'on utilise des sulfites comme agents d'ensilage, la fermentation continue généralement à se dérouler dans le sens désiré, grâce à la capacité qu'ont les lactobacilles de se rétablir plus rapidement et de se multiplier plus vite que les souches de bactéries in- désirables, par décomposition et ingestion de certains hydrates de carbone et sucres de plantes.
On a également proposé de conduire le processus d'ensilage, en ajou- tant au fourrage vert des substances contenant du sucre et destinées à favo- riser spécifiquement la croissance des lactobacilleso Les bactéries nocives sont alors étouffées, à condition qu'elles ne soient pas trop nombreuses ou,¯qu'avec le concours de moisissures, le sucre ajouté ne devienne pas une source de nour- riture pour des micro-organismes nocifs.
Lorsqu'on utilise du sucre pour con- duire la fermentation, il en faut environ dix fois plus que la quantité de sul- fites primaires, c'est-à-dire environ 3 à 5% du poids du stock de fourrage. L'in- convénient de ce procédé est généralement constitué par l'utilisation exclusive de sucre cristallisé ou alimentaire relativement coûteux. Il est sensiblement plus économique d'utiliser de la mélasse qui, sous forme d'un liquide brun fon- cé, visqueux et collant, est en moyenne constituée par environ 50% de sucre, 20% d'eau, 20% de matières organiques qui ne sont pas du sucre et 10% de cendres.
Le sucre et les matières qui n'en sont pas (dextrine, acide lactique, éléments en traces, matières albumineuses), favorisent la croissance des lactobacilles propices au déroulement de la fermentation, et dont le produit de la respira- tion, le dioxyde de carbone, freine supplémentairement le développement des bactéries butyriques et acétiques, qui ont un besoin vital d'oxygène.
Toutefois, la viscosité de la mélasse, utilisée comme agent d'ensila- ge, rend son emploi difficile. Il faut utiliser soit des appareils déterminés compliquant les manipulations, soit dissoudre, la mélasse dans d'importantes quantités d'eau et verser celles-ci dans le stock de fourrage. 'Etant donné que pour une tonne de fourrage frais il faut dissoudre environ 30 à 40 kg de mélasse dans 100 à 200 litres d'eau, on a non seulement l'inconvénient de la dissolution, ce qui oblige à prévoir de grandes cuves, mais aussi celui d'une submersion fort indésirable du fourrage vert dans le silo-, par la solution diluée collante, qui gène l'homme et les animaux lors du traitement par pilon du fourrage. Cela augmente aussi désagréablement l'écoulement du jus du- silo.
Il subsiste en outre très peu de mélasse dans le fourrage, mélasse qui augmente la qualité de ce fourrage, étant donné que la plus grande partie de la solution diluée,. coule ou s'infiltre dans le fond du silo, déjà pendant l'ensilage. Un autre incon- vénient est qu'il se produit parfois une mousse qui déborde du silo fermé, pro- voquée par une fermentation alcoolique ou lactique du fourrage, ou du jus conte- nant de la mélasse.
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La présente invention a pour objet un mélange d'ensilage réunissant d'une part les propriétés des agents d'ensilage à effet bactéricide freinant la croissance, et d'autre part celles des agents d'ensilage favorisant la crois- sance et la nutrition des souches de bactéries favorables. L'agent d'ensilage suivant l'invention convient également pour être utilisé à l'état sec, par sau- poudrage, dans la préparation du fourrage ensilé, il est facile à manipuler et ne nécessite pas d'appareils ou de moyens supplémentaires, tels que des cuves et de l'eau.
Suivant l'invention, un mélange d'ensilage convenant pour être utili- sé à l'état sec par saupoudrage, est constitué par des substances freinant la croissance des bactéries, et par des hydrates de carbone favorisant la nutrition des lactobacilles. Comme agents bactéricides on utilise particulièrement des sels de l'acide sulfureux. Comme constituants favorisant la croissance, on utilise en particulier du sucre, ou des produits en contenant, et pour des rai- sons d'économie on utilise en particulier de la mélasse.
Toutefois le mélange suivant l'invention n'est pas limité à l'utili- sation de sucre ou de produits qui en contiennent, mais on peut, en principe, utiliser, éventuellement après un traitement préalable tous les hydrates de car- bone qui peuvent servir à nourrir les lactobacilles restants.
