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la présente invention se rapporte aux appareils de chauffage fonction- nant par combustion d'un carburant liquide tels que : poêles, cuisinières, etc ... du type comprenant, d'une façon générale, un réservoir à combus- tible, un brûleur le plus souvent en fonce de cuvette, dans lequel brûle le carburant et surmonté d'un fût où s'élèvent la flamme et les gaz de combustion, lesquels sont ensuite dirigés vers la cheminée, et une carros- serie entourant ces éléments.
Dans les appareils connus de ce type, qui cor- respondent généralement à une consommation maximum d'un à deux litres de carburant à l'heure, le combustible parvient du réservoir au brûleur par gravité, soit par l'intermédiaire d'une cuve à niveau constant, soit par une
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tubulure fournissant une alimentation goutte à goutte, réglée au moyen d'un robinet.
Dans le cas d'une cuve à niveau constant, il peut arriver que le , mouvement du pointeau règlant l'arrivée du carburant µ la cuve soit gêné par une impureté, ou que le flotteur de la cuve soit percé, de sorte que cette cuve peut déborder. Dans le cas d'une alimentation goutte à goutte, le débit peut être trop élevé, et le brûleur peut déborder. Il est prévu généralement dans les appareils de ce type un dispositif de sécurité, qui ferme l'alimentation en cas de débordement du brûleur. Toutefois la vérifi- cation du bon fonctionnement de ce dispositif est laissée aux soins de l'utilisateur, et un tel dispositif de sécurité reste le plus souvent sans surveillance, de sorte que son fonctionnement peut être défectueux. Dans ce cas encore, le carburant peut* se répandre dans l'appartement, et il cons- titue un danger d'incendie.
L'un des buts de l'invention est de permettre la réalisation d'un appareil de chauffage au carburant liquide remédiant à ces divers incon- vénients.
L'appareil de chauffage fonctionne par combustion d'un carburant liquide comprenant un brûleur à vaporisation, un tube placé au-dessus du brûleur formant échangeur de chaleur et chambre de combustion en communi- cation avec la cheminée, un réservoir principal de carburant placé sous le brûleur, une cuve à niveau constant pouvant être en communication avec le brûleur par une canalisation, un dispositif de trop-plein ramenant au réser- voir principal le carburant excédant dans la cuve un niveau déterminé, un robinet susceptible d'interrompre la communication cuve-brûleur, une pompe élevant le carburant depuis le réservoir principal jusqu'à la cuve à niveau constant, est en principe'caractérisé par le fait que la pompe refoule égale.. ment le carburant dans un réservoir secondaire servant de réserve.
La description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés donnés à titre non limitatif, permettra de mieux comprendre l'invention.
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La est une vue en coupe verticale d'un mode de réalisation de poéle à carburant liquide suivant l'invention. '
La figo2 est une vue en coupe horizontale correspondate
La fig.5 est 'Une vue partielle montrant le brûleur, en coupe selon III-III de la fig.2.
La fig.4 est une coupe en plan selon IV-IV de la fig.I.
La fig.5 montre en coupe verticale l'ensemble d'alimentation et de régulation du débit, effectuée selon V-V de la fig.2.
La fig. 6 montre le même ensemble selon une coupe VI-VI de la même fig. 2.
La fig.7 est une vue en plan de cet ensemble.
La fig.8 est un schéma représentant un mode de réalisation de l'ins- tallation d'allumage,
Les fig. 9 à 12 montrent quatre positions différentes de l'index de réglage de la combustion.
Les fig.13 à 16 sont des schémas montrant les positions correspondantes du boisseau de régulation et de la came de commande conjuguées.
La fig.17 est une vue en coupe verticale par la ligne VII-VII de la fig.18 montrant le dispositif d'allumage électrique du brûleur.
La fig.18 est une coupe horizontale par la ligne VIII-VIII de la fig.I7 le poêle à carburant représenté sur les dessins comprend un réservoir principal de carburant liquide 1 surmonté d'une tôle mince 2 en forme de cuvette, dans laquelle sont percés des trous permettant au besoin le retour du carburant au réservoir.
