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La présente invention est relative à la pulvéri- sation de matières friables, telles que du charbon, ou du lignite, par exemple.
Dans les machines connues tournant à grande vi- tesse, les pièces de choc destinées à pulvériser la matière sont montées sur une partie tournante et s'usent, par consé- quent, très rapidement. De plus, ces machines sont, en géné- ral, à axe de rotation horizontal, de sorte que la matière a toujours tendance à s'accumuler dans la partie inférieure de la machine où elle est brassée, au passage, par les éléments de choc, et la pulvérisation est incomplète. Il en résulte
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qu'une puissance importante est absorbée par un travail de frottement et d'usure nuisible au rendement de la machine.
Le but de l'invention est de remédier aux incon- vénients précités des machines connues.
A cet effet, le procédé suivant l'invention con- siste à diviser le travail de pulvérisation de la matière en deux phases successives. Dans une première phase, la matière subit d'abord une première fragmentation par écrasement sous l'action de la force centrifuge, dans un rotor tournant à grande vitesse, puis, dans une deuxième phase, la matière, déjà partiellement fragmentée, est projetée violemment contre un stator où elle achève de se pulvériser finement. De cette façon, il ne se produit des chocs de la matière que sur la partie fixe de la machine.
L'invention a également pour objet un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. Cet appareil'comporte un rotor constitué par une cuve rotative en forme de cône rénversé, au centre de laquelle est amenée la matière à pul- vériser. La vitesse de rotation de la cuve et l'inclinaison de ses parois sont telles que la composante de la force cen- trifuge, perpendiculaire à la paroi de la cuve, soit suffi- sante pour assurer une fragmentation par écrasement des par- ticules de matière contre la paroi de la cuve, et que sa cora- posante, le long des génératrices du cône, soit suffisante pour faire remonter ces particules et les projeter violemment, pour qu'elles se pulvérisent finement, contre la paroi d'un stator, qui entoure le bord supérieur du rotor.
Pour assurer l'entraînement de la mati'ère pulvé- risée, le rotor est muni d'ailettes au voisinage de sa péri- phérie. Lorsque les matières à pulvériser sont relativement peu denses et non abrasives, il n'y a pas d'inconvénient à ce qu'elles entrent en contact avec ces ailettes, de sorte
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que celles-ci peuvent être fixées directement sur la face intérieure de la cuve.
Au contraire, si les matières à pulvériser sont relativement lourdes et/ou abrasives, il ne faut pas qu'elles entrent en contact avec les ailettes. Celles-ci seront donc fixées sur le rotor de façon à laisser un certain intervalle libre entre elles et la paroi intérieure de la cuve, pour le passage des matières.
En général, les matières à pulvériser seront introduites à la partia supérieure de l'appareil, en même temps que de l'air, dans une gaine axiale dont l'extrémité intérieure débouche au fond de la cuve. Si les matières sont sèches, on peut utiliser de l'air froid. Au contraire, si elles sont humides, on utilisera de l'air chaud et la gaine axiale précitée deviendra une gaine de séchage.
Dans le cas de matières lourdes et/ou abrasives, on a intérêt à entourer la gaine axiale, qui'sert éventuelle- ment de gaine de séchage, d'une gaine d'air dépoussiéré, en communication avec elle par des chicanes, de telle façon que les matières à pulvériser continuent à descendre dans la gai- ne axiale, tandis que l'air passe par les chicanes dans la gaine d'air dépoussiéré, d'où il est aspiré par le ventila- teur formé par les ailettes du rotor.
Les matières pulvérisées contre le stator sont entraînées par l'air dans un collecteur d'où elles sont éva- cuées vers un lieu d'utilisation directe ou de stockage.
Dans un mode de réalisation préféré, entre le collecteur et le conduit d'évacuation des matières pulvéri- sées, sont disposés . un diffuseur qui réduit la vitesse des particules de matières pulvérisées, des ventaux destinés à régler la vitesse desdites particules au moment où elles ar- rivent dans une chambre de sélection où les particules insuf-
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fisamment pulvérisées et, par conséquent, trop grosses et trop lourdes, tombent par gravité et retournent dans la cuve de pulvérisation.
On peut augmenter le rendement de l'appareil en superposant plusieurs cuves de pulvérisation dont les fonds, sauf celui de la cuve inférieure, présentent des ouvertures qui laissent une aire de retenue de la matière proportionnel- le au débit respectif desdites cuves.
