BE558309A - - Google Patents

Description

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   Dans une machine à planter les tubercules du type qui com- prend une charrue pour ouvrir des sillons, un réservoir pour reoe- voir des tubercules entiers ou fractionnés à planter, un disposi- tif pour déposer les tubercules un à un dans lesdits sillons et des moyens pour recouvrir le sillon, l'invention est caractérisée par le fait que le dispositif pour déposer les tubercules comprend une série d'aiguilles pour piquer les tubercules un par un, des 'moyens pour déplacer les aiguilles portant les tubercules ainsi piqués;

   depuis le réservoir jusqu'à des moyens appropriés pour diri- ger ces tubercules dans les sillons ouverts par la   charnue--et .-des   moyens pour libérer chaque tubercule de l'aiguile corespondante 

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 en le faisant tomber dans les dits moyens pour diriger les tuber- cules, 
Les moyens servant à déplacer les aiguilles chargées sont constitués de préférence par une ou différentes roues sur laquelle ou lesquelles on monte plusieurs moyens de support pour les aiguilles piqueuses. 



   Les moyens de support pour les aiguilles piqueuses sont disposés de préférence régulièrement autour de l'axe de la roue et à une certaine distance de celui-ci. 



   La machine à planter les tubercules suivant l'invention est habituellement montée sur au moins une paire de roues qui assu re l'entraînement de la totalité de ses organes mobiles au moyen d'un système de transmission constitué par deux poulies à gradins reliées par un organe de transmission. 



   La machine suivant l'invention a l'avantage d'assurer, par un mécanisme simple, la plantation une à une des pommes de terre. 



   Un autre avantage de la machine conforme à l'invention est qu'elle permet d'effectuer une plantation régulière des tubercules. 



  Cette plantation peut se faire simultanément en deux ou plus de deux sillons et en quinconce. Ce dernier mode de plantation permet d'auge menter la distance entre deux plants. 



   Un autre avantage de la machine conforme à l'invention est qu'elle permet de régler la vitesse de plantation et la distance entre un plant et le suivant, la vitesse de plantation pouvant deve- nir très élevée. 



   Un autre avantage de la machine de l'invention est que la plantation s'effectue automatiquement par suite de l'avance de la machine elle-même. 



   Pour mieux faire comprendre l'invention, on'décrira ci- . après une forme de réalisation préférentielle de celle-ci, à titre d'exemple sans caractère limitatif, en se référant aux dessins ci-annexés,dans lesquels : 

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La figure 1 est une vue en perspective d'une forme de réalisation préférentielle de la machine objet de l'invention. 



   La figure 2 est une vue en plan de la machine représentée à la figure 1. 



   La figure 3 est une vue en élévation de la roue sur laquel- le sont montés les moyens de support des aiguilles piqueuses. 



   La figure 4 est une vue en élévation de l'un de ces moyens de support des aiguilles piqueuses. 



   La figure 5 est une vue en plan des moyens représentés . à la figure 4. 



   La figure 6 est une vue en coupe par VI-VI de la   figure,3.   



   La figure 7 est une vue en coupe par VII-VII de la figure   3.   



   La figure 8 est une vue schématique du système de transmis-      sion par poulies à gradins. 



   La figure 9 est une vue en coupe par IX-IX de la figure 2. 



   La figure 10 est une vue en coupe par X-X de la figure 2. 



   La forme de réalisation de la machine, objet de l'invention, qui est représentée sur ces figures comprend un châssis général 1, muni de roues appropriées 2 et de moyens convenables 3 pour le remor- quer au moyen d'animaux de trait 4 ou de tracteurs mécaniques. Sur le châssis 1 on dispose deux trémies 5 qui ont la capacité minimum pour pouvoir emmagasiner la totalité des tubercules 6,entiers ou   fractionnés,,contenus   dans un sac d'emballage normal. 



   Ces trémies 5 sont conformées de telle façon qu'il reste 'un espace vide 7 entre'les parties inférieures de leurs corps. A l'intérieur de cet espace vide 7 est placée une roue 8 constituée ;essentiellement par une couronne de guidage 9 et deux plateaux latéraux 10 auxquels on fixe plusieurs supports 11 munis d'un plan latéral en saillie lla. Sur chacun de ces/supports 11 est articulé un levier 12 et ces leviers sont retenus dans une position normale   grâce 1   à la tension de ressorts 13 qui agissent entre une extrémité 14 du levier12 et un point du support 11 suivant. 