Cette tôle 2 est elle-même surmontée d'une tôle 3) dans laquelle sont ménagés des trous à pour le passage de l'air de oombus - tion, dont le trajet est indiqué par des flèches sur la fig.3 la tôle 3 est surmontée du fût 5 auquel est soudé un fond. 6 servant à la fixation d'une buse 7 ce fût étant famé vers le haut par ujn couvercle 8 en tôle ou en :fonte.. Le brûrleur 9 est monté entre la tôle 3 et le fond 6 et il est surmonté d'une grille perforée 10 de la manière habiutell, Les gaz provo-
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nant de la combustion et la flamme s'élèvent dans le fût et sont astreints à venir lécher les parois de ce fût par un déflecteur Il,les gaz de combus- tion parvenant ensuite dans la cheminée par l'orifice 12.
Les éléments mentionnés ci-avant sont logés de la manière habituelle dans une carsomire 14 fermée par un couvercle 15
Afin d'augmenter le pouvoir d'échange du fût et suivant un mode de réalisation paraissant avantageux, celui-ci comprend deux éléments 5a et 5b, disposés l'un derrière l'autre ( Fig.4) et pourvus sur leur pourtour externe d'ailettes longitudinales 5c et 5d afin de pouvoir dispenser la chaleur le plus rapidement possible.
Les gaz de combustion en provenance du fût 5a passent d'abord dans le fût 5b par le conduit 12b,puis parviennent ensuite dans la cheminée par le conduit I2b, chacun des fûts 'sa et 5b étant fermé par un couvercle 8 les éléments constitutifs du poêle à carburant liquide étant logés dans la carrosserie 14 fermée par le couvercle 15
Le brûleur est articulé sur la tale .2. selon un axe vertical de pivotement 17 situé en sa partie antérieure comme il est visible plus en détail sur les fige 1 à 3.
Cet axe de pivotement est monté dans la tôle per- forée .1, et il permet le déplacement angulaire du brûleur 9¯,afin qu'il soit possible d'amener ce brûleur dans la position représentée en traits mixtes sur la fig. 2, position dans laquelle on peut procéder à son nettoyage et à son allumage, par exemple au moyen d'alcool. Une tôle 18 portant un boulon à oeil 19, ferme normalement la partie avant du fût 5 par laquelle le brûleur peut être sorti lors de son pivotement, afin d'obliger l'air ser- vant à la combustion à lécher la paroi supérieure 2 du réservoir, en vue du refroidissement de celui-ci.
1a carburant arrive au brûleur par un conduit rigide 20 ( fig.I) solidaire d'un " banjo "85 sur lequel est monté un élément 86 comportant un épaulement 86a prenant appui sur un fond 87 fixé sur le fût,5 et à sa partie inférieure un filetage 88 permettant la fixation contre le fond 87
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au moyen d'un écrou,µ2, du " banjo " 85
Le banji " 85, est percé d'un canal cmmuniquent avec le conduit rigide 20
L'élément 86 qui constitue l'axe de pivotement du brûleur 9. est logé dans un alésage 91 pratiqué dans le corps du brûleur,
cet alésage per- mettant de monter amoviblement ledit brûleur sur l'élément 86
Le positionnement du brûleur 1 sur l'élément 86 est assuré par un épaulement 92 prenant appui sur la partie supérieure d'un manchon 93 sur- montant le fond 87 et par un bossage 94 prenant appui sur un dé 85 soli- daire du fond 87.
L'élément 86 est percé d'un canal axial .22. communiquant avec le canal..90 du "banjo", ce canal axial 96 débouchant dans l'alésage 91 com- muniquant lui-mêmeavec les conduits 22 et 23 ( fig.2 ) amenant le carburant au brûleur 9 et noyés dans le corps de celui-ci.
Il se peut qu'il se produise une légère fuite de carburant le long de l'élément 86, à l'endroit où celui-ci coopère avec l'alésage ± étant donné que le niveau du carburant peut s'élever comme représenté sur la fig.3 Dans ce cas, le carburant s'écoulant le long de l'élément 86 retourne au réservoir I comme indiqué par la flèche f, d'abord par l'orifice 97 pra- tiqué à la partie inférieure du manchon 93 puis par un canal 98 pratiqué dans un prolongement inférieur du fond 87, puis finalement par un orifice 2a pratiqué dans la t8le 2. Cette fuite de carburant sera de toute façon rela- tivement faible puisqu'il y aura eu rodage entre l'élément 86 et l'alésage 91 et elle ne peut diminuer d'une façon sensible le débit de carburant dans le brûleur.
Des joints d'étanchéité 99 sont prévus entre l'écrou 89.et le "banjo" entre ce dernier et le fond 87 ainsi qu'entre celui-ci et 1'épaulement 86a de l'élément 86
On voit que, grâce à ce montage on peut, non seulement amener facile- ment le brûleur 9 dans la position représentée en traits mixtes sur la fig.2
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après avoir fait pivoter la tôle 18, position dans laquelle on peut procé- der à son nettoyage et à son allumage, par exemple au moyen d'alcool .mais également grâce à son amovibilité, le dégager de l'élément 86 sans avoir à démonter aucun autre organe.
