<Desc/Clms Page number 1>
La présente Invention se rapporte à un appareil et à un procédé pour produire une pellicule en matière thermoplastique gaufrée et l'équivalent, ainsi qu'aux produits obtenus par ce procédé*
L'invention a pour but de gaufrer une pellicule en matière thermoplastique, en particulier une pellicule mince, ou une feuille de matière flexible comportant au moinsune face en matière thermoplastique, de manière à produire rapidement et à bon marché des dessins gaufrés, attrayants et nets.
Le brevet américain 2.585.915 expose les différentes difficultés que présente legaufrage d'une pellicule en matière thermoplastique. Il décrit un procédé et un appareil de gaufrage où, dans une forme d'exécution, on place une -oellicule en matière thermoplastique sur une courroie transporteuse en mouvement, on chauffe la pellicule à une température de ramollissement pendant
<Desc/Clms Page number 2>
qu'elle se trouve sur la courroie et ensuite on amené la pellicule chaude et ramollie en contact avec un cylindre de gaufrage froid, on la maintient contre ce cylindre pendant qu'elle passe autour de lui sur un arc étendu, de manière que 1 a pellicule soit d'abord gaufrée et ensuite durcie pendant son passage autour du cylindre,
après quoi on enlève la pellicule du cylindre de gaufrage et de la courroie transporteuse.
Le procédé et l'appareil de la présente invention ont quelques aspects communs avec le procédé et l'appareil précédem- ment décrits, en particulier le fait que la pellicule est chauffée au préalable et qu'elle passe autour d'un cylindre de gaufrage relativement froide 'sur un arc étendu, en étant gaufrée et durcie pendant son passage autour du cylindre. La présente invention est caractérisée en ce que le cylindre de gaufrage est perforé ou' poreux, et qu'une aspiration est exercée à l'intérieur pour mainte- nir la pellicule chaude et ramollie contre la surface de gaufrage du cylindre et dans les creux de celle-ci.
La surface de gaufrage peut, dans une forme d'exécution, être la surface perforée d'un tambour ou rouleau qui peut servir de cylindre, mais dans les réalisations préférées, la surface de gaufrage peut être un .manchon porté par le tambour perforé* Par exemple, le tambour peut porter un manchon extérieur en tissu ou autre matière poreuse et qui a également les caractéristiques d'une surface de gaufrage.
D'autres exemples d'organes de gaufrage seront décrits avec plus de détails dans le cours de la description.
L'intérieur du cylindre de gaufrage suivant l'invention se divise en deux zones, une première où s'exerce l'aspiration ou succion et une seconde où il n'y a pas de succion. Dans la zone de succion, la pellicule vient au contact de la surface de guidage et est gaufrée par succion. La seconde zone correspond à la zone où la pellicule ne vient pas au contact de la surface de gaufrage et dans cette zone on peut prévoir un dispositif pour refroidir le cylindre ainsi que sa surface de gaufrage.
<Desc/Clms Page number 3>
Dans les pellicules gaufrées suivant le présent procédé, le dessin gaufré apparaîtra, en général surtout si elles sont minces, aussi bien sur la surface arrière que sur la surface qui vient au contact du cylindre de gaufrage.
La présente invention offre de nombreux avantages, elle permet en particulier la réalisation rapide et à bon marché de dessins gaufrés étonnamment profonds et uniformes même sur des pellicules minces. Elle permet de plus la réalisation fort souhaita- ble d'une grande variété de dessins gaufrés en utilisant comme surface de gaufrage active pour le cylindre de gaufrage, par exemple des tissus que l'on trouve sur le marché. La bonne qualité des gaufrages produits,'et la possibilité de recouvrir le cylindre de gaufrage de matières du type mentionné dans la description, proviernent du fait que la pression de gaufrage est créée 'par aspira- tion ou succion.
Une autre particularité de la présente invention est un procédé que l'on peut utiliser pour permettre au produit fini de résister à une action thermique sans perdre ses dessins gaufrés.