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   A   l'extrémité   15,'opposée à l'extrémité 14, de chacun des leviers 12, sont fixées une ou plusieurs aiguilles 16, grâce à des éclisses 17 qui sont assujetties au moyen de boulons appropriés 18. Les aiguilles 16, dans leur position normale, traversent des orifices 19 pratiqués dans les plans latéraux en saillie lla des supports 11, grâce à l'action des ressorts 13 sur l'extrémité 14 de chaque levier 12. 



   Des leviers 12 part transversalement un prolongement latéral 20, qui joue le rôle   d'axe/et   cet axe est logé à l'intérieur d'un tube 21, solidaire du support 11. Cet axe sort à l'extrémité opposée      du tube 21 où il est fixé à un bras 22, en une position angulaire par rapport à ce bras, grâce à des moyens convenables assujettis au moyen d'un boulon 23. Un mouvement angulaire vers l'arrière de ce bras 22 implique inévitablement le mouvement correspondant du le- vier 12 relié au bras par l'axe commun 20. 



   A l'extrémité libre de chacun des bras 22 est disposé un élément de roulement 24 qui peut être constitué par un roulement à billes ou à rouleaux ou par une bague de métal   antifriction.   Cet élément de roulement est fixé sur le bras 22 au moyen d'un boulon' ou élément similaire 25. 



   Lorsqu'ils sont constitués sous 1 forme indiquée, chacun des éléments représentés en détail aux figures 4 et 5 présente essentiellement un levier 12 qui est articulé sur un support 11 et dont le mouvement angulaire est d'une amplitude suffisante pour que les aiguilles 16 soient totalement en retrait des orifices 19 des supports 11 qui leur servent de logement. En conséquence, si l'on suppose qu'un tubercule 6 est piqué sur ces aiguilles 16, le mouvement angulaire en question du levier 12 aura pour effet que le la surface inférieure tubercule sera appuyé contre/du prolongement latéral plan 11a du support 11 jusqu'à ce que les aiguilles 16 soient totalement sépa rées du tubercule et que la chute de celui-ci se produise. 



   Les plateaux latéraux 10,sur lesquels sont fixés les élé- 

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 ments que l'on vient de décrire sont solidaires d'un axe commun 26 qui se trouve en dessous de l'un des plans inclinés de chacune des trémies 5 et est monté à ses deux extrémités) dans des   coussi-   nets respectifs 27 fixés sur des chevalets 28 montés sur le châssis principal 1 de la machine. L'axe 26 est muni d'une poulie à gradins ou cône de poulies 29 alignée avec une autre poulie 30)similaire mais placée en sens inverse,disposée sur l'axe de roulement   31.   Quan la machine avance, l'axe de roulement 31 transmet à l'axe 26   un   mouvement de rotation grâce aux courroies de transmission 32.

   Ce mouvement est variable dans les limites fixées par le rapport de diamètres des c8nes 29 et   30, et   la vitesse de rotation de l'axe 26 est constamment proportionnelle à la vitesse d'avancement de   l'en-   semble de la machine sur ses roues 2 
Ainsi, la rotation de l'axe 26 implique celle du plateau latéral 10 et de ses éléments 11, en face de la couronne fixe 9. 



  A l'intérieur de cette couronne 9 est logé un guide annulaire 33 sur lequel les éléments de roulement 24 de chacun des bras 22,,qui complètent les leviers articulés   12,sont   maintenus constamment appuyés grâce à la tension des ressorts 13 Ces bras 22 sont sus- ceptibles de recevoir un mouvement angulaire vers l'arrière quand m les   élents   de roulement 24 s'appuient sur un levier 34 situé en un point convenabledu guide 33   et) du   fait de ce mouvement angulaire) on arrive à détacher les tubercules 6 des aiguilles 16 sur lesquel- les ils sont piqués.

   Ce détachement se produit dans la zone prévue, située en alignement vertical avec deux conduits 35,accouplés à la machine elle-même et qui débouchent, à leur partie inférieure à l'in térieur de la cavité 36a des socs 56, ou charrues 36, ce qui a pour résultat que les tubercules 6 tombent précisément au fond des sil- lons ouverts par celles-ci, sillons qui, ensuite, sont   recouverts   la par/terre que jettent sur eux des disques rotatifs 57, disposés obliquement à la partie postérieure de la machine elle-même et à ¯la hauteur du sol. 

