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Actuellement, le récipient le plus courant pour la peinture est une boîte métallique pourvue d'un couvercle que l'on presse sur la boîte pour la fermer. Ce type de boîte présente cer- tains inconvénients; par exemple, le rebord prévu à la partie supé- rieure de la boîte pour supporter le couvercle présente un bord vif qui arrache les soies du pinceau lorsqu'on essuie la peinture du pin- ceau en le frottant contre le bord de la boîte; il est difficile de vider la. boite complètement à cause de ce rebord ce qui pro- voque une perte inutile de peinture; le rebord rend également diffi- cile la décantation de l'eau de la peinture contenue dans une boîte à moitié vidée;
ce type'de boîte n'est pas étanche à l'air lors de variations de température, ce qui peut amener la formation
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d'une peau sur la peinture, pendant l'entreposage.
Des chocs lors du transport peuvent faire sauter des couvercles des boîtes à couvercles fixés par pression et pour remédier à cela, il est courant de fixer les couvercles par soudure du par un coup de pointeau, quoiqu'aucune de ces mesures ne donne satisfaction.
.On a depuis longtemps dans l'industrie de la peinture, essayé d'utiliser des boîtes ou bidons à peinture présentant une paroi intérieure lisse, mais, comme la partie supérieure de ces bidons ne comporte pas de briderebordpour la fixation du couvercle, le joint du couvercle est peu étanche et le récipient coule facile- ment lors du transport, tandis qu'il se forme une peau sur la pein- ture en cas d'entreposage prolongé. Des boîtes de ce type con- viennent cependant parfaitement comme bidons à peinture parce au'elles ne présentent pas les trois premiers inconvénients mentionnés ci- dessus, des boîtes à couvercles fixés par pression.
On a maintenant découvert que l'on peut obtenir un joint étanche excellent du couvercle sur des boîtes présentant une paroi intérieure droite, lorsque ce joint est réalisé, de préférence avant le remplissage de la boîte, c'est-à-dire que la boîte, après avoir reçu son couvercle fixé de façon étanche, doit être remplie par le fond ouvert qui est ensuite refermé de façon étanche par sertissage.
Suivant la présente invention, on fixe le couvercle de façon étanche sur la boite, en plongeant cette dernière dans une matière plastique fluide après la mise en place du couvercle de . manière qu'une bande de matière plastique recouvre la ligne de con- tact extérieure entre la boite et son couvercle, la matière plasti- que étant ensuite solidifiée.
Il faut qu'un revêtement étanche de ce genre soit peu coû- teux, puisse être appliqué rapidement et facilement, n'altère pas l'aspect de la boîte plus que nécessaire et puisse être enlevé
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facilement par. le consommateur.
Différents types de matières plastiques peuvent être utilisés comme matière d'étanchéité. On peut ainsi utiliser un type fondant à chaud, par exemple à base d'éthyl-cellulose, ou un bain froide par exemple un plastisol ou un organosol de chlorure de polyvinyle. Pour des raisons d'économie, il est souhaitable d'obtenir. un revêtement de matière plastique aussi mince que possible sur la boîte, tout en assurant en même temps une étanchéité satisfaisante.
On a ainsi découvert qu'il est possible d'obtenir un revêtement plus mince avec un organosol de chlorure de polyvinyle qu'avec un plastisol de chlorure de polyvinyle ou une matière plastique fondant à chaud.
Lorsqu'on plonge une boîte froide dans un organosol de chlorure de polyvinyle, la. matière qui adhère à la boîte, lorsqu-1 on la retire du bain, a tendance à couler, si le bain ne présente pas une viscosité élevée. Cependant, si on chauffe la boite au préalable à une température comprise entre 130 et 170 C depréférence entre 130 et .
150 C, avant de la plonger dans le bain, l'organosol se gélatinise partiellement sur la boite et lorsqu'on retire la boite du bain, les constituants volatils s'évaporeront relativement vite de manière à éviter que la matière plastique coule, même avec des bains de viscosité moindre. Après avoir laissé reposer la boîte pendant quelques minutes pour donner le temps aux solvants vplatils de s'évaporer davantage, on chauffe la boîte avec son revêtement à une température comprise entre 160 et 190 C pendant 5-15 minutes pour obtenir une gélatinisation complète de la matière plastique.