Comme agents à activité bactéricide et freinant la croissance des bactéries, on utilise de préférence, pour des raisons d'économie, des sels de l'acide sulfureux, bien qu'en principe tous les agents bactéricides peuvent con- venir au mélange d'ensilage suivant l'invention.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le mélange d'ensilage contient des sulfites primaires, comme par exemple du bisulfite et/ou du pyrosulfite. Une autre forme de réalisation consiste à utiliser de préféren- ce comme agent à activité bactéricide, un mélange de sulfites primaires et se- condaires. Bien que les sulfites secondaires présentent des propriétés forte- ment bactéricides, ils ne conviennent généralement pas pour l'utilisation pra- tique comme agent d'ensilage, étant donné que de par leur processus de produc- tion ils ont un pH fortement alcalin. Or, dans la gamme alcaline de pH, c'est précisément la croissance des bactéries de putréfaction, des bactéries acétiques et des bactéries butyriques, indésirables, qui est favorisée, tandis que la croissance des lactobacilles désirés, est freinée.
Si on utilise alors en plus le sulfite primaire à réaction acide, on peut avec des proportions convenables de sulfites primaires et secondaires, atteindre dans le mélange, un pH avanta- geux d'environ 5,0 à environ 7,0, avec lequel la croissance des lactobacilles désirés n'est pas freinée et la décomposition du sulfite primaire avec l'humi- dité de l'air ou celle des plantes, avec formation d'anhydride sulfureux, ne. se déroule que lentement, de sorte que le stockage et l'utilisation de ce mélange pour produire un fourrage ensilé, s'effectuent sans gène pour l'homme et les animaux.
C'est ainsi que dans une forme de réalisation préférée du mélange d'ensilage suivant l'invention, on utilise comme constituant bactéricide un mé- lange de sulfites alcalins primaires et secondaires, et comme constituant favo- risant la croissance des lactobacilles, on utilise de la mélasse, les proportions de sulfites primais et secondaires étant choisies de préférence de manière que le pH du mélange ne soit pas sensiblement inférieur à 5,0 et ne dépasse pas sen- siblement 7,0.
Pour l'addition au mélange de réaction, de constituants secs, favo- risant la croissance, tels que du sucre à saupoudrer, de la dextrine ou de la mélasse sèche, on propose de préférence des quantités de 3 à 25% en poids et particulièrement de 5 à 15% en poids. Lorsqu'on utilise du sirop de mélasse, la quantité admise est limitée de manière à ne pas défavoriser par un excès de mé- lasse la faculté de saupoudrage du mélange en contenant'. Il est alors avantageux
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d'ajouter jusqu'à 6% de sirop de mélasse.
Comparés aux agents d'ensilage connus, ceux suivant la présente in- vention offrent un avantage considérable. Les lactobacilles affaiblis par l'ad- dition d'agents à activité bactéricide, n'ont plus besoin d'obtenir et de déqom- poser les hydrates de carbone ou des sucres de parties de plantes, qui leur sont dus, mais ils peuvent se développer immédiatement, sans décomposition bactériel- le des plantes et sans nécessiter les matières précieuses de ces plantes. Le sucre étant présenté sous une forme complète et directement aux endroits de l'activité des sulfites, la teneur en sucre des sels de saupoudrage peut être réduite à une fraction de ces sels, ce qui sinon doit être exigé des sucres ou des mélasses.
L'utilisation du mélange d'ensilage suivant l'invention, à l'é- tat sec, procure la grande sécurité que l'agent d'ensilage reste dans le stock de fourrage et n'est pas lixivié vers le bas, comme lorsqu'on utilise de la mélasse dissoute dans de grandes quantités d'eau. Les hydrates de carbone non utilisés pendant la fermentation, particulièrement du sucre ou de la mélasse, augmentent le pouvoir nutritif du produit ensilé final.
Lorsqu'on utilise le mélange d'ensilage suivant l'invention, conte- nant du sucre ou de la mélasse secs, il présente non seulement des matières constituant la nourriture directe des laotobacilles affaiblis, mais aussi des substances à activité osmotiques, c'est-à-dire qui retirent le jus cellulaire et accélèrent ainsi la coopération du stock de fourrageo Lorsqu'on utilise de la mélasse, le sel saupoudrable devient particulièrement palpable et ne produit pas de poussière, sans pour autant être collant ou durcir au stockage.
EXEMPLE 1.- On mélange du bisulfite de sodium (NaHS03) avec 3 à 20% de sucre à saupoudrer, ou 3 à 10% de dextrine.
EXEMPLE 2. - On mélange du pyrosulfite de sodium (Na2S2O5) avec 3 à 20% de sucre à saupoudrer, ou 3 à 10% de dextrine.
EXEMPLE 3.- On mélange du sulfite de sodium (Na2SO3) avec 2 à 6% de sirop de ménasse, ou 2 à 15% de mélasse sèche.