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   Les tubercules 6 s'échappent des trémies 5, par leurs em- bouchures inférieures 38,vers un réceptacle concave et arqué 39 sur la pente duquel ils roulent jusqu'à pénétrer dans un canal lon- gitudinal 40,qui les place en face d'un secteur annulaire 41 de section en V, où ils sont piqués par les aiguilles 16 de l'un ou de l'autre des plateaux latéraux 10 en mouvement et dont la rotation a lieu de part et d'autre de la couronne fixe 9. Les séries d'élé- ments qui soutiennent les aiguilles 16 de chaque plateau latéral 10 sont convenablement décalées entre elles pour recueillir rythmique- ment les tubercules 6 à n'importe quelle vitesse fixée à   l'avance.,   et pour les planter en quinconce. 



   Enfin, la machine est complétée par des volets   42,qui   per- mettent de fermer les embouchures de sortie 38 des trémies 5, un siège 43,pour le conducteur de la machine,et un levier 44,pour ac- tionner un dispositif servant à débrayer les poulies 29 et 30 et à lever les charrues 56 et les disques rotatifs 37 à une certaine distance du sol dans le but de laisser la machine à planter hors d'action. 



   En fait, on peut se passer du guide annulaire 33, puisque le prolongement latéral plan 11a du support 11 fait office de butée antérieure par rapport à l'extrémité 15 du levier 12 et maintient donc l'élément de roulement 24 dans la même position où ' il est maintenu par le guide annulaire 33. La came 34 doit, dans ce cas, se maintenir dans la   mme   position qui est indiquée sur la figure 3, et l'élémént de roulement entre en contact aveccette came sur la zone 34a, et reste de nouveau sans appui à partir de   la zone 34b.   



   On peut aussi se passer de la couronne fixe 9, et fixer la came 34 au châssis 1. En pareil cas, la came 54 peut être cons= tituée simplement par un bras de forme convenable. 



   Une dent de déclic 34c située en face des tubercules 6, et qui peut être constituée par une zone de came du guide annulaire 

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 33, ainsi que représenté sur la figure 3, ou par un bras fixé au châssis 1 dans le cas où l'on se passe du guide annulaire, agit contre l'élément de roulement 24 dans le sens voulu pour provoquer un mouvement subit de recul et de retour de l'extrémité 15 du le- vier 12 afin que les aiguilles 16 s'enfoncent avec force dans le tubercule correspondant, assurant ainsi le piquage parfait de celui-ci. 



   On peut aussi obtenir cet effet en prolongeant la came 34 jusqu'à la hauteur des tubercules 6, et en construisant la zone 34b avec une pente suffisante pour provoquer le brusque retour du levier 12 à sa position normale par l'action du ressort   13. ,   
Il est sous-entendu que la roue 8 peut être munie d'un seul conduit de sortie 35 qui dirige les tubercules provenant des aiguilles des deux plateaux 10 vers un seul sillon, et en pareil   ca   la charrue est dotée d'un seul soc 36. Les tubercules tombent alors à peu près verticalement sur le sillon. On peut également construis re la machine avec plusieurs roues 8 et avec autant de socs 36, que de roues, le réservoir étant à trémie unique ou à plusieurs trémies. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1. Une machine à planter les tubercules du type qui comprend une charrue pour ouvrir des sillons, un réservoir pour recevoir des tubercules entiers ou fractionnés à planter, un dispositif pour déposer les tubercules un à un dans les dits sillons et des moyens pour recouvrir les sillons, dans laquelle les dispositifs pour déposer les tubercules comprennent une série d'aiguilles pour pi- quer les dits tubercules un par un, des moyens pour déplacer les aiguilles portant les tubercules ainsi piqués depuis le réservoir jusqu'à des moyens appropries pour diriger les dits tubercules vers les sillons ouverts par la charrue et des moyens pour libérer chaque tubercule de l'aiguille correspondante en le faisant tomber dans les dits moyens pour diriger les tubercules. <Desc/Clms Page number 8>

   2 Une machine suivant la revendication 1, dans laquelle les moyens servant à déplacer les aiguilles chargées sont consti tués par une roue capable de tourner sur laquelle sont montés plusieurs moyens de support pour les dites aiguilles.

   3. Une machine suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisée en ce que la charrue possède plusieurs socs parallèles, et les moyens servant à déplacer les aiguilles piqueuses sont constitués par plusieurs roues tournantes, de sorte qu'à chaque soc corresponde une roue tournante, et sur chaque roue sont montés plusieurs moyens de support des aiguilles.

   4. Une machine suivant l'une quelconque des revendications. précédentes, caractérisée en ce que chaque roue possède deux pla teaux latéraux dont chacun comporte la série correspondante de moyens pour porter les aiguilles, les moyens d'un plateau étant situés en position décalée par rapport à ceux de l'autre plateau.