L'alimentation au carburant s'effectue à partir d'un ensemble 30, qui sera décrit en détail plus loin.
Un tube 31 permet le remplissage du réservoir I, et un indicateur de niveau, constitué par une jauge 32, est conjugué au réservoir. Le fût ou corps de chauffe 5 est séparé de l'ensemble 30, du tube 31 et de l'indica- teur 32 par une ou plusieurs tôles 33, servant d'écran de protection thermique.
L'ensemble 30 qui assure l'alimentation du brûleur 9 est formé par , une cuve 34 divisée par des cloisons 35 en deux compartiments 36 et 37 ,de capacités différentes, les cloisons 35 partant d'un tube de grand dia- mètre 38 et rejoignant les parois de la cuve 34. Ce tube 38 est ouvert à sa partie inférieure, et il sert à renvoyer au réservoir le carburant en excès. Ce renvoi du carburant en excès au réservoir évite l'emploi de robi- nets, de presse-étoupes, etc ... pouvant suinter et pouvant être à l'origine de mauvaises odeurs. Une lumière 39 fait communiquer le compartiment 37 de Ja cuve 34 avec l'intérieur du tube 38.
Le bord inférieur de cette lumière se trouve au niveau maximum que peut atteindre le carburant dans le brûleur, et le compartiment 37 peut être mis en communication avec le brûleur 9 en vue de l'alimentation, comme indiqué plus loin, de sorte qu'on évite avec certitude toute élévation inadmissible du niveau du carburant présent dans le brûleur et par conséquent tout débordement. Le compartiment 37 constitue le compartiment d'alimentation.
Le compartiment 36, de plus grande capacité, forme un compartiment de réserve, et le niveau supérieur que peut atteindre le carburant dans ce compartiment est déterminé par une encoche 40. le carburant . en excès est ici encore renvoyé au réservoir, à travers le compartiment 37 et la lumière 39
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L'alimentation de la cuve 34 en carburant est assurée par une micro- pompe comprenant un tube 41 par exemple en cuivre ou en laiton, fixé à son trémité supérieure dans une bague de bronze 42, retenue elle-même dans le couvercle 43 de la cuve 34 au moyen d'un écrou 44. Une tige filetée 45 à pas carré, de longueur désirée pour élever le carburant, tourne à l'intérieur du tube 41 et de la bague 42.
Cette tige est soutenue à sa partie inférieure par une petite crapaudine 46. Son entraînement est assuré à partir d'un micro-moteur 47 ( monté sur de couvercle 43 par des entretoises 48 ) par l'intermédiaire d'un organe élastique tel qu'un ressort 49. Le micro-moteur est protégé par un capot en tôle 50, retenu par des goujons 51 et des écrous 51'. L'extrémité inférieure du tube 41 plonge dans le réservoir à carburantI, comme montré sur la fig. I, et l'intérieur du tube communique avec le réser- voir par des orifices 52. Des trous 53 pouvant être situés à des niveaux légèrement différents permettent le dévemsemetn du carburant élevé par la micro-pompe dans les compartiments 36 ét 37 de la cuve 34, par des becs 54.
Le dispositif règlant l'alimentation du brûleur à partir de la cuve 34 comprend une pièce pleine 55, dans laquelle est monté un boisseau 56 pré- sentant une rainure annulaire 57 et, à sa base, une partie conique 58 qui peut prendre appui contre un siège conique de la pièce 55 sous l'action d'un ressort 59 interposé entre ce boisseau 56 et un bouchon fileté 60 muni d'un joint d'étanchéité 61. Ia partie supérieure du boisseau 56 est montée à coulissement dans l'alésage de la pièce 55 avec un jeu très faible, qui peut représenter par exemple de deux à trois centièmes de millimètre. Le corps du boisseau est par contre décolleté légèrement vers sa partie inférieure, comme montré en 62, afin de ménager un jeu plus important, qui peut être de douze centièmes de millimètre environ.
