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La présente invention concerne un perfectionnement aux fils et câbles et.tout particulièrement à ceux dont'le métal est faci- lement altérable.
Il est bien connu que, lorsqu'on a à raccorder des fils ou des câbles en métaux oxydables, tels que par exemple les alliages légers, on se heurte toujours à la difficulté d'obtention de bons contacts, à cause de la légère bouche d'oxyde dont.est recouvert le métal.'En particulier, le serrage de l'extrémité d'un câble contre des pièces conductrices amène généralement, en contact élec trique avec ces pièces, seulement les brins extérieurs du câble, alors que les autres né participent pas à la conduction du courant, parce qu'ils sont plus ou moins isolés des premiers par cette cou- che d'oxyde.
Un moyen, pour remédier à cet inconvénient, consiste à recou- vrir la surface du métal altérable avec une mince couche d'un mé- tal conducteur tel que par exemple : chrome, nickel, argent, étain' zinc, etc.; on connaît Ion procédas classiques utilisé: dans ce
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but ; ils se pratiquent en faisant passer les fils dans des bains adéquats, après avoir décapé la surface du métal. Ces procédés con- nus augmentent très sensiblement le prix de revient du fil.
La..présente invention concerne un procédé afférent, permet- tant d'obtenir, d'une manière très simple, une couche protectrice et conductrice sur la surface,du fil, sans être obligé de soumet- tre celui-ci à un décapage préalable.
Suivant un premier trait de l'invention, le fil est traité par des substances susceptibles de produire un-dépôt métallique protecteur, pendant' le tréfilage même ou peu, âpres cette opération.
On a,en effet, constaté que, la mise à nu du métal peut-être effec- tuée par le passage du fil dans la filière ou immédiatement après ; il est alors possible de le recouvrir facilement d'une couche mé- tallique par traitement avec un réactif convenable, sans décapage préalable.
La mise à nu du métal peut aussi.se'faire au moyen d'une fi- lière d'écrouûtage, d'un racloir, d'un dispositif à brosse ou à meule ou au moyen de tout autre dispositif équivalent.
Le métal peut-également être mis à nu à l'aide d'une poudre abrasive en suspension dans un liquide contenant la substance pou- vant donner lieu à un dépôt protecteur.
C'est ainsi, par exemple, qu'un fil d'aluminium peut être ra- pidement zingué, cuivré, cadmié ou étamé, s'il est mis en contact avec un sel de Zn, Cu, Cd ou Sn dans la'filière même ou à la sor- tie de celle-ci. Le réactif peut éventuellement être constitué par un métal tendre, compact ou en poudre, tel que par exemple l'étain ou le cadmium. Le métal adhère bien au fil, grâce à l'absence de la couche habituelle d'alumine, supprimée par le passage dans la filière.
Eventuellement, à sa sortie de la filière, le fil traverse une atmosphère de gaz inerte ou un liquide le protégeant du contact de l'air; il peut aussi être recouvert d'un film d'une substance des- tinée à empêcher tout contact avec l'air extérieur, jusqu'au mo- ment du traitement en vue de la formation de la dite couche conduc trice sur le fil.
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Suivant la nature du métal ou du produit que l'on désire dépo-
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Jer 5ur les fils.et suivant la température à laquelle a lieu le triez filage, on'-u'tîlïse des réactifs réagissant plus ou moins énergique- ment. Wessels ihînéeaux ou organiques en gênerai, tels'que chlorures, fluorures,....sulfata acétates, tartrates, ôxalates, etc..peuvent être utilises, mais, suivant un trait particulier de l'invention, on préfère employer des réactifs non corrosifs, susceptibles de jouer en même temps un rôle de'lubrifiant au tréfilage. C'estain-
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si que des ouates, des stéarates, adipateè,etj tout particulière- ment, des fluoborates métalliques peuvent être utilisés',avantageu- semerit. .. , .. ¯. , ..
A titre d'exemple, la surface du fil d'aluminium est protégée par une mince couche conductrice lorsque le métal traversant la fi-
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lière - au cours'de la fabrication du fil - est continuellement lu- brifié.avec du fluoborate de zinc.
