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Cette invention concerne essentiellement les matelas et divans dont le rembourrage est réalisé par une masse pleine, souple et élastique, généralement de mousse de latex ou de mousse synthétique. Cette garniture est enfermée dans une housse.
On connait les qualités exceptionnelles de tels rembour- rages, spécialement dans la confection des matelas pour hôpitaux, cliniques, sanatoria et autres, indépendamment de leur usage absolument courant pour tous matelas et articles similaires tels que parties de matelas, oreillers, garnitures de sofas, fauteuils tapis de gymnastique et toutes autres applications similaires.
Néanmoins, en raison même de ces qualités, ces matières à très faible'densité, tout en offrant une résistance quasi illimitée à l'usure et aux efforts de pression, dans leurs limites élastiques
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présentent l'inconvénient de n'offrir qu'une résistance précair à la traction ou, plus exactement, à la sollicitation corréla- tive de l'arrachement.
Comme ces garnitures, généralement en'une seule pièce, présentent, e.a. avantages transcendants, une grande facilité à être dépouillés de leur recouvrement lequel, notamment dans les collectivités et plus spécialement dans les hôpitaux, doit être périodiquement lavé et désinfecté, il y a intérêt à renforcer la résistance à la traction, respectivement à l'arrachement desdites garnitures.
La présente invention concerne un moyen simple, commode et relativement économique pour écarter systématiquement ledit inconvénient desdites garnitures.
Ce moyen consiste à faire coopérer ladite masse à faible résistance à la traction, respectivement à l'arrachement, avec une armature offrant non seulement une résistance à la traction relativement très élevée, mais conditionnée d'une telle manière qu'elle ne réduit ou ne modifie pratiquement pas les qualités propres à ladite garniture.
Conformément à l'invention, l'armature destinée à coopérer avec la garniture sera, de préférence, exécutée sous une forme légère, parfaitement neutre, capable d'être uniformément répartie, au moins en tous les endroits vulnérables, mais, de préférence, sur toute l'étendue de la garniture, ladite armature étant, en outre, conditionnée pour présenter sa résistance à la traction maximum, à la fois suivant l'axe longitudinal et suivant l'axe transversal de la garniture.
Dans ce but, sans aucun caractère restrictif, mais à titre préférentiel, ladite garniture sera réalisée par un canevas formé par des éléments filiformes souples, légers et capables d'être solidarisés aisément à la masse constitutive de la garniture.
Dans une forme préférée de réalisation, cette armature sei
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constituée par un-eanevas formé d'éléments filiformes en une matière fibreuse enrobée dans une matière protectrice adhésive souple, naturelle ou synthétique. Un résultat similaire pourrait . être obtenu à partir d'un canevas dont les éléments filiformes seraient eux-mêmes une matière souple naturelle ou synthétique.
Cette armature pourra être appliquée, respectivement soli- darisée, à l'une, à l'autre ou aux deux faces de la garniture.
Ou bien encore, une ou plusieurs telles armatures pourraient être noyées dans l'épaisseur de la garniture.
Cette dernière application pourrait aisément être exécutée par la juxtaposition, respectivement la solidarisation, de deux ou de plusieurs masses constitutives de la garniture avec inter- position d'une telle armature. Dans une forme plus précise encore de réalisation, ladite armature pourrait être constituée par un canevas formé de ficelles de chanvre ou autres, enrobées de latex, ou d'une matière synthétique, les mailles du canevas étant, par exemple, de l'ordre de 5 à 15 mm, le croisement des fils de trame et de chaîne se faisant à angle droit et lesdits points de croisement étant renforcés par la matière souple d'enrobement des fils, une telle armature étant collée sur la garniture.
Dans une autre forme préférée de réalisation, l'armature s'étendant sur toute l'étendue de l'une ou des deux grandes faces de la garniture, est prolongée de manière à recouvrir partiellement ou totalement les faces latérales de ladite garni- ture, en sorte de réaliser, à la limite, un véritable enveloppe- ment de la garniture, donnant ainsi à la première une résistance extraordinaire à la traction, respectivement à l'arrachement, en toutes ses parties et en tous sens. Cette dernière réalisation, à partir d'une garniture alvéolée, permet de réaliser un matelas sans housse ni autre enveloppement, conduisant ainsi à une àbri- cation extrêmement simple et économique dans de nombreux cas d'urgence ou d'équipement exceptionnel.
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L'invention concerne donc aussi bien la combinaison d'une telle garniture avec au moins une armature capable d'en augmenter la résistance à la traction, respectivement à l'arrachement, que les matelas appliquant de telles garnitures renforcées ou réalisés par de telles garnitures renforcées considéras comme matelas complets en soi.
Il est évidemment possible de mettre ladite combinaison en oeuvre sous des formes pratiquement infinies au prorata de la matière constitutive de la garniture et du type d'armature appliqué.
