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La présente invention. concerne des broyeurs giratoires.
Elle se rapporte plus particulièrement aux broyeurs giratoires comportant une paire d'organes de broyage dont l'un au moins est pourvu d'une garniture laissant entre elle et l'organe (le broyage un espace dans lequel on peut couler une matière de support fluide, par exemple du zinc en fusion.
L'invention a pour but de permettre de iiieux rosir le coulage de la matière de support , et, suivant l'invention des dispositifs sont prévus près de l'extrémité supérieure de l'espac pour permettre de rester maître du débordement ('l'un excès de matière de support et l'empêcher d'a tteind re des pièces du broyeur qui pour- raient être détériorées ou rendues inutilisables par leur.contact
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avec cette matière.
Afin que l'invention sont bien comprise, on décrira un. certain nombre de broyeurs différents confornes à l'invention, avec référence aux dessins annexes, dans lesquels : la Fig. 1 est une coupe verticale fragmentaire d'un des broyeurs; la Fig. 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la Fig. 1; la Fig. 3 est une coupe semblable à la Fig. 1 d'un autre broyeur, à plus grande échelle ; les Figs. 4-11 sont des coupes fragmentaires de huit autres broyeurs; la Fig. 12 est une coupe suivant la ligne XII-XII de la Fig. 11; la Fig. 13 est une coupe suivant la ligne XIII-XIII.de la Fig. 11; la Fig. 14 est une coupe verticale fragmentaire d'un autre broyeur ; et, la Fig. 15 est une coupe semblable à la Fig. 14 d'un autre broyeur.
Le broyeur giratoire représenté sur les figs. 1 et 2, comprend un bâti principal 10 monté sur une assise appropriée (non représentée)...'Un bâti supérieur 12, dit anneau basculant, est monté sur le bâti principal,, une cuvette de broyage fixe 14 étant vissée sui l'anneau basculant en 16 d'une façon classique. La cuvette 14 porte une garniture amovible 18 en acier au manganèse ou en une matière possédant les caractéristiques générales de l'acier au manganèse.
L'arbre principal 20 du broyeur est porté par le manchon excentrique habituel (non représenté) qui est mis en rotation de manière à obliger l'arbre principal 20 à tourner autour d'un point d'appui F. Une tête de broyage 22 est montée sur la pa.rtie supérieur de l'arbre principal 20, la partie supérieure de cette tête étant diminuée et la partie 24 étant filetée.
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Une garniture en forme de cône tronqué ou chemise 26 coiffe la tête, laissant entre elles un espace.qui est partiellement rempli d'une matière de support appropriée 28, telle que du zinc.
La partie supérieure de la chemise 26 est attaquée par un prolonge- ment annulaire 30. La tête 22, la chemise 26 et son prolongement 30 sont serrés sur l'arbre principal par un écrou 32 qui est vissé sur la partie filetée 24 de l'arbre 20.
La chemise 26 est pourvue, près de son bord supérieur, d'au'moins deux, et s'il le faut plusieurs trous 34. Ces trous per- mettent d'accéder à'l'espace ou chambre ménagé entre la chemise 26 et la tête 22 pour couler la matière de support 28. Les trous 34 déterminent le niveau de la matière de support, montré'en 36 sur la fige 1, et la chemise 26 doit être pourvue d'au moins deux trous, un,par lequel on coulela matière et l'autre par lequel l'air ! s'échappe. Le niveau de trous 34 est tel que la matière de support
28 ne peut atteindre les filets 24 entre l'écrou 32 et l'arbre prin- cipal 20.
Les surfaces de contact de la chemise 26 et de son pro- . longement 30 peuvent dans certains cas être émoussées et sont '.généralement perpendiculaires au plan de la chemise, mais dans beaucoup de broyeurs un certain degré de recouvrement est à con- seiller, comme le montrent les dessins. Dans tous les cas, ces sur- faces doivent être meulées, ou autrement finies pour procurer un contact lisse et uniforme.