Dans ce but, on applique une couche de plastisol sur une face de la pellicule gaufrée, par exemple l'envers si cette face présente 'en négatif les gaufrages apparaissant sur l'endroit. Une pellicule gaufrée peut avoir un gaufrage plutôt profond, comportant donc des creux profonds sur l'endroit, et dans ce cas on peut remplir partiellement ces creux d'une couche de plastisol. Après l'applica- tion d'une couche de plastisol de l'une ou l'autre de ces manières,. on fait fondre cette couche, par exposition à la chaleur. Lorsque, à l'usage,la pellicule finie est soumise à la chaleur, par exemple si on l'utilise comme nappe ou tapis de table et si on y'dépose un plat chaud, le gaufrage ne disparaît pas.
En variante, au lieu de gaufrer une pellicule seule, on peut, à l'aide du procédé et de l'appareil décrits, gaufrer des tissu? tricotés recouverts d'une couche de matière thermoplastique ou stratifiés sur une pellicule en matière thermoplastique. On peut
<Desc/Clms Page number 4>
également, par ce procédé et avec cet appareil,: gaufrer une pelli- cule en matière thermoplastique stratifiée sur un tissu composé en grande partie de filaments ou fibres en matière thermoplastique.
Dans certains cas on peut, de là même manière, gaufrer une pelli- cule en matière thermoplastique stratifiée sur un tissu à mailles peu serrées, en coton ou autres fibres naturelles. On peut gaufrer d'autres matières équivalentes ayant une face en matière thermo- plastique, par ce procédé et avec cet appareil.
D'autres buts, aspects et avantagesressortiront claire- ment delà description plus détaillée donnée ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
La fig. 1 .est une vue en élévation schématique de l'appa- reil de gaufrage.
La fig. 2 est une vue en perspective d'une forme d'exécu- tion du cylindre de gaufrage de la fig. 1.
La fig. 3 et 4 sont des vues en élévation schématiques de différentes formes d'exécution de l'appareil de gaufrage.
La fig. 1 représente une réalisation qui comporte une courroie transporteuse métallique 1, qui peut être en treillis ou autre matière poreuse ou perforée, supportée par plusieurs .rouleaux guideurs 2. La courroie 1 est continuellement maintenue en mouvement par un dispositif approprié. Ainsi, à cet effet, un ou plusieurs rouleaux 2 peuvent être synchronisés de façon positive l'un par rapport à l'autre et par rapport à d'autres rouleaux qui viennent au contact de la pellicule et la font avancer.
Il est avantageux d'avoir une courroie en métal, en particulier un métal contenant une grande quantité de cuivre. On peut également utiliser de l'acier inoxydable ou du nickel.
La courroie 1 sert comme transporteur sur lequel on fixe temporairement la pellicule. Avant l'application de la pellicule sur la courroie, celle-ci passe sur plusieurs gros cylindres de -chauffage 3 et 4. Ces cylindres sont chauffés par de la vapeur, r amenée par les tuyaux représentés sur les dessins. Les cylindres 3 et 4 élèvent la température de la pellicule jusqu'au dessus de son
<Desc/Clms Page number 5>
point de ramollissement et en dessous de son point de soudure à chaud, c'est-à-dire jusque $2,22 C pour une pellicule qui commence à se ramollir à 65,56 C et se soude à chaud à 204,44 C.
Si on le désire, on peut ajouter 'un dispositif de chauffage,'par exemple par rayonnement, représenté schématiquement par un appareil de chauffage 5, pour élever la température de la courroie transpor- teuse. On peut également utilisera'autres dispositifs pour chauffer la courroie transporteuse. Par exemple on peut la chauffer en la faisant passer à travers un four. Le cylindre 3 comporte des dispositifs d'entraînement pour faire avancer positivement la courroie.
La pellicule en matière thermoplastique 6, qui dans la forme d'exécution représentée dans les dessins peut être un poly- mère de chlorure de vinyle, peut être portée par un dévidoir 7, étant retirée du dévidoir pour passer sur un rouleau guideur 8.