Pour empêcher les matières de tomber entre le bord supérieur de la cuve et le stator, on munit la face infé- rieure du rotor, au voisinage de sa périphérie, d'ailettes de ventilation qui soufflent de l'air vers le haut.
Etant donné la violence du choc des particules de matières qui se pulvérisent contre le stator, on munit celui-ci de plaques d'usure. Dans un mode de réalisation pré- féré, ces plaques sont groupées en piles réparties tout au- tour du bord supérieure de la cuve tournante ; sont lo- gées dans des boites où elles peuvent coulisser individuelle- ment dans des glissières radiales, de façon qu'au fur et à mesure de leur usure, qui se produit sur leur tranche tournée vers le rotor, on puisse les rapprocher de l'axe de l'appa- reil.
Au cas où la matière pulvérisée est conduite vers un lieu de stockage, l'air d'entraînement est ramené par une conduite qui débouche à la partie supérieure de l'appareil, pour y être recyclé.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante et à l'examen des dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, quelques modes de réalisation de l'invention.
Sur ces dessins : La fig. 1 est une coupe schématique axiale d'un
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pulvérisateur vertical à un seul cône de pulvérisation, sui- vant l'invention ;
La fig. 2 montre, plus grande échelle, des dé- tails du rotor et du stator ;
La fig. 3 est une vue analogue à celle de la fig.
2 et représente une variante de'pulvérisateur comportant deux cônes de pulvérisation superposés ;
La fig. 4 montre une autre variante avec un cône de pulvérisation et un cône auxiliaire de remise en circuit des refus;
La fig. 5 est une vue en plan partielle, avec arrachement, correspondant à la fig. 4 ;
La fig. 6 est une vue latérale de la boîte de plaques de blindage de la fig. 4 ;
Les fig. 7, 8 et 9 représentent,respectivement en élévation, en plan et en profil, une plaque de blindage à usure complète;
La fig. 10 montre une variante de la partie supé- rieure du pulvérisateur représenté sur la fige 1, dans laquel- le l'air qui entraîne la matière pulvérisée vers un lieu de stockage est ramené dans l'appareil.
Si l'on se réfère d'abord à la figure 1, on voit un appareil de pulvérisation de matières friables, telles que du charbon ou lignite, par exemple, dont le fonctionnement est du type que l'on appellera plus loin "a marche directe", c'est- à-dire dans lequel l'air et la matière pulvérisée,qui sortent de l'appareil, sont conduits, ensemble, directement au lieu d'utilisation, sans stockage intermédiaire.
L'appareil comporte une buse latérale d'arrivée d'air chaud 1, une buse supérieure 2 d'admission de la matiè- re à pulvériser et, s'étendant verticalement dans l'axe de l'appareil, une gaine de séchage 3 présentant des sorties
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d'air radiales 4 réparties sur toute la hauteur de ladite gaine. Une gaine 5 d'air dépoussiéré, disposée coaxialement autour de la gaine de séchage 3, conduit cet air dépoussiéré jusqu'à l'aspiration d'un ventilateur centrifuge dont les pa- les sont indiquées en 6 (voir aussi fig. 2). Les pales du ven- tilateur sont solidaires d'une boîte centrale 8 d'entraînement et de distribution de la matière à pulvériser, dans laquelle s'emboîte, avec un léger jeu, l'extrémité inférieure rétrécie, en forme de tronc de cône inversé, de la gaine de séchage 3.
Le fond de la boite 8 présente des saillies desti- nées à favoriser l'entraînement en rotation de la matière, et sa paroi verticale des lumières 8a par lesquelles la matière sera projetée dans un cône de pulvérisation 7 solidaire de la- dite boite et fixé sur l'extrémité supérieure d'un.arbre d'en- trainement 23 qui est monté verticalement dans deux paliers à rouleaux 24, 25 montés dans un fourreau 26 solidaire du socle 22 de l'appareil. L'arbre 23 est entraîné par un moteur élec- trique 27 fixé sous le socle 22.
Un ventilateur de barrage à faible débit, dont les ailettes, indiquées-en 9, sont disposées sur la face ex- terne du cône de pulvérisation 7, au voisinage de sa périphé- rie, a pour rôle de former une nappe d'air qui s'oppose à la- sortie des poussières vers le bas, en les refoulant vers l'in térieur de l'appareil, comme on le verra plus loin.