Le procédé, suivant l'invention, peut être .pratiqué à des tem-
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pératures .tiès'v41iables. Ainsi,'par exemple, tandis qu'une argen- ture en milieu ammoniacal, ou un zingage en,solution sodique et cyanée, peuvent être", effectués à la température ambiante 'ou vers 30 C, le zingage, au moyen de fluoborate bu d'un savon de zinc,' est réalisé de préférence au dessus de 100 et même vers ,200 ou
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300<='C. " ' Une forme particulière d'exécution.consiste à appliquer, avec, pression contre le fil, immédiatement à la sortie de la filière, un métal-tendre; par frottement, ¯ce métal tendre s'use et forme
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une ."':ain3 très mince sur le fil auquel i1. peut éventuellement s'allier.
C'est ainsi, par exemple, qu'en faisant passer le fil à travers un canal, dans un bloc d'étain comprimé, à la sortie même de la filière, on réalise l'étamage du fil. Le métal tendre peut, éventuellement, être pris sous la forme d'une poudre plus ou moins comprimée.
Le procédé suivant l'invention est également 'applicable dans la phase de préparation d'un câble à partir des fils unitaires avec un des réactifs non corrosifs définis plus haut, déposés, au moment du câblage, sur les fils préalablement dégraissés si nécessaire-
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Les fils et les câbles, obtenus suivant ce procédé, acquiè- rent et conservent une surface électriquement conductrice, çe qui fait que. le' Raccordement permet d.es contacts parfaits, contraire- ment à ce qui se passe pour la plupart des métaux altérables à l'air, et'.particulièrement pour l'aluminium n'ayant subi aucun traitement spécial.
Le procédé, suivant l'invention, peut être réalise à l'aide d'un quelconque des dispositifs-connus, permettant de traiter le fil immédiatement à la sortie de la filière, par une substance li- quide, ,solide ou gazeuse,! Afin d'illustrer l'invention, sans la li- miter, on représente, sur les dessins annexés, deux dispositifs pour la réalisation du procédé.
La figure 1 est une vue schématique, en coupe longitudinale, d'un dispositif pour le traitement avec des liquides.
La figure 2 est une vue, également schématique, en coupe longi- tudinale, d'un dispositif pour le traitement avec des matières so- lides tendres..
Le dispositif de la figure 1 comprend une cuve 1, contenant le liquide 5. Dans cette cuve est fixée une filière 2 qui sert au tréfilage du fil 3. Le fil 4 sortant de la filière,baigne dans le liquide 5 qui agit ,sur la surface du métal mis à nu, par.le passa; dahs la. 'filière. ''Le fil 3 à réduire, entre dans la cuve 1, paj l'ouverture 6 dans la paroi latérale de cette cuve, alors que le fil réduit 4 sort de la cuve par l'ouverture 6'; les ouvertures 6 et 6' sont, de préférence, munies de joints d'étanchéité, consti- tués par exemple, par des rondelles en caoutchouc ou en matière plastique. Le dispositif est, éventuellement, muni de moyens de chauffage, non représentés sur le dessin.
Dans le dispositif de la figure 2, il n'y a pas de cuve ; y voit, par contre, plaqué contre la face aval de la filière 2, un bloc 7, en un matériau tendre tel que, par exemple : étain, plomb, cadmium,cire, paraffine, etc. Ce bloc est traversé par un canal, dans le prolongement de l'ouverture de la filière 2;
le fil 4, sortant de la filière, passe à l'intérieur de ce canal, pendant que le bloc est comprimé radialement, comme l'indiquent les flèches
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8 et 8'- La compression du bloc 7, ayant pour effet le serrage de la matière. de ce bloc contre la surface du fil 4, est réalisée au moyen d'un quelconque des dispositifs connus, non représenté sur le de.ssin.' Dans,,.ce qui précède, le traitement du fil portait sur les par- ties mises à nu, par le passage dans la dernière filière d'une ins- tallation de tréfilage. C'est en effet une forme .d'exécution par- ticulièrement pratique de la présente invention, mais non la seule.
La dernière ¯filière peut, bien entendu, être rempladée par un moyen équivalent pour-la mise à nu du métal.'Ainsi, .par exemple,la sur- face du fil peut être raclée au moyen d'une'filière spéciale d'écrou- tage, en dehors d'une installation de ..tréfilage elle-même. Cette opération peut également être effectuée à l'aide de brosses, ra- cloirs, meules ou autres dispositifs d'abrasion, agissant sur la surface-dû fil, soit directement à l'entrée du bain de traitement soit. à l'intérieur même'de ce. bain.
