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La plantation des graines, particulièrement des graines de .betteraves, a toujours comporté un grand gaspillage de graines; en général on utilisait jusqu'à 25 kgs de graines par hectare et de tous temps on a cherché à rationaliser l'opération, surtout depuis que l'emploi des graines sélectionnées du type "monoger# me" s'est répandu de plus en plus ; effet ces graines sont chères et tout gaspillage doit être proscrit. Avec de bons ap- pareils connus on est arrivé à réduire la consommation jusqu'à 8 Kgs par hectare. Cependant, ces appareils connus ont, en plus de leur gaspillage de graines, l'inconvénient de nécessiter ultérieurement un démariage des plantes, ce qui est onéreux' et provoque un affaiblissement des plantes subsistantes.
L'objet de la présente invention est une machine à semer les graines particulièrement les graines de betteraves du type "monogerme" , qui supprime radicalement la nécessité de démriages et fait réaliser une économie considérable de graines ; a pour ob-
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jectif principal de ne ..semer rigoureusement qu'une seule graine à la fois à intervalles bien déterminés d'ailleurs réglables et à une profondeur d'enfouissement mathématique également réglable et qui est la plus favorable compte tenu des condi- tions locales.
La machine à semer les graines selon l'invention est at- telée à un organe de traction et comporte un distributeur en forme de tambour cylindrique annulaire qui tourillonne dans une enveloppe fixe correspondante et porte, uniformément réparties sur sa périphérie, des alvéoles dont chacune est de dimensions suffisantes pour contenir une et rien qu'une graine, dont elle se charge lorsqu'elle passe à l'aplomb d'une fente correspon- dante ménagée dans la dite cage, sous la trémie à semences, et dont elle se décharge lorsqu'elle arrive au bas de la dite cage, au travers d'un tube qui plonge dans un sillon, spécialement creusé à cette fin, par un avant bec solidaire de la machine, le dit sillon étant ensuite recouvert par des rateaux et rou- leaux adéquatement disposés derrière le tube et trainés par la machine.
Le tambour cylindrique annulaire est mis en rotation par une roue dentée solidaire et co-axiale avec lui, sur laquelle' engrène une chaîne de transmission enroulée d'autre part sur une roue dentée solidaire et co-axiale avec la roue de support de la machine, le rapport de transmission étant choisi judicieusement, eu égard à la vitesse d'avancement,pour que les graines soient mises en terre à intervalles prédétermi- nés convenables.
Il est prévu un moyen pour régler à volonté, par rapport à la surface du sol, la profondeur à laquelle l'avant-bec pénê- tre et creuse le sillon dans lequel tombent les graines.
.Dans le corps du tambour cylindrique annulaire sont dispo- sés radialement des poussoirs dont chacun débouche dans le creux d'une alvéole, chaque poussoir étant, sous l'action d'un ressort de rappel pressé vers l'axe de rotation, sa tête glissant sur ' une gaine cylindrique interne fixe, co-axiale du dit tambour, la dite gaine étant à sa partie basse, percée d'une rainure circulaire au travers de laquelle, sous l'action d'un ressort de rappel, passe une roulette qui presse contre le poussoir correspondant,'lequel pousse la gaine de l'alvéole correspon- dante qu.'il expulse par le tube sous-jacent, dans le sillon creuse
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,par l'avant-bec.
La rotation du tambour actionne, par des moyens connus, un dispositif de brassage placé dans la trémie à graines, de manière à ramener sans cesse celles-ci vers la rainure sousjacente de la cage cylindrique et ainsi dans les alvéoles périphériques du tambour.
Afin de mieux faire saisir les particularités, une forme préférée de réalisation de la machine suivant l'invention sera décrite ci-dessous à titre d'exemple, en s'en référant aux dessins annexés.
La fig.1 représente, vue de côté, une machine à semer les graines suivant l'invention, qui comporte essentiellement une'roue distributrice des-graines en forme de tambour cylindrique 1 qui tourillonne sous une trémie à graines 9 et est portée par une poutre 27 supportée elle-même sur le châssis d'une roue 23 roulant sur le sol; l'extrémité de la poutre 27 porte un oeillet 26 d'attelage à un tracteur quelconque.
Les figures 2 et 3 représentent des détails de réalisation.
La figure 2 est une vue de côté du distributeur ; lafigure 3 est une vue de face du même distributeur.
La roue distributrice 1 en forme de tambour cylindrique annulaire tourillonne autour de l'axe 8 dans une enveloppe fixe correspondante 3.
La fig. 1 est une coupe verticale.médiane perpendiculaire à l'axe 8. A sa périphérie le tambour 1 porte des alvéoles 28 en forme de calotte hémi-sphérique pouvant contenir une graine monogerme, et n'en pouvant contenir qu'une, les alvéoles 28 étant placées à distances régulières entre-elles.
Dans la cage 3, est prévue, sous la trémie à graines 9, une fente 14 ayant la largeur de l'alvéole 28 et s'étendant sur la longueur de la trémie.
Dans le fond de chaque alvéole la roue distributrice 1 est percée d'un forage cylindrique, dans lequel est engagé un poussoir 4 équipé d'un ressort de rappel 5 tendant à appliquer la tête du dit poussoir sur une cage cylindrique intérieure fixe 2.
A sa partie inférieure cette dite cage cylindrique 2 présente une ouverture permettant à une roulette 6 de la tra-
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verser sous l'action d'un ressort de rappel 30, enroulé autour du support de 1-?. dite roulette. La cage extérieure 3 porte à son tour, à la partie inférieure de l'appareil, un orifice de la section voulue pour donner passage à une graine et donnant accès à un tube 7 débouchant à quelques centimètres du sol à l'intérieur d'un avant-bec métalliaue 22 qui lui sert de protection.