Des canaux diamétralement opposés 63, 64 sont usinés dans la pièce 55. Le canal 64 débouche dans une chambre 65 fermée par un bouchon 66 muni d'un joint d'étanchéité 67, ce bouchon recevant le conduit 20. Le canal 63 débouche dans le compartiment 37. Un autre canal 68 communique avec ce compartiment et avec la papote décolletée du boisseau 56
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Un canal 69 ( fig.8 ) fait communiquer le compartiment de réserve 36 avec la chambre 70 ménagée entre la partie inférieure du boisseau 56 et le bou- chon 60.
La commande du boisseau 56 est assurée par une came 71, calée sur un axe 72 faisant saillie vers l'extérieur et dont la commande est assurée par un index 73. L'axe 72 peut tourner dans une bague 74 supportée par la pièce 55. Cet axe 72 porte, en outre, une autre came 75 actionnant un micro- rupteur 76 qui est monté dans le circuit de commande du micro-moteur 47.
Ce micro-rupteur 76 est porté par une saillie circulaire 77 de la pièce 55, et il est protégé ainsi que la came 75 par un couvercle 78. Celui-ci pré- sente une fente 79 dans laquelle peut se déplacer un bouton 80 soumis à la sollicitation d'un ressort de traction 81 monté entre ce bouton 80 et un bouton fixe 82 porté par le couvercle 78. Un ergot 83 sert de butée d'arrêt pour l'index 73.
Comme visible sur les fig. 9 à 12, la face externe du couvercle 78 porte des indications qui correspondent au régime de fonctionnement du poêle à carburant liquide.
On a représenté sur les fig. 1 à 3, un brûleur à caléfaction dont l'air primaire parvient de l'extérieur par des canaux 100 mais on peut .également utiliser des brûleurs dont l'air primaire parviendrait par l'in- termédiaire du champignon central 9a ou des brûleurs nappe à vaporisation.
On étudiera maintenant le mode de fonctionnement du poêle à carbu- rant liquide . Lorsque l'index 73 occupe la position " arrêt " comme montré sur la fig.9, le boisseau 56 est repoussé librement vers sa position supé- rieure, comme visible sur la fig.14, de sorte que sa partie conique 58 s'applique en réalisant l'étanchéité contre le siège conique de la pièce 55.
Par ailleurs, la partie supérieure ajustée du boisseau 56 empêche toute fuite entre les canaux 63 et 64. Toute communication entre la cuve 34 et le brûleur est donc interrompue.
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Pour allumer le poêle, on déplace le brûleur 9 vers l'extérieur, afin de ammenre dans la position sortie représentée en traits mixtes sur la fig. 0 On peut ainsi verser dans le brûleur de l'alcool servant à 1'al - lunag du poêle, d'une manière en soi bien connue.
On repousse ensuite le brûleur, qui s'échauffe. Après un court laps de temps, l'opérateur peut ouvrir l'admission en amenant par exemple l'index 73 sur la position "1" comme montré sur la fig.IO. Dans ce cas, la came 71 pivote comme montré sur la fig.I4, dans une mesure suffisante pour que le boisseau 56 soit repoussé vers le bas, le bord inférieur de la rainure annulaire 57 étant amené dans une position dans laquelle unelégère fuite est rendue possible entre les canaux 63 et 64.
Par suite du déplacement du boisseau 56 vers le bas, sa partie conique 58 s'est écartée du siège conjugué, de sorte que la chambre 70, et par suite le compartiment de réserve, 36 de la cuve 34, est mise en communication avec le canal 68 et par suite avec le compartiment d'alimentation 37 Le carburant qui se trouve dane ce compartiment peut donc parvenir au brûleur par le canal 63, la rainure an- nulaire 57, le canal 64, le conduit 20, l'alésage 90 et le conduit 22 ou 23, avec un très faible débit, de sorte que le poêle fonctionne au ralenti.
Comme visible sur la fig.IO, le déplacement de l'index 73,pour l'amener sur la position 1"1" actionne également le micro-rupteur 76, de sorte que le micro- moteur 47 est mis en service et que la tige 45 est entrainée afin d'élever le carburant depuis le réservoir I, pour le déverser dans les compartiments de la cuve 34 par les becs 54.
L'opérateur peut ensuite choisir une nouvelle position de fonc- tionnement, qui correspond à un certain régime de fonctionnement du poêle.
Il peut, par exemple, amener à cet effet l'index ?3,sur la position "4" , comme montré sur la fig.ll, la position correspondante du boisseau 56.sous l'action de la came de commande 71 étant représentée sur la fig.15 Dans chaque cas, une communication est établie entre le compartiment d'alimentas tion 37 et le brûleur 9, coaxne indiqué précédemment. Le brûleur est donc
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alimenté de façon constante.
