BE559625A - - Google Patents

Description

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   Actuellement, le récipient le plus courant pour la peinture est une boîte métallique pourvue d'un couvercle que l'on presse sur la boîte pour la fermer. Ce type de boîte présente cer- tains inconvénients; par exemple, le rebord prévu à la partie supé- rieure de la boîte pour supporter le couvercle présente un bord vif qui arrache les soies du pinceau lorsqu'on essuie la peinture du pin- ceau en le frottant contre le bord de la boîte; il est difficile de vider la. boite complètement à cause de ce rebord ce qui pro- voque une perte inutile de peinture; le rebord rend également diffi- cile la décantation de l'eau de la peinture contenue dans une boîte à   moitié   vidée;

   ce type'de boîte n'est pas étanche à   l'air   lors de variations de température, ce qui peut amener la formation 

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 d'une peau sur la peinture, pendant l'entreposage. 



   Des chocs lors du transport peuvent faire sauter des couvercles des boîtes à couvercles fixés par pression et pour remédier à cela, il est courant de fixer les couvercles par soudure du par un coup de pointeau, quoiqu'aucune de ces mesures ne donne satisfaction. 



   .On a depuis longtemps dans l'industrie de la peinture, essayé d'utiliser des boîtes ou bidons à peinture présentant une paroi intérieure lisse, mais, comme la partie supérieure de ces bidons ne comporte pas de briderebordpour la fixation du couvercle, le joint du couvercle est peu étanche et le récipient coule facile- ment lors du transport, tandis qu'il se forme une peau sur la pein- ture en cas d'entreposage prolongé. Des boîtes de ce type con- viennent cependant parfaitement comme bidons à peinture parce au'elles ne présentent pas les trois premiers inconvénients mentionnés ci- dessus, des boîtes à couvercles fixés par pression. 



   On a maintenant découvert que l'on peut obtenir un joint étanche excellent du couvercle sur des boîtes présentant une paroi intérieure droite, lorsque ce joint est réalisé, de préférence avant le remplissage de la boîte,   c'est-à-dire   que la boîte, après avoir reçu son couvercle fixé de façon étanche, doit être remplie par le fond ouvert qui est ensuite refermé de façon étanche par sertissage. 



   Suivant la présente invention, on fixe le couvercle de façon étanche sur la boite, en plongeant cette dernière dans une matière plastique fluide après la mise en place du couvercle de . manière qu'une bande de matière plastique recouvre la ligne de con- tact extérieure entre la boite et son couvercle, la matière plasti- que étant ensuite solidifiée. 



   Il faut qu'un revêtement   étanche   de ce genre soit peu coû- teux, puisse être appliqué rapidement et facilement, n'altère pas l'aspect de la boîte plus que nécessaire et puisse être enlevé 

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 facilement par. le consommateur. 



   Différents types de matières plastiques peuvent être utilisés comme matière d'étanchéité. On peut ainsi utiliser un type fondant à chaud, par exemple à base d'éthyl-cellulose, ou un bain   froide   par exemple un plastisol ou un organosol de   chlorure   de polyvinyle. Pour des raisons d'économie, il est souhaitable d'obtenir. un revêtement de matière plastique aussi mince que possible sur la boîte, tout en assurant en même temps une étanchéité satisfaisante. 



  On a ainsi découvert qu'il est possible d'obtenir un revêtement plus mince avec un organosol de chlorure de polyvinyle qu'avec un plastisol de chlorure de polyvinyle ou une matière plastique fondant à chaud. 



   Lorsqu'on plonge une boîte froide dans un organosol de chlorure de polyvinyle, la. matière qui adhère à la boîte,   lorsqu-1   on la retire du bain, a tendance à couler, si le bain ne présente pas une viscosité élevée. Cependant, si on chauffe la boite au préalable à une température comprise entre 130 et 170 C depréférence entre 130   et .   



  150 C, avant de la plonger dans le bain, l'organosol se gélatinise partiellement sur la boite et lorsqu'on retire la boite du bain, les constituants volatils s'évaporeront relativement vite de manière à éviter que la matière   plastique   coule, même avec des bains de viscosité moindre. Après avoir laissé reposer la boîte pendant quelques minutes pour donner le temps aux solvants vplatils de s'évaporer davantage, on chauffe la boîte avec son revêtement à une température comprise entre 160 et 190 C pendant 5-15 minutes pour obtenir une   gélatinisation   complète de la matière plastique. 



  A des températures sensiblement inférieures à 160 C, la prise de- mande trop de temps, tandis que des températures supérieures à 190 C ont tendance à détériorer la décoration et la soudure de la boite. Cela étant, on a trouvé avantageux de plonger la   boite chauf-   fée dans une matière plastique du type organosol parce que cette matière offre davantage de réduire le temps d'immersion, d'empêcher les coulures, de procurer un revêtement plus mince et plus net, 

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 de permettre à l'opérateur de régler plus facilement la consistance de -la masse dans le bain et de rendre le revêtement moins coûteux. 



   Lorsqu'on met en boîte des peintures et d'autres matières qui contiennent des composés très volatils ou qui, pour d'autres   ,raisons   ne peuvent être soumis aux températures utilisées pour le préchauffage, l'immersion et/ou la prise, le couvercle peut' être place-sur la boîte et y être scellé de façon étanche avant que la boite ne soit remplie et le fond serti. 



   Comme les revêtements en matière plastique fondant à chaud, à base   d'éthyl-cellulose,   ont une couleur jaune ou brune qui fonce graduellement dans le bain, on a constaté'qu'il était avantageux d'ajouter un pigment rouge ou rouge-brun., par exemple de l'oxyde de fer, à la masse pour donner au joint une couleur plus stable et plus attrayante. 