   5. Une machine suivant l'une quelconque des revendications précédente, caractérisée en ce que la charrue est munie de deux socs parallèles, et la roue comporte deux plateaux latéraux, pré- sentant chacun la série correspondante de moyens de support des aiguilles, les moyens d'un plateau étant situés en position décalée par rapport à ceux de l'autre plateau, des moyens existant pour diriger les tubercules transportés par chaque plateau, vers le sillon ouvert par le soc correspondant.

   6. Une machine suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de support des aiguilles piqueuses comprennent un bras articulé à l'extrémité duquel sont disposées une ou plusieurs aiguilles,et les moyens servant à libé- rer chaque tubercule plqué comprennent un élément intercalé entre le point de fixation de chaque aiguille et le tubercule piqué, élément à travers lequel passent les aiguilles, et des moyens pour séparer le bras de l'élément intercalé.

   7. Une machine suivant l'une quelconque des revendications <Desc/Clms Page number 9> 1 à 5 caractérisée en ce que les moyens de support des aiguilles comprennent un support et un levier, à l'une des extrémités duquel sont disposées une ou plusieurs aiguilles, ce levier étant réuni de façon pivotante au support par sa partie centrale., -et lesmoyens pour libérer chaque tubercule piqué étant constitués par le fait que le support est muni d'une saillie avec autant de trous que le levier possède d'aiguilles., les aiguilles faisant -saillie vers l'avant à travers ces trous dans la position normale ,du levier, des moyens élastiques pour retenir le levier dans la position nor- male, et des moyens pour déplacer le levier, à la hautelur des moyens, servant à diriger les tubercules vers le sillon,

   et dans le sens voulu pour déplacer vers l'arrière contre l'action des moyens élas tiques, l'extrémité du levier où sont disposées les aiguilles, jus qu'à ce que les aiguilles cessent de traverser les trompa prévus dans la saillie du support.

   8. Une machine suivant la revendication précédente carac- térisée en ce que les moyens servant à déplacer le levier compren- nent un prolongement latéral de ce levier, un bras auxiliaire fixé, par une extrémité, à ce prolongement et muni, à son extrémité libre, d'un roulement con venable et des moyens pour agir sur le roulement dans le sens voulu pour provoquer un mouvement angulaire du bras auxiliaire vers l'arrière et par conséquent un mouvement semblable du levier solidaire de celui-ci,, le dit mouvement ayant pour consé quence de libérer le tubercule piqué correspondant, les derniers moyens cités étant situés en face des moyens servant à diriger les tubercules vers le sillon.

   9. Une machine suivant la revendication précédente, carac térisée en ce que les moyens servant à agir sur le roulement compren nent une came.

   10. Une machine suivant la revendication précédente, carac- térisée en ce que la came est disposée dans un guide annulaire fixe sur lequel s'appuient les roulements dans la position normale du loiiver <Desc/Clms Page number 10> 11. Une machine suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'en face des tubercules à piquer est réalisé un dispositif de déclic qui provoque un choc brusque des aiguilles contre le tubercule piqué.

   12. Une machine suivant l'une quelconque des revenidications précédentes, caractérisés en ce que les moyens servant à soutenir les aiguilles sont disposés régulièrement autour de l'axe de rota- tion de la roue correspondante et à une certaine distance de celui= ci.

   13. Une machine suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le réservoir destiné à recevoir les tubercules entiers ou fractionnés à planter comprend deux tré- mies séparées entre elles dont les embouchures de sortie coïncident avec un réceptacle concave et arqué que parcourent les tubercules à planter jusqu'à ce qu'ils pénètrent dans un conduit disposé au centre de l'espace qui sépare les deux trémies et à travers lequel ils sont conduits vers un autre conduit en forme de secteur annu- laire de section à peu près en forme de V, dans lequel ils sont piqués un à un par les aiguilles piqueuses.

   14. Une machine suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est montée sur au moins une paire de roues qui déterminent le fonctionnement de la totalité de ses organes mobiles grâce à un système de transmission constitué par deux poulies à gradins réunies par un organe de transmission.

   15. Une machine suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens servant à recouvrir les sillons comprennent une série de disques rotatifs disposés obli- quement et situés à la partie postérieure de la machine et à-la hauteur du sol, ces disques rebouchant le sillon, par une action inverse de celle de la charrue.

   16. Une machine à planter, telle que décrite ci-avant ou représentée aux dessins annexés.