Ainsi, le moyen indiqué par la référence 2-'sur-les figures 1 et 2 peut être constitué par un quelconque de.ces moyens de racla- ge, autre que la dernière filière d'un banc de tréfilage.
Une forme d'exécution particulière de la présente invention consiste: à traiter le fil par un courant rapide d'un bain, conte- nant en suspension une poudre abrasive'constituée,'par exemple, par du corindon, du sable, du carbqrundum, une grenaille métallique ou autre. Dans ces conditions, on réalise simultanément les deux opé- rations : mise à nu de la surface du fil par les grains abrasifs et revêtement par l'action chimique du bain.
Le moyen 2 de la figure 1 est alors remplacé par un dispositif de projection ou d'agitation, ayant pour rôle de renouveler énergi- quel:lent le contact entre le bain et le fil.
Sien que l'invention décrite vise tout particulièrement l'ob- tention d'un dé@ôt métallique, surtout sur les fils en métal s'o- xydant rapidement à l'air, elle peut cependant s'appliquer aussi à la préparation de revêtements isolants.
Ainsi, l'adhérence des émaux sur un mutai tel que l'aluminium, est considérablement améliorée, lorsque l'énaillage est effectue
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à la sortie mène de la filière avant que le métal ait eu le temps de se recouvrir, d'une couche d'oxyde. Le même avantage se retrouve dans certains revêtements, avec des peintures, vernis ou gaines plastiques.
"Les exemples non limitatifs qui suivent, feront mieux compren- dre quelques-uns des modes d'exécution, de la présente invention.
EXEMPLE 1
Dans une installation de 'tréfilage de l'aluminium 'la dernière filière est placée dans un récipient contenant un'liquide consti- tué par ; 60 parties en poids de fluoborate de zinc, 40 parties de triétanolamine et 0,4 partie de lauryl-sulfonate de sodium. La fi- lière plonge dans ce liquide. La température est d'environ 200 C.
Le fil d'aluminium ainsi obtenu, est recouvert d'une'mince couche de zinc, très adhérente; ori le lave à l'eau chaude et on le sèche.
Sur lefil traité, on a d excellents contacts électriques, ce qui permet notamment la fabrication de câbles à contacts parfaits entre tous les fils unitaires.
EXEMPLE 2
Dans'la cuve 1, d'un''dispositif comme celui représenté sur la figure 1, on fait passer en¯continu) une solution titrant par litre: - 23 gr de sulfate de nickel cristallisé, -24 gr d'hypophosphite de sodium, - 27 gr d'acide lactique 'et - 20 gr de succinate de sodium, maintenue à une température comprise entre 95 et 100 C. Le fil d'a- luminium sortant de la filière 2, et traversant cette solution, se recouvre d'une couche de nickel très mince, mais très adhérente.
Le fil traité, est lavé à l'eau et séché; sa surface donne indéfi- niment d'excellents contacts électriques.
EXEMPLE 3 -
Une opération analogue à celle de l'exemple 2, a été effectuée sur du fil d'aluminium avec, dans la cuve 1, une solution de stan- nate de potassium à 150 gr/1 à 65 C. Après lavage et séchage, on avait un fil suffisamment étamé pour la fa brication des câbles.
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EXEMPLE 4
Au cours de la dernière phase de tréfilage de l'alliage d'alu- minium spéciale pour conducteurs électriques, titrant 0,7% Mg et.
0,65 Si, 'on ,a .effectué l'argenture du fil par' une méthode.analogue à celle des exemples précédents, en,employant dans la cuve, entou- rant'la filière, une solution.à 10% de nitrate d'argent, addition- née d'un excès d'ammoniaque.
EXEMPLE 5
Un fil de même alliage qu'à l'exemple'4, était cadmié à :La sortie d'une filière d'écroutage, par passage dans une solution contenant par litre : - 4 gr de sulfate de cadmium, -100cm3d'acide fluorhydrique à 48% et - 2 gr de colle.
EXEMPLE 6
Le fil d'aluminium sortant d'un dispositif de .brossage, pas-' sait immédiatem@@t dans une solution-de' zingage..titrant par. litre:' - 75 gr ZnO - 300 gr Na OH
6 gr Cu CN - 170 gr K CN...