Le prolongement 30 de la chemise présente une surface intérieure annulaire meulée 40 qui est dirigée vers le haut. Une bague élastique 42 estdisposée entre cette surface 40 et une surface opposée prévueà l'extrémité inférieure de l'écrou 32 ou près de cettf dernière. Ainsi lorsque l'écrou 32 est vissé sur l'arbre principal 20, la compression se transmet la bague élastique 42, le prolonge- ment 30 de la chemise et la chemise 26 peut se faire sentir sur la tête 22. Lorsque la chemise 26 est suffisamment usée pour devoir être - remplacée, on peut l'enlever en retirant simplement la bague 42, ce qui permet à l'écrou 32 de tourner.
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Pendant le broyage, la matière à broyer qui est intro- duite dans la davité de broyage peut frapper et détériorer la bagué élastique. Cela étant un blindage vertical ou nervure 44 est prévu sur le prolongement de la chemise 30 de manière à former une rigole annulaire 46. Pendant la marche, cette rigole recueille- une couche protectrice.de matière qui garantit la bague élastique contre l'abrasion.
La matière à broyer est amenée au 'broyeur par une goulotte d'alimentation 48. La matière tombe par gravité sur une , . plaque d'alimentation 50, est chassée du bord périphérique de cette plaque par le mouvement de la tête 22 et tombe'dans la cavité de broyage entre la chemise 26 et la garniture 18 de la cuvette. La matière tombant librement de la goulotte 48 griffe et use souvent la plaque d'alimentation, et pour empêcher'cette usure, une paroi périphérique verticale et continue formant 'épaulement 52 est prévue sur la plaque d'alimentation 50 de manière à former une auge col- lectrice pour la matière.
Cette auge recueille et retient une couche de matière suffisamment épaisse, pendant la marche, pour que - la matière tombiant':. librement de la goulotte d'alimentation
48 ne détériore pas la plaque d'alimentation 50. Cette couche protec- trice est importante pour 'réduire la durée de damage du broyeur pour réparations.
Pendant la marche du broyeur, la tête 22 tourne dans un. sens tel que la chemise 26 et l'écrou 32 se serrent 'd'eux-mêmes.
Pour empêcher ces deux pièces de tourner l'une par rapport à l'autre, il est prévu sur la chemise 26 un ergot ou 'saillie 56 qui attaque un ergot ou saillie correspondant 54 Formé sur le prolongement 30 de la chemise. Un nombre appropria d'entailles ou ouvertures 58 sont prévus au bord intérieur du prolongement 30 de la 'chemise ou près de ce dernier entailles qui sont alignées avec un certain nombre de canaux verticaux ou pas;.ages 60 ménagés dans l'écrou 32.
Comme le montre la fig. 2, quatre canaux sont prévus, mais ils peuvent être plus ou moins nombreux. Il est prévu un organe'du type clavette...
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62 comportant un certain nombre de tiges ou barres oblongues 64,
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Ufi'e pour CQi:i.('-j.8 canal, et une bague circulaire supérieure de liaison 66, de façon que tout l'ensemble de clavetage ou de blocage puisse être inséré, enlevé et manipule comme un tout.
L'extrémité inférieure de chaque tige ou barre 64 pénètre dans des fentes ménagées dans le prolongement 30 de la chemise, reliant ainsi le prolongement à l'écrou 32. Lorsque l'écrou 32 est fixé sur l'arbre principal 20 et que la.chemise 26 et la tête 22 se trouvent sous compression, les pièces prennent rapidement leur position de travail, un agrafage périphérique étant effectué par les ergots 54 et 56 et les barres 64.
