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L'emploi de chariots élévateurs à fourches pour le transport et l'empilage de marchandises s'étend dans toutes les branches de l'industrie et y prend une extension de plus en plus grande. Le travail à l'aide de chariots élévateurs à fourches a donné lieu à l'emploi de plateaux dempilage qu'on désigne généra- lement sous le nom de palettes.
La fige 1 montre une telle palette d'empilage. Elle se compose essentiellement de la surface d'empilage et des tasseaux intercalaires qui se trouvent en-dessous. La surface d'empilage peut, à volonté, être constituée d'une seule pièce continue en une matière appropriée par exemple une planche de bois ou, comme c'est représenta sur la fig. 1, d'un certain nombre de bandes différentes, comme par exemple des planches de bois qui sont maintenues ensemble par des bandes transversales fixées en-dessous.
Au-dessous de cette ,surface
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d'empilage se trouvent des sabots ou tasseaux intercalaires en-dessous desquels peuvent se trouver de nouveau des bandes de matière par exemple des lattes ou des planches de bois; les tasseaux sont alors disposés de telle manière qu'on peut introduire les branches de la fourche du chariot élévateur dans l'espace intermédiaire entre les différents tasseaux ou rangées de tasseaux. Même si le travail est soigneusement fait, on ne peut pas toujours éviter que la fourche ne heurte les tasseaux ou sabots, ce qui provoque la détérioration de ceux-ci et en nécessite le remplacement de temps à autre.
Ceci s'applique surtout aux tasseaux en bois de conifères, mais les tasseau! en bois de hêtre beaucoup plus dur ne'présentent également pas tou- jours une résistance suffisante dans beaucoup de cas en raison de la nature cassante du bois de hêtre. Même l'emploi dé tasseaux construits d'après le principe du bois contreplaqué ne sont pas propres à cet usage parce qu'un choc de la fourche attaquant une couche de bois du tasseau dans la direction des fibres peut provoquer l'arrachement d'un morceau du complexe.
Or, on a constaté que des tasseaux formés de copeaux de bois agglomérés par de la résine synthétique et présentant un poids spécifiquede 0,9 au moins mais de préférence de 1,0 à 1,2 n'offraient pas cet inconvénient.
On exécute les tasseaux intercalaires suivant l'inven- tion par compression d'une masse de copeaux de bois pourvu? de résine synthétique apte au durcissement, sous une pression d'au moins 50 mais de préférence de 70 kgs/cm2 et davantage, dans des moules de compres- sion appropriés et en provoquant le durcissement de la résine synthé- tique apte au durcissement contenue dans la masse de copeaux de bois à la température nécessaire à la prise. Dans chaque cas les pressions à appliquer doivent être suffisantes pour conférer à la pièce soumise à la compression un poids spécifique d'au moins 0,9 mais de préférence de 1,0 à 1,2.
A mesure quton augmente la pression, qui peut s'élever jusqu'à 250 kg/cm2 par exemple, le poids spécifique de la pièce comprimée obtenue se rapproche du poids spécifique de la substance ligneuse exempte de porosité, qui se monte à environ 1,4
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La fabrication de telles pièce? comprimées agglomérées par de la résine synthétique est décrite par exemple dans le brevet anglais 740.242 (E 937). L'invention n'est toutefois pas limitée à des tasseaux qui ont été fabriqués d'après ce procédé. Les tasseaux peuvent être fabriqués par tous procédés où. des copeaux de bois sont traités à l'état sec, susceptible de déversement, en mélange avec de la résine artificielle.
On procède d'une manière particulièrement avantageuse en classant d'abord, par exemple à l'aide de tamis vibra- toires, la masse de copeaux de bois, en différentes fractions de tamisage et en employant séparément les fractions de tamisage qui tombent entre des tamis à mailles présentant à peu près les dimensionsl internes de 40, 20, 10, 5, 2 et 0,5 mm.
De tels déchetss'obtiennent lors du traitement habituel du bois naturel, comme par exemple le sciage, le tournage, le façon- nage, le rabotage, etc.. On peut toutefois aussi employer des déchets provenant du broyage de bois en morceaux, et notamment des déchets de fabrication ou encore des pièces qui ont été découpées en plein bois spécialement pour la fabrication de masses de boiscomprimées agglomérées par de la résine artificielle et qui généralement- pré- ¯ sentent une forme plus ou moins étirée.
