BE556509A - - Google Patents

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BE556509A
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43BCHARACTERISTIC FEATURES OF FOOTWEAR; PARTS OF FOOTWEAR
    • A43B13/00Soles; Sole-and-heel integral units
    • A43B13/14Soles; Sole-and-heel integral units characterised by the constructive form
    • A43B13/22Soles made slip-preventing or wear-resisting, e.g. by impregnation or spreading a wear-resisting layer
    • A43B13/24Soles made slip-preventing or wear-resisting, e.g. by impregnation or spreading a wear-resisting layer by use of insertions
    • A43B13/26Soles made slip-preventing or wear-resisting, e.g. by impregnation or spreading a wear-resisting layer by use of insertions projecting beyond the sole surface

Landscapes

  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


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   La présente invention a pour objet un soulier   compor   tant une semelle ou un talon en   cuir     muni     de   garnitures in- térieures en caoutchouc. 



   Il est connu, par exemple pour augmenter la sécurité contre le glissement ou le dérapage des souliers, de fixer sur leurs semelles en cuir des pièces en   caoutchouc,,   par exemple par   collage,    vissage-,,  etc.., ou bien d'engager dans des creusures de la surface portante des semelles en cuir des pièces en caoutchouc en   forme   de boutons, et de les fixer à l'aide de clous implantés obliquement de façon que ces pièces en caoutchoue   dépassent   quelque peu de la surface portante de la semelle en cuir (voir le brevet allemand N    543.869   déposé le 9 janvier 1931)

  .Il est également connu de ménager dans une semelle en cuir une ouverture   formant   une sorte de   fenêtre   la traversant de part en part et d'y enscastres une plaque en caoutchouc profilée   correspondant à   l'épaisseur ,du cuir et ayant une conformation appropriée cette plaque présentant sur      l'envers du cuir de la semelle le long du joint dans   le    quel on introduit une colle, un rebord fixé invariablement par collage au cuir et cousu sur lui.

   Les inconvénients de ces modes d'établissement des semelles de souliers c'est que, lorsque les pièces en   caoutchouc   sont encastrées comme il a été dit, elles ne tiennent pas assez bien et que si l'on emploie des pièces   en   carcutchouc rapportées et montées sur la semelle en cuiril se produit une usure de ces pièces seulement au cours de la marche. 



   Par opposition à ce qui vient d'être dit, le soulier tel que le prévoit l'invention comporte une semelle en cuir percée de plusieurs trous dans lesquels sont engagés des boutons en caoutchouc qui s'y bloquent d'eux-mêmes et qui dépassent légèrement au-dessus de la surface portante de 

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 la semelle de marche. 



   L'invention concerne également un procédé permettant de fabriquer dans des conditions particulièrement   avanta   geuses des souliers ou plus généralement des articles chaus- sants comportant une semelle établie comme il a été dit, D'après ce procédé, on munit la partie en cuir destinée à former la surface portante du soulier, avant sa fixation aux autres parties du soulier, de trous la traversant de part en part et présentant des évasements débouchant sur la surface portante, puis on introduit dans ces trous des boue tons en caoutchouc ayant une section droite supérieure à celle des trous, l'engagement de ces boutons étant effectué à l'aide de pressions .exercées sur des prolongements ou embouts des boutons en question, ces embouts traversant et- au delà les trous de la semelle et étant destinés à être ultérieurement sectionnés.

   



   Le dessin schématique annexé représente à titre d'- exemple, un mode de réalisation d'un soulier conforme à   lt..   invention ainsi que des variantes et deux modalités   diffé.   rentes de mise en pratique du procédé. 



   La fig.1 est une vue en plan d'une partie de la sur.. face portante de la semelle établie suivant l'invention d'- un soulier ou d'une chaussure. 



   La   fig.2   est une vue en coupe par la ligne II-II en   fig.1,   mais dessinée à plus grande échelle. 