Une bague de serrage 70 est vissée sur la paroi intérieure 68 de la cuvette 14 de façon à monter et descendre par rotation. La garniture 18 présente une surface polie à son bord inférieur ou près de ce dernier, destinée à attaquer fermement une surface correspondante de la cuvette 14. Une cavité est définie entre la garniture 18 et la cuvette 14, et une matière de support fluide appropriée 72, par exemple du zinc fond-Li, est coulée dans cette cavité par le haut, comme le montrent les dessins.
La paroi extérieure quelque peu cylindrique de la bague de serrage 70 présente une. partie oblique qui en fait partie intégrante 74, pourvue d'un certain nombre d'ergots ou saillies 76 espaces autour deson bord intérieur. L'extrémité supéieure de la
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garniture 18 est ï'eeauï'béëi vers 1etêr1eur et un certain neaibre da crochets ou ergots 7S espace et détendant vers l* extérieur coopbreilt avec los argots ou tHl111:L1;! 74 p6VUfJ sur la bague de cerrago 70. Los ergots 7 de la garniture et do la 'bagua de 91 l'H1S!HH'lt lei uns ontro les fJ.u:brom 1,;1,011 soulévo la garniture vars son siôoe sur la cuvette 1,,, fippës quoi on tourne la garniture de sorte que les ergots 78 viennent reposer sur le dessus des ergots 76.
Les espaces formas entre ces ergots servent comme canaux de trop-plein pour la matière de supporta comme on le décrira de façon détaillée plus loin.
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Une surface inférieure, extérieur!:) cylindrioue 80 prévue sur la bague de serrage 70, est ajustée contre une surface cylindrique correspondante de la cuvette 14, assurant ainsi une étanchéité efficace pour empêcher la. matière de support 72 de couler sur les filets entre la cuvette et la bague de serrage.
Un cône d'alimentation ,tubulaire pr@vu au-dessus de la cavité de broyage, comporte une partie supéricure cylindrique 82 et une partie inférieure 84 en forme de cône tronqué. Le bord inférieur de la partie conique 84 est pourvu d'une face de contact qui repose contre un siège annulaire prévu sur la garniture 13.
Le siège s'évase à partir de la cavité de broyage de manière qu'un choc provenant du broyage dans la cavité soit absorb par l'extr@- mité supérieure de la garniture 18 et ne soit pas transmisau cône d'alimentation 82-84. Le cône d'alinentation est libre verticale- ment et est abaissé dans le broyeur lorsque la bague de serrage 70 a, été tournée pour serrer ferme.:lent le. garniture 18 contre la cuvette 14 et lorsque la Matière de support a été coulée en place.
Dans le broyeur représente sur la fig. 3, l'arbre principal est très court et il est prévu un moyau 86 qui comporte une bride inférieure 88 fixée à la tête 22 par de boulons. Les surfaces de contact entre le bord supérieur de la chemise 26 et le bord inférieur du prolongement 30 de la chemise se recouvrent un peu et-forment généralement un angle notable l'une avec l'autre.
Il est avantageux de disposer ces deux surfaces correspondantes sous un angle notable, de manière à procurer un support ferme pour l'extrémité supérieure du prolonge Lent 30 qui ne peut pas avoir de matière de support 72 en dessous de lui. Comme dans la première forme d'exécution, 1-'écrou de l'arbre principal est auto-serreur.
Les surfaces coniques opposées de la cuvette 14 et de la bague de serrage 70 sont légèrement séparées-par un espace 90 qui tro@ étroit pour permettre à la matière de support en fusion de monter par capillarité sur les filets entre la cuvette et la bague de serrage.
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Le bord inférieur du cône d'alimentation libre 82,84 est pourvu d'un certain, nombre d'entailles 92 qui recouvrent et attaquent des ergots ou crochets verticaux 94 prévus sur l'extrémité supérieure de la garniture 18. Ainsi, le cône d'alimentation, quoique étant libre dans le sens vertical, ne peut pas tourner et est en même temps protégé ou blindé contre des chocs.produits dans la cavité de broyage.