Une série de plaques de blindage 10, empilées les unes sur les autres et disposées en piles tout autour du bord du cône de pulvérisation peuvent coulisser individuellement sur des glissières 11 (voir aussi Fig. 6) disposées dans des boîtes étanches 12 munies, à leurs extrémités extérieures, de porte d'accès 13. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 6, ces portes d'accès 13 présentent une série de trous 13a res- pectivement à la hauteur des différentes plaques de chaque
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boite, ce qui permet d'avancer les plaques, individuellement, au fur et à mesure de leur usure, sans être obligé d'ouvrir les portes, ni d'arrêter la machine.
On peut donner aux plaques la forme représentée sur les figures 7 à 9, de telle façon qu'en plaçant deux pla- ques l'une derrière l'autre, on réalise une continuité de la surface sur laquelle est projetée la matière à pulvériser, au fur et à mesure-de l'usure des plaques.
¯Une série de doigt tournants et coulissants 14, normalement effacés vers le bas, comme indiqué en traits mix- tes sur la figure 2, peuvent être remontés à la hauteur des plaques, comme représenté en traits pleins, ce qui permet de régler la position,des faces de travail desdites plaques par rapport au cône de pulvérisation. Pour cela, on place le doigt 14 en position haute, on pousse radialement les plaques jusqu'à ce qu'elles.soient en contact avec le doigt, puis on redescend le doigt.
Autour du ventilateur 6, est disposé un collec- teur d'air chaud 15 dans lequel sont envoyés à la fois l'air refoulé par le ventilateur et les.poussières provenant du cône de pulvérisation, projetées par la force centrifuge.
Un diffuseur 16 prolonge, vers le haut, le col- lecteur 15 et amène l'air, chargé de poussières, à une série de ventaux réglables 17 destinés à amener la vitesse de l'air à une valeur convenable pour permettre la décantation des refus dans une chambre'de sélection 18, de forme annulaire, disposée entre le diffuseur 16 et la gaine d'air dépoussiéré 5.
L'air et les poussières entraînés sont évacués à l'extérieur par un conduit 19 qui.part de la chambre de sélection 18, tandis que les refus sont ramenés dans la gai- ne 3 d'alimentation générale, à travers des conduits inclinés
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L'ensemble de la partie fixe de l'appareil est¯- supporté par des colonnes 21 dont les pieds reposent sur le socle 22.
Le fonctionnement de l'appareil est le suivant : on met en marche le moteur 27 d'entraînement du pulvérisateur; ainsi que l'installation d'amenée de l'air chaud et de la matière à pulvériser. L'air chaud, qui entre par la buse 1, et la matière à pulvériser, qui entre par la buse 2, se mélan- gent dans la gaine de séchage 3 où la matière est débarrassée de son humidité. L'air chaud est aspiré par le ventilateur 6 et se sépare de la matière séchée pour entrer dans la gaine d'air dépoussiéré 5, tandis que la matière séchée continue à descendre par gravité, et finit par tomber dans la boite cen- trale d'entrainement et de distribution'8. Dans le ventila- teur 6, il ne passe donc que de l'air.
C'est pour éviter l'usure du ventilateur qu'on n'y fait pas passer les matières De là, la matière mise en mouvement de rotation rapide par les saillies du fond de la boîte s'échappe sous l'action de la force centrifuge par les ouvertures 8a et est projetée sur la paroi intérieure du cône de pulvérisation 7. Au fur et à mesure que, sous l'action de la force centrifuge, la matière remonte vers la périphérie du cône de pulvérisation, elle s'écrase contre la paroi de celui-ci et se fragmente.
L'angle du cône de pulvérisation et sa vitesse de rotation sont choisis de telle façon que la matière ait une vitesse suffisante le long des génératrices du cône pour que la ré- sultante de cette vitesse et de la vitesse tangentielle puis- se produire l'éclatement et la projection contre les plaques de blindage 10, afin de produire la pulvérisation finale de la matière. Celle-ci n'étant plus entraînée par de l'air dans le cône de pulvérisation, on peut réserver un très petit pas- sage entre ledit cône et les plaques de blindage et assurer, par-,cela même, une efficacité maximum de la pulvérisation.
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Celle-ci tend aussitôt à remonter dans le collec- teur d'air 15, étant donné l'orientation de sa vitesse ini- tiale au moment où elle quitte le cône et frappe les plaques 10. C'est ici que le ventilateur de barrage 9, qui souffle @ vers le haut, s'oppose à la sortie des matières vers le bas.