Toutefois, le niveau du carburant à l'inté- rieur du brûleur ne peut pas s'élever au-dessus du niveau qu'il occupe dans le compartiment 37, donc au-dessus du bord inférieur de la lumière 39 de sorte que tout débordement du brûleur est absolument empêché. la micro- pompe est réglée généralement de façon à débiter le carburant en une quan- tité supérieure au régime maximum du brûleur, le carburant en excès qui parvient au compartiment d'alimentation 37 étant renvoyé au réservoir par la lumière 39 et par l'intervalle annulaire de grande dimension ménagé entre les tubes 38 et 41.
On sait qu'il est parfois nécessaire d'assurer la purge du brûleur, en y faisant parvenir pendant quelques secondes un débit de carburant im- portant, nettement supérieur au débit usuel. Pour cette purge, l'opérateur amène l'index 73 dans sa position limite de déplacement anti-horaire, comme montré sur la fig.12. Dans ce cas, le passage de la position de fonctionne- ment à un régime maximum à la position de purge s'effectue en antagonisme avec la résistance du ressort 81, comme on le comprendra aisément. Dans la position de purge, la rainure annulaire 57 du boisseau 56 est amenée dans l'alignement des canaux opposés 63 et 64 de la pièce 55, de sorte que le carburant parvient au brûleur 9 avec un débit nettement supérieur.
Dès que l'opérateur relâche l'index 73, le ressort 81 ramène celui-ci à la position "7" qui correspond ici au régime de fonctionnement maximum du poêle, de sorte qu'aucune fausse manoeuvre n'est possible.
Pour arrêter le poêle, l'opérateur ramène l'index 73 sur la posi-' tion " arrêt ", ce qui interrompt l'alimentation du brûleur à partir de la cuve 34, tout en interrompant le fonctionnement du micro-moteur 47 et de la micro-pompe.
S'il se produit une panne de courant momentanée, alors que l'index 73 se trouve sur l'une des positions "1" à "7", le carburant qui se trouve dans le compartiment d'alimentation 37 continue de parvenir au brûleur 9 de la manière indiquée, étant donné que la came 71 maintient le boisseau 5
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dans la position dans laquelle il se trouvait au moment de la panne. Le carburant qui se trouve dans la chambre de réserve 36 passe alors par le anal 69, pour parvenir dans la chambre 70, puis dans le compartiment '57 ,:par l'intervalle ménagé entre la partie conique 58 et la partie décolletée 62 du boisseau, d'une part, et la paroi de la pièce 55, d'autre part, et par le canal 68.
Le carburant qui se trouve dans' le compartiment de réserve de grande capacité 36 sert donc à.l'alimentation du brûleur pendant la panne de courant. Quand le courant est rétabli, le fonctionnement reprend de la manière indiquée précédemment. Si la durée de la panne est telle que le carburant de la cuve 34 soit épuisé, il est alors nécessaire de rallumer le brûleur de la manière usuelle. Si cet allumage est retardé pour une raison quelconque, le carburant qui est amené alors à la cuve 34 par la micro- pompe, parvient au brûleur de la manière habituelle. Quand le niveau du car- burant se trouvant dans le brûleur atteint le niveau du bord inférieur de la lumière 39, le carburant en excès est renvoyé au réservoir, et tout déborde- ment est empêché.
Comme mentionné précédemment, les orifices 53 peuvent être légèrement décalés, afin que la pompe débite une plus grande quantité de carburant dans le compartiment de réserve 36. Ceci permet un remplissage plus rapide du compartiment de réserve si le carburant qui s'y trouve a été épuisé par suite d'une panne de courant.
L'allumage électrique du brûleur est réalisé à l'aide d'une résis- tance 101 disposée à l'intérieur du brûleur 9 (fig.17 et 18) et reliée à deux bornes 102 montées sur une oreille 103 solidaire du brûleur 9 avec inter position de bagues et manchons isolants 104 et 105 Les deux bornes 102 sont reliées à deux lamelles 106 coopérant avec deux éléments 107 et 108 reliés respectivement à des bornes 109 et IIO montées sur le fût 5a et également 'isolées par rapport à celui-ci.
Les éléments 107 et 108 présenitent chacun une partie.coudée I07a et I08a destinée à venir en contact, au moment où le brûleur occupe la position d'utilisation avec les deux lamelles 106
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La borne 109 est reliée par une connexion 114 à un interrupteur II2 actionné par une came 113 ( fig.18 ) montée sur l'axe de commande 7 2 du boisseau règlant le débit du carburant et actionné par l'index 73 .