   La   figo3   est une vue en plan d'une partie   de.l'envers   de la semelle, cette vue étant dessinée à la même échelle que la fig,l, 
La fig.4 est une vue en perspective d'une partie d'une feuille de caoutchouc au-dessus de laquelle se dres- sent des 'boutons munis d'embouts grêles avant l'introduc- tion de ces boutons dans les trous de la semelle. 

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   La fig.5 est une vue montrant de quelle façon on procède à l'introduction d'un des boutons en question dans un trou d'une semelle en cuir 
La   fige 6   est une vue semblable à la   fig.5,   mais   mon   trant le bouton après son encastrement dans le trou de la semelle 
La semelle portante en cuir 1 représentée dans ces diverses figures présente des trous ronds 2 la traversant de part en part dans lesquels des boutons ou tenons en caoutchouc 3 sont engagés et bloqués d'eux-mêmes. Les trous 
2 sont forés et   pourvus     d'un     évasement 5 à   l'endroit où ils      débouchent sur la surface portante 4.

   Comme le montre la   figo2,   les boutons en caoutchouc 3 dépassent légèrement de la surface portante 4 de la semelle de marche 1. Le blocage automatique des boutons 3 est obtenu du fait   qu'à   l'état ' détendu leur section droite est supérieure à celle des trous 
2, de sorte que la partie de ces boutons qui dépasse hors des trous 2 présente   -on   épanouissement formant une sorte de tête (voir la   fig.2)   qui se dilate en'partie dans l'évase- ment 5 de chaque trou 2. 



   Sur l'envers de la semelle en cuir sont appliquées des feuilles en caoutchouc 6 dont chacune est munie d'un groupe de boutons on tenons en' caoutchouc monoblocs 3 et présente plusieurs petits orifices 7, de façon à ne pas nui- re dans une mesure inadmissible à la possibilité pour   l'air   de passer à travers la semelle 'en cuir.

   Suivant un premier mode de fabrication particulièrement avantageux d'un pareil soulier, les boutons 3 sont   introduits'de   la manière suivante dans les trous 2 On engage les embouts 8 qui (comme le montrent les fig.4 à 6) font corps avec les boutons 3, dans les trous 2, puis on saisit les extrémités libres de ces   em-   bouts 80 A l'aide de ces embouts   8  on peut alors faire   pé-   

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 nétrer les boutons 3 dans les trous 2 jusqu'à ce que la feuille de caoutchouc 6 vienne en contact avec l'envers de la semelle en cuir.

   Cette traction exercée sur les em- bouts 8 qui fait pénétrer les boutons 3 dans les trous 2 de la semelle 1 est rendue possible du fait que, par suite de l'effet de traction, chaque bouton en caoutchouc 3 est étiré dans le sens de sa longueur tout en diminuant simulta- nément de section droite comme cela est visible dans la fig. 



  50 Cette pénétration réalisée par suite de la traction exer- cée sur les embouts 8, qui est effectuée avant que la semelle en cuir 1 ne soit fixée aux autres parties du soulier peut      être exécutée à la main ou à la machine. Lorsqu'on lâche les embouts 8 des boutons 3, ces derniers ont tendance à reprendre leur. forme originelle et se bloquent ainsi auto- matiquement dans les trous 2 de la semelle   1.   



   ( Les boutons 3 sont disposés sur la feuille de   caout".   chouc 6 selon une répartition qui correspond à celle des trous 2 pratiqués dans la semelle de cuir, de sorte que les embouts 8 de tous les boutons 3 solidaires de la feuille de caoutchouc 6 sont emboîtés simultanément dans les trous 2. 



  Les embouts 8 sont avantageusement laissés adhérents aux boutons 3 jusqu'à ce que la fabrication du soulier soit terminée, de façon à empêcher que la semelle' ne se trouve souillée du fait qu'on pose le soulier sur un support sale quelconque. La section des embouts 8 est effectuée alors au ras de leur naissance à l'endroit indiqué par 9 dans la fig.6, par exemple au moyen de ciseaux de façon que les boutons 3 ne présentent plus de parties saillantes. 