La matière entraînée par l'air qui sort du venti- lateur 6 arrive dans le diffuseur 16, puis traverse les ven- taux 17 et atteint la chambre de sélection 18. Les ventaux règlent la vitesse de l'air de façon que celui-ci se détende plus ou moins en pénétrant dans la chambre de sélection 18, afin que les éléments encore trop lourds pour être accepta- bles se décantent en tombant par gravité dans la chambre pour être retournés à l'entrée du cône de pulvérisation 7 par le conduit 20, tandis que l'air et les éléments de ma- tière pulvérisés suffisamment finement sortent ensemble par' la tubulure 19 pour être dirigés directement vers le lieu d'utilisation.
Les plaques de blindage 10 peuvent être placées de différentes façons, en ce qui concerne leurs extrémités intérieures; celles-ci peuvent être affleurées, de manière à former une surface travaillante unie, ou, au contraire, être décalées dans le sens vertical et/ou dans le sens hori- zontal.
Dans les pulvérisateurs destinés à traiter des matières particulièrement tendres et non abrasives, on peut' supprimer la gaine d'air dépoussiéré et faire passer le mé- lange d'air et de matière par le ventilateur, le cône de pulvérisation constituant alors la face inférieure de la roue du ventilateur.
Dans le cas où l'on pulvérise des matières déjà sèches, on peut admettre de l'air froid avec la matière et supprimer alors le séchage.
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Sur la figure 3, on a représenté une variante dans laquelle il y a plusieurs (deux dans cet exemple) cônes de pulvérisation 7, 7a. La boite centrale d'entrainement et de distribution 8 est alors en plusieurs parties correspon- dantes; chaque étage de cette boîte, et notamment le ou les étages supérieurs, a une aire horizontale de réception de ma- tière proportionnelle à son débit, avec une ouverture centra- le qui permet l'alimentation du ou des étages qui se trouvent en dessous. Le fonctionnement de ce mode de réalisation avec plusieurs cônes de pulvérisation est le même que celui de l'appareil à un seul cône décrit plus haut.
Enfin, sur les figures 4 et 5 ; a décrit une autre variante caractérisée par le fait qu'elle comporte un cône auxiliaire de refus 28 solidaire du cône de pulvérisa- tion 7 et placé directement -au-dessous de lui. La face supé- rieure de ce cône auxiliaire porte des ailettes de.ventila- tion 29, et sa face inférieure des palettes 50 et 31 desti- nées à ramener vers le centre les refus insuffisamment pul- vérisés. Une tôle de fermeture tronconique 32, située sous le cône auxiliaire, forme avec celui-ci un conduit de retour des refus.
Le fonctionnement de ce mode de réalisation ne diffère des précédents que par le fait qu'une partie des re- fus pourra ne pas être transportée vers le haut de l'ap- pareil et glisser sur la paroi inférieure 32 où ils seront repris par les palettes 30 et 31 et aspirés par le ventila- teur 29 du cône auxiliaire pour être finalement, à nouveau, projetés contre les plaques de blindage. Ce cycle peut se reproduire plusieurs fois jusqu'à ce que les;grains aient atteint la finesse voulue, pour y subir une nouvelle pulvé- risation, à la suite de quoi ces matières remontent alors normalement dans le collecteur d'air et poursuivent leur trajet, comme décrit plus haut.
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Sur la figure 10, on a représenté une variante de la partie supérieure du pulvérisateur, applicable à tous les modes de réalisation et destiné au fonctionnement dit 'marche indirecte", c'est-à-dire dans lequel le mélange d'air et de matière pulvérisée, qui sort de l'appareil, n'est pas envoyé directement au lieu d'utilisation, mais dans un lieu de stockage intermédiaire où la matière pulvérisée se dépose, tandis que l'air d'entraînement retourne à l'appareil de pul- vérisation.. A cet effet, on a indiqué, en 33, sur la figure 10, une tubulure par laquelle l'air qui.retourne:, ainsi à l'appa- reil de. pulvérisation arrive à la partie supérieure de la gai- ne 5 d'air dépoussiéré.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui ont été don- nés à titre d'exemples; on peut y apporter de nombreuses modi- fications accessibles à l'homme de l'art sans sortir pour ce- la du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS
1. Procédé de pulvérisation de matières'friables, telles que charbon, lignite, ou analogues, consistant à faire subir à la matière une première fragmentation, par écrasement sous l'action de la force centrifuge, dans un rotor creux tour- nant à grande vitesse, et à laisser la matière, ainsi déjà par- tiellement divisée, s'échapper dudit rotor et s'écraser contre la paroi d'un stator entourant le rotor, où elle achève, par chocs à grande vitesse, de se pulvériser finement.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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The present invention relates to the pulverization of friable materials, such as coal, or lignite, for example.