Elle est ensuite pressée par tin cylindre de pression 9 contre une face de la courroie chaude 1. Le cylindre 9, est dans la forme d'exécution illustrée, refroidi jusqu'à environ 4,44-15,56 C par un courant d'eau amené par un tuyau 10. La température du cylindre 9 sera, de toute façon, inférieure à celle de la courroie transpor- teuse 1 afin que la pellicule 6 puisse adhérer à la courroie et non au cylindre 9. Il est clair que quoiqu'on ait suggéré l'eau comme fluide de refroidissement, on peut en utiliser d'autres.
La courroie transporteuse 1 et la pellicule 6 passent ensuite au-dessus de dispositifs de chauffage comme des éléments de chauffage électrique 11, disposés le long de la face intérieure de la courroie opposée à celle sur laquelle est posée la pellicule.
On peut prévoir des réflecteurs 12 le long de la surface' extérieure de la pellicule.
Il est particulièrement avantageux de ne disposer les appareils de chauffage 11 que:sur le côté de la courroie opposé au côté sur lequel est posée la pellicule. Ce processus, combiné avec l'utilisation d'une courroie transporteuse qui est bonne con- ductrice de la chaleur, comme par exemple en métal, procure un
<Desc/Clms Page number 6>
chauffage uniforme de la pellicule.
Les éléments de chauffage 11 peuvent avantageusement être agencés pour se rapprocher ou s'écarter de la courroie transpor- teuse. Ainsi, dans la forme d'exécution représentée sur les dessins, ils pivotent autour d'un axe monté en 13 à leur extrémité gauche. Dans une réalisation, afin que la pellicule puisse toujours être chauffée à environ la même température avant d'atteindre le cylindre de gaufrage, eu égard à la vitesse de déplacement du transporteur, la position des éléments de chauffage 11 est réglée automatiquement en fonction de la vitesse du transporteur, c'est-à- dire oue l'écartement des éléments de chauffage du transporteur varie inversement avec la vitesse du transporteur. Ainsi, lorsque le transporteur avance lentement, les éléments de chauffage seront quelque peu écartés du transporteur.
Lorsque le transpo.rteur ' est arrêté il faudre augmenter 1* écartèrent pour éviter un surchauf- fage de la pellicule. Dans la forme d'exécution représentée sur les dessins, on prévoit un solénoïde comportant une bobine 17 et un noyau mobile 18 destiné à être attiré par la bobine. Le noyau 18 est relié mécaniquement aux piments de chauffage 11 'car un dispositif approprié. Dans la forme d'exécution illustrée, ce dispositif est renrésenté schématiquement par des tiges 19a pivo- tant sur les éléments de chauffage, et par une tige 19b portée par le noyau.
Ces tiges 19a et 19b représentent évidemment schématiouement un accouplement mécanique à tringlage approprié du noyau et des éléments de chauffage 11 de sorte que lorsque - le noyau est attiré dans la bobine, le tringlage sollicite les éléments de chauffage 11, de manière les rapprocher du transpor- teur 1. Des dispositif ? approprias, cornue des ressorts, sont prévois pour écarter élastiquement les éléments de chauffage 11 du trans- porteur.
Le courant est fourni à la bobine 18 par les conducteurs 17a et 17b depuis un appareil de commande 15, qui comporte une source de courant. L'appareil de c@@@ande 15 peut être commandé automatiquement en fonction de la vitesse du transporteur. En
<Desc/Clms Page number 7>
variante, l'appareil de commande 15 peut être commandé à la main ou d'une autre manière. Il peut par exemple être prévu-pour fournir du courant à la bobine 17 lorsque le transporteur est en mouvement et pour ne pas en fournir lorsque le transporteur est arrêté.
Il est clair que lorsque la bobine 17 reçoit une quantité de courant suffisante, le noyau 18 sera attiré dans la bobine et rapprochera les éléments de chauffage du transporteur par l'inter- médiaire de l'accouplement 19a et 19b. D'autre part, en l'absence de courant dans 1 a bobine 17, les éléments de chauffage s'écar- tent du transporteur sous l'action des ressorts, non représentés, qui forcent les éléments de chauffage à s'écarter du transporteur.
Les éléments de chauffage sont prévus pour amener la pellicule à une température de gaufrage, par exemple à environ 176,67 C, lorsqu'elle arrive au contact du cylindre de 'gaufrage.