   Il est possible d'enduire de colle le côté de la feuille de caoutchouc 6 qui est pourvu des boutons 3, afin qu'après l'introduction des boutons 3 dans les trous 2, la feuille de caoutchouc 6 adhère bien à la semelle en cuir 1. 

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  Il est également possible d'assujettir invariablement les boutons 3 dans les trous 2,   en   laissant le soulier d'une semelle intermédiaire venant porter contre l'envers de la semelle en cuir 1 recouverte de la feuille ou des feuilles de caoutchouc 6 portant'les boutons 3. C'est ainsi que, pendant l'usage normal du   soulierg   les boutons 3 ne peuvent jamais venir buter dans aucune circonstance contre la partie interne du soulier, Mais il serait également possible, au lieu de prévoir une semelle intermédiaire comme il vient d'être dit,de donner à la feuille de caoutchouc 6 une épaisseur telle que la fermeté désirée fut atteinte. 



  , 
Un deuxième moyen de monter des boutons en caoutchouc ayant une section droite supérieure à celle des trous 2 de la semelle en cuir consiste à introduire tout d'abord un bouton 3 dans une douille à paroi mince ayant un diamètre externe correspondant au diamètre du trou 2 de la semelle en cuir et dans lequel est montée une broche déplaçable longitudinalement. 



   L'introduction   d'un   bouton dans une douille de ce genre peut être effectuée en l'introduisant à une extrémité de la douille qui présente un évasement en forme d'entonnoir tout en faisant agir un produit lubrifiant comme par exemple du talc. La douille est ensuite emboîtée dans le trou 2 avec la pièce comportant les boutons en caoutchouc, puis est re- tirée vers l'arrière, pendant que la broche est immobilisée par rapport à la semelle en cuir, Le bouton 3 sort ainsi de la douille et vient à la fin de l'opération se coincer de lui-même dans le trou 2 mais en faisant saillie   légère-   ment au delà de la surface portante de la semelle.

   Il y a également avantage ici   à   appliquer contre   l'envers   de la la semelle une feuille de caoutchouc et   à/coller   ou bien à la vulcaniser contre les   boutons,,   Ce mode opératoire est parti. 

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 culièrement indiqué quand il s'agit de caoutchouc crêpe. 



  On peut en pareil cas utiliser des colles de type connu convenant au caoutchouc crêpe,comme par exemple du latex de caoutchouc crêpe, etce 
Suivant ce deuxième mode opératoire également il y a avantage à munir les trous 2 d'évasements 5 de façon que les parties saillantes des boutons 3 puissent s'y dilater, 
Ces évasements 5 ont pour but de diminuer notablement l'usure des boutons.

   Cet heureux résultat est obtenu en ce sens qu en premier lieu, pendant l'utilisation du soulier, la partie saillante de chaque bouton est comprimée dans 1'-      évasement 5 sous la charge du corps de la personne qui por- te le soulier, de sorte que cette partie du bouton 3   possè-   de une certaine liberté de mouvement, Si des forces horizon. tales se manifestent qui aient tendance à déplacer la semel- le sur le sol, ces parties mobiles des boutons peuvent se prêter latéralement dans les évasements 5 et exercent de cette manière une résistance au déplacement de la semelle sans racler ou gratter le sol.

   Le frottement de glissement qui est nuisible et qui provoque l'usure est donc en   prin-   cipe supprimé par suite de la présence des évasements 5, ce qui.explique que la semelle conserve pendant longtemps sa résistance, Il convient également de noter   à   cet égard que la charge du corps n'est supportée que partiellement par les boutons 3 puisque ces derniers ne sont comprimés que dans le plan de la face supérieure de la semelle en cuir et que le reste de la charge est supporté par cette semelle elle-même. Il en résulte que la semelle en cuir n'est soumise qu'à une usure réduite puisqu'elle n'est pas appelée à supporter la totalité de la charge du corps de l'usager. 