On humecte alors de préfé- rence ces copeaux de bois au moyen d'une solution aqueuse d'agglomé- rant à la résine synthétique et de telle façon qu'ils sont imbioés aussi complètement que possible par cette solution agglomérante, après quoi on les sèche à des températures auxquelles un durcissement de la résine artificielle ne se produit pas encore.
Les palettes sont souvent pourvues pour des raisons de psychologie du travail d'une couche de couleur qui fréquemment aussi ne s'étend que sur les tasseaux intercalaires.. On peut se dispenser de ce travail au moins sur les tasseaux si la masse comprimée est colorée avant la compression. A cet effet on peut employen des pigments quelconques qui se trouvent dans la pièce comprima finie à l'intérieur des intervalles entre les divers copeau de bois ou encore des solutions aqueuses de 'colorants qui
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teignent le copeau de bois partiellement ou entièrement. Ces colorants solubles dans l'eau peuvent également être ajoutés aux solutions de résine synthétique au moyen desquelles les copeaux de bois sont imbibés.
La teneur en résine synthétique des tasseaux à l'état fini doit être comprise dans la gamme de 5 à 25 % en poids, mais de préférence dans une gamme de 7 à 17 % en poids.
Les masses de copeaux sont alors chargées dans des moules et y sont comprimées sous les pressions indiquées et à des températu- res qui suffisent à provoquer le durcissement de la masse de résine synthétique, de préférence des températures d'au moins 100 0. La forme du moule de compression est ainsi transmise à la pièce comprimée de telle sorte qu'on peut obtenir des tasseaux de toutes formes dési- rées. Ceux-ci peuvent être composés d'une masse compacte de copeaux de bois ; suite de la grande résistance de la matière des pièces de bois comprimées à utiliser suivant l'invention, on peut aussi employer sans aucune difficulté des tasseaux à chambres creuses ou évidements à condition que l'épaisseur de paroi de ces tasseaux corresponde aux efforts à supporter.
Suivant la grandeur des tasseaux des épaisseurs de paroi de 1 à 5 cm.,sont suffisantes.
Afin que les tasseaux puissent après la compression être enlevés plus facilement de leurs moules, il est recommandable de donner à ceux-ci une forme légèrement conique. La projection du bord de la plus petite surface de base sur la plus grande surface de base ne peut donc dépasser celle-ci en aucun endroit et doit, au moins en quelques endroits, se trouver à une faible distance du bord de la grande surface de base, cette distance devant être par exemple de 0,25 à 5 mm. mais de préférence de 0,5 à 2,5 mm. pour un tasseau de 10 cm. de hauteur.
En raison de la grande résistance mécanique de la masse de bois comprimée celle-ci ne peut être usinée que difficilement par les outils usuels pour le travail du bois. Il est recommandable par conséquent de prévoir dès le début les cavités ou renfoncements nécessaires aux organes de fixation.
La fig. 2 montre en coupe une
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une palette fabriquée en employant de tels tasseaux,Dans le tasseau 1 qui est représenté à une plus grande échelle en élévation et en coupe verticale sur lés figures 3a et 3b se trouve un espace creux cylindrique 7 qui s'étend dans la direction de l'axe du tasseauo Cet espace creux ou évidement est destiné à recevoir les douilles métalliques continues 3 qui- sont fréquemment employées dans la fabri- cation des palettes et présentent sur le bord supérieur et le bord inférieur un collet 5 de manière à pouvoir relier ainsi le tasseau à la surface d'empilage de la palette et à la planche 4 éventuellement située en-dessous des tasseaux.
Cette douille métallique sert en premier lieu à recevoir une barre insérable relativement longue sur laquelle on peut alors enfoncer la palette suivante lorsqu'on ne désire pas ou qu'on ne peut pas la poser directement sur la marchan- dise qui se trouve sur la palette située en-dessous. Lorsqu+on n'a pas l'intention d'employer les palettes de cette manière on peut fixer les tasseaux au moyen de boulons de serrurerie 6 au lieu de douil les métalliques. Comme on peut faire glisser facilement des tasseaux pourvus d'un évidement comme c'est représenté sur les figures 3a et 3b le long des boulons 6, il est recommandable de rétrécir cet espace au moins en un endroit du tasseau pour que le boulon vienne en contact avec celui-ci et ne puisse plus s'y déplacer. Un tel tasseau est représenté sur les figures 4a et 4b.