La solution.'était maintenue entre 25 et-.40 . Le fil était lavé' et soumis par la suite à un laitonnage électrolytique, dans un bain de composition : - Cu CN 30 gr/1 - Zn (CN)2 8,5 gr/1 - Na CN 50 gr/1 - CO2Na2 30 gr/1 le reste étant de l'eau.
L'électrolyse était effectuée avec une densité de courant de 0,5 A/dm2 à 35 .
EXEMPLE 7
A sa sortie de la dernière filière, le fil métallique était recouvert d'une couche de stéarate d'aluminium, appliquée sous la
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forme d'un bloc 7, comme représenté sur la figure 2. Protégé ainsi contre l'oxydation, il était enroulé sur des bobines. De ces der- nières, le fil était repris par la suite, pour être trempé dans un bain de fluoborate de zinc chauffé vers 200- 250 C..
EXEMPLE 8
Un fil -d'aluminium est brossé, de manière à supprimer.la mince couche d'oxyde qui recouvre sa' surface.-Immédiatement après le dis- positif de brossage, le fil passe à l'intérieur d'un bloc d'étain, comme celui représenté en 7 sur la figure. 2. Le bloc d'étain est comprimé.radialement, de manière à provoquer un frottement 'énergi- que sur le fil d'aluminium. Le'fil ainsi obtenu est suffisamment étamé pour que sa surface donne lieu à de très bons contacts élec- triques.
EXEMPLE 9 ,
Au cours d'un tréfilage, on utilise la même composition au fluoborate de zinc, comme .'dans l'exemple 1. Cependant, la filière n'est pas plongée dans le liquide, elle est continuellement lubri- fiée à l'aide de la solutio de fluoborate. On lavé ensuite,et-on sèche le fil, comme dans l'exemple 1.
REVENDICATIONS.'
1 Procédé pour la protection de produits métalliques filés, telsque:fils, barres ou autres, en métaux altérables à l'air, au moyen d'une couche superficielle protectrice, caractérisé en ce qu'on traite ces produits, pendant ou immédiatement après que leur surface a été mise à nu par un moyen mécanique, à l'aide d'une sub- stance susceptible de donner lieu à un dépôt protecteur.
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The present invention relates to an improvement in wires and cables and especially those whose metal is easily altered.
It is well known that, when one has to connect wires or cables of oxidizable metals, such as for example light alloys, one always comes up against the difficulty of obtaining good contacts, because of the slight opening of the metal. 'oxide with which the metal is coated.' In particular, clamping the end of a cable against conductive parts generally brings into electrical contact with these parts only the outer strands of the cable, while the others born do not participate in the conduction of the current, because they are more or less isolated from the former by this oxide layer.
One means of overcoming this drawback consists in covering the surface of the deteriorable metal with a thin layer of a conductive metal such as for example: chromium, nickel, silver, tin, zinc, etc .; we know Ion classical procedures used: in this
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goal ; they are practiced by passing the wires through suitable baths, after having stripped the surface of the metal. These known methods very significantly increase the cost price of the yarn.
The present invention relates to a related process, making it possible to obtain, in a very simple manner, a protective and conductive layer on the surface of the wire, without having to subject the latter to a prior pickling. .
According to a first feature of the invention, the wire is treated with substances capable of producing a protective metallic deposit, during the wire drawing, even or only slightly, after this operation.
It has in fact been observed that the exposure of the metal can be effected by passing the wire through the die or immediately after; it is then possible to easily cover it with a metallic layer by treatment with a suitable reagent, without prior pickling.
Exposing the metal can also be done by means of a sharpening line, a scraper, a brush or grinding wheel device or by means of any other equivalent device.
The metal can also be exposed using an abrasive powder suspended in a liquid containing the substance which can give rise to a protective deposit.
Thus, for example, an aluminum wire can quickly be zinc-plated, copper-plated, cadmium-plated or tinned, if it is brought into contact with a salt of Zn, Cu, Cd or Sn in the wire. even or at the end of it. The reagent may optionally consist of a soft, compact or powdered metal, such as for example tin or cadmium. The metal adheres well to the wire, thanks to the absence of the usual layer of alumina, removed by passing through the die.
Optionally, on leaving the die, the wire passes through an atmosphere of inert gas or a liquid protecting it from contact with air; it can also be covered with a film of a substance intended to prevent any contact with the outside air, until the moment of the treatment with a view to forming said conductive layer on the wire.