   La présence des évasements 5 supprime, en outre, com- plètement la possibilité qu'un bouton puisse être repoussé 

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 dans son trou. En effet,par suite de la compression du bouton au cours de l'usage,l'extrémité du bouton déjà épanouie   s'élargit   encore davantage puisqu'elle se dilate dans l'évasement 5, de sorte que par suite de l'incompres- sibilité du caoutchouc, il est impossible de repousser cette partie du bouton fortement épanouie dans le trou 2 propre-.

   ment dite 
S'il n'y avait pas d'évasement   5,   la partie saillante du bouton ne pourrait, au cours de l'usage du soulier, at- teindre le plan de la surface portante en cuir de la semel- le mais serait fortement comprimée et se dilaterait en partie par-dessus le bord du trou sur la surface de la semelle en cuir en prenant une forme semblable à celle de la tête plate d'un clou.

   La liberté de mouvement de cette partie du bouton serait donc fortement réduite et ce bouton serait exposé dans une mesure notable   à   un frottement de glissement nuisible contre le sole   Il   faut y ajouter cette considération que les boutons doivent supporter la majeure partie de la charge du corps de la personne qui porte les souliers ainsi équipés puisque ces boutons font office d'- organes d'écartement entre le sol et la semelle en cuir. 



  Les extrémités saillantes des boutons ne tarderaient pas ainsi à se trouver usées et   s'araseraient   alors avec la surface de la semelle en cuir dans chaque trou, de sorte que à partir de ce moment le risque qu'un bouton ne soit repoussé dans son trou serait fortement augmenté. Enfin les boutons ne pourraient plus remplir correctement leur fonction d'organes de sécurité contre le dérapage du soulier. 



   Bien que,comme cela est visible,les évasements présentent certains avantages, ils ne constituent pas une caractéristique nécessaire de la fabrication en question. 



  En effet, même si ces évasements ne sont pas prévus, on a 

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 la possibilité de fabriquer des souliers ou chaussures de qualité excellente à condition d'employer une matière suf- fisamment résistante. Mais ce n'est que grâce à la présence des boutons en question qu'on peut réunir la propriété in- téressante de perméabilité   à l'air   de la semelle en cuir avec la propriété non moins intéressante d'empêcher une semelle en caoutchouc de glisser ou déraper,cette dernière propriété étant assurée non seulement par suite de la bonne adhérence du caoutchouc contre le sol, mais en raison des inégalités de surface qui sont produites par les boutons saillants dans la surface portante de la semelle.

   L'effet utile de ces inégalités de surface se manifeste en partiou- lier lorsqu'on marche sur la   neige.   



   Par suite de la présence des trous 2 dans la semelle en cuir 1, celle-ci possède une flexibilité nettement meil- leure qu'une semelle en cuir analogue ne comportant pas de trous. Cette flexibilité accrue constitue également une caractéristique souhaitable et avantageuse du soulier décrit, 
Il convient en outre de remarquer que la semelle décria te est aussi imperméable à l'eau qu'une semelle en cuir non perforée. En effet, comme les boutons se coincent   d'eux....   mêmes dans les trous de la semelle par suite de leur   élasti..   cité, un suintement de l'eau par les joints situés le long de la surface des boutons est impossible. 



   Pour que le blocage automatique des boutons en   caout.,   chouc dans leurs trous soit assuré et que, lorsque la   semel..   le est constamment ployée dans un sens ou dans l'autre au cours de l'usage, ils ne puissent s'échapper hors de leurs trous, la section droite des boutons est maintenue avanta- geusement inférieure au décuple environ du carré de la lon- gueur des boutons, Di lion-prévoit par exemple une semelle portante en.cuir ayant une épaisseur de 4 mm, la longueur 

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 approximative des boutons en caoutchouc peut être de 5 mm. 



   Le bouton dépasse ainsi de 1 mm au-dessus de la surface de la semelle en cuir. Le carré de la longueur des boutons re- présente 25 mm2. Si la section droite d'un bouton   cylindri-   que ne dépasse pas dans ces conditions environ 250 mm2, le bouton a un diamètre presque égal à 18 mm. Il y a avantage   à   ce que le diamètre d'un bouton rond ayant une longueur égale à 5mm représente environ 6 à 7 mm et que le diamètre du trou soit plus petit d'environ 0,5 mm. 