De même, le passage forme entre 1'extrémité supérieure de :La garniture 18 et l'extrémité inférieure du cône d'a-
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limentation 82-$4e égt étroit LIE) sorte que des corps étrangers ne peuvent y pénétrer.'Dans ce broyeur particulier, les crochets 94 s'élèvent légèrement au-dessus de 1'extrémité supérieure de la garniture 18, d'une distance indiquée en Y, tandis que ,sur la- fig.l les crochets ou ergots 78 se terminent en dessous du bord supérieur de la garniture 18 pour former le siège annulaire du cône d'alimen- tation 82,
84. Comme dans la forme d'exécution représentée sur 'la fig. 1, les espaces séparant les crochets 94 servent comme canaux de trop-plein pour la matière de support.
Dans certains broyeurs, il est souhaitable de ménager -une ouverture dans le dessus de la cavité de broyage de manière à pouvoir introduire le. matière à un débit uniforme dans le. partie inférieure de la cavité de broyage, aussi rapidement, que le broyage a lieu. Pour cette raison, une partie concave en gradins est prévue
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la surface intérieure de l3, garniture :La uontrée 9-,qp J-3, 2le "D près de son bord supérieur, et un gradin convexe correspondant 96 est prévu, sur la surface extérieure de la garniture.
Comparée à la
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baLl,1,8 de serrage 70 représentée sur la fig, l, la paroi conique de la. bague de serrage 70 montrée sur la fig. 3 est décalée vers
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l'intérieur ou dcgagce pouS' 'flacciit9T l'dpaixS9VT . extérieure (le l'extraite;
pupài 1ure de la, garniture 13 tandis que :LA paroi ca:r'Crponc1B.n;;c pur 1<1. flg. 1 retend légeï'Qmen.t vers l'ixToR.b, La l1:ro y om' r0l1'6wüV nui'la ilg, 4 paspade una bague ) de xi;y>iùe 70 pourvue d'une surface inférieure piano 98. un QU
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plusieurs trous 102 pour l'écoulement du trop-plein de -zinc,,- sont prévus près de l'extrémité supérieure de la garniture 18 pour que le niveau du zinc vienne en dessous des filets séparant la cuvette 14 de la bague de serrage 70.
Dans la forme d'exécution représentée sur la fig. 5, la chemise 26 et son prolongement 30 se rencontrent en 104, et une ba- gue de montage 106 est ajustée contre un épaulement formé sur le dessus de la tête 22. La bague de montage 106 se-trouve suffisamment derrière le prolongement de la chemise 30 pour que la matière de support puisse atteindre la hauteur voulue pour supporter adéqua-' tement la zone située derrière la chemise.
Quoique l'on ait repré- senté un trou de remplissage ou de trop-plein 34 sous le bord supérieur de la chemise 26, on peut utiliser des entailles 108 ménagées dans lebord supérieur de la chemise, ou dans le bord infé- rieur du prolongement 30 de la chemise, de sorte que la matière de support s'élève à un niveau assez voisin de la ligne pointillée 110, et supporte fermement les surfaces de contact 104.
Le problème de procurer un support adéquat jusqu'au bord supérieur de l'élément d'usure se pose pour la garniture de la cuvette 18 aussi bien que pour la chemise 26, et la fig. '6 montre une forme d'exécution dans.laquelle la cuvette 14 reçoit une bague de montage 112 présentant des surfaces d'attaque cylindriques et, sur son bord extérieur une entaille pilote qui s'ajuste sur un épaulement de la cuvette, Une ;
bague de serrage un peu plus petite 114 est vissée sur la bague de montage 112 et' est pourvue d'un certain nombre.d'ergots en saillie vers l'intérieur 116 qui attaquent des crochets verticaux 118 qui s'élèvent au-dessus de l'extrémité supé- rieure de la garniture 18. La bague de serrage 114, en tournant, serre la garniture 18 fermement contre la cuvette 14.