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Depending on the nature of the metal or the product that is to be deposited
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Jer 5ur the yarns and depending on the temperature at which the sorting takes place, the reactants which react more or less vigorously are used. In general, organic or organic wessels, such as chlorides, fluorides, .... sulfata acetates, tartrates, oxalates, etc. may be used, but, according to a particular feature of the invention, it is preferred to use non-corrosive reagents. , capable of playing at the same time a role of lubricant in the drawing. It is-
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if wadding, stearates, adipate, and especially metal fluoborates can be used, advantageously. .., .. ¯. , ..
For example, the surface of the aluminum wire is protected by a thin conductive layer when the metal passing through the wire is
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The material - during the manufacture of the wire - is continuously lubricated with zinc fluoborate.
The process according to the invention can be carried out at times
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peratures .tiès'v41iables. Thus, 'for example, while a silvering in an ammoniacal medium, or a zinc plating in sodium and cyan solution, can be carried out at room temperature or at around 30 ° C., the zinc plating by means of fluoborate bu of a zinc soap, 'is preferably made above 100 and even around, 200 or
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300 <= 'C. "'A particular embodiment consists in applying, with, pressure against the wire, immediately at the exit of the die, a soft metal; by friction, this soft metal wears and forms
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a. "': ain3 very thin on the wire with which it can possibly ally.
Thus, for example, by passing the wire through a channel, in a block of compressed tin, at the very outlet of the die, the wire is tinned. The soft metal can optionally be taken in the form of a more or less compressed powder.
The method according to the invention is also applicable in the phase of preparing a cable from the unitary wires with one of the non-corrosive reagents defined above, deposited, at the time of wiring, on the wires previously degreased if necessary.
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The wires and cables, obtained according to this process, acquire and retain an electrically conductive surface, so that. the 'Connection allows perfect contacts, unlike what happens with most air-alterable metals, and particularly for aluminum which has not undergone any special treatment.
The process according to the invention can be carried out using any of the known devices, making it possible to treat the yarn immediately at the outlet of the die, with a liquid, solid or gaseous substance! In order to illustrate the invention, without limiting it, two devices for carrying out the method are shown in the accompanying drawings.
Figure 1 is a schematic view, in longitudinal section, of a device for treatment with liquids.
Figure 2 is a view, also schematic, in longitudinal section, of a device for treatment with soft solids.
The device of FIG. 1 comprises a tank 1, containing the liquid 5. In this tank is fixed a die 2 which is used for drawing the wire 3. The wire 4 coming out of the die is bathed in the liquid 5 which acts on the surface of the bare metal, par.le passed; dahs la. 'Faculty. "The wire 3 to be reduced enters the tank 1, paj the opening 6 in the side wall of this tank, while the reduced wire 4 leaves the tank through the opening 6 '; the openings 6 and 6 'are preferably provided with gaskets, for example constituted by rubber or plastic washers. The device is, optionally, provided with heating means, not shown in the drawing.
In the device of Figure 2, there is no tank; sees there, on the other hand, pressed against the downstream face of the die 2, a block 7, made of a soft material such as, for example: tin, lead, cadmium, wax, paraffin, etc. This block is crossed by a channel, in the extension of the opening of the die 2;
the wire 4, coming out of the die, passes inside this channel, while the block is compressed radially, as indicated by the arrows
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8 and 8'- The compression of the block 7, having the effect of clamping the material. of this block against the surface of the wire 4, is produced by means of any of the known devices, not shown in de.ssin. ' In the foregoing, the treatment of the wire concerned the exposed parts by passing through the last die of a wire drawing installation. This is indeed a particularly practical embodiment of the present invention, but not the only one.
The last thread can, of course, be replaced by an equivalent means for stripping metal. Thus, for example, the surface of the thread can be scraped by means of a special 'thread of metal. work-hardening, apart from a drawing installation itself. This operation can also be carried out using brushes, scrapers, grinding wheels or other abrasion devices, acting on the surface of the wire, either directly at the inlet of the treatment bath or. even inside this. bath.
Thus, the means indicated by the reference 2 in FIGS. 1 and 2 can be constituted by any of these scraping means, other than the last die of a drawing bench.
A particular embodiment of the present invention consists of: treating the wire by a rapid current of a bath, containing in suspension an abrasive powder 'constituted, for example, by corundum, sand, carbundum, a metal shot or other. Under these conditions, the two operations are carried out simultaneously: exposure of the surface of the wire by the abrasive grains and coating by the chemical action of the bath.