A des températures sensiblement inférieures à 160 C, la prise de- mande trop de temps, tandis que des températures supérieures à 190 C ont tendance à détériorer la décoration et la soudure de la boite. Cela étant, on a trouvé avantageux de plonger la boite chauf- fée dans une matière plastique du type organosol parce que cette matière offre davantage de réduire le temps d'immersion, d'empêcher les coulures, de procurer un revêtement plus mince et plus net,
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de permettre à l'opérateur de régler plus facilement la consistance de -la masse dans le bain et de rendre le revêtement moins coûteux.
Lorsqu'on met en boîte des peintures et d'autres matières qui contiennent des composés très volatils ou qui, pour d'autres ,raisons ne peuvent être soumis aux températures utilisées pour le préchauffage, l'immersion et/ou la prise, le couvercle peut' être place-sur la boîte et y être scellé de façon étanche avant que la boite ne soit remplie et le fond serti.
Comme les revêtements en matière plastique fondant à chaud, à base d'éthyl-cellulose, ont une couleur jaune ou brune qui fonce graduellement dans le bain, on a constaté'qu'il était avantageux d'ajouter un pigment rouge ou rouge-brun., par exemple de l'oxyde de fer, à la masse pour donner au joint une couleur plus stable et plus attrayante.
Les matières plastiques de chlorure de polyvinyle ont l'avantage de rendre possible l'obtention d'un grand nombre de couleurs suivant le pigment ajouté.
EXEMPLE 1. -
On prépare une matière plastique du type fondant à chaud à partir de 17 parties en poids d'huile de ricin vésiculée (huile Bakers n 15), 42,5parties en poids d'huile minérale (Diol 45), 1,0 partie en poids d'octyl-phénol, 13 parties en poids de résine phénolique (Superbeckacite 2000), 21,5 parties en poids d'éthyl- cellulose n 50 et 5 parties en poids de pigment d'oxyde de fer.
@ On utilise la masse résultante, qui a une couleur rouge attrayante, pour rendre étanches des boîtes en plongeant leur partie supérieure dans la nasse qui est maintenue à 190 C et qui est ensuite solidifiée en une bande par refroidissement.
On a constaté que le revêtement est imperméable à la peinture qui entre en contact avec-lui., en laissant la boite.pendant un certain temps sur une feuille de papier, le fond tourné vers le haut. Ce revêtement n'est toutefois pas imperméable au xylène pur, ni au white spirit lors d'un contact prolongé.
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EXEMPLE 2.-
On prépare -au organosol de chlorure de polyvinyle à partir de 100 parties en poids de chlorure de polyvinyle, 45 parties en poids de phtalate dioctyle9 5 parties en poids de sulfate de plomb tribasique, 10 parties en poids de rutile TiO2 et 17 parties en poids de white spirit.
On chauffe des boites à couvercles fixés par pression, à une température comprise entre 130 et 150 C et on plonge ensuite la partie supérieure des boîtes dans la masse puis on les en retire lentement. Un mince revêtement de matière plastique gélatinisée adhère alors aux boîtes qu'on laisse reposer pendant environ deux minutes pour évaporer le diluant. On chauffe ensuite les boîtes dans un four pendant cinq minutes environ à 180 C pour gélatiniser complètement le revêtement de matière plastique.
On a constaté que le revêtement de matière plastique donne une très bonne étanchéité à la peinture qui contient également du white spirit et du xylène. Le revêtement s'enlève facilement parce qu'il est possible de le saisir au bord pour arracher en une seule bande tout le revêtement de la boîte.
On remplit des boites, scellées de cette façon, d'eau (2,5 kg) et on les laisse tomber sur un sol cimenté de telle manière qu'elles viennent frapper le sol par leur coté. On a constaté que le revêtement de matière plastique peut résister à une chute d'en- viron 1,5 m tandis que des boites remplies de la même manière mais dont les couvercles ont été fixés par soudure ou par un coup de poinçon ne peuvent résister à une chute de 0,5 m sans perdre leurs couvercles.