Les bords infé- rieurs des ,crochets 118 s'élèvent au-dessus ,de l'extrémité supérieure de la garniture 18 d'une distance prédéterminée indiquée en B, de sorte que leniveau du zinc 120 soit en dessous des fileta \entre la
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bague de serrage 114 et la bague de montage 112. Lorsque le zinc est coulé, tout excès de zinc dépassant le niveau 120 déborde entre les crochets 118 et coule dans la cavité de broyage.
Dans la forme d'exécution de la fig. 6, la bague de montage 112 constitue un prolongement vertical de la curette 14, assurant un support ferme à la partie supérieure de la garniture 18: La bague.de serrage un peu plus petite 114 se trouve au-dessus du niveau de la matière de support et les crochets 118, outre qu'ils s'étendent radialement vers l'extérieur, s'élèvent également d'une distance notable au-dessus du bord supérieur de la garniture 18, empêchant ainsi le zinc de déborder et protégeant les filets, entre la bague de montage 112 et la bague de serrage 114. En même . temps, la garniture 18 est soutenuejusqu'à son bord supérieur.
Les entailles prévues dans l'extrémité inférieure du cône d'alimentation 82,84 sont un peu étendues, de sorte que le cône d'alimentation ne repose pas sur les crochets, son poids étant supporté par la garniture 18.
Dans le broyeur représenté sur la fig. 7, la. surface supérieure de chaque crochet 94 est biseautée pour procurer sur la surface extérieure supérieure de la garniture 18 une poche 122 qui reçoit le bord inférieur du cône d'alimentation 82,84. Le bord inférieur du cône d'alimentation ne, possède aucune entaille ou fente qui s'ajuste sur les crochets de sorte que le c8ne d'alimen- tation peut tourner, mais, en abaissant un peu les crochets 94 et en relevant le bord intérieur de la garniture 18,. on obtient une meilleure protection du c8ne d'alimentation non retenu 82,84 contre les chocs de broyage.
En même temps, un certain nombre de trous 102 sont prévus à travers la garniture, sous les crochets 94, pour main- tenir le niveau du zinc 100 en dessous des filets séparant la cuvette 14 de la bague de serrage 114.
Dans la. forme d'exécution de la fig. 8, la bague de serrage 70 se prolonge le long de sa partie diagonale 74 pour supporter l'extrémité supérieure de la garniture 18 sur une partie substantielle de sa longueur. Seule, une légère aisance est
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prévue en 90 entre les surfaces cylindriques à l'extrémité in- férieure de la bague de serrage 70 et de la cuvette 14, pour empêcher la matière de support de monter sur les filets entre ces deux pièces.
Une des particularités importante de cette forme d' exécution est que la bague de serrage 70 soutient elle-même l'extrémité supérieure de la garniture 18, et la matière de support peut monter jusqu'au niveau 100, qui est celui du' bord supérieur de la garniture.
Dans l'agencement représenté sur la fig. 9, la bague' de serrage 70 est semblable à celle représentée sur la fig. 4.
La. matière de support s'écoule généralement jusque au niveau 100, par un certain nombre de trous de trop-plein 102 près du bord supérieur de la garniture 18. Dans ce cas, la bague de serrage 70 ne peut pas être fixée dans la cuvette 14. Le cône d'alimentation 82,84 est entaillé à son extrémité inférieure pour ajuster les crochets 94.sur la garniture 18. Ceci constitue, dans un sens, ; une variante de la fig. 8 pour tenir compte des situations dans lesquelles la bague de serrage de la fig. 8 est déformée pendant le broyage et grippe sur la garniture 18 de la cuvette.
Sur la fig. 10, la partie supérieure d'e la cuvette 14 est dégagée et une bague de montage 112 semblable à celle représentée sur la fig. 6, est prévue. La bague, de serrage 114 est vissés sur la bague de montage 112 et la surface oblique de la ¯bague de montage . forme une extension de la cuvette 14. La garniture 18 est ainsi supportée' sur presque toute sa longueur conduisant à un bord supérieur. Les crochets 11$-sur la garniture 18 s'élèvent d'une distance notable C de sorte que la matière de support est maintenue à un niveau 100, l'excès de matière coulant entre les crochets dans la cavité de broyage.