EXEMPLE 4.-
On mélange avec 2 à 6% de sirop de mélasse, un mélange de bisulfite de sodium et de sulfite de sodium qui, suivant le pH des matières de départ peut contenir jusqu'à 30% de bisulfite.
EXEMPLE 5.-
On mélange avec 2 à 15% de mélasse sèche, un mélange de bisulfite de sodium et de sulfite de sodium, dans des proportions telles que le mélange ait un pH se situant entre environ 6,0 et environ 7,0.
EXEMPLE 6.-
On mélange avec 2 à 6% de sirop de mélasse et d'autres parties de sucre saupoudrable et de dextrine, le mélange de bisulfite de sodium et de sul- fite de sodium de l'exemple 5. Tous les mélanges d'ensilage précités influen- cent très avantageusement le processus de fermentation, lors de la transforma- tion de fourrage vert en fourrage à jus d'ensilage. Ils peuvent être épandus sans nécessiter des mesures supplémentaires.
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The fermentation process in the transformation of fresh green fodder into silage fodder juice, depends on the activity and competing reproduction of determined, useful and harmful fermentation agents. While the useful acidophilic lactobacils influence fermentation in the desired direction, harmful bacteria, such as acetic bacteria, butyric bacteria, or putrefactive bacteria, cause undesirable fermentations. The fermentation process can be influenced by the addition of gaseous, liquid or sprinkle silage agents. The aim then envisaged is to slow down the growth of disadvantageous bacterial strains, or to promote the growth of advantageous bacteria.
It has already been proposed to promote the fermentation of fresh green fodder into silage products having good properties, by adding amounts of 0.2 to 0.5% of primary sulphites. Although then the growth of undesirable bacteria is slowed down by the bactericidal effect of the sulfurous anhydride released during the reaction with the humidity of the forage, and by the dissolved sulfite ions, it is observed at the same time that the lactobacilli are seriously attacked and their growth slowed down.
When sulfites are used as silage agents, fermentation generally continues to proceed in the desired direction, thanks to the ability of lactobacilli to recover faster and multiply faster than strains of bacteria in - desirable, by decomposition and ingestion of certain carbohydrates and plant sugars.
It has also been proposed to conduct the silage process, adding to the green fodder substances containing sugar and intended to specifically promote the growth of lactobacilli o The harmful bacteria are then suppressed, provided they are not too many or, with the help of mold, the added sugar does not become a food source for harmful microorganisms.
When sugar is used to conduct fermentation, about ten times more than the amount of primary sulphites, that is, about 3 to 5% by weight of the forage stock, is required. The disadvantage of this process is generally constituted by the exclusive use of relatively expensive granulated or edible sugar. It is significantly more economical to use molasses which, in the form of a dark brown, viscous and sticky liquid, is on average made up of about 50% sugar, 20% water, 20% organic matter. which are not sugar and 10% ash.
Sugar and non-sugar (dextrin, lactic acid, trace elements, albuminous matter) promote the growth of lactobacilli, which are conducive to the progress of fermentation, and of which the product of respiration, carbon dioxide. carbon, additionally slows down the development of butyric and acetic bacteria, which have a vital need for oxygen.
However, the viscosity of molasses, used as silage agent, makes its use difficult. It is necessary to use either specific devices complicating the manipulations, or to dissolve the molasses in large quantities of water and pour these into the fodder stock. 'Since for a tonne of fresh fodder approximately 30 to 40 kg of molasses must be dissolved in 100 to 200 liters of water, there is not only the disadvantage of dissolution, which makes it necessary to provide large tanks, but also that of a very undesirable submersion of the green fodder in the silo, by the dilute sticky solution, which hinders man and animals during the treatment of fodder by pestle. It also unpleasantly increases the flow of juice from the silo.
There is also very little molasses left in the forage, molasses which increases the quality of this forage, since most of the dilute solution ,. sinks or seeps into the bottom of the silo, already during silage. Another drawback is that sometimes a foam is produced which overflows the closed silo, caused by alcoholic or lactic fermentation of the forage, or of the juice containing molasses.
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The present invention relates to a silage mixture combining on the one hand the properties of silage agents with a bactericidal effect slowing down growth, and on the other hand those of silage agents promoting the growth and nutrition of strains of favorable bacteria. The silage agent according to the invention is also suitable for use in the dry state, by sprinkling, in the preparation of silage fodder, it is easy to handle and does not require additional apparatus or means, such as vats and water.
According to the invention, a silage mixture suitable for use in the dry state by dusting, consists of substances which slow down the growth of bacteria, and of carbohydrates which promote the nutrition of lactobacilli. Salts of sulphurous acid are particularly used as bactericidal agents. As growth promoting constituents, in particular, sugar or products containing sugar are used, and for reasons of economy, in particular, molasses is used.