EXEMPLE 3.-
On prépare un plastisol de chlorure de polyvinyle à partir de 100,parties en'poids de chlorure de polyvinyle (qualité pâteuse)., 40 parties en poids d'adipate de dioctyle., 20 parties en poids de, phtalate de dioctyle, 1 partie en poids de vert de phtalocyanine,
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2 parties en poids de diméthyl-dioctadécylammonium-bentonite
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(BFNTONE 34 comme épaississant) etparties en poids de phosphite de plomb dibasique (DYPOS comme stabiliseur).
On plonge des boites sur lesquelles les couvercles ont été fixés par pression, à la température ambiante dans ce plastisol de chlorure de polyvinyle et on gélatinise ensuite le revêtement pendant 10 minutes à 180 C.
@ Le revêtement obtenu a une couleur verte attrayante et résiste parfaitement à la peinture qui est placée dans les boîtes Le joint d'étanchéité est dans ce cas un peu plus épais que celui obtenu suivant le processus de l'exemple 2.
Quoique le procédé de la présente invention convienne particulièrement bien pour la fixation de façon étanche de couvercles sur¯ des boites dont la paroi intérieure est droite,. on peut égale- ment l'utiliser avantageusement avec d'autres types de boîte, @ par exemple avec celles qui comportent un rebord intérieur.
REVENDICATIONS. l.- Procédé pour fixer de façon étanche des couvercles sur des boîtes,caractérisé en ce que l'on plonge la partie supé- rieure de la boîte munie de son couvercle, dans une matière plastique fluide de manière à appliquer une bande de matière 'plastique sur la. ligne de contact, entre la boite et son couvercle, la matière plasti- que étant ensuite solidifiée.
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Currently, the most common container for paint is a metal can with a lid that is pressed onto the can to close it. This type of box has certain drawbacks; for example, the rim provided at the top of the box to support the cover has a sharp edge which tears off the bristles of the brush when the paint is wiped off the brush by rubbing it against the edge of the box; it is difficult to empty the. limps completely because of this rim which causes an unnecessary loss of paint; the rim also makes it difficult to settle the water from the paint contained in a half-emptied can;
this type of box is not airtight during temperature variations, which can lead to the formation
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a skin on the paint during storage.
Shocks during transport can cause lids to pop off press-fitted lids and to remedy this it is common practice to secure lids by welding with a punch, although none of these measures are satisfactory.
For a long time in the paint industry, attempts have been made to use paint cans or cans with a smooth inner wall, but as the upper part of these cans does not have a flange for fixing the cover, the gasket of the cover is leaky and the container sinks easily during transport, while a skin forms on the paint in the event of prolonged storage. Cans of this type are, however, perfectly suited as paint cans because they do not have the first three disadvantages mentioned above, cans with snap-on lids.
It has now been found that an excellent tight seal of the lid can be obtained on boxes having a straight inner wall, when this seal is made, preferably before the filling of the box, i.e. the box , after having received its cover fixed tightly, must be filled by the open bottom which is then closed tightly by crimping.
According to the present invention, the cover is fixed in a sealed manner on the box, by immersing the latter in a fluid plastic material after the cover has been put in place. such that a plastic strip covers the outer line of contact between the box and its cover, the plastic then being solidified.
Such a waterproof coating should be inexpensive, can be applied quickly and easily, does not alter the appearance of the box more than necessary and can be removed.
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easily by. the consumer.
Different types of plastics can be used as sealing material. It is thus possible to use a hot melt type, for example based on ethyl cellulose, or a cold bath, for example a plastisol or a polyvinyl chloride organosol. For reasons of economy, it is desirable to obtain. as thin a plastic coating as possible on the box, while at the same time ensuring a satisfactory seal.
It has thus been found that it is possible to obtain a thinner coating with a polyvinyl chloride organosol than with a polyvinyl chloride plastisol or a hot melt plastic.
When a cold box is dipped in a polyvinyl chloride organosol, the. Material which adheres to the can when removed from the bath tends to flow if the bath does not have a high viscosity. However, if the box is heated beforehand to a temperature between 130 and 170 C preferably between 130 and.
150 C, before immersing it in the bath, the organosol partially gelatinizes on the box and when the box is removed from the bath, the volatile constituents will evaporate relatively quickly so as to prevent the plastic material from flowing, even with lower viscosity baths. After allowing the dish to stand for a few minutes to allow time for the flat solvents to evaporate further, the dish with its coating is heated at a temperature between 160 and 190 C for 5-15 minutes to obtain complete gelatinization of the dish. plastic material.