Après avoir quitté la zone de chauffage le transporteur à courroie 1 et la pellicule 6 se séparent, la courroie tournant autour d'un cylindre chauffé 42, et revenant à son point de départ.
La oellicule chaude et ramollie, passe autour d'un. cylindre de gaufrage, représenté dans son ensemble en 43, sur un arc étendu de grandeur substantielle, représenté comme étant d'environ 180 .
Dans une forme d'exécution avantageuse, le cylindre 42 est placé suffisamment loin du cylindre de gaufrage 43 pour qu'il n'y ait aucune pression de l'un sur l'autre. Il peut, par exemple, y avoir un espace défini entre les deux cylindres, comme représenté sur la fig. 1. Une telle.disposition est particulièrement 8.vanta- geuse lorsque le cylindre de gaufrage 43 est de construction telle qu'une forte pression du cylindre 42 sur le cylindre 43 détériore . les gaufrages de la pellicule, ou la surface du cylindre de gaufrage.
Ce fait peut se présenter lorsque par exemple, la surface du cy- lindre de gaufrage est en tissu. Dans cette disposition, le cylindre 42 sert surtout comme guide pour la courroie transporteuse, et ainsi pour la pellicule afin qu'elle se juxtapose au cylindre de gaufrage 43. La pression de gaufrage est entièrement créée par succion à
<Desc/Clms Page number 8>
l'intérieur du cylindre 43.
Dans une autre disposition, dont le but est un peu différent, le cylindre 42 est pressé contre le cylindre 43 de manière à former entre eux,une passe, de façon à presser la pellicule contre la surface de gaufrage, par l'intermédiaire de la courroie, suivant une ligne relativement étroite dans la région où la pellicule entre en ,contact avec le cylindre de gaufrage.
Dans cette disposition, la plus grande partie du gaufrage se fait dans la région du cylindre 42, qui sert cornue cylindre de soutien, et la succion sur l'arc étendu subséquent, où la pellicule vient au contact du cylindre de gaufrage, provoque un supplément de gaufrage et aide à maintenir le gaufrage de la pellicule pendant son re- froidissement et son durcissement. Le cylindre de gaufrage 43 est entraîné en synchronisme avec le cylindre 3, qui fait avancer le transporteur.
Le cylindre de gaufrage est poreux ou perforé, comme ce sera décrit'plus complètement plus.loin. Des dispositifs sont prévus pour aspirer l'air dans une partie de l'intérieur du cylindre de gaufrage de l'lanière à maintenir la pellicule contre la surface du cylindre de gaufrage, qui est propre former du dessin, et la succion naintient la pellicule contre le cylindre . pendant son passage autour du cylindre, sur l'arc étendu men- tionné ci-dessus. De cette façon, le gaufrage de la. pellicule est réalisé.
Que la pression de gaufrage soit exercée par succion uniquement ou par succion et cylindre de soutien, il faut veiller ce qu'une certaine pression de gaufrage s'exerce avant que le cylindre de gaufrage froid ne refroidisse et ne durcisse de façon appréciable la pellicule chaude et ramollie. Pour cette raison, dans la forme d'exécution représentée dans la. fig. 1, la zone de succion commencera au moins là où se produit le premier contact entre la pellicule et le cylindre de gaufrage froid.
Lorsqu'on utilise des pellicules minces, le deprin gaufr apparaîtra tant sur la face de la pellicule qui vient au contact du cylindre de gaufrage que sur la face opposée, parce que la succion
<Desc/Clms Page number 9>
tend à faire pénétrer des parties de la pellicule dans les creux du cylindre de gaufrage. Le cylindre de gaufrage est maintenu à une température suffisamment basse pour que la pellicule, pendant son passage autour du cylindre sur l'arc étendu, durcisse suffisam- ment pour conserver son dessin lorsqu'elle quitte le cylindre. La pellicule est alors transférée du cylindre 43 sur un cylindre 44.
Le cylindre 44 est refroidi par de l'eau ou d'autres fluides de refroidissement amenés par un tuyau 45. Ceci refroidit davantage la pellicule qui est ensuite enroulée sur un bobinoir 46.