La partie supérieure 7 de l'espace creux est maintenue relativement large de manière à permettre une économie de matière lors de la fabrication; la partie inférieure 8 de 1+évidement est tellement étroite qu'elle vient en contact avecla surface du boulon.Comme le montre la figure 4b,on assure ainsi une ferme fixation à la partie inférieure du tasseauo
Par suite de leur grande résistance mécanique,les tasseaux à utiliser suivant l'invention sont beaucoup moins sensibles que ceux en bois naturels Néanmoins on peut encore augmenter la durée de ces tasseaux en leur donnant des formes qui les rendent moins attaquables par les chocs de la fourche du chariot élévateur.
Il est par conséquent recommandable de choisir des formes qui opposent au
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mouvement du chariot élévateur une paroi bombée ou chanfreinée sur laquelle la fourche peut glisser facilement. Des tasseaux à section transversale circulaire ont donné des résultats particulièrement remarquables.
REVENDICATIONS.
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1. Tasseau intermédiaire pour palettes ou plateaux d'empilage consistant en une masse ligneuse comprimée formée de copeaux dé bois agglomérés par de la résine synthétique, et présen- tant un poids spécifique d'au moins 0,9.
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The use of forklifts for the transport and stacking of goods is spreading in all branches of industry and is taking on an increasing extent. Working with forklifts has given rise to the use of stacking trays which are commonly referred to as pallets.
Fig. 1 shows such a stacking pallet. It essentially consists of the stacking surface and the intermediate cleats which are located below. The stacking surface can, at will, consist of a single continuous piece of a suitable material, for example a wooden board or, as shown in FIG. 1, of a number of different bands, such as for example wooden planks which are held together by transverse bands fixed underneath.
Below this, surface
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stacking there are shoes or intermediate cleats below which may again be strips of material, for example slats or wooden planks; the cleats are then arranged in such a way that the branches of the fork of the lift truck can be introduced into the intermediate space between the various cleats or rows of cleats. Even if the work is carefully done, it is not always possible to prevent the fork from hitting the cleats or shoes, causing them to deteriorate and necessitate their replacement from time to time.
This especially applies to coniferous wood cleats, but cleats! much harder beech wood also does not always provide sufficient strength in many cases due to the brittle nature of beech wood. Even the use of cleats constructed according to the plywood principle are not suitable for this purpose because an impact of the fork attacking a layer of wood of the cleat in the direction of the fibers can cause the tearing of a piece of the complex.
However, it has been found that cleats formed of wood chips agglomerated by synthetic resin and having a specific weight of at least 0.9 but preferably of 1.0 to 1.2 do not have this drawback.
The intermediate cleats are made according to the invention by compressing a mass of wood chips provided? of curable synthetic resin, under a pressure of at least 50 but preferably 70 kgs / cm2 and more, in suitable compression molds and causing the hardening of the curable synthetic resin contained therein. the mass of wood chips at the temperature necessary for setting. In each case the pressures to be applied must be sufficient to give the part subjected to compression a specific weight of at least 0.9 but preferably of 1.0 to 1.2.
As the pressure increases, which can be up to 250 kg / cm2 for example, the specific weight of the compressed part obtained approaches the specific weight of the woody substance free of porosity, which amounts to about 1, 4
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The manufacture of such a part? compressed agglomerated by synthetic resin is described for example in English patent 740,242 (E 937). The invention is not, however, limited to cleats which have been manufactured according to this process. The cleats can be manufactured by any process where. wood chips are treated in a dry state, susceptible to spillage, mixed with artificial resin.
A particularly advantageous procedure is carried out by first classifying, for example with the aid of vibratory sieves, the mass of wood chips into different sieving fractions and separately employing the sieving fractions which fall between mesh screen having approximately the internal dimensions of 40, 20, 10, 5, 2 and 0.5 mm.