At temperatures substantially below 160 ° C, setting takes too long, while temperatures above 190 ° C tend to deteriorate the decoration and the solder of the case. However, it has been found advantageous to immerse the heated box in an organosol-type plastic material because this material offers further reduction in immersion time, preventing sagging, providing a thinner and cleaner coating. ,
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to allow the operator to more easily adjust the consistency of the mass in the bath and to make the coating less expensive.
When canning paints and other materials which contain highly volatile compounds or which for other reasons cannot be subjected to the temperatures used for preheating, immersion and / or setting, the cover can be placed on the box and sealed there tightly before the box is filled and the bottom crimped.
Since hot melt, ethyl cellulose based plastic coatings have a yellow or brown color which gradually darkens in the bath, it has been found to be advantageous to add a red or reddish-brown pigment. ., for example iron oxide, to ground to give the joint a more stable and attractive color.
Polyvinyl chloride plastics have the advantage of making it possible to obtain a large number of colors depending on the pigment added.
EXAMPLE 1. -
A hot melt type plastic is prepared from 17 parts by weight of vesiculated castor oil (Bakers Oil No. 15), 42.5 parts by weight of mineral oil (Diol 45), 1.0 part by weight octyl-phenol, 13 parts by weight of phenolic resin (Superbeckacite 2000), 21.5 parts by weight of ethyl cellulose No. 50 and 5 parts by weight of iron oxide pigment.
@ The resulting mass, which has an attractive red color, is used to seal cans by dipping their upper part into the trap which is maintained at 190 ° C. and which is then solidified into a strip by cooling.
The coating was found to be impermeable to the paint which comes in contact with it, leaving the box for some time on a sheet of paper with the bottom facing up. However, this coating is not impermeable to pure xylene, nor to white spirit during prolonged contact.
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EXAMPLE 2.-
Polyvinyl chloride organosol is prepared from 100 parts by weight of polyvinyl chloride, 45 parts by weight of dioctyl phthalate9 5 parts by weight of tribasic lead sulfate, 10 parts by weight of rutile TiO2 and 17 parts by weight of white spirit.
Cans with lids fixed by pressure are heated to a temperature of between 130 and 150 ° C. and the upper part of the cans is then immersed in the mass and then slowly withdrawn. A thin coating of gelatinized plastic then adheres to the dishes which are allowed to stand for about two minutes to evaporate the diluent. The cans are then heated in an oven for about five minutes at 180 ° C. to completely gelatinize the plastic coating.
It has been found that the plastic coating gives a very good seal to the paint which also contains white spirit and xylene. The liner comes off easily because it can be grabbed at the edge to tear off the entire liner from the box in a single strip.
We fill boxes, sealed in this way, with water (2.5 kg) and let them fall on a cement floor in such a way that they strike the ground from their side. It has been found that the plastic coating can withstand a drop of about 1.5 m, while boxes filled in the same way but the lids of which have been fixed by welding or by a punch cannot resist. to a drop of 0.5 m without losing their covers.
EXAMPLE 3.-
Polyvinyl chloride plastisol is prepared from 100 parts by weight of polyvinyl chloride (pasty grade)., 40 parts by weight of dioctyl adipate., 20 parts by weight of dioctyl phthalate, 1 part by weight of phthalocyanine green,
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2 parts by weight of dimethyl-dioctadecylammonium-bentonite
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(BFNTONE 34 as thickener) and parts by weight of dibasic lead phosphite (DYPOS as stabilizer).
Cans on which the lids have been pressure-attached are immersed at room temperature in this polyvinyl chloride plastisol and the coating is then gelatinized for 10 minutes at 180 ° C.
@ The coating obtained has an attractive green color and is perfectly resistant to the paint which is placed in the cans. The seal is in this case a little thicker than that obtained according to the process of example 2.
Although the method of the present invention is particularly suitable for sealingly fixing lids on boxes with a straight inner wall ,. it can also be used advantageously with other types of box, for example with those which have an inner rim.
CLAIMS. l.- Process for sealingly fixing lids on boxes, characterized in that the upper part of the box provided with its lid is immersed in a fluid plastic material so as to apply a strip of material. plastic on the. contact line between the box and its cover, the plastic material then being solidified.