C'estdonc à simple titre d'exemple sans aucun caractère limitatif que certains modes préférés de réalisation sont décrits avec plus de détails ci-après en se référant aux dessins annexés dans lesquels : les figures 1, 2, 3 et 4 représentent quatre exécutions types d'une garniture avec armature superficielle; la figure 5 représente une exécution type d'une garniture avec armature incorporée; la figure 6 représente un matelas.conforme à l'invention.
Dans les figures 1, 2, 3 et 4, on a représenté les quatre cas types d'une garniture 1 en une matière souple convenante, par exemple, de la mousse de latex avec armature superficielle, c'est-à-dire armature appliquée. sur la garniture. Dans la figure 1, l'armature 2 est appliquée sur une grande face de la garniture 1. Dans la figure 2, l'armature 2 est appliquée sur les deux grandes faces. Dans la figure 3, l'armature 2 est appliquée sur toutes les faces de la garniture 1. Dans la figure 4, est repré- sentée une exécution semblable à celle de la figure 1, mais les éléments filiformes constitutifs de l'armature 2 sont orientés obliquement par rapport aux axes longitudinal et transversal de la garniture.
On pourra évidemment imaginer tous cas intermédiaires
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utilisant, partiellement au en combinaisons infi-niment varia- bles, ces différentes applications types. On pourrait également encadrer, en quelque sorte, la masse substantiellement prismati- que constitutive de la garniture 1 dans une bande formant armature et protégeant essentiellement les parties les plus vulnérables de ladite armature constituées par des arêtes et sommets.
La garniture 1, dans quelque cas que ce soit, peut être pleine, alvéolée, ajourée ou conditionnée de toute manière appropriée. L'armature elle-même peut être égale ou différente sur les deux faces et elle peut être réalisée par toute matière et sous toute forme susceptibles de donner à la garniture 1 une bonne résistance à la traction, respectivement à l'arrache- ment. La solidarisation entre la garniture 1 et l'armature 2 pourra se faire sur toute l'étendue de celle-ci ou par points, par collage, solvant, fusion ou par tout autre moyen connu.
Comme représenté à la figure 5, l'armature 2 ou une pluralité d'armatures peuvent être incorporées dans la masse constitutive de la garniture 1. Cette incorporation pourrait se faire soit lors du coulage de la masse elle-même, soit ultérieu- rement. Dans ce dernier cas, l'armature 2 pourra être placée en sandwich entre deux ou plus de deux plaques de matière consti- tutive de la garniture. Une telle armature incorporée pourrait recouvrir toute l'étendue de la garniture 1 ou être seulement disposée aux endroits les plus vulnérables. Egalement, cette armature incorporée 2 pourrait dépasser les limites de la garni- ture 1- et être rabattue sur les faces latérales de celle-ci afin d'en protéger notamment les arêtes.
Toutes ces garnitures peuvent être incorporées dans une housse traditionnelle ou, de préférence, dans la housse très particulière faisant l'objet du brevet belge n .557.317 déposé au nom du même Demandeur.
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Conformément à l'invention, et grâce à celle-ci, il est possible de réaliser un matelas d'allure toute nouvelle excluant l'emploi d'une telle housse ou enveloppement. En effet, comme représenté à la figure 6, une garniture 1, de préférence ajourée ou alvéolée, en une telle matière souple, résistante et élasti- que, par exemple de la mousse de latex, peut être enveloppée partiellement ou totalement par une telle armature 2¯ en sorte de pouvoir être utilisée telle quelle comme matelas, ce qui constitue une réalisation particulièrement économique, sans aucun préjudice pour les qualités du matelas, notamment dans de nom- breux cas exceptionnels, temporaires ou urgents.
Il est évident que les éléments essentiels qui viennent d'être décrits et illustrés à titre indicatif pourront être complétés à l'aide de toutes autres matières ou parties addition, nelles. Ainsi, la garniture renforcée conformément l'invention pourrait elle-même ne constituer qu'une partie de garniture et recevoir, sur une ou sur ses deux faces, une couche d'une autre matière naturelle ou synthétique, fibreuse ou autre, en vue de réaliser tout genre de matelas spéciaux ou de latex ou bien encore des matelas destinés à des usages spéciaux.
Il va de soi que, quelque soit la position relative de l'armature par rapport à la masse de mousse de latex ou autre et, aussi, quelque soit le nombre d'armatures appliquées, il sera possible, selon une caractéristique de l'invention, de solidariser l'armature et la masse de mousse de latex pendant la fabrication ou la formation ou le coulage de cette masse. Il suffira, en effet, de dérouler judicieusement l'armature pendant le coulage ou d'amener la masse en contact avec l'armature ou de produire cette union de toute autre manière.
Il va de soi que la présente invention s'étend à tout genre d'armatures et à tout genre de garnitures, ces deux éléments étant combinés de toute manière appropriée, pour autant que ladite armature augmente la résistance à la traction, respec-
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tivement à l'arrachement de ladite garniture.
REVENDICATIONS. l.- Matelas renforcé,du type comportant au moins une couche d'une matière légère, souple et élastique, par exemple une mousse de latex, caractérisé en ce que, sur toute ou une partie de l'étendue de ladite masse, est disposée une armature présentant une bonne résistance à la traction.