La fig. 2 représente des détails de construction d'une forme d'exécution du cylindre de gaufrage 43. Ce cylindre comporte un tambour ou cylindre intérieur 47 perforé, qui peut, dans une réalisation être recouvert d'un treillis métallique 48, et d'une ou plusieurs couches extérieures de tissu ou d'une autre matière procurant une surface de gaufrage. On peut souvent supprimer complètement le treillis de manière à diminuer les fuites d'air près des bords dans la section de chambre du cylindre. Une surface de gaufrage en tissu a comme avantages de rendre possible la réali- sation d'un dessin gaufré très fin sur la pellicule, imitant le tissu; de plus, la couche de tissu est poreuse, ce qui permet à , la succion dans le cylindre d'agir sur la pellicule.
Le cylindre de 'gaufrage représenté dans les dessins est, divisé en deux chambres intérieures, une chambre inférieure ou chambre de succion 51, et une chambre supérieure 52, par un organe transversal 53. L'organe transversal reste évidemment immobile pendant que le cylindre ainsi que ses couches 48 et 49 tournent.
Ainsi, la chambre de succion 51 occupe toujours la même position, position inférieure comme représenté dans les dessins. Un dispositif, comme un tuyau 54, s'étendant dans la chambre inférieure 51, est prévu pour en aspirer l'air. Des joints (non représentés) de feutre ou l'équivalent sont prévus sur les bords de l'organe transversal 53, venant au contact du cylindre rotatif 47, de manière que la succion sait plus efficace dans la zone de succion, qui est
<Desc/Clms Page number 10>
comprise entre les ponts A et B dans l'arc inférieur.
Des dispositifs sont prévus pour refroidir le cylindre, qui sans cela tendrait à s'échauffer, après avoir reçu la pellicule chaude pendant un certain laps de temps. A cet effet, de l'air froid peut être soufflé dans le cylindre par un tuyau 55, ne communiouant qu'avec la chambre supérieure du cylindre. On peut également souffler de l'air froid sur l'extérieur de la chambre supérieure du cylindre par un tuyau 56.
La fig. 3 représente une forme d'exécution différente de l'appareil représenté dans la fig. 1. Dans cette réalisation, la pellicule part du dévidoir 62, passe sur les rouleaux guideurs
63, et est chauffée-par des appareils de chauffage par rayonnement 64 pendant son passage autour d'un cylindre à succion 65. D'autres appareils de chauffage par rayonnement peuvent être nrévus dans le cylindre 65,pour aider à aliéner la pellicule à sa température de ramollissement lorsqu'elle atteint l'extrémité de son parcours autour du cylindre 65.
Pour maintenir la pellicule plane et pour la retenir sur le cylindre 65, on abaisse la pression d'air dans le cylindre dans une zone de succion coïncidant avec l'arc sur lequel la pellicule vient au contact du cylindre, l'air étant .aspiré de cette région à travers le tuyau 66, par une pompe non représentée. La zone de succion est cloisonnée du reste de l'in- térieur du cylindre 65, grosso modo de la même manière que dans la fig. 2 par rapport l'organe de -répartition transversal 53 du cylindre 43. La zone de succion du cylindre 65 peut s'étendre sur un arc de l'ordre de 270 ou plus. Dans la zone restante du cy- lindre 65 règne la pression atmosphérique, ce qui facilite le décol lage de la pellicule du cylindre.
D'autres appareils de chauffage peuvent être ajoutés, dans cette zone, à l'intérieur ainsi qu'à l'extérieur du cylindre.
Les parties périphériques du cylindre 65 sont poreuses et peuvent dans une réalisation, comporter un cylindre et une couche extérieure de matière poreuse,par exemple un treillis
<Desc/Clms Page number 11>
métallique, de la fibre de verre, ou de l'amiante. Le cylindre 65 doit pouvoir résister à des températures au moins égales 'la température de ramollissement de la pellicule. La couche extérieure peut être généralement lisse quoique poreuse.