   Au lieu de prévoir des boutons à section droite cir- culaire,on pourrait également employer des boutons ayant une section droite ovale ou polygonale,les trous de la semelle en cuir devant bien entendu avoir une forme corres- pondante. En outre, les boutons pourraient présenter à leur extrémité libre et à l'état détendu une forme rappelant celle d'une tête, de façon que la partie du bouton qui fait saillie hors du trou fût rendue plus épaisse par effet de contrainte que cela n'est visible dans les fig. 2 et   6.   Grâce aux   em-   bouts 8, de pareils boutons pourraient également être intro- duits sans difficulté dans les trous 2 de la semelle 1. 



   Enfin les boutonsau lieu d'être réunis par groupes à une feuille de caoutchouc, pourraient présenter chacun un bord   formant -collerette   s'appliquant contre l'envers de la semelle -en cuir. Chaque bouton serait alors maintenu à la manière d'un rivet dans le trou puisqu'il présenterait un évasement à chacune de ses extrémités. 



   Les boutons en caoutchouc représentés dans le dessin peuvent être établis par exemple en caoutchouc transparent ou en caoutchouc d'une autre qualité possédant une élasticité suffisante. On peut utiliser d'ailleurs des boutons ayant différentes couleurs, de façon qu'en dehors de l'effet obte- nu par suite de la disposition des boutons, on réalise en 

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 outre des effets colorés possédant un certain intérêt en ce sens qu'ils sont susceptibles de faciliter la vente des sou- liers ou chaussures ainsi équipés. 



   Il est évident que les boutons décrits peuvent trou- ver leur emploi non seulement dans des semelles mais   égale.-.   ment dans des talons de chaussures ou souliers de divers types et qu'ils peuvent être prévus avec les mêmes avantages dans la fabrication des articles chaussants pour hommes, dames et enfants. 



   Un autre procédé pour la fabrication d'un soulier de ce type consiste à pratiquer dans une pièce de cuir des trous la traversant entièrement et à remplir ces trous d'- une masse de caoutchouc non vulcanisé que l'on vulcanise ensuite en vue de produire des boutons de caoutchouc intime- ment liés au cuir, 
On procède par exemple en pratiquant dans la semelle portante 1 des trous 2 la traversant entièrement, par exem- ple en la perçant, des évasements 5 débouchant sur la sur- face portante étant prévus du côté destiné en même temps   à   former la surface portante 4. On applique contre la surface portante 4 un moule (non représenté) de telle sorte que des dépressions prévues dans ce moule viennent se placer en face des trous.

   On remplit les trous par la face postérieure de la semelle de cuir d'une masse de caoutchouc non vulcanisée, puis on place le tout dans un appareil de vulcanisation, après quoi on vulcanise la masse du caoutchouc pour produire sous l'action de la chaleur des boutons de caoutchouc 3 intimement liés au   cuir .   Les dépressions pratiquées dans le moule sont destinées à former la partie des boutons faisant saillie par rapport à la surface portante 4. 



   Avantageusement ces dépressions sont entourées de rebords   qui -s'engagent   dans les évasements 5 afin de ménager 

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 un certain jeu entre les boutons de caoutchouc terminés de vulcanisation et la paroi de   1 évasement   
La face postérieure de la semelle portante 1 peut être recouverte entièrement ou partiellement d'une masse de caout- chouc non   vulcanisé,   ce qui permet de former une couche de caoutchouc 6 faisant corps avec les boutons.

   De cette façon, les boutons pouwentêtre groupés de la manière désirée, ces boutons ayant tout section de forme désirée et pouvant être de modèle quelconque, Au lieu de boutons de section   circu....   laire, tels que ceux qui sont représentés sur le dessin, on peut également les prévoir avec des sections comportant des      angles ou des ovales par exemple. Les trous en question pra- tiqués dans la semelle portante peuvent dans ce cas être simplement découpés au poinçon. 