Such wastes are obtained during the usual treatment of natural wood, such as, for example, sawing, turning, shaping, planing, etc. It is however also possible to use wastes originating from the grinding of wood into pieces, and in particular manufacturing waste or even pieces which have been cut out of solid wood specially for the manufacture of compressed wood masses agglomerated by artificial resin and which generally have a more or less stretched shape.
These wood chips are then preferably moistened by means of an aqueous solution of binder with the synthetic resin and in such a way that they are imbioated as completely as possible with this binder solution, after which they are dried. at temperatures at which hardening of the artificial resin does not yet occur.
The pallets are often provided for reasons of work psychology with a layer of color which also frequently extends only over the intermediate cleats. This work can be dispensed with at least on the cleats if the compressed mass is colored before compression. For this purpose one can employ any pigments which are in the finished compressed part within the gaps between the various wood chips or even aqueous solutions of dyes which.
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partially or completely stain the wood chip. These water-soluble dyes can also be added to synthetic resin solutions with which the wood chips are soaked.
The synthetic resin content of the cleats in the finished state should be in the range of 5 to 25% by weight, but preferably in a range of 7 to 17% by weight.
The masses of chips are then loaded into molds and compressed therein under the indicated pressures and at temperatures sufficient to cause hardening of the synthetic resin mass, preferably temperatures of at least 100 °. from the compression mold is thus transmitted to the compressed part in such a way that cleats of any desired shape can be obtained. These can be composed of a compact mass of wood chips; Due to the great resistance of the material of the compressed pieces of wood to be used according to the invention, it is also possible to use without any difficulty cleats with hollow chambers or recesses on condition that the wall thickness of these cleats corresponds to the forces to be supported .
Depending on the size of the battens, wall thicknesses of 1 to 5 cm., Are sufficient.
So that the cleats can be removed more easily from their molds after compression, it is advisable to give them a slightly conical shape. The projection of the edge of the smallest base surface on the larger base surface can therefore not exceed the latter in any place and must, at least in some places, be at a small distance from the edge of the large surface of base, this distance having to be for example 0.25 to 5 mm. but preferably 0.5 to 2.5 mm. for a 10 cm cleat. height.
Due to the great mechanical resistance of the compressed wood mass, it can only be machined with difficulty by the usual tools for woodworking. It is therefore advisable to provide from the start the cavities or recesses necessary for the fasteners.
Fig. 2 shows in section a
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a pallet made using such cleats, In the cleat 1 which is shown on a larger scale in elevation and in vertical section in Figures 3a and 3b there is a cylindrical hollow space 7 which extends in the direction of the axis of the tasseauo This hollow space or recess is intended to receive the continuous metal sleeves 3 which are frequently used in the manufacture of pallets and have on the upper edge and the lower edge a collar 5 so as to be able to thus connect the batten to the stacking surface of the pallet and to the board 4 possibly located below the cleats.
This metal sleeve is primarily used to receive a relatively long insertable bar on which the next pallet can then be pushed in when it is not desired or cannot be placed directly on the goods on the pallet. located below. When it is not intended to use the pallets in this way, the brackets can be fixed by means of lock bolts 6 instead of the metal ones. As we can easily slide the cleats provided with a recess as shown in Figures 3a and 3b along the bolts 6, it is advisable to narrow this space at least in one place of the cleat so that the bolt comes in contact with it and can no longer move there. Such a cleat is shown in Figures 4a and 4b.
The upper part 7 of the hollow space is kept relatively wide so as to save material during manufacture; the lower part 8 of 1 + recess is so narrow that it comes in contact with the surface of the bolt, as shown in figure 4b, this ensures a firm attachment to the lower part of the tasseauo
Owing to their great mechanical resistance, the cleats to be used according to the invention are much less sensitive than those made of natural wood. Nevertheless, the duration of these cleats can be further increased by giving them shapes which make them less susceptible to impact from the fork of the forklift.
It is therefore advisable to choose shapes that oppose the
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forklift movement a curved or chamfered wall on which the fork can slide easily. Cleats with a circular cross section have given particularly remarkable results.
CLAIMS.
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1. Intermediate batten for pallets or stacking trays consisting of a compressed woody mass formed of wood chips agglomerated by synthetic resin, and having a specific weight of at least 0.9.