Après son passage autour du cylindre 65, on transfère la pellicule sur un cylindre de gaufrage 66, qui peut être construit de la même manière que le cylindre de gaufrage 43 de la fig. 1, décrit avec référence à la fig. 2. La pellicule est maintenue contre 1 e cylindre de gaufrage 66 par succion, est gaufrée et ensuite refroidie pendant son passage autour de ce cylindre sur un arc étendu.
La succion à l'intérieur du cylindre de gaufrage 67 est maintenue par un tuyau 68. De l'air froid peut être soufflé sur le cylindre de gaufrage 6.7 par des tuyaux 69, ainsi que dans le cylindre par des dispositifs non représentés, comme le tuyau 55 de la fig. 1.
Après le gaufrage, la pelliculepasse sur un cylindre de refroidissement 70, refroidi par un fluide amené par un tuyau 71. Ensuite, on bobine la.pellicule gaufrée sur un bobinoir 72.
Il est avantageux dans l'appareil de la fig. 3 de ne .fournir la pression de gaufrage que par succion uniquement. Dans ce cas le cylindre 65 ne presse pas la pellicule contre lecylindre dé gaufrage 67, mais en est espacé comme représenté sur la fig. 3.
Dans une autre forme d'exécution, -le cylindre 65 presse la pellicule- contre le cylindre de gaufrage 67, de manière à produire un début de gaufrage et la succion produira, avec peu de pression; un gaufrage subséquent de la pellicule et maintiendra le dessin gaufré pendant le durcissement de la pellicule.
Suivant une autre variante, semblable dans l'ensemble à la réalisation représentée sur la fig. 3 on peut faire passer une courroie poreuse autour du cylindre de succion 65 et autour d'un rouleau de guidage et on peut appliquer la pellicule sur cette courroie avant son chauffage. Dans cette variante, la courroie ne passe pas autour du cylindre de gaufrage 67.
<Desc/Clms Page number 12>
La fig. 4 représente une autre variante avantageuse.
Dans cette réalisation on a combiné une courroie transporteuse 73 et un rouleau de guidage et de tension 74 pour cette courroie, avec l'autre appareil représenté sur la fig. 3. La courroie transpor- teuse 73 peut être en treillis métallique. Elle passe autour du cylindre de succion-chauffé 75, sous la pellicule, passe sur un arc étendu autour du cylindre froid de gaufrage par succion 76 sur la pellicule et autour du cylindre de refroidissement 77, sous la pellicule. Grâce à la porosité de la courroie transporteuse 73, la succion des cylindres 75 et 76 est particulièrement effi- cace. La succion s'exerce sur le cylindre 75 à travers la courroie poreuse.
La pellicule n'adhère que très légèrement à la courroie poreuse, et le cylindre de gaufrage par succion 76 est capable de produire des gaufrages nets, qui apparaissent des deux côtés de la pellicule, s'il s'agit de pellicules minces. Les éléments de la fige 4 qui ne sont pas décrits de manière spécifique ci-dessus sont semblables à ceux de la fig. 3.
Si on le désire, la pellicule ainsi traitée peut être utilisée sans autre traitement ultérieur. D'autre part, on peut améliorer la capacité de résistance de la pellicule à une exposition à la chaleur pendant son emploi sans qu'elle ne perde son gaufrage, en la traitant comme décrit ci-après. Il est évidemment avantageux que la pellicule gaufrée puisse résister à une exposition à la chaleur sans changement significatif dans les caractéristiques de sa surface. Si par exemple, on utilise la pellicule gaufrée comme nappe de table, il est souhaitable que lorsqu'on y dépose des plats- chauds ou chauffés elle ne se gondole pas ni ne perde son gaufrage.
Pour améliorer les propriétés de la pellicule sous ce rapport, particulièrement en ce qui concerne les pellicules minces qui, comme décrit ci-dessus, sortiront de l'appareil de la fig. 1 portant un dessin gaufré sur leurs deux faces, les creux de la face arrière sont remplis d'une couche continue de plastisol.