Dans la forme d'exécution représentée sur la fig. 11, la chemise est divisée en une chemise inférieure 26a et une chemise supérieure 26b qui sont supportées par la surface extérieure de la
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tête 22. La chemise inférieure 26a est plus épaisse que la chemise supérieure 26b parce qu'elle- supporte une plus grande partie de la. charge de broyage. Une liaison avec la matière de support est prévue entre les déux chemises, sous forme d'une rainure continue irrégulière et tortueuse 124 et 126 ménagée sur les sur- faces intérieures de la chemise inférieure et de la chemise su-. périeure.
La figure 13 est une coupe de cette surface tortueuse vue de l'intérieur de la chemise inférieure 26a et à son bord supérieur, et le même profil peut être appliqué à la rainure ou entaille periphérique menagée au bord inférieur de la chemise supérieure 26b. Ces rainures ou entailles sont représentées comme étant continues, mais elles peuvent ne pas l'être dans certaines applications. Pour empêcher la formation de point de tension ou de concentrations de tensions, la surface irrégulière doit être lisse et peu profonde et ne pas comporter d'en.tailles ou de coins aigus. Ces surfaces tortueuses ou ondulées procurent une liaison efficace et continue entre les deux chemises qui lesempêche de se séparer l'une de l'autre après que le zinc a été coulé en place.
Un manchon 128 est prévu sur l'arbre principal et prend appui sur la chemise supérieure 26b et un écrou 32 presse une bague élastique 42 contre le manchon 128 qui, à son tour, prend appui sur la chemise. Une 'paire de trous ou entailles de trop- plein 34 pour l'écoulement du zinc sont prévus dans la chemise supérieure 26b. Ces trous ou entailles sont formés 'ou découpés dans le bord supérieur de la chemise supérieure, mais peuvent être formés autrement. Ils- sont dirigés ou inclinés sous un angle no- table par rapport à. l'axe vertical de la. chemise. Pendant l'opéra- tion de coulage du zinc, on coule le zinc par un trou 24 et 1' autre sert d'évent dans l'atmosphère.
Lorsque le zinc a rempli l'espace prévu entre les chemises et la tête, il monte jusqu'au niveau montré en 36 sur la figure 11. A ce point, le zinc'en fu- sion commence à sortir par l'un ou l'autre des deux trous '34 et coule sur la surface de la chemise supérieure 26b. Derrière le
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manchon 128 de l'arbre principal, le zinc ne s'élève que légère- ment au-dessus du niveau du zinc dans l'une des entailles ou ca- naux 34, et la tête est aussi protégée contre-un débordement du zinc.
Sur la figure 14, un collier de blocage 13 prévu sur l'arbre principal 20, porte un écrou de blocage 132 vissé sur ce collier et possède une 'coiffe appropriée 134 servant à protéger l'écrou et le.filet, L'écrou 132 possède une bride 136 qui porte contre le bord supérieur de la chemise 26 de la façon habituelle* La chemise comporte une paire de trous de trop plein 34 pour le zinc, qui sont inclinés sur l'axe de la chemise..
Pour empêcher le zinc en fusion d'atteindre ,les filets sur le collier de blocage 130 et l'écrou 132, une digue annulaire verticale 138 s'élève jusqu'à un niveau sensiblement supérieur aux trous de trop-plein 34. De plus, la tête 22 est pourvue d'un@ rainure annulaire ou rigole 140 et l'écrou 132 possède une partie déflectrice correspondante 142 qui s'étend.vers le bas. Ainsi, tout le zinc qui passe au-dessus de la digue 138 par suite d'un débordement ou d'une circonstance analogue pendant le coulage est recueilli dans la rigole 140.