The means 2 of FIG. 1 is then replaced by a projection or agitation device, the role of which is to renew the contact between the bath and the wire slowly.
Although the invention described is aimed most particularly at obtaining a metal deposit, especially on metal wires which oxidize rapidly in air, it can however also be applied to the preparation of insulating coatings.
Thus, the adhesion of the enamels on a mutai such as aluminum, is considerably improved, when the enamelling is carried out.
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at the exit leads from the die before the metal has had time to cover itself with a layer of oxide. The same advantage is found in certain coatings, with paints, varnishes or plastic sleeves.
The following non-limiting examples will give a better understanding of some of the embodiments of the present invention.
EXAMPLE 1
In an 'aluminum drawing' installation the last die is placed in a container containing a 'liquid consisting of; 60 parts by weight of zinc fluoborate, 40 parts of trietanolamine and 0.4 part of sodium laurylsulphonate. The die plunges into this liquid. The temperature is around 200 C.
The aluminum wire thus obtained is covered with a thin layer of zinc, very adherent; ori wash it with hot water and dry it.
On the treated wire, there are excellent electrical contacts, which allows in particular the manufacture of cables with perfect contact between all the unit wires.
EXAMPLE 2
Into tank 1, with a device like that shown in Figure 1, a solution is passed continuously) titrating per liter: - 23 g of crystallized nickel sulfate, -24 g of sodium hypophosphite , - 27 g of lactic acid 'and - 20 g of sodium succinate, maintained at a temperature between 95 and 100 C. The aluminum wire leaving the die 2, and passing through this solution, is covered with 'a very thin, but very adherent nickel layer.
The treated yarn is washed with water and dried; its surface indefinitely gives excellent electrical contacts.
EXAMPLE 3 -
An operation analogous to that of Example 2 was carried out on aluminum wire with, in tank 1, a solution of potassium stanate at 150 g / l at 65 C. After washing and drying, it is had a sufficiently tinned wire for the manufacture of cables.
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EXAMPLE 4
During the last phase of drawing the special aluminum alloy for electrical conductors, grading 0.7% Mg and.
0.65 If the wire was silvered by a method analogous to that of the preceding examples, employing in the tank, surrounding the die, a 10% solution of nitrate. silver, plus an excess of ammonia.
EXAMPLE 5
A wire of the same alloy as in example'4, was cadmied at: The outlet of a skimming die, by passing through a solution containing per liter: - 4 g of cadmium sulfate, -100 cm3 of hydrofluoric acid at 48% and - 2 gr of glue.
EXAMPLE 6
The aluminum wire coming out of a brushing device is immediately passed through a zinc plating solution. liter: '- 75 gr ZnO - 300 gr Na OH
6 gr Cu CN - 170 gr K CN ...
The solution was maintained between 25 and -40. The wire was washed 'and subsequently subjected to electrolytic brass coating, in a bath of composition: - Cu CN 30 gr / 1 - Zn (CN) 2 8.5 gr / 1 - Na CN 50 gr / 1 - CO2Na2 30 gr / 1 the rest being water.
The electrolysis was carried out with a current density of 0.5 A / dm2 at 35.
EXAMPLE 7
On leaving the last die, the metal wire was covered with a layer of aluminum stearate, applied under the
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in the form of a block 7, as shown in FIG. 2. Thus protected against oxidation, it was wound up on coils. Of the latter, the wire was subsequently taken up, to be soaked in a bath of zinc fluoroborate heated to around 200-250 C.
EXAMPLE 8
An aluminum wire is brushed so as to remove the thin layer of oxide which covers its surface. Immediately after the brushing device the wire passes inside a block of tin , like that shown at 7 in the figure. 2. The block of tin is radially compressed so as to cause strong friction on the aluminum wire. The wire thus obtained is sufficiently tinned so that its surface gives rise to very good electrical contacts.
EXAMPLE 9,
During wire drawing, the same zinc fluoroborate composition is used, as in Example 1. However, the die is not immersed in the liquid, it is continuously lubricated with water. fluoborate solution. The yarn is then washed and dried, as in Example 1.
CLAIMS. '
1 Process for the protection of extruded metal products, such as: wires, bars or others, in metals which can be altered in the air, by means of a protective surface layer, characterized in that these products are treated, during or immediately after their surface has been exposed by mechanical means, using a substance capable of giving rise to a protective deposit.