   Les matières plastiques de chlorure de polyvinyle ont l'avantage de rendre possible l'obtention d'un grand nombre de couleurs suivant le pigment ajouté. 



  EXEMPLE 1. - 
On prépare une matière plastique du type fondant à chaud à partir de 17 parties en poids d'huile de ricin vésiculée (huile Bakers n  15), 42,5parties en poids d'huile minérale (Diol 45), 1,0 partie en poids d'octyl-phénol, 13 parties en poids de résine phénolique (Superbeckacite   2000),   21,5 parties en poids d'éthyl- cellulose n  50 et 5 parties en poids de pigment d'oxyde de fer. 



    @   On utilise la masse résultante, qui a une couleur rouge attrayante, pour rendre étanches des boîtes en plongeant leur partie supérieure dans la nasse qui est maintenue à 190 C et qui est ensuite solidifiée en une bande par refroidissement. 



   On a constaté que le revêtement est imperméable à la peinture qui entre en contact avec-lui., en laissant la boite.pendant un certain temps sur une feuille de papier, le fond tourné vers le haut. Ce revêtement n'est toutefois pas imperméable au xylène pur, ni au white spirit lors d'un contact prolongé. 

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  EXEMPLE   2.-   
On prépare -au organosol de chlorure de   polyvinyle   à partir de 100 parties en poids de chlorure de polyvinyle, 45 parties en poids de phtalate   dioctyle9   5 parties en poids de sulfate de plomb tribasique, 10 parties en poids de rutile TiO2 et 17 parties en poids de white spirit. 



   On chauffe des boites à couvercles fixés par pression, à une température comprise entre 130 et   150 C   et on plonge ensuite la partie supérieure des boîtes dans la masse puis on les en retire lentement. Un mince revêtement de matière plastique gélatinisée adhère alors aux boîtes qu'on laisse reposer pendant environ deux minutes pour évaporer le diluant. On chauffe ensuite les boîtes dans un four pendant cinq minutes environ à   180 C   pour   gélatiniser   complètement le revêtement de matière plastique. 



   On a constaté que le revêtement de matière plastique donne une   très   bonne étanchéité à la peinture qui contient également du white spirit et du xylène. Le revêtement s'enlève facilement parce qu'il est possible de le saisir au bord pour arracher en une seule bande tout le revêtement de la boîte. 



   On remplit des boites, scellées de cette façon, d'eau (2,5 kg) et on les laisse tomber sur un sol cimenté de telle manière qu'elles viennent frapper le sol par leur coté. On a constaté que le revêtement de matière plastique peut résister à une chute d'en-      viron 1,5 m tandis que des boites remplies de la même manière mais dont les couvercles ont été fixés par soudure ou par un coup de poinçon ne peuvent résister à une chute de 0,5 m sans perdre leurs couvercles. 



    EXEMPLE   3.- 
On prépare un plastisol de chlorure de polyvinyle à partir de   100,parties   en'poids de chlorure de polyvinyle (qualité pâteuse).,   40   parties en poids d'adipate de   dioctyle.,   20 parties en poids de, phtalate de dioctyle, 1 partie en poids de vert de phtalocyanine, 
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 2 parties en poids de diméthyl-dioctadécylammonium-bentonite 

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   (BFNTONE   34 comme épaississant) etparties en poids de phosphite de plomb dibasique (DYPOS   comme   stabiliseur). 



   On plonge des boites sur lesquelles les couvercles ont été fixés par pression, à la température ambiante dans ce plastisol de chlorure de polyvinyle et on gélatinise ensuite le revêtement pendant 10   minutes   à   180 C.   



     @   Le revêtement obtenu a une couleur verte attrayante et résiste parfaitement à la peinture qui est placée dans les boîtes Le joint d'étanchéité est dans ce cas un peu plus épais que celui obtenu suivant le processus de l'exemple 2. 



   Quoique le procédé de la présente invention convienne particulièrement bien pour la fixation de façon étanche de couvercles sur¯ des boites dont la paroi intérieure est droite,. on peut égale- ment l'utiliser avantageusement avec d'autres types de boîte,   @   par exemple avec celles qui comportent un rebord intérieur. 



   REVENDICATIONS.      l.- Procédé pour fixer de façon étanche des couvercles sur des boîtes,caractérisé en ce que l'on plonge la partie supé- rieure de la boîte munie de son couvercle, dans une matière plastique fluide de manière à appliquer une bande de matière 'plastique sur la. ligne de contact, entre la boite et son couvercle, la matière plasti- que étant ensuite solidifiée.

Claims (1)

1. , 2. - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'on. utilise une matière plastique du type organosol.

   3. - Procédé suivant la revendication 1 ou 2,caractérisé en ce que la boîte, avant d'être plongée dans la matière plastique, est pourvue d'un couvercle, nais non d'un fond, la boite étant par après remplie par le fond, puis le fond est serti.

   4.- Procédé suivant les revendications 1-3, caractérisé en ce que l'on chauffe la boîte,avant de la plonger dans la natière plastique, de telle façon qu'un mince revêtement de matière plasti- que soit appliqué aux surfaces de la boite et du couvercle qui entrent <Desc/Clms Page number 8> en contact avec la solution @e matière plastique, âpres quoi;\ on soumet la boîte, après un court laps de tempspour évaporer le diluant à une température élevée pour gélatiniser complètement le revêtement de matière plastique.

   5. - Procédé suivant les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la température d'immersion de la boîte est comprise entre 130 et 170 C et de préférence entre 130 et 150 C lorsque l'on utilise un organosol de chlorure de polyvinyle, la boîte étant peu après soumise à une température comprise entre 160 et 190 C pendant 5 à 15 minutes., 6.- Procédé suivant les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on utilise une boîte dont la paroi intérieure est droite.