However, the mixture according to the invention is not limited to the use of sugar or of products which contain it, but it is possible, in principle, to use, optionally after a preliminary treatment, all the carbohydrates which can. serve to feed the remaining lactobacilli.
As agents with bactericidal activity and inhibiting the growth of bacteria, salts of sulphurous acid are preferably used for reasons of economy, although in principle all bactericidal agents can be used in the silage mixture. according to the invention.
In a preferred embodiment of the invention, the silage mixture contains primary sulphites, such as for example bisulphite and / or pyrosulphite. Another embodiment consists in using preferably as agent with bactericidal activity, a mixture of primary and secondary sulphites. Although secondary sulphites exhibit strong bactericidal properties, they are generally not suitable for practical use as a silage agent, since by their production process they have a strongly alkaline pH. Now, in the alkaline pH range, it is precisely the growth of unwanted putrefactive bacteria, acetic bacteria and butyric bacteria, which is favored, while the growth of the desired lactobacilli is slowed down.
If the acid reacting primary sulphite is then used in addition, with suitable proportions of primary and secondary sulphites, a favorable pH of from about 5.0 to about 7.0 can be achieved in the mixture, with which growth of the desired lactobacilli is not inhibited and the decomposition of the primary sulphite with the humidity of the air or that of the plants, with formation of sulfur dioxide, does not. takes place only slowly, so that the storage and use of this mixture to produce silage is unhindered by humans and animals.
Thus, in a preferred embodiment of the silage mixture according to the invention, a mixture of primary and secondary alkali sulphites is used as the bactericidal component, and as component promoting the growth of lactobacilli, use is made of. molasses, the proportions of primary and secondary sulphites being preferably chosen so that the pH of the mixture is not substantially less than 5.0 and does not substantially exceed 7.0.
For the addition to the reaction mixture of dry, growth-promoting constituents, such as powdered sugar, dextrin or dry molasses, amounts of 3 to 25% by weight are preferably provided and particularly from 5 to 15% by weight. When molasses syrup is used, the quantity admitted is limited so as not to disadvantage, by an excess of molasses, the ability to sprinkle the mixture containing it. It is then advantageous
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add up to 6% molasses syrup.
Compared with known silage agents, those according to the present invention offer a considerable advantage. Lactobacilli, weakened by the addition of agents with bactericidal activity, no longer need to obtain and break down the carbohydrates or sugars from parts of plants, which are due to them, but they can be develop immediately, without bacterial decomposition of plants and without requiring the valuable materials of these plants. Since sugar is presented in complete form and directly at the sites of sulphite activity, the sugar content of dusting salts can be reduced to a fraction of these salts, which otherwise must be required of sugars or molasses.
The use of the silage mixture according to the invention, in the dry state, affords great security that the silage agent remains in the forage stock and is not leached downwards, as when 'Molasses dissolved in large amounts of water is used. Carbohydrates not used during fermentation, particularly sugar or molasses, increase the nutritional power of the final ensiled product.
When the silage mixture according to the invention, which contains dry sugar or molasses, is used, it presents not only materials constituting the direct food of weakened laotobacilli, but also substances with osmotic activity. that is to say which remove the cellular juice and thus accelerate the cooperation of the forage stock. When using molasses, the sprinkle salt becomes particularly palpable and does not produce dust, without being sticky or hard on storage.
EXAMPLE 1. Sodium bisulfite (NaHSO3) is mixed with 3 to 20% powdered sugar, or 3 to 10% dextrin.
EXAMPLE 2. Sodium pyrosulphite (Na2S2O5) is mixed with 3 to 20% of powdered sugar, or 3 to 10% of dextrin.
EXAMPLE 3. Sodium sulfite (Na2SO3) is mixed with 2 to 6% of menasse syrup, or 2 to 15% of dry molasses.
EXAMPLE 4.-
A mixture of sodium bisulfite and sodium sulfite is mixed with 2 to 6% molasses syrup which, depending on the pH of the starting materials, may contain up to 30% bisulfite.
EXAMPLE 5.-
A mixture of sodium bisulphite and sodium sulphite is mixed with 2 to 15% dry molasses in proportions such that the mixture has a pH between about 6.0 and about 7.0.
EXAMPLE 6.-
The mixture of sodium bisulphite and sodium sulphite of example 5 is mixed with 2 to 6% of molasses syrup and other parts of powderable sugar and dextrin. All of the above silage mixtures influence - very advantageously the fermentation process, during the transformation of green fodder into silage juice fodder. They can be spread without requiring additional measures.
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