   Pour fabriquer les boutons ayant la forme représentée par la fig.2, on utilise un moule étudié de telle sorte que la partie du bouton faisant saillie par rapport au cuir soit agrandie par rapport à la partie du bouton logée dans le trou. 



   A cause de la chaleur produite par la vulcanisation, il y a avantage à utiliser un cuir ayant subi un tannage spécial le rendant résistant à la chaleur.   Parmi   les cuirs qui conviennent particulièrement, on peut mentionner un cuir lissé au chrome, un cuir lissé ayant subi un tannage combiné au chrome et aux extraits tannants végétaux ou un cuir lissé lavable.

   D'autre part, il est possible d'appliquer un procédé de vulcanisation à froid, 
L'avantage de ce procédé par comparaison avec les procédés décrits précédemment réside dans le fait qu'on supprime ainsi le travail constituant à insérer dans les trous des boutons tout vulcanisés la masse de caoutchouc étant dans ce cas vulcanisée directement dans les trous de la semelleo 

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Il n'est absolument pas nécessaire de former une couche 6 avec la masse du caoutchouc, car par suite de la liaison intime entre les boutons 3 et la paroi du trou 2, il n'y a aucun risque qu'un bouton soit enfoncé dans le trou ou en tombe au cours de l'usage du soulier.

   Les surfaces terminales postérieures des boutons peuvent affleurer la face postérieure de la semelle   1,   de telle sorte qu'il soit également possible de prévoir des boutons de caoutchouc de ce type dans les souliers de dame à semelles très minces. 



   Les détails de réalisation peuvent être modifiés, sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équivalences.

Claims (1)

  1. R E V E N D I C A T I O N S.
    1. Soulier ou chaussure comportant une semelle ou un talon en cuir muni de garnitures en caoutchouc et carac.. térisé en ce que la semelle portante présente plusieurs trous la traversant de part en part dans lesquels des boutons ou tenons en caoutchouc sont engagés dans des con- ditions leur assurant un blocage automatique, ces boutons faisant quelque peu saillie au-delà de la face de contact avec le sol de la semelle portante.
    2. Soulier ou chaussure suivant la revendication 1, caractérisé en ce que sur l'envers de la semelle portante est placée une feuille de caoutchouc dont les boutons en caoutchouc sont solidaireso 3. - Soulier suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les boutons en caoutchouc font corps avec la feuille de caoutchouc..
    4. Soulier suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les boutons de caoutchouc sont collés contre la feuille de caoutchouc. <Desc/Clms Page number 13>
    5. Soulir suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les trous présentent un évasement débouchant dans la surface portante de la semelle, les parties saillantes des boutons en caoutchouc pouvant se dilater dans ces éva- sements.
    6. Soulier suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la section droite des boutons en caoutchouc est in- férieure au décuple du carré de leur longueur.
    7. Procédé de fabrication d'un soulier ou d'une chaussure suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la partie de celui-ci qui est en cuir et qui est destinée à constituer la face portante est munie, avant sa fixation aux autres parties du soulier ou de la chaussure, de trous la traversant de part en part et dont chacun présente un évasement débou- chant sur la surface portante et que, dans ces trous, sont engagés des boutons en caoutchouc ayant une section droite supérieure à celle des trous , l'engagement de ces boutons étant effectué par traction effectuée sur des embouts qu'ils présentent et qui traversent les trous en dépassant de 1'- autre coté, ces embouts pourvent être ensuite séparés des boutons par sectionnement.
    8. Procédé de fabrication suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les boutons en caoutchouc et leurs embouts sont monoblocs et font corps avec la feuille de caoutchouc, les boutons étant répartis sur celle-ci de fa- çon à former un dessin qui correspond à la répartition des trous dans la semelle portante du soulier, de sorte que les embouts de tous les boutons solidaires de la feuille(de caout- chouo peuvent être introduits simultanément à travers les trous de la semelle portante.
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