In known machines rotating at high speed, the impact parts intended to pulverize the material are mounted on a rotating part and therefore wear out very quickly. In addition, these machines generally have a horizontal axis of rotation, so that the material always tends to accumulate in the lower part of the machine where it is stirred, in passing, by the shock elements. , and spraying is incomplete. It results
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a significant power is absorbed by a work of friction and wear harmful to the performance of the machine.
The aim of the invention is to remedy the aforementioned drawbacks of known machines.
To this end, the process according to the invention consists in dividing the work of spraying the material into two successive phases. In a first phase, the material first undergoes a first fragmentation by crushing under the action of centrifugal force, in a rotor rotating at high speed, then, in a second phase, the material, already partially fragmented, is thrown violently against a stator where it finishes pulverizing finely. In this way, impacts of the material only occur on the stationary part of the machine.
A subject of the invention is also an apparatus for implementing this method. This apparatus comprises a rotor consisting of a rotating tank in the form of an inverted cone, in the center of which the material to be sprayed is brought. The speed of rotation of the tank and the inclination of its walls are such that the component of the centrifugal force, perpendicular to the wall of the tank, is sufficient to ensure fragmentation by crushing of the particles of material. against the wall of the tank, and that its cora- posante, along the generatrices of the cone, is sufficient to make these particles go up and project them violently, so that they are finely pulverized, against the wall of a stator, which surrounds the top edge of the rotor.
To ensure the entrainment of the pulverized material, the rotor is provided with fins in the vicinity of its periphery. When the materials to be sprayed are relatively low density and non-abrasive, there is no disadvantage that they come into contact with these fins, so
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that these can be attached directly to the inside of the tank.
On the contrary, if the materials to be sprayed are relatively heavy and / or abrasive, they should not come into contact with the fins. These will therefore be fixed on the rotor so as to leave a certain free space between them and the inner wall of the tank, for the passage of materials.
In general, the materials to be sprayed will be introduced at the upper part of the apparatus, at the same time as the air, into an axial duct, the inner end of which opens out at the bottom of the tank. If the material is dry, cold air can be used. On the contrary, if they are wet, hot air will be used and the aforementioned axial duct will become a drying duct.
In the case of heavy and / or abrasive materials, it is advantageous to surround the axial sheath, which may serve as a drying sheath, with a sheath of dust-free air, in communication with it by baffles, in such a manner. so that the materials to be sprayed continue to descend in the axial duct, while the air passes through the baffles into the dust-free air duct, from where it is sucked by the fan formed by the rotor fins .
The material sprayed against the stator is entrained by air into a collector from where it is evacuated to a place of direct use or storage.
In a preferred embodiment, between the collector and the discharge pipe for the pulverized materials are arranged. a diffuser which reduces the speed of the particles of pulverized material, vents intended to regulate the speed of the said particles when they arrive in a selection chamber where the particles are insufficient.
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suddenly sprayed, and therefore too large and too heavy, fall by gravity and return to the spray tank.
The efficiency of the apparatus can be increased by superimposing several spray tanks whose bottoms, except that of the lower tank, have openings which leave an area for retaining the material proportional to the respective flow rate of said tanks.
To prevent material from falling between the upper edge of the vessel and the stator, the lower face of the rotor, near its periphery, is provided with ventilation fins which blow air upward.
Given the violence of the impact of the particles of material which spray against the stator, the latter is fitted with wear plates. In a preferred embodiment, these plates are grouped in stacks distributed all around the upper edge of the revolving vessel; are housed in boxes where they can slide individually in radial guides, so that as they wear, which occurs on their edge facing the rotor, they can be brought closer to the axis of the device.
In the event that the pulverized material is conducted to a storage location, the entraining air is returned by a pipe which opens out to the upper part of the apparatus, to be recycled there.
The invention will be better understood on reading the following description and on examining the appended drawings which show, by way of non-limiting examples, some embodiments of the invention.