A titre d'exemple, un plastisol convenable que l'on peut utiliser dans ce but, sur des pellicules vinyliques gaufrées, peut être
<Desc/Clms Page number 13>
constitué par un mélange des constituants suivants, les parties étant exprimées en poids :
Résine vinylique 100 parties
Plastifiant 50 parties
Stabilisateur 2 parties
Charges ou agents colorants. 8 parties
La résine vinylique peut comporter en premier lieu un polymère de chlorure de vinyle de poids-moléculaire élevé. Elle peut comprendre une relativement petite proportion, par exemple moins de 5% d'acétate de vinyle. La résine doit être du type spécialement préparé pour plastisols, ayant une granulométrie uniforme et la surface de ces particules doit être petite 'compara- tivement à leur volume.
Une résine appropriée est vendue par le Département Bakélite de la Société Union Carbide & Carboh Corporation sous la marque de fabrique Il QYNV" . Une autre résine appropriée est vendue par B.F. Gcodrich Company sous la marque de fabrique "201".
Le plastifiant peut comporter 25 parties de di-2-éthyl- hexylphtalate et 25 parties de tri-octyl phosphate.
Le stabilisant peut comporter du di-phosphate de plomb.
'Par exemple un stabilisant approprié de ce type est vendu par la Société "National Lead Company" sous la marque de fabrique "Dyphos".
Si le dessin sur 1 e cylindre de gaufrage et l'épaisseur de la pellicule sont tels qu'un gaufrage très profond soit produit sur l'endroit de la pellicule, on peut remplir partiellement ce dessin de plastisol, de manière à le laisser quelque peu visible, mais à rendre la pellicule et son dessin plus durables.
Après l'application de plastisol sur l'une ou les deux faces de la pellicule gaufrée, on chauffe la pellicule portant le plastisol à. une température qui fera fondre le plastisol, par exemple de 148,89 C à 176,67 C. Pendant cette fusion, le rapport des visco- sités de la pellicule et du plastisol à différentes températures est tel qu'il provoque le maintien du dessin gaufré. En effet, initiale- ment, le plastisol est mou et la. pellicule est dure. A une
<Desc/Clms Page number 14>
température plus élevée, la pellicule commencera se ramollir et peut tendre à perdre son dessin gaufré, mais en est empêchée par le fait que la couche de plastisol, à cette température plus élevée se gélifie fortement et assure le maintien du dessin gaufré..
A des températures encore plus élevées, la pellicule tend à perdre une grande partie de son pouvoir de contraction. Après le refroidissement de la pellicule et de la couche de plastisol, la pellicule et le plastisol se solidifient. Lorsque, pendant l'emploi, on soumet la pellicule à la chaleur, le plastisol 'sert à maintenir les gaufrages de la pellicule* Plus particulièrement, une pellicule comportant sur l'envers des parties concaves remplies de plastisol, peut résister à la chaleur parce que le plastisol qui remplit ces concavités tend à empêcher la disparition du gaufrage sur l'endroit. Ce produit semble être nouveau et est très utile.
Bon nombre de variantes du procédé et de l'appareil peuvent être utilisées. Ainsi, le cylindre de gaufrage peut prendre n'importe laquelle des formes suivantes qui sont données à titre d'exemples et non comme étant la liste complète des variantes possibles.
1. Un tambour intérieur perforé et une ou deux couches de tissu poreux sur le treillis métallique.
2. Un tambour perforé sans couches extérieures..
3. Un tambour perforé et une ou deux couches extérieures de tissu poreux.
4. Un cylindre intérieur poreux, une couche de matière grossière, poreuse et une couche extérieure de den- telle ou l'équivalent.
5, En combinaison avec l'une quelconque des dispositions précitées, ou au lieu des couches extérieures décrites ci-dessus, on peut utiliser comme couche extérieure : du papier gaufré poreux, ou du cuir ou des produits stratifiés perforés ou une matière tissée, comprenant la vannerie faite de roseaux, de joncs ou l'équivalent. ou des tissus ?poils, enre couvertures.