L'ensemble tambour distributeur et cages fixes est supporté sur la poutre 27 à l'intervention de l'axe central de rotation, 8. La poutre 27 est solidarisée, au moyen du boulon 31 et de la vis de réglage 24, avec le châssis 32, oui est monté sur la roue porteuse 23. La vis de réglage 24 permet de régler le niveau de l'extrêmité inférieure de l'avant-bec 22 -car rapport au sol ; et grâce à lui, ce dernier peut être réglé de manière qu'il tire dans le sol, un sillon de la profondeur la plus favorable pour l'enfouissement des graines. La roue porteuse'23 et le distributeur cylindrique sont réunis par une transmission à chaîne ou courroie 13,engrenant avec un pignon solidaire de la roue porteuse et avec une roue dentée 11 solidaire du distributeur 1.
Voici comment fonctionne l'appareil. Dans la trémie 9 on a versé une réserve de graines monogermé. La hauteur de l'avantbec étant réglée de manière à s'enforcer de la profondeur voulue dans le sol, on démarre le tracteur et dès lors l'avantbec tire un sillon dans le sol. Les graines traversant la fente 14 cherchent à descendre dans le distributeur 1 et se logent dans ses alvéoles 28, à raison d'une graine par alvéole, celles qui dépasseraient étant, au moment où se présente l'extrémité de la fente 14 raclées par l'arrête de la cage extérieur 3. Dans le mouvement ultérieur de rotation de la cage 1, chaque graine reste en place dans son alvéole, jusqu'à ce que celle-ci parvienne à la partie inférieure.
A ce moment la roulette 6, repoussée par son ressort de rappel 30, traverse l'orifice ad hoc de la roue fixe 2 et presse vers l'extérieur, le poussoir 4 qui se trouve exactement à son aplomb. L'extraite de celui-ci pénètre dans l'alvéole et expulse devant elle la graine qui se trouve dans celle-ci, vers le tube 7,
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pour la faire tomber dans le sillon creusé par l'avant-bec.
Après avancement ultérieur correspondent à un intervalle d'al- véole, la graine sera de même manière expulsée de l'alvéole suivante et ainsi de suite. Ainsi les graines alimentées de la trémie par la fente 14, remplissent successivement toutes les alvéoles puis sont distribuées à intervalles réguliers dans le sillon. L'intervalle peut être réglé à loisir, compte tenu de l'avancement du .tracteur, par remplacement éventuel des or- ganes de transmission entre la roue porteuse 23 et la roue distributrice 1 ; il suffit de remplacer soit le pignon 12, soit la roue dentée 11, soit simultanément ces deux organes, ou encore . utiliser à cette fin tout autre dispositif connu.
Derrière la roue distributrice, la machine entraine encore des râteaux obliques et un rouleau compresseur, non représentés aux d'ssins, qui ont pour mission de refermer le sillon et de l'égaliser.
L'appareil peut être complété d'un organe agitateur placé dans la trémie pour ramener les graines vers l'aplomb de la fente 14 et d'éviter leur accumulation dans les coins de la trémie. Le dit organe d'agitation peut comporter un axe 10 sur lequel est fixée une buselure 20, la commande du mouvement pouvant se faire au moyen d'une étoile 19, fixée solidairement sur l'extrémité de l'arbre 8, au côté opposé à celui du pignon 11. Dans son mouvement de rotation l'étoile 19 agit sur une roulette 18 portée par le bras 17 fixé sur l'axe 10; l'étoile écarte l'arbre 17 de la position verticale, vers laquelle il est ramené aussitôt par le ressort de rappel 16 emmanché sur l'axe 10.
Le fonctionnement du distributeur est simple et infaillible ; il distribue nécessairement une graine à la fois et supprime tout gaspillage et tout "démariage" des plants.
L'intervalle entre les graines et la profondeur d'enfouissement dans le sol sont parfaitement réglables.
Il a été constaté que dans des semis de betteraves sucri- ères on parvenait à semer jusqu'à un hectare avec 2 Etes de graines monogermes. Comme chaque plant ne reçoit rigoureusement qu'une seule graine, le pouvoir nutritif du sol est intégralement employé pour celle-ci et il va de soi que la croissance est parfaite et rapide.
Il doit être entendu que l'invention ne se limite pas
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aux seules formes de réalisation ci-dessus décrites, mais englobe également toutes autres formes équivalentes de réalisation de l'un ou l'autre organe ou de l'ensemble de la machine, dans le cadre des revendications qui vont suivre.
REVENDICATIONS'
1.- échine à semer les graines, particulièrement les graines de betteraves du type "monogerme", caractérisée par le fait qu'attelée à un organe de traction elle comporte un distributeur en forme de tambour cylindrique annulaire qui tourillonne dans une enveloppe fixe correspondante et porte uniformément réparties sur sa périphérie, des alvéoles dont chacune est de dimensions suffisantes pour contenir une et rien qu'une graine à la fois, dont elle se charge lorsqu'elle passe à l'aplomb d'une fente correspondante ménagée dans la dite cage, sous la trémie à semences, et dont elle se décharge lorsqu'elle arrive' au bas de la dite cage, au travers d'un tube qui plonge dans un sillon spécialement creusé à cette fin, par un avant-bec solidaire de la machine,
le dit sillon étant ensuite recouvert par des rateaux et rouleaux adéquatement disposés, derrière le tube et trainés par la machine.