In these drawings: FIG. 1 is an axial schematic section of a
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vertical sprayer with a single spray cone, according to the invention;
Fig. 2 shows, on a larger scale, details of the rotor and stator;
Fig. 3 is a view similar to that of FIG.
2 and shows an alternative sprayer comprising two superimposed spray cones;
Fig. 4 shows another variant with a spray cone and an auxiliary cone for re-activating the rejects;
Fig. 5 is a partial plan view, with cutaway, corresponding to FIG. 4;
Fig. 6 is a side view of the armor plate box of FIG. 4;
Figs. 7, 8 and 9 show, respectively in elevation, in plan and in profile, a fully-worn armor plate;
Fig. 10 shows a variation of the upper part of the sprayer shown in Fig. 1, in which the air which carries the sprayed material to a storage location is returned to the apparatus.
If we first refer to Figure 1, we see an apparatus for spraying friable materials, such as coal or lignite, for example, the operation of which is of the type which will be referred to below as "working. direct ", that is to say in which the air and the atomized material, which leave the apparatus, are conducted, together, directly to the place of use, without intermediate storage.
The apparatus comprises a lateral hot air inlet nozzle 1, an upper inlet nozzle 2 for the admission of the material to be sprayed and, extending vertically in the axis of the apparatus, a drying duct 3. presenting outputs
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radial air 4 distributed over the entire height of said sheath. A dust-free air duct 5, arranged coaxially around the drying duct 3, leads this dust-free air to the suction of a centrifugal fan, the blades of which are indicated at 6 (see also FIG. 2). The blades of the fan are integral with a central box 8 for driving and distributing the material to be sprayed, in which fits, with a slight play, the narrowed lower end, in the form of an inverted truncated cone. , the drying tube 3.
The bottom of the box 8 has projections intended to promote the rotation of the material, and its vertical wall openings 8a through which the material will be projected into a spray cone 7 integral with said box and fixed. on the upper end of a drive shaft 23 which is mounted vertically in two roller bearings 24, 25 mounted in a sleeve 26 integral with the base 22 of the apparatus. The shaft 23 is driven by an electric motor 27 fixed under the base 22.
A low flow barrier fan, the fins of which, indicated at 9, are arranged on the outer face of the spray cone 7, in the vicinity of its periphery, has the role of forming an air layer which opposes the exit of dust downwards, by pushing them towards the interior of the device, as will be seen later.
A series of armor plates 10, stacked one on top of the other and arranged in stacks all around the edge of the spray cone can slide individually on slides 11 (see also Fig. 6) arranged in sealed boxes 12 provided with their outer ends of access door 13. As can be seen in FIG. 6, these access doors 13 have a series of holes 13a respectively at the height of the different plates of each.
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box, which allows the plates to advance individually as they wear out, without having to open the doors or stop the machine.
The plates can be given the shape shown in Figures 7 to 9, so that by placing two plates one behind the other, one achieves a continuity of the surface on which is projected the material to be sprayed, as the plates wear.
¯A series of rotating and sliding fingers 14, normally erased towards the bottom, as indicated in dot-dash lines in figure 2, can be brought up to the height of the plates, as represented in solid lines, which makes it possible to adjust the position , of the working faces of said plates relative to the spray cone. For this, the finger 14 is placed in the high position, the plates are pushed radially until they are in contact with the finger, then the finger is lowered.
Around the fan 6 is arranged a hot air collector 15 into which are sent both the air discharged by the fan and the dust coming from the spray cone, projected by centrifugal force.
A diffuser 16 extends upwards the collector 15 and brings the air, laden with dust, to a series of adjustable vents 17 intended to bring the air speed to a suitable value to allow the settling of the residues. in a selection chamber 18, of annular shape, arranged between the diffuser 16 and the dust-free air duct 5.
The entrained air and dust are evacuated to the outside through a duct 19 which leaves the selection chamber 18, while the rejects are returned to the general supply duct 3, through inclined ducts.
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The whole of the fixed part of the apparatus is ¯ supported by columns 21 whose feet rest on the base 22.
The operation of the apparatus is as follows: the motor 27 for driving the sprayer is started; as well as the installation for supplying hot air and the material to be sprayed. The hot air, which enters through the nozzle 1, and the material to be sprayed, which enters through the nozzle 2, mix in the drying duct 3 where the material is freed of its moisture. The hot air is sucked in by the fan 6 and separates from the dried material to enter the dust-free air duct 5, while the dried material continues to descend by gravity, and ends up falling into the central box d 'training and distribution'8. In the fan 6, therefore, only air passes.