<Desc/Clms Page number 15>
Dans une va.riante de l'appareil représentée sur la fig.4, la pression de gaufra.ge est fournie uniquement par les effets combinés de la succion dans le cylindre de gaufrage 76 et la tension de la courroie transporteuse 73. Cette variante est très avantageuse, particulièrement lorsqu'on utilise un cylindre de gaufrage compor- tant une surface en tissu ou 1'équivalent-
Dans une autre variante, le cylindre 75 presse la courroie transporteuse 73 contre le cylindre de gaufrage 76 de manière à produire une pression de gaufrage relativement élevée dans la région de la ligne de premier contact de la pellicule avec le cy- lindre de gaufrage.
Une bonne.façon d'opérer, particulièrement pour le gaufra- ge à grande vitesse d'une pellicule mince, comporte le chauffage de la pellicule, pendant la phase de chauffage, avant son application sur l'organe de gaufrage, à une température si élevée qu'elle ne pourrait pas se supporter elle-même sans se déformer sérieusement si elle n'était pas soutenue par un support. Dans l'appareil repré- senté sur 1 es fig. 1 et 4, la courroie transporteuse supporte la pellicule pendant son chauffage et son transfert de la zone de chauffage sur le cylindre de gaufrage.
Une manière de conduire l'appareil représenté sur la fig. 3 consiste à chauffer la pelli- cule à. une température si élevée que la. pellicule ne peut vraiment pas se supporter elle-même sans se déformer, mais peut être transférée de façon satisfaisante d'un cylindre de succion sur un autre qui lui est juxtaposé, comme représenté sur la fige 0.
Un des nombreux avantages du procédé et de l'appareil représentés sur les dessins, est que grâce au chauffage préalable . de la pellicule, la pression de gaufrage peut être très légère, et que grâce à la répartition de la pression de gaufrage sur une surface considérable et sur un parcours étendu, par la succion, la pression de gaufrage peut même être diminuée. Par conséquent, on peut utiliser comme surface du cylindre de gaufrage des tissus et autres substances facilement disponibles dans des dessins variés,
<Desc/Clms Page number 16>
Si on utilise de très fortes pressions, ces substances tendront à se déformer, et de ce fait ne conviendront plus comme surface de gaufrage.
On peut appliquer facilement les couches extérieures de tissus ou l'équivalent du cylindre de gaufrage en enveloppant le cylindre d'une bande du tissu désiré et en maintenant les extré- mités libres de la bande sur la surface du cylindre. On peut serrer la bande de tissu autour du cylindre et la coller en place ou retisser les deux extrémités l'une dans l'autre. @@
Il est clair que dans toutes 1 es réalisations représentées, la matière à gaufrer doit être orientée de manière que la face principale en matière thermoplastique qui doit être gaufréesoit placée contre le cylindre de gaufrage. Evidemment dans certains cas, comme expliqué ci-dessous, le résultat sera le gaufrage des d'eux faces.
Quoique 3a présente invention s'applique tout particuliè- rement au gaufrage des pellicules en matière thermoplastique, et spécialement à des pellicules minces en matière thermoplastique;, on peut également par ce procédé gaufrer du tissu tricoté recouvert d'une couche de matière thermoplastique, ou stratifié'sur une pellicule en matière thermoplastique. La présente invention s'appli- que ainsi de façon générale au gaufrage d'une pellicule en maticrc thermoplastique stratifiée sur d'autres tissus à mailles peu serrées? de coton ou d'autres fibres naturelles. Comme autre variante,' on peut gaufrer une pellicule en matière thermoplastique stratifié sur un tissu qui est composé en majeure partie de filaments ou fibres en matière thermoplastique.
Pour donner de bons résultats, la ni-on, sounise au gaufrage doit être flexible, et les parties de la nan@e qui ne sont pas en matière thermoplastique doivent être poreuses.
Il est clair que lorsqu'il est question de cylindre "poreux", le terme poreux doit être interpréta dans un sens suffisamment large pour inclure une construction perforée.
Quoiqu'on ait décrit de façon assez détaillée certains exemples d'exécution de l'invention, et ou'on ait suggéré certaines
<Desc/Clms Page number 17>
variantes, il est clair que de nombreux changements peuvent y être apportés sans s'écarter des principes généraux de la présente invention ni sortir de son c adre.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.