La borne IIO est reliée par une connexion II4 à l'interrupteur générale l'interrupteur 112 étant relié à celui-ci par une connexion 115* Le pro- fil de la came 113 est tel qu'elle provoque la mise en circuit de la résistance électrique IOI par l'interrupteur 112 lorsque l'index 73 oc- cupe la position "1" mais que la résistance IOI est mise hors circuit lorsque l'index 73 occupe n'importe laquelle des autres positions.
L'allumage électrique du brûleur 9 s'effectue de la façon sui- vante :
Lorsque l'index 73 occupe la position " .Arrêt " représentéeà la fig.I8, le courant électrique est coupé au moteur de la pompe d'alimen- tation et la résistance électrique IOI est mise hors circuit grâce à la came 113
Lorsque l'opérateur amené l'index 73 dans la position "1", c'est- à-dire la. position d'allumage., le carburant connence à arriver dans le brûleur et, simultanément, la résistance électrique IOI mise en circuit grâce à, la came 113 rougit. Au moment où le carburant atteint le bas des spires de la résistance il s'enflamme à cet endroit et en quelques secondes, l'allumage se propage sur la nappe de carburant.
Lorsque le carburant est bien enflammé, l'opérateur peut ensuite choisir une nouvelle position de fonctionnement qui correspond à un cer- tain régime de fonctionnement du poêle en agissant sur l'index 73 Comme indiqué précédemment, lorsque l'index 73 a quitté la position "1' l'in- terrupteur II2, grâce à la came 113 a mis hors circuit la résistance électrique IOI laquelle, néanmoins, reste en contact avec les flammes du brûleur, ce qui ne présente aucun inconvénient, cette résistance étant conçue en un métal spécial résistant à l'oxydation et pouvant, par consé-., quent, rester en contact avec les flammes du carburant pendant un temps assez long.
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On voit que le dispositif d'allumage électrique du brûleur tel qu'il vient d'être décrit et représenté au dessin, ne s'oppose pas au pivotement de celui-ci, la résistance électrique IOI étant entrainée avec le brûleur au cours de son pivotement,
On peut également, comme représenté a. la fig.8, brancher la résistance électrique IOI en parallèle avec le moteur II6, celle-ci pou- vant être mise en circuit ou hors circuit grâce à un thermostat II7 dis- posé à la sortie des fumées. Lorsque la température de celles-ci sera inférieure à 60 par exemple, le thermostat II7 provoquera. la mise.en. circuit de la résistance, une température supérieure à 60 provoquant, grâce au thermostat -117, la circuit de la résistance électrique.
Dans ce dernier cas, l'allumage du brûleur 9 s'effectue donc comme suit :
Lorsque l'index 73 occupe la position représentée à la fig.7 le moteur 116 et la résistance 101 sont hors circuit.
Lorsque l'index 73 sera amené dans l'une des positions entre "1" et "7", le poêle étant froid, le moteur II6 sera mis en circuit grâce au thermostat 107 ainsi que la résistance IOI laquelle enflammera le carburant arrivant dans le brûleur.
Au moment où la température des fumées atteindra 50 ou 60 , c'est-, à-dire lors de l'allumage complet, le thermostat 117 provoquera la mise hors circuit de la résistance électrique IOI et le poêle fonctionnera nor- malement.
En cas de rupture intempestive de' courant, l'alimentation du brûleur s'effectuera, comme précédemment décrit, par la réserve et, grâce au débit de cette réserve, la température des fumées restant supérieure à 60 , la résistance électrique sera constamment hors circuit.
Si la rupture de courant dure longtemps, provoquant l'épuisement de la réserve de carburant et le refroidissement du poêle, tout se passera au moment où le courant sera de nouveau rétabli, comme si l'opérateur avait
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amené l'index 73 dans une des positions entre "1" et "7" et le poêle se rallumera de lui-même.
On peut également disposer sur le circuit général un dispositif permettant de provoquer l'allumage du poêle à une heure prédéterminée, sans intervention de l'opérateur. la résistance électrique peut être alimentée sous 110 volts mais elle peut être alimentée sous unvoltage beaucoup plus réduit, ce qui permet d'utiliser un fil de section plus importante et par conséquent plus résistant.
Dans ce dernier cas, on pourra disposer un petit transformateur sur le circuit d'allumage de la résistance afin de transformer le courant de 110 volts en courant de 6 volts par exemple.