Sur la figure 15, le broyeur comporte un collier de blot cage 144, un écrou 146, et une coiffe d'écrou 148. La surface in- férieure de l'écrou 146 est rainurée vers le haut en 150 pour re- cevoir un blindage vertical ou digue annulaire 152 formé par une bande étroite qui est soudée ou autrement fixée au bord supérieur extérieur de la tête 22. Les trous de trop-plein 34, dans cette forme dexécution, sont espacés du bord supérieur de la chemise 26 et le niveau du zinc 36 dans l'espace prévu pour le zinc est légèrement supérieur au niveau du zinc dans les trous 34.
, Les différents broyeurs giratoires représentés dans les dessins sont agencés pour assurer une meilleure maîtrise de l'opération de coulage du zinc ou autre matière de support.
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Jusqu'à présent le coulage du zinc dans l'espace formé entre les organes de broyage et leurs garnitures respectives posait un problème. On coulait habituellement le'zinc chaud en fusion dans cet espace, et on n'utilisait aucun précis ou automatique pour dé- terminer le moment où le zinc atteignait son niveau supérieur correct. Ainsi, rien n'empêchait le zinc de monter trop haut et de déteriorer le broyeur par exemple en coulant sur la garni- ture et en réduisant sensiblement l'aptitude à l'auto-serrage de la garniture.
Dans toute opération de coulage du zinc, il y a production de fumées et d'éclaboussures, et les ouvriers néces- saires pour couler le zinc, n'aiment naturellement pas de rester près des organes de broyage et de leurs garnitures pendant l'opé- ration de coulage.
Mais dans les broyeurs représentés dans les dessins, le zinc en fusion ou autre matière de support déborde d'une ma-' nière contrôlée lorsqu'il a atteint un niveau supérieur prédéter- miné. Ainsi,'des trous,des entailles, des canaux ou des ouver- tures sont prévus aux parties supérieures des garnitures ou près de ces dernières pour que,la matière de support qui déborde puis- se s'écouler loin des pièces du broyeur qu'elle pourrait détériora ou rendre inutilisables. Les trous ou ouvertures précités peu- vent avoir une forme ou un profil spéciale par exemple en étoile, rectangulaire, ou triangulaire, pour recevoir une goulotte ou un entonnoir de coulée spécial. Si on le désire, les trous ou ouvertures peuvent être bouchés après l'opération de coula.ge.
Un autre avantage des broyeurs représentés dans les dessins est de ne pas nécessiter de mandrins de coulée spéciaux.
Lorsque la garniture est en place sur 1'organe de broyage, on peut tourner le mécanisme de blocage, quelle que soit sa-forme, pour serrer la garniture à fond et ensuite ne plus y toucher. De plus, un serrage manuel est suffisant tandis qu'autrefois il fallait bloquer à coups de marteau. On coule ensuite le zinc et on le laisse durcir, ce qui serre encore la garniture. Aucune phase in-
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termédiaire ou préliminaire n'est requise pour couler le zinc et aucune pièce ne doit être enlevée et remplacée après le cou- lage du zinc. L'enlèvement et le remplacement de pièces après le ' coulage du zinc ont pour effet de donner du jeu aux pièces, ce qui annule l'auto-serrage.
REVENDICATIONS
1.- Broyeur giratoire comportant une paire d'organes de broyage dont l'un au moins est pourvu d'une garniture lais- sant entre elle et l'organe de broyage un espace destiné à re- cevoir une matière de support fluide (par exemple du zinc en fu- sion), caractérisé en ce que des dispositifs sont prévus près de l'extrémité supérieure de l'espace pour permettre de rester maitre du débordement d'un excès de matière de support et l'eu,- pécher d'atteindre des pièces du broyeur qui pourraient être dé- tériorées ou rendues inutilisables par leur contact avec cette ma tière.