It is to prevent wear of the fan that the materials do not pass through it From there, the material set in a rapid rotational movement by the projections at the bottom of the box escapes under the action of force centrifugal through the openings 8a and is projected onto the inner wall of the spray cone 7. As, under the action of centrifugal force, the material rises towards the periphery of the spray cone, it crashes against the wall of it and fragments.
The angle of the spray cone and its speed of rotation are chosen such that the material has a sufficient velocity along the generatrices of the cone so that the resultant of this velocity and of the tangential velocity can occur. bursting and projection against the armor plates 10, in order to produce the final pulverization of the material. As the latter is no longer entrained by air in the spray cone, it is possible to reserve a very small passage between said cone and the shielding plates and thereby ensure maximum efficiency of the spraying. spray.
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This immediately tends to rise in the air collector 15, given the orientation of its initial speed when it leaves the cone and hits the plates 10. It is here that the barrier fan 9, which blows @ upwards, opposes the exit of materials downwards.
The material entrained by the air leaving the fan 6 arrives in the diffuser 16, then passes through the vents 17 and reaches the selection chamber 18. The vents regulate the air speed so that the latter expands more or less on entering the selection chamber 18, so that the elements still too heavy to be acceptable settle out, falling by gravity into the chamber to be returned to the inlet of the spray cone 7 through the duct 20, while the air and the sufficiently finely atomized pieces of material exit together through the nozzle 19 to be directed directly to the place of use.
The armor plates 10 can be placed in different ways, with respect to their inner ends; these can be flush, so as to form a uniform working surface, or, on the contrary, be offset in the vertical direction and / or in the horizontal direction.
In sprayers intended to treat particularly soft and non-abrasive materials, it is possible to remove the dust-free air duct and pass the mixture of air and material through the fan, the spray cone then constituting the underside. of the fan wheel.
In the case where already dry materials are sprayed, it is possible to admit cold air with the material and then eliminate the drying.
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In Figure 3, there is shown a variant in which there are several (two in this example) spray cones 7, 7a. The central drive and distribution box 8 is then in several corresponding parts; each stage of this box, and in particular the upper stage or stages, has a horizontal reception area of matter proportional to its flow rate, with a central opening which allows the supply of the stage or stages which are located below. The operation of this embodiment with multiple spray cones is the same as that of the single cone apparatus described above.
Finally, in Figures 4 and 5; has described another variant characterized by the fact that it comprises an auxiliary refusal cone 28 integral with the spray cone 7 and placed directly below it. The upper face of this auxiliary cone carries ventilation fins 29, and its lower face vanes 50 and 31 intended to return insufficiently sprayed rejects to the center. A frustoconical closure plate 32, located under the auxiliary cone, forms with the latter a return duct of the rejects.
The operation of this embodiment differs from the previous ones only by the fact that part of the rejections may not be transported to the top of the apparatus and slide on the lower wall 32 where they will be taken up by the devices. pallets 30 and 31 and sucked by the fan 29 of the auxiliary cone to be finally, again, projected against the armor plates. This cycle can be repeated several times until the grains have reached the desired fineness, to undergo a new pulverization, after which these materials then rise normally in the air collector and continue their journey. , as described above.
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In Figure 10, there is shown a variant of the upper part of the sprayer, applicable to all embodiments and intended for so-called 'indirect operation', that is to say in which the mixture of air and pulverized material, which leaves the apparatus, is not sent directly to the place of use, but to an intermediate storage place where the pulverized material is deposited, while the entraining air returns to the apparatus of spraying .. To this end, there is indicated, at 33 in FIG. 10, a pipe through which the air which returns:, thus to the spray apparatus arrives at the upper part of the sprayer. dust-free air duct 5.
Of course, the invention is not limited to the embodiments described and shown which have been given by way of examples; numerous modifications can be made thereto which are accessible to those skilled in the art without departing from the scope of the invention.
CLAIMS
1. A method of pulverizing friable materials, such as coal, lignite, or the like, comprising subjecting the material to a first fragmentation, by crushing under the action of centrifugal force, in a hollow rotor rotating at high speed. speed, and to allow the material, thus already partially divided, to escape from said rotor and to crash against the wall of a stator surrounding the rotor, where it finishes, by impacts at high speed, finely pulverizing.
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