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L'invention est relative à un dispositif d'al lumage de carburants gazeux ou liquides, fonctionnant se- lon le principe de l'étincelle glissante et muni de deux électrodes séparées l'une de l'autre par une matière iso- lante ou semi-conductrice et constituées en molybdène, tungstène ou une matière analogue capable de résister à aes températures élevées, comme décrit dans le brevet néer-
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landais n,07'7.0'16.
Lors de la'fabrication des électrodes, on' part généralement d'un fil rond, dont les bords d'éclatement de l'étincelle sont meulés de façon à être plats ou obli- ques. Le fil sert sur toute sa longueur comme endroit où l'étincelle peut éclater.
Une partie de cette matière, qui est très cou teuse, est donc déjà perdue lors de la fabrication des électrodes. Pendant l'utilisation de la bougie, une autre partie de la matière constituant les électrodes se consu- me et lorsque la bougie a atteint la fin de sa durée de service il subsiste encore une grande partie de la matière en 'question dans le support de la bougie, cette dernière partie étant aussi perdue.
Ainsi, des essais ont révélé qu'environ 4/5è de la matière constitutive des .électrodes se perd et qu'à 1/5è seulement de cette matière sert utilement.
L'invention a pour objet un dispositif d'pllu- mage agencé, d'une part, de façon que, pendant sa durée de service, toute la matière soit employée utilement et, d'autre part, de façon qu'une durée de service appréciable- ment plus longue et pratiquement même prédéterminable puisse être atteinte.
Conformément à l'invention, au moins une des
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électrodes peut, à cet effet, être constituée par un fil ou une bande très mince, qui est fixé sur ou dans la matière isolante ou semi-conductrice, de façon que seule l'extrémi- . té du fil ou de la bande serve d'endroit où éclate l'étin- celle.
Il est à noter qu'on connaît déjà par le brevet néerlandais n 71.869 une bougie, dont une électrode ou les deux électrodes sont constituées par un fil, qui se trpuve dans la matière isolante ou semi-conductrice et dont seu- la l'extrémité sert d'endroit où éclate l'étincelle. Dans ce cas, la bougie sert cependant de source lumineuse d'une lampe à arc, tandis que l'électrode ou les électro- des filiformes, qui-sont réalisées en une matière se vapo- risant aisément, sont montées de manière à pouvoir coulis- ser ou glisser dans la matière isolante ou semi-conductri- ce, en sorte que, au fur et à mesure de la combustion des électrodes, la distance entre celles-ci peut être mainte- nue constante.
L'invention sera décrite à présent en référen- ce aux dessins ci-annexés, qui en représentent quelques formes d'exécution exemplatives. Il est à remarquer que les parties du dispositif sont représentées, sur ces des- sins, à échelle fortement agrandie, les fils utilisés ayant, par exemple, un diamètre de l'ordre de 0,1 à 0,5 mm et les parties restantes ayant des dimensions en rapport avec celles de ces fils.
Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue en perspective d'une forme d'exécution du dispositif suivant l'invention, en forme de plaquette; - la figure 2 montre, également en perspecti- ve, une seconde forme d'exécution de ce dispositif, en forme de troche;
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- la figure. 3 montre une troisième forme, d'exécution du dispositif suivant l'invention avec un. fil en spirale; - les figures 4 et 5'sont deux coupes, trans versales différentes d'une forme dtexécution selon la fi gure 3 ; - les 'figures 6 et 7 montrent encore deux for- mes d'exécution de l'invention;
- la figure 8 représente une rondelle de gar niture d'étanchéité pour moteur à combustion, l'invention étant appliquée à cette rondelle, et - la figure 9 ex -une vue en perspective de la rondelle selon la figure 8.
La figure 1 montre une plaquette 1 constituée en un métal ayant le même ou sensiblement le même coeffi- cient de dilatation que le fil appliqué sur cette plaquet- te. Cette plaquette 1 porte une mince couche 2 d'une ma- tière isolante, telle que de l'émail ou du verre. Un fil 3, simple ou multiple et éventuellement en -zigzag, est appliqué sur la couche 2.
La plaquette et le fil 3 sont connectés en 4 et 5 aux pôles de la source de tension. Si a l'extrémité 6 du fil, une petite partie de la couche de matière iso- lante est enlevée, de façon à établir un chemin de glisse- ment ou cheminement à travers l'épaisseur de la couche isolante, l'étincelle commencera à cet endroit à éclater.
Le fil 3 et la couche isolante 2 se consument progressi- vement jusqu'à ce que tout le fil soit consommé, après quoi le dispositif doit être remplacé.
Comme le révèle la figure 2, une des électro- des peut aussi être constituée par une broche métallique 7 revêtue d'une mince couche isolante 2 autour de laquelle est enroulé et fixé le fil 3. Dans ce cas, l'étincelle
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éclate au point 11.
Les figures 3,4 et 5 montrent une forme d'exé- cution, dans laquelle une des électrodes est constituée par une plaquette métallique 1, qui est également revêtue d'une mince couche isolante 2, sur laquelle est fixé le fil en spirale 3 formant l'autre électrode.
A la figure 4 le fil 3 se consumera de l'ex- térieur vers l'intérieur, tandis qu'à la figure 5 ltinver- se se produit.
Les pâles de l'élément sont désignés à la figu- re 4 par les notations 4 et 5, 'tandis que l'endroit d'où part l'étincelle est désigné par la notation 11. A la fi- gure 5, les électrodes sont désignées par les notations 1 et 5, l'élément 5 étant fixé à l'élément 4.
Le dispositif d'allumage peut aussi, comme montré aux figures 6 et 7, être constitué de deux petits tubes isolants 15 et 16 contenantchacun un fil 14, 13, ces tubes étant assemblés, comme montré à la figure 6, de façon que les fils 13 et 14 fonctionnent comme électrodes et se consument petit à petit avec la matière isolante prévue entre eux. Au lieu de deux tubes, on peut aussi n'utiliser qu'un tube 15 (figure 7), dans lequel sont noyés deux fils isolés l'un par rapport à l'autre.
A la figure 8, la notation de référence 9 dé- signe une rondelle de garniture normale présentant une ouverture 10. La paroi de l'ouverture 10 est recouverte d'une couche isolante 2 sur laquelle est fixé un fil 3 sous une forme ou une autre; l'étincelle éclate en 11.
Il ressort de la figure 9 que le fil 3 peut s'étendre le long de la paroi de l'ouverture 10 de façon que les étincelles ne puissent éclater que dans une partie déterminée de l'espace de combustion. La connexion de l'électrode filiforme 3 à